Paris 16e arrondissement153 900 hab., 791 ha (1 639 avec le Bois de Boulogne), arrondissement le plus occidental de Paris, sur la rive droite de la Seine. Il a été formé à partir des anciennes communes de Passy et Auteuil, et du quartier Chaillot qui était déjà dans Paris avant 1860; s’y sont ajoutées en 1929 les parties du Bois de Boulogne qui relevaient de Neuilly-sur-Seine et de Boulogne, cette dernière, devenant Boulogne-Billancourt, ayant reçu en 1860 toute la partie méridionale de l’ancienne commune d’Auteuil et même, provisoirement, une fraction de Passy. La partie habitée s’étend du pont de l’Alma au viaduc du périphérique et a donc accès aux ponts d’Iéna, de Bir-Hakeim, de Grenelle, Mirabeau et du Garigliano, plus la passerelle Debilly. Elle est limitée au nord par les avenues de la Grande-Armée et Marceau, au sud par les avenues Ferdinand-Buisson et du Jour-se-lève. Le boulevard des Maréchaux s’y dédouble au sud (boulevards Murat et Exelmans) et relie successivement du sud au nord les portes de Saint-Cloud, Molitor, d’Auteuil, de Passy, de la Muette, Dauphine et Maillot. Le boulevard périphérique y est souvent enterré et longe l’hippodrome de Longchamp. L’ancienne Zone entre les deux ceintures est en grande partie occupée par des jardins et des installations de sports; mais elle comprend aussi des îlots d’immeubles résidentiels, surtout entre les portes d’Auteuil et de la Muette, ainsi que l’université Paris-IX Dauphine et l’ambassade de Russie. L’arrondissement est divisé en six quartiers: Auteuil-Sud et Auteuil-Nord au sud, Muette-Sud et Muette-Nord au centre, Porte-Dauphine et Chaillot au nord. Espace de prestige entre Seine et Bois de Boulogne dans les «beaux quartiers» de Paris, il contient de nombreuses institutions privées et fondations, sièges d’entreprises, et beaucoup d’ambassades. Il est le symbole d’une bourgeoisie fortunée symbolisée par le sigle NAP (Neuilly-Auteuil-Passy). Pourtant, il n’est pas l’arrondissement le plus cher de Paris, ni celui dont la population est la plus riche, du moins dans la moyenne des familles: il est dépassé sur ces deux critères par les 6e, 7e et 8e arrondissements, plus centraux; la moyenne calculée des revenus des ménages est de 82 600 euros par an (108 700 pour ceux qui paient l’impôt); la part des exemptés d’impôt est égale à celle de ces trois arrondissements (25 à 26%). La majorité municipale a toujours été à droite; le maire est Claude Goasguen, UMP, professeur de droit, également député. La population du 16e diminue régulièrement depuis le maximum démographique, atteint en 1962 avec 227 400 hab.: elle était de 193 600 hab. en 1975, 169 900 en 1990, 161 800 en 1999. Cela tient à ce que son solde naturel est l’un des plus faibles de Paris (avec les 4e, 5e, 6e et 7e arrondissements), soit +0,4% par an, tandis que le déficit migratoire est le plus élevé de la capitale (-1,1% par an); le 16e est, avec le 4e arrondissement, celui qui se dépeuple le plus. Les résidants sont cependant stables (62% dans le même logement que cinq ans avant), la proportion de retraités (22%) est la plus élevée de Paris, celle des ménages d’une seule personne parmi les plus faibles (48%). La part des diplômés d’enseignement supérieur est grande (49%) mais moins que dans les 5e, 6e, 7e et 8e arrondissements, celle des cadres et professions supérieures à peine moyenne en raison de la place des retraités. L’arrondissement loge 118 000 emplois alors qu’il n’a que 65 400 résidants ayant un emploi (taux de 181%); ces emplois sont qualifiés (3e pour les cadres et professions supérieures après le 5e et le 8e arrondissement, à égalité avec le 2e et le 9e) mais avec un net déficit de «professions intermédiaires» (22%, le dernier de la capitale) et d’emplois dans l’industrie et le bâtiment (16e avec 8%). L’arrondissement dispose de 2 700 chambres d’hôtels (68 hôtels) et il est le deuxième de la capitale pour le nombre d’hôtels de luxe (24, pour 1 100 chambres, loin derrière le 8e arrondissement toutefois) mais seulement 7e pour le nombre de leurs chambres; il a, de loin, le plus fort taux parisien de logements vacants (16%) et de ménages avec voiture (60%). Il compte six collèges et sept lycées publics, une douzaine de collèges et lycées privés, une vingtaine de musées, trois théâtres, 26 lieux de culte dont 15 catholiques, 4 catholiques étrangers, 3 orthodoxes, 2 protestants, un anglican et un israélite. Parmi les sièges ou bureaux d’entreprises figurent dans l’arrondissement EADS (200 à 500 sal. plus EADS Astrium, 100 à 200 sal.), Lagardère Matra Hachette (100 à 200 sal.) et Lagardère Paris-Racing (100 à 200 sal.), Pechiney Alcoa-Alcan (200 à 500 sal.), Franprix Holding (groupe Casino, 500 à 1 000 sal.), Lafarge (200 à 500 sal.), Perenco (pétrolier, 200 à 500 sal.), Pernod-Ricard (100 à 200 sal.), Peugeot PSA (2 000 à 5 000 sal.), Techniques et Produits (200 à 500 sal.), YSL Haute-Couture (100 à 200 sal.), des fabriques de parfums et cosmétiques Beauté Prestige International (BPI, 200 à 500 sal., parfums Issey Miyake, J.