Salins-les-Bains

(2 740 Salinois, 2 468 ha dont 1 140 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Jura dans l’arrondissement de Lons-le-Saunier, 54 km au NNE de la préfecture et 47 km à l’ESE de Dole. Elle est membre de la communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura. La ville est étirée le long d’une rue au fond d’une belle reculée, drainée par la Furieuse, affluent de la Loue. Son sel et ses eaux lui ont assuré un rôle éminent durant des siècles, et ses environs étaient bardés de forts; elle conserve une église du 13e s., ancienne collégiale. La ville a été reconstruite après un incendie en 1825, et l’établissement balnéaire date de 1855. On exploite des eaux froides salées; les anciennes salines se visitent (musée); casino (45 sal., indépendant) et parc, parc d’attractions «Forts aventure» au fort Saint-André sur une butte à 605 m à l’ouest de la ville, musée Max Claudet et faïences artisanales; Grand Hôtel des Bains (25 sal.), maison de retraite Artemis (50 sal., Alzheimer). Le fort Belin est perché au SE.

La ville est fleurie (trois fleurs), équipée d’un centre hospitalier (25 lits) et d’une maison de retraite (35 sal.), d’un collège public et un privé, un lycée général public, deux centres d’aide par le travail. Ses principales entreprises sont une plomberie (Nouveau, 65 sal.), des transports par autocar (Bully, 25 sal.); supermarché U (40 sal.); mais la fabrique de meubles Sanijura, passée au groupe états-unien Kohler, a fermé en 2005.

Au sud-est, la commune inclut le hameau de Blégny et quelques urbanisations le long de la Furieuse et de la D467 qui la suit. Au NE le finage s’étrangle puis inclut une longue queue boisée suivant le relief de Chaudreux. Une autre queue très étroite à l’ENE se déploie sur près de 6 km jusqu’à la limite du Doubs en incluant le bois Bovard; ces deux extensions encadrent la commune de Saizenay et laissent isolée au NE une enclave de Salins de 67 ha sur le versant droit du Bief du Foure, affluent du Lison. Salins a eu plus de 8 000 hab. au début du 19e s., 5 500 à la fin et sa population s’est érodée durant tout le 20e siècle: elle avait encore 4 900 hab. en 1954, 4 200 en 1975, et elle a perdu 750 hab. depuis 1999.

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