Villiers-sur-Marne

29 600 hab. (Villiérains) dont 230 à part, 433 ha, chef-lieu de canton du Val-de-Marne dans l’arrondissement de Nogent-sur-Marne, 5 km à l’est de celle-ci. Le nom est abusif dans la mesure où le territoire communal ne touche nulle part aux rives de la Marne. Il est sur le plateau de Brie au-delà de Bry-sur-Marne et Champigny-sur-Marne, et bordé au nord par l’A 4, qui ne laisse au-delà qu’une petite section où la SFP (Société française de production) est à cheval sur la limite de Bry. Le fort de Villiers est au nord-est, mais dans la commune de Noisy-le-Grand et donc en Seine-Saint-Denis. Le plateau est échancré à l’ouest par un large vallon, par où s’insinue la voie ferrée de Paris à Mulhouse, qui traverse toute la commune et offre la gare du RER E de Villiers-sur-Marne-Le Plessis-Trévise.

Le centre-ville est juste au nord de la gare. Le territoire est entièrement urbanisé, en lotissements de pavillons sauf quelques grands immeubles au nord, dans le quartier des Hautes-Noues, qui est classé en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» (6 100 hab. sur 21 ha). Ces lotissements forment les quartiers de Boutareines en contrebas à l’ouest, des Luats, des Portals et des Perroquets au sud, du Bois de Gaumont au sud-est dessiné sur un plan quadrillé régulier datant des années 1930, de la Borne Blanche à l’est.

La ville a un musée historique municipal, deux collèges publics, un centre de rééducation, trois maisons de retraite. Elle fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée dans le secteur des Portes de Paris. Elle a pour principaux établissements un magasin Ikea (200 à 500 sal.) à l’ouest près d’un échangeur de l’A 4 qui est dans la commune de Champigny, la vente par correspondance Alapage (100 à 200 sal.), filiale de France-Télécom, les gardiennages ASE (50 à 100 sal.), AGCE (50 à 100 sal.) et Cofintex (50 à 100 sal.).

Villiers, qui se nommait déjà sur-Marne avant la Révolution, a perdu en 1899 une partie de son territoire au moment de la formation des communes du Plessis-Trévise et de La Queue-en-Brie mais sans que ceci abaisse sensiblement le nombre de ses habitants, qui était de 700 hab. vers 1850 et 2 100 en 1896, 1 900 en 1901, puis 3 000 en 1911. Sa population a atteint 7 000 hab. en 1936 puis elle a rapidement augmenté, passant à 22 300 hab. dès 1975; elle a peu progressé dans les années 1980, davantage ensuite. La municipalité a eu un maire socialiste de 1977 à 1995, puis la majorité est passée à droite, le maire étant depuis cette date Jacques-Alain Béristi, UMP, également député. Le canton a 47 400 hab., 2 communes avec Le Plessis-Trévise, 865 ha; son conseiller général est Simone Abraham-Tisse, socialiste.