-P. Gaultier, N. Rodriguez) et de médicaments Meda Pharma (suédois, 100 à 200 sal.); informatique Akka (200 à 500 sal.), TRSB Algotec (200 à 500 sal.), Helice (200 à 500 sal.) et Murex (100 à 200 sal.), ingénierie du Cirad (100 à 200 sal.). La finance et le conseil d’entreprise sont représentés par la banque Espirito Santo et de la Vénétie (100 à 200 sal.), le Crédit Suisse (100 à 200 sal.), la BFT (100 à 200 sal.), Beijaflore Finance (100 à 200 sal.), la BNP (100 à 200 sal.), le courtage Kepler (100 à 200 sal.), les conseils Right Management Garon Bonvallot (100 à 200 sal.), Oliver Wyman (200 à 500 sal.) et Ufifrance (100 à 200 sal.); l’immobilier, par Loiselet et Daigremont (100 à 200 sal.), Miromesnil Gestion (200 à 500 sal) et la Segece (200 à 500 sal.). L’arrondissement a un hypermarché Carrefour (200 à 500 sal.) et un supermarché Casino (100 à 200 sal.), des négoces d’articles de vaisselle Baccarat (100 à 200 sal.), d’habillement Franck et fils (100 à 200 sal.) et TH France (100 à 200 sal.), de vente par correspondance des laboratoires P. Ricaud (100 à 200 sal.). Sont présents aussi dans l’arrondissement le groupe d’enseignement de Saint-Jean-de-Passy (100 à 200 sal.), le travail temporaire Axcess (100 à 200 sal.) et les nettoyages Avantage Services et Propreté (100 à 200 sal.) et SSCP (200 à 500 sal.). Dans les entreprises de loisirs apparaissent la Cité de l’Architecture (Chaillot, 100 à 200 sal.) et le théâtre national de Chaillot (100 à 200 sal.), le club de football du PSG (100 à 200 sal.), Radio-France (2 000 à 5 000 sal.), RFI (500 à 1 000 sal.), NRJ (200 à 500 sal.), les programmes de télévision Aubes Production (500 à 1 000 sal.) et Reservoir Net (200 à 500 sal., Delarue); le traiteur Potel & Chabot (200 à 500 sal.), l’hôtel Le Parc (100 à 200 sal., 106 chambres, passé en 2009 au group Westmont), la restauration collective Spohre (100 à 200 sal.). quartier du 16e arrondissement de Paris. Il est limité au nord par la rue de l’Assomption, au sud par la rue d’Auteuil et la rue Antoine-Roucher. Il donne à l’est sur la rive droite de la Seine, longée par l’avenue de Versailles, le quai Louis-Blériot et la voie express, juste entre les ponts de Grenelle et Mirabeau. Vers l’ouest, il ouvre sur le Bois de Boulogne, entre les portes de Passy au nord et d’Auteuil au sud, dans la partie occupée par l’hippodrome d’Auteuil et le lac Supérieur. Le boulevard Suchet, l’avenue du Maréchal-Lyautey et l’allée des Fortifications séparent le Bois de la partie habitée; dans l’intervalle, s’aligne une série d’élégantes cités. Le quartier est traversé par l’avenue Théophile-Gautier à l’est, la rue Jean-de-La Fontaine et l’avenue Mozart au centre, le boulevard de Montmorency à l’ouest., où est la Maison des écrivains et de la littérature (Mél) dans l’ancienne villa des frères Goncourt. Il contient au centre le très grand bâtiment de la Fondation des Orphelins apprentis d’Auteuil, devenue Fondation d’Auteuil et créée en 1866, gérée par l’église catholique sous le patronage de Thérèse de Lisieux; elle inclut un lycée Sainte-Thérèse. Non loin se tient l’abbaye bénédictine Sainte-Marie, de la congrégation de Solesmes. Le quartier se distingue encore, vers l’ouest, par la fondation et le musée Le Corbusier, le groupe de cinq hôtels particuliers de Mallet-Stevens (1927) dans la petite rue qui porte son nom, la clinique Mozart de chirurgie plastique (esthétique); mais le musée Henri-Bouchard (sculpteur, 1875-1960) a fermé en 2007, les collections étant transférées à la Piscine de Roubaix. La Villa Montmorency est un vaste ensemble fermé, protégé et boisé créé dès 1853; elle réunit une collection d’hôtels particuliers où résident entre autres Vincent Bolloré et Arnaud Lagardère, Céline Dion ou Rika Zaraï, et quelques immeubles d’appartements de luxe. Vers l’est, près du square du Pré à Chevaux, le Castel Béranger est une œuvre connue d’Hector Guimard, de 1900. Au sud-est, près de la place de Barcelone d’où part le pont