Sare

(2 670 Saratar, 5 134 ha dont 1 065 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, 14 km OSO d’Espelette (31 km SO de Bayonne), frontalière, en Pays Basque; Sara en basque, qui signifie petit bois. Son territoire est enveloppé à plus de moitié par la frontière d’Espagne, dans un bassin affluent de la Nivelle, drainé vers le NE par le Lizuniako; plusieurs anciennes redoutes militaires l’entourent. La commune forma une petite «république de Sare» jusqu’à la Révolution, avec des privilèges pastoraux et une solide tradition de contrebande, fonctionnant comme un sas entre France et Espagne. Les palombières abondent sous les cols et les pottoks errent librement. Sare figure parmi les «plus beaux villages de France», les «villages de caractère» et les «stations vertes de vacances». Sa population augmente lentement; elle était restée imperturbablement vers 1 900 hab. du début du 19e siècle à 1954; elle s’est accrue de 470 hab. depuis 1999 (+21%); canalisations Néo Réseaux (25 sal.).

À l’ouest, le finage atteint le sommet de la Rhune (Larruna, 905 m). Du col de Saint-Ignace (169 m) au nord-ouest du village sur la D4, monte vers le sommet un funiculaire très fréquenté, dont le tracé est entièrement dans la commune. Deux passages routiers transfrontaliers empruntent les cols de Lizuniaga (vers 200 m) à l’ouest, de Lizarrieta (441 m) au SSO; d’autres passages plus discrets existent à l’est; une voie romaine a laissé des traces à la Galzada, dont le nom («chaussée») est significatif. Au sud-est une petite route donne accès aux grottes préhistoriques classées de Lezeak (ou grottes de Sare) sous le pic d’Atxuria (759 m). La commune propose un parc animalier, une Maison basque et un musée du Gâteau basque, et organise un salon des écrivains basques en avril, un cross des contrebandiers en août; maisons anciennes et place à fronton, maison de retraite.

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