Saint-Paul-Trois-Châteaux

(9 160 Tricastins, 2 204 ha dont 400 de bois), est un ancien chef-lieu de canton de la Drôme dans l’arrondissement de Nyons, à la limite sud-ouest du département dans la CC Drôme Sud Provence. Le centre-ville occupe une éminence qui domine la plaine du Rhône face à Pierrelatte; il est à 10 km du Rhône, mais seulement à 2 km à l’est du canal de Donzère-Mondragon. Le nom de la ville ne vient pas d’hypothétiques châteaux médiévaux, mais simplement de la tribu des Tricastins qui occupait les lieux dans l’Antiquité: elle fut Augusta Tricastinorum, occupant alors une enceinte carrée, puis pourvue d’un évêché au 6e siècle. Le bourg conserve une cathédrale de style roman provençal, construite à partir de 1120 mais remaniée jusqu’au 20e siècle, des restes de l’enceinte dont une porte, des maisons anciennes. Il offre un collège public, une maison de la Truffe et du Tricastin; un musée d’archéologie.

La population communale s’était abaissée de 2 600 hab. en 1866 à moins de 1 500 dans les années 1930, puis a fortement augmenté avec les travaux du Rhône, la commune et ses collines offrant un cadre agréable à la résidence. Elle a encore gagné 1 500 hab. depuis 1999. Le canal a coupé du bourg une partie de plaine, occupée par les installations nucléaires du Tricastin, notamment la centrale électrique. C’est pourquoi les 1 300 employés de la centrale EDF sont comptés à Saint-Paul et non à Pierrelatte. Sur le territoire de la commune se sont également installées la fabrique de revêtements de sol Gerflor, qui occupe 370 personnes, et quelques entreprises de bâtiment et travaux publics, les matériels électriques Isdel (60 sal.) et Mirion (détecteurs, 55 sal.); ingénierie Onet (65 sal.), électromécanique CIMAT (Foselev, 50 sal.), fabrique de matériel d’apiculture Icko (75 sal.); Intermarché (75 sal.), nettoyage Atalian (90 sal.); lycée agricole privé. La commune cultive 247 ha de vignes, en partie en aoc coteaux-du-tricastin.

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