Mirabeau, l’Institut des Sciences et techniques humaines (ISTH) est un lycée privé laïque à classes préparatoires du groupe Ionis, juste à côté de la clinique Rémusat (50 lits). La station de métro Jasmin de la ligne 9 (1922) est au centre du quartier, à l’angle de l’avenue Mozart et de la petite rue Jasmin (230 m), ancien tronçon de la rue de la Cure rebaptisé en 1885 en l’honneur de Jacques Boé dit Jasmin, poète occitan (1798-1864). Les stations de métro Porte-d’Auteuil, Michel-Ange-Auteuil, Église-d’Auteuil, Mirabeau sont à la limite sud du quartier; au nord, la station Ranelagh est assez proche. Le boulevard Suchet, portion du boulevard des Maréchaux, va de la Porte de la Muette à la Porte d’Auteuil, sur 1 700 m; il honore Louis Suchet (1770-1826), nommé général en 1798, maréchal en 1811, duc d’Albufera en 1812. Il est accompagné à l’est par le boulevard de Montmorency (960 m), ouvert en 1853 sur les propriétés de la maréchale de Luxembourg-Montmorency; à l’ouest par les avenues du Maréchal-Lyautey et du Maréchal-Franchet-d’Espérey, chacune de 500 m, ouvertes en 1929 dans l’ancienne Zone en bordure de l’hippodrome d’Auteuil, du vivant de ces maréchaux. Curieusement, il existe aussi une petite rue Lyautey, mais dans le quartier Muette-Sud. La rue Jean-de-La Fontaine traverse le quartier du NE au SO, de la rue de Boulainvilliers, près de la Maison de Radio-France (place du Docteur-Hayem), à la rue d’Auteuil (place Jean-Lorrain); longue de 960 m, elle a complété en 2004 son ancien nom de rue La Fontaine, reçu dans la commune d’Auteuil en souvenir du fabuliste (1621-1695). L’avenue Mozart va de la chaussée de la Muette à la rue Jean-de-La Fontaine et a remplacé en 1911 une ancienne rue Mozart qui avait été nommée en 1865. quartier du 16e arrondissement de Paris, à la pointe sud du territoire. Il est limité au nord par une ligne ouest-est qui va de la porte d’Auteuil au pont Mirabeau en suivant la rue d’Auteuil et la rue Antoine-Roucher. Il est bordé par la rive droite de la Seine à l’est, que longent les quais Louis-Blériot et Saint-Exupéry, et sur laquelle se branchent le pont du Garigliano et le viaduc du périphérique. Il atteint au sud la rue du Jour-se-lève et l’avenue Ferdinand-Buisson, qui marquent la limite avec la commune de Boulogne-Billancourt. Il est traversé en courbe par le boulevard Exelmans, et en diagonale par l’avenue de Versailles et les rues Mirabeau et Molitor, tandis que les rues Chardon-Lagache, Boileau et Michel-Ange sont plus ou moins parallèles à la Seine. Vers l’ouest et le sud, la partie décalée du boulevard des Maréchaux porte le nom de Murat. Deux alignements d’avenues flanquent le périphérique, qui est partiellement enterré: avenue du Général-Sarrail et avenue du Parc-des-Princes à l’intérieur, avenue Ferdinand-Buisson, rues du Commandant Guilbaud et Nungesser-et-Coli à l’extérieur. Entre ces deux alignements mais outre-périphérique, ont pris place toute une série d’installations de sports. Le stade Pierre-de-Coubertin, créé en 1937, dispose au sud de la Porte de Saint-Cloud d’une salle de 4 000 à 4 900 places et accueille divers sports et réunions. Le centre sportif Géo-André, transformé en 1998, est géré par le club omnisports du Stade Français. Le grand stade fermé du Parc des Princes, réalisé en 1972 par Roger Taillibert sur un emplacement qui avait déjà connu trois aménagements successifs, accueille de grandes manifestations de football et de rugby, ainsi que des concerts; mesurant 251 m sur 191, il offre jusqu’à 44 000 places sous la gestion de l’états-unien Colony Capital, propriétaire du club PSG (Paris-Saint-Germain), ainsi que le siège d’un musée national du sport dont les collections ont été transférées avenue de France dans le 13e arrondissement. Le stade Jean-Bouin, juste au nord du précédent, offre 12 000 places et sert au Stade Français pour le rugby; ouvert en 1925, doté partiellement de tribunes, il a été rénové en 1975 et appartient à la Ville de Paris; il est flanqué d’autres installations de sports. À l’ouest de la Porte Molitor s’étendent le jardin des Poètes (1,3 ha) et le jardin des Serres d’Auteuil, de 6 ha; celui-ci fait partie du Jardin Botanique de Paris et en abrite le siège; son origine remonte à 1781, mais les principaux aménagements actuels sont de la fin du 19e s. Les projets de rénovation de la piscine Molitor, de 1929, abandonnée en 1989, n’ont pu encore aboutir. Juste à l’ouest de ces jardins se succèdent les 24 terrains de tennis du stade Roland-Garros, en terre battue, et