Verrière (La)

6 200 hab. (Verriérois), 177 ha, commune des Yvelines dans le canton de Maurepas, au sud-est du chef-lieu. La ville, située sur le haut plateau juste à l’ouest de l’étang des Noës, est bordée au nord par la N 10 et traversée par la voie ferrée par laquelle elle est à la fois en relation avec Saint-Lazare (terminus du Transilien) et Montparnasse. Une longue zone d’activités se glisse entre les deux voies. Si l’étang et sa ceinture verte ne font pas partie du territoire communal, mais de celui du Mesnil-Saint-Denis, à partir de laquelle son territoire a été formé au 18e s., la commune dispose en son centre du grand parc du château de Verrières qui contient un hôpital psychiatrique de la Mgen (Mutuelle générale de l’éducation nationale), l’Institut Marcel Rivière (285 lits) avec une école régionale du premier degré pour la réadaptation.

Juste à l’ouest, un grand ensemble d’habitation est organisé autour du centre de gériatrie Denis Forestier de la même Mgen, et des bureaux de la mutuelle. L’habitat se distribue entre la voie ferrée, l’étang et le parc; les quartiers du Bois de l’Étang juste au nord des Noës, et Orly-Parc à l’ouest, sont en «zone urbaine sensible». La ville a cinq collèges et cinq lycées publics dont un professionnel, trois collèges et quatre lycées privés, une clinique (40 lits) et une autre maison de retraite.

Les entreprises principales sont les usines de Valéo systèmes thermiques (320 sal.) et Valéo systèmes d’essuyage (110 sal.), les travaux publics Eurovia (180 sal.), l’atelier de matériel de détection incendie Astem (45 sal.), l’ingénierie de télécommunications MIC Data (45 sal.), le négoce de peintures Zolpan (45 sal.) et un hôtel sanitaire ASGP (45 sal.). La Verrière n’avait que 80 hab. en 1926 puis a commencé à se peupler un peu, passant à 440 hab. en 1936; elle a atteint 2 900 hab. en 1968, 6 200 en 1975 et s’en tient à peu près là depuis. Elle est l’une des rares communes des Yvelines à avoir un maire communiste, P. Sellincourt.