son musée Tenniseum, juste au sud du Bois de Boulogne à l’angle nord-ouest du quartier; l’ensemble, propriété de la Ville de Paris concédée à la Fédération française de Tennis, a été plusieurs fois réaménagé et offre 15 000 places au court central, 10 000 au court Suzanne-Langlen, 3 500 au court n°1. Le quartier accueille au nord-est le siège du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), rue Michel-Ange; le lycée Jean-Baptiste Say (980 élèves dont 240 en classes préparatoires plus 710 au collège) et un IUFM avec école d’application; le centre hospitalier Chardon-Lagache, Rossini et Sainte-Périne, qui dispose de 610 places dont 575 en moyen et long séjour de personnes âgées, pour 850 employés dont 50 de personnel médical, et bénéficie d’un grand jardin; le centre médical Edouard-Rist (180 lits, surtout en soins de suite et réadaptation) et la clinique Jouvenet (100 lits); un IUT de l’Université Paris-5 René-Descartes, avenue de Versailles, créé en 1968 (six départements tertiaires, 1 800 étudiants). Il héberge également le lycée Enio (École normale israélite orientale) et l’institution catholique féminine réputée Notre-Dame des Oiseaux (600 élèves au collège, 430 au lycée). L’église Notre-Dame d’Auteuil (1892, au style vaguement byzantin) jouxte l’hôpital Sainte-Périne au nord. Le quartier contient de beaux hôtels particuliers et, notamment, le hameau Boileau, site classé à l’entrée duquel l’hôtel Dunois (art nouveau) est devenu le siège de l’ambassade d’Algérie, ou la villa de la Réunion d’Hector Guimard (1908). Au nord-ouest, le lycée public Jean-de-La Fontaine accueille 750 élèves plus 890 au collège, et le lycée public Claude-Bernard 800 (plus 440 au collège). L’église Saint-François de Molitor (2005) est de formes contemporaines, aux parois de marbre clair. Au sud, près du petit cimetière d’Auteuil, l’hôpital Henri-Dunant de la Croix-Rouge dispose de 250 places, essentiellement en gériatrie. Une caserne de gendarmerie borde le boulevard Exelmans. L’église Sainte-Geneviève relève de la communauté polonaise, et Tous-les-Saints-de-la-Terre-russe est une église orthodoxe qui jouxte la villa Mulhouse; à la porte de Saint-Cloud se voit l’église Sainte Jeanne-de-Chantal, à coupole et haut clocher séparé, construite de 1933 à 1962. Au sud-est sont le lycée public d’enseignement commercial René-Cassin (390 élèves), le trinquet et le fronton de pelote basque Chiquito de Cambo (1924, modernisé en 1988), des terrains de sports et tennis avec centre d’animation et maison des jeunes, le port et la porte du Point-du-Jour. Le quartier est desservi par les stations de métro Exelmans et Porte-de-Saint-Cloud au sud, Porte-d’Auteuil, Michel-Ange-Molitor et Michel-Ange-Auteuil, Chardon-Lagache, Église-d’Auteuil et Mirabeau au nord. La station de métro Chardon-Lagache, sur la ligne 10 à sens unique ouest-est, date de 1813. La rue Chardon-Lagache court sur 950 m de l’église d’Auteuil à l’avenue de Versailles et, ancienne rue du Point-du-Jour, a été nommée en 1894 en souvenir de la famille de ce nom, héritière du docteur Chardon et fondatrice de la maison de retraite en 1863. Le boulevard Exelmans va, sur 1 200 m, du quai Louis-Blériot à la Porte d’Auteuil et occupe le tracé du chemin de fer de Petite Ceinture, construit en même temps et qui circulait en son milieu. Il a été nommé en 1867 du nom de Rémi Exelmans (1775-1852), général en 1807, fait comte par Napoléon, proscrit sous la Restauration mais pair de France en 1831 et nommé maréchal par la Deuxième République en 1851. La station de métro Exelmans de la ligne 9 est au croisement du boulevard et de la rue Michel-Ange, depuis 1922. La station de métro Porte-de-Saint-Cloud est sur la même ligne, à la hauteur du boulevard Murat; elle a pour sous-titre Parc des Princes; elle a été une station terminus de 1923 à 1934. Le boulevard Murat a 1 900 m de long et va de la Porte d’Auteuil à la Seine, à la jonction des quais Louis-Blériot et Saint-Exupéry; partie du boulevard des Maréchaux, il a été nommé en 1864 du nom de Joachim Murat (1767-1815), qui fut général en 1896, maréchal en 1804, roi de Naples, grand-duc, prince, grand amiral, et aussi beau-frère de Napoléon — puis exécuté en Italie. Le quai Louis-Blériot est l’ancien quai d’Auteuil, nommé en 1937 du nom de l’aviateur et constructeur (1872-1936) qui réussit la première traversée de la Manche en 1909. Il va du pont de Grenelle au boulevard Murat, sur 1 620 m. Le quai Saint-Exupéry est l’ancien quai du Point-du-Jour, nommé en 1976 du nom de l’écrivain et aviateur (1900-1944); il va du boulevard Murat à la limite de Boulogne-Billancourt (630 m). L’avenue du Parc-des-Princes, nommée en 1926, longe les stades et le périphérique sur 370 m. L’avenue du Général-Sarrail, juste au nord, est un ancien tronçon de la précédente sur 560 m commençant à la Porte d’Auteuil, rebaptisé en 1931 en hommage au général (1856-1929) qui commanda l’armée d’Orient de 1915 à 1917. quartier du 16e arrondissement de Paris au nord-est. Il va de la porte Maillot, à sa pointe nord, et de la place Charles-de-Gaulle au nord-est, jusqu’à la rive droite de la Seine entre les ponts de l’Alma et d’Iéna, dans l’intervalle desquels est la passerelle Debilly. À sa limite méridionale, l’avenue de New-York longe la rive droite de la Seine; sa limite occidentale suit l’alignement des avenues Malakoff et Raymond-Poincaré, sa limite septentrionale et orientale l’avenue de la Grande-Armée et l’avenue Marceau. Il est traversé par les avenues Foch, Victor-Hugo, Kléber, d’Iéna et la rue Lauriston qui partent de la place de l’Étoile, à la limite nord-est du quartier, et par l’avenue du Président-Wilson qui relie le Trocadéro à la place de l’Alma. Au nord sont la clinique d’esthétique Pergolèse-Alphand (60 lits) et, sur l’avenue de la Grande-Armée près de la porte Maillot, le siège parisien du groupe PSA (Peugeot-Citroën). Au centre-nord, le quartier comprend la moitié orientale de la place Victor-Hugo, d’où part une étoile de dix rues; le musée Dapper d’arts africains, la clinique Victor-Hugo (80 lits), les réservoirs d’eau de Passy, une synagogue et la villa Copernic où est l’ambassade du Liban, la nouvelle église Saint-Honoré d’Eylau. Le Centre de conférences internationales avenue Kléber, ancien hôtel Majestic ayant abrité le commandement de l’armée allemande lors de l’Occupation, non loin du siège de la Gestapo qui était au 93 rue Lauriston, puis siège de l’Unesco jusqu’en 1958, a été vendu en 2008 par l’État à une compagnie du Qatar qui doit le transformer en hôtel de luxe. Au sud, la place des États-Unis (ancienne place de Bitche rebaptisée en 1881) héberge la galerie-musée Baccarat, transférée de la rue du Paradis. Aux environs sont la clinique Bizet (190 lits), le lycée catholique de l’Assomption (530 élèves au collège, 370 au lycée), le Goethe Institut et le Centre culturel Coréen, une École supérieure privée de Publicité et un Institut supérieur de formation au journalisme (privé), la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent avenue Marceau. Un grand ensemble de musées est formé par le musée Guimet d’arts asiatiques (400 000 visiteurs par an) et son annexe la galerie du Panthéon bouddhique; le palais Galliéra (musée de la mode, 80 000 visiteurs par an); le palais de Tokyo (1937) qui abrite depuis 1961 le musée d’art moderne de la Ville de Paris, reçoit 800 000 visiteurs par an et où une haute salle contient la Fée Électricité de Raoul Dufy; la partie orientale du palais de Chaillot, qui abrite la Cité de l’architecture et du patrimoine. Le palais de Chaillot, formé de deux grands bâtiments incurvés, a été édifié lors de l’Exposition universelle de 1937 à la place d’un ancien palais très baroque dit du Trocadéro, élevé pour l’Exposition de 1878; il est en cours de réaménagement. Le site, dominant le cours de la Seine en exposition sud-est, avait jadis abrité une maison de plaisance de Catherine de Médicis, puis un couvent, détruit au moment de la Révolution. Il a été renommé Trocadéro, du nom d’un fort de Cadix, pour fêter une victoire française en Espagne en 1823. À ses pieds s’étend le jardin du Trocadéro, sur 9,4 ha, orné de cascades et d’un grand bassin formant la fontaine de Varsovie; il a été aménagé à l’occasion de l’Exposition universelle de 1878. Un aquarium et parc de loisirs Ciné-Aqua est dans le jardin. La station de métro Trocadéro est sur la place du Trocadéro devant le palais de Chaillot (depuis 1900) et réunit les lignes 6 et 9: elle a été rénovée en 2009. Proche de cet ensemble très visité, le Conseil économique et social occupe la pointe entre les avenues Wilson et d’Iéna. Il voisine avec l’UEO, Union de l’Europe occidentale, un organisme militaire de coopération datant de la guerre froide et qui disparaît en 2011. L’ensemble forme le palais d’Iéna, construit par Auguste Perret en 1937 pour abriter le musée national des Travaux publics, fermé en 1955. Aux abords de l’avenue Marceau sont l’église Saint-Pierre-de-Chaillot, romano-byzantine en béton de 1938, construite à la place de la vieille église du village et dotée d’une tour de 62 m, et la cathédrale grecque Saint-Étienne de 1895. La rue de Chaillot (320 m), accompagnée d’un «square», est à l’écart du palais de Chaillot, au nord-est, près de l’église de Chaillot: c’était là le centre du village de Chaillot, dont le nom à la même origine que caillou, et qui appartint longtemps à l’abbaye Saint-Martin-des-Champs. L’ancienne tapisserie de la Savonnerie se trouvait à l’emplacement du Palais de Tokyo. Le quartier est abondamment desservi par les stations de métro Porte-Maillot, Argentine et Charles-de-Gaulle-Étoile au nord, Alma-Marceau à l’est, Kléber, Victor-Hugo, Trocadéro, Boissière, Iéna; et par les gares du RER A Charles-de-Gaulle-Étoile et Neuilly-Porte-Maillot-Palais des Congrès. L’avenue Kléber s’allonge sur 1 140 m de l’Étoile au Trocadéro, selon un alignement de 1854 à 1859; elle fut d’abord nommée avenue du Roi de Rome et reçut en 1879 le nom du général Kléber (1753-1800), héros des guerres de la Révolution. La station de métro Kléber est sur la ligne 6 près de l’Étoile; apparue dès 1900, elle a été doublée pour servir de réserve au terminus Charles-de-Gaulle-Étoile. L’avenue Pierre-Ier-de-Serbie, riche en hôtels particuliers, va de la place d’Iéna à l’avenue George-V sur 560 m; ancienne rue de Morny, elle porte depuis 1918 le nom du dernier roi de Serbie (1846-1921), qui fut au côté des Alliés. L’avenue du Président-Wilson, percée de 1858 qui porta le nom de l’Empereur puis du Trocadéro, a été nommée en 1918 du vivant du président des États-Unis, allié de la France (1856-1924); longue de 970 m, elle va de la place de l’Alma à celle du Trocadéro en longeant les palais de Tokyo, Galliéra et de Chaillot et en traversant la place d’Iéna. L’avenue de New-York a été nommée en 1945 en reconnaissance de l’aide des États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale; elle avait été à l’origine (1572) quai de la Savonnerie, puis partagée entre quai de la Conférence et quai de Chaillot, ensuite quai Debilly, puis avenue de Tokyo. Elle a 1 200 m de long, de la place de l’Alma à la petite rue Beethoven où elle est relayée par l’avenue du Président-Kennedy, et fait partie du système de la voie Georges-Pompidou. Au sud-ouest du quartier, la passerelle Debilly enjambe la Seine à l’angle sud-ouest du palais de Tokyo; réalisée pour l’Exposition universelle de 1900 et portant le nom d’un général mort à la bataille d’Iéna, elle fut conservée par la Ville puis déplacée, et donne accès sur la rive gauche au nouveau musée du quai Branly; de 125 m de long et 8 m de large, elle est réservée aux piétons et cyclistes. quartier du 16e arrondissement de Paris, très étiré dans le sens ouest-est. Au nord, la limite suit les avenues Henri-Martin et Georges-Mandel et divise le palais de Chaillot et les jardins du Trocadéro; une fenêtre sur la Seine est ouverte par la moitié méridionale du Trocadéro jusqu’au pont d’Iéna. Vers l’ouest, le quartier donne sur le Bois de Boulogne par le lac Inférieur, entre les portes de Passy et de la Muette. L’avenue Raphaël, le boulevard Suchet et l’avenue du Maréchal-Maunoury forment la transition vers le Bois. Au sud, la limite suit l’avenue Ingres et la rue de Passy puis le boulevard Delessert et la rue Le Nôtre. Le quartier est traversé par l’avenue Paul-Doumer, longue de 970 m, ancienne rue de la Muette rebaptisée en 1932 du nom du président de la République récemment disparu, ainsi que par la rue de la Pompe, le boulevard Émile-Augier (640 m) qui porte depuis 1893 le nom du poète et dramaturge (1820-1889), la rue de la Tour, longue de 1 050 m et qui tire son nom de la présence de la tour de l’ancien moulin de Passy. Il comprend à l’ouest la plus grande partie du jardin du Ranelagh, le siège de l’OCDE, le musée Marmottan-Monet de peintures impressionnistes et d’enluminures, le lycée professionnel public Octave-Feuillet (140 élèves, mode), le collège-lycée catholique Gerson (950 élèves), le musée du stylo et de l’écriture Armando-Simoni. La mairie du 16e arrondissement est au nord. Au centre du quartier sont le collège public Eugène-Delacroix (630 élèves) et les instituts catholiques associés de la Providence et de la Tour (980 élèves), la maternité de la Muette (100 à 200 sal., 30 lits) et la clinique du Trocadéro (50 lits). À l’est, le quartier contient le cimetière de Passy, un musée Clemenceau dans son ancienne maison rue Benjamin-Franklin, l’institution catholique Saint-Louis-de-Gonzague (680 élèves au collège, 640 au lycée) et la moitié occidentale de l’ensemble formé par le palais de Chaillot et le jardin du Trocadéro, notamment avec le musée de la Marine, et le musée de l’Homme en cours de transformation. Dans le Bois de Boulogne, la Croix-Catelan est occupée par les installations de sports du Racing-Club de France, devenu Lagardère Paris-Racing, tandis que le Pré Catelan offre le théâtre de verdure du jardin Shakespeare et un grand restaurant gastronomique Le Nôtre. À l’orée du Bois, court sur 560 m l’avenue du Maréchal-Maunoury, de la Porte de Passy à la Porte de la Muette, nommée en 1929 d’après le militaire mort en 1923. Le quartier est desservi par les stations de métro de La Muette, Rue-de-la-Pompe et du Trocadéro, et par les gares du RER C Ballainvilliers et Avenue-Henri-Martin. Le nom vient du château de la Muette. quartier du 16e arrondissement de Paris; il dessine un triangle dont la pointe atteint à l’ouest la porte de Passy mais non le Bois de Boulogne, et dont la base orientale est la rive droite de la Seine entre la rue Le Nôtre et le pont de Grenelle, longée par l’avenue du Président-Kennedy et la voie express Georges-Pompidou. Au nord, la limite suit l’avenue Ingres et la rue de Passy, au sud la rue de l’Assomption et le début de la rue de Boulainvilliers. Il est traversé en croix par les rues du Ranelagh et Raynouard. Il comprend à l’ouest une partie du jardin du Ranelagh, le lycée public Molière qui a 670 élèves plus 640 au collège, et l’église de l’Assomption de Passy, assez massive, édifiée de 1895 à 1955 avec un clocher à dôme. Au sud-est trône la Maison de Radio-France, naguère Maison de la Radio, achevée en 1963, de forme circulaire et d’un diamètre de 500 m avec une tour centrale de 68 m de haut; ses 100 000 m2 abritent un millier de bureaux, une soixantaine de studios et un musée. Vers le nord-est sont la Maison de Balzac, le théâtre du Ranelagh (300 places), le musée du Vin; le collège et lycée catholique Saint-Jean-de-Passy (750 élèves au collège, 570 au lycée) et le collège Notre-Dame-de-Grâce-de-Passy (270 élèves); au nord, le marché de Passy. Le RER C, qui franchit la Seine par un viaduc courbe (pont Rouelle), offre au quartier les gares Avenue-du-Président-Kennedy-Maison-de-Radio-France et Boulainvilliers. Le quartier est également desservi par les stations de métro de Passy au débouché du pont de Bir-Hakeim, La Muette et Ranelagh. L’île des Cygnes, qui borde le quartier dans le fleuve, est rattachée au 15e arrondissement. Le nom vient du château de la Muette, qui toutefois n’est pas dans le quartier, mais dans celui de Muette-Nord. La rue de Boulainvilliers court sur 820 m du quai de la Seine (place Clément-Ader) à la chaussée de la Muette et tire son nom du voisinage de l’ancien château de Boulainvilliers, dont un marquis, prévôt de Paris, fut le dernier seigneur de Passy. La gare de ce nom est à l’extrémité finale de la rue, la Maison de Radio-France est longée par sa partie initiale. Il existe aussi un hameau de Boulainvilliers, long de 250 m, proche de la rue homonyme mais ouvrant sur la rue du Ranelagh. La rue Raynouard traverse le quartier sur 880 m de la rue de Passy (place du Costa-Rica) à la rue de Boulainvilliers (place du Docteur-Hayem); elle porte depuis 1867 le nom d’un écrivain, mort à Passy en 1836. La place du Docteur-Hayem met en communication les rues de Boulainvilliers, Raynouard, de l’Assomption et Jean-de-La Fontaine; elle a été nommée en 1935 en mémoire d’un médecin des hôpitaux mort en 1933. La place Clément-Ader, devant le pont de Grenelle, a été nommée en 1949 selon l’ingénieur (1841-1945) réputé avoir réussi le premier décollage d’aéronef avec son Avion. La rue Beethoven est une très courte voie (120 m) montant de la Seine à l’extrémité nord-est du quartier, près de la limite occidentale des jardins du Trocadéro, nommée en 1864. quartier du 16e arrondissement de Paris, à l’angle nord-ouest. Il comprend à l’ouest la partie septentrionale du Bois de Boulogne avec le Parc de Bagatelle, le jardin d’acclimatation et son musée en herbe, le Musée des ATP (Arts et traditions populaires) et les pavillons Dauphine et d’Armenonville, tous deux lieux de réceptions. Il inclut ainsi les portes de la Muette, Dauphine, de Neuilly et Maillot, reliées par les boulevards Lannes et de l’Amiral-Bruix, et à l’orée du Bois par les avenues Louis-Berthou et du Maréchal-Fayolle. Il se termine en pointe au sud-est sur la place du Trocadéro. Sa limite orientale est donnée par l’alignement des avenues de Malakoff et Raymond-Poincaré; sa limite méridionale par les avenues Henri-Martin et Georges-Mandel. Il est traversé par les larges avenues Foch et Victor-Hugo, la rue de la Pompe et la rue de Longchamp. L’avenue Foch, la plus large de Paris (140 m), fait le lien entre la place de l’Étoile et la Porte Dauphine (place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny), aux abords de laquelle la prostitution reste assez concentrée à l’entrée du Bois. La gare Avenue-Foch du RER C est Porte Dauphine. Au nord de la Porte Dauphine s’étalent, entre les boulevards périphérique et des Maréchaux, les squares Alexandre-et-René-Parodi et Anna-de-Noailles et les terrains de sport Jean-Pierre-Wimille. La partie occidentale du quartier contient l’université Paris-IX Dauphine (9 000 étudiants, 400 enseignants et 400 employés) et le lycée catholique Pascal (150 élèves au collège, 230 au lycée), l’Institut Supérieur de Gestion (privé) rue de Lota, le musée de la Contrefaçon, l’Académie de chirurgie dentaire, la clinique Spontini (50 lits), une synagogue et l’église Saint-Albert-le-Grand de la communauté catholique allemande. Au sud du quartier, le lycée public Jeanson-de-Sailly occupe une large place et conserve une réputation de lycée huppé (2 300 élèves dont 1 600 post-bac, plus 960 au collège). La partie nord-est du quartier s’organise autour de la place Victor-Hugo et de ses relais de la place Jean-Monnet et de la place du Mexique; s’y trouvent le marché Saint-Didier et la direction générale de la Gendarmerie rue Saint-Didier, le lycée professionnel catholique Saint-Honoré (320 élèves) et l’ancienne église Saint-Honoré-d’Eylau; les musées Arménien et d’Ennery (arts asiatiques) sont sur l’avenue Foch. Le quartier est desservi par les RER C aux gares Avenue-Henri-Martin, Avenue-Foch et Neuilly-Porte-Maillot-Palais des Congrès où il croise le RER A, les stations de métro Porte-Dauphine, Rue-de-la-Pompe, Trocadéro et Victor-Hugo. Le nom de la Porte Dauphine vient d’un aménagement demandé par Marie-Antoinette, épouse en 1770 du dauphin Louis (devenu Louis XVI en 1774) et familière du château de la Muette. Elle n’a donc rien à voir avec la rue et la place Dauphine du 6e et du 1er arrondissements, datant de 1607 et nommées sous forme d’adjectif en l’honneur du dauphin Louis, futur Louis XIII. La station de métro Porte-Dauphine donne sur la place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny au bout de l’avenue Foch, où elle est depuis 1900 le terminus de la ligne 2, qui à l’origine ne dépassait pas l’Étoile. L’avenue Henri-Martin va de la rue de la Pompe au boulevard Lannes (place de Colombie) sur 660 m; engagée en 1858 à Passy, elle fut nommée avenue de l’Empereur, puis avenue du Trocadéro avant de recevoir en 1885 le nom de l’historien, académicien et sénateur (1810-1883), qui fut maire du 16e. La gare Avenue-Henri-Martin du RER C est à l’angle des avenues Henri-Martin et Victor-Hugo. En 1945, sa moitié orientale (635 m) reçut le nom d’avenue Jean Chiappe en 1941, remplacé en 1945 par celui d’avenue Georges-Mandel, en hommage au député et ministre de la Troisième République (1885-1944), déporté et finalement livré à la Milice qui l’assassina en juillet 1944. Le boulevard de l’Amiral-Bruix est un élément du boulevard des Maréchaux, sur 720 m entre la Porte Dauphine et la Porte Maillot; elle a été nommée en 1932 en hommage à Étienne Bruix (1759-1805), qui fut ministre de la Marine en 1798 et commanda le Camp de Boulogne sous Napoléon. Le boulevard Lannes est un élément du boulevard des Maréchaux, qui a 960 m de long et va de la Porte Dauphine à la Porte de la Muette; il honore Jean Lannes (1769-1809), maréchal, duc de Montebello, mortellement blessé à Essling. La rue de la Faisanderie est parallèle au boulevard, sur 810 m, entre l’avenue Victor-Hugo et l’avenue Foch; le nom vient de l’ancienne faisanderie de la Muette. La rue Spontini, parallèle à la précédente, sur 670 m, entre les mêmes bornes, a été nommée en 1865 en souvenir du compositeur italien (1774-1851). L’avenue de Malakoff fixe en partie la limite orientale du quartier de la Porte-Dauphine; elle va de l’avenue Foch à celle de la Grande-Armée, sur 410 m; c’est un tronçon de l’ancienne avenue Saint-Denis, renommé en 1864 en souvenir de la prise du bastion de Malakoff en Crimée (1855), en même temps que la commune de Malakoff mais loin d’elle; elle a perdu depuis 1936 toute la section entre l’avenue Foch et le Trocadéro, rebaptisé avenue Raymond-Poincaré. |