Canton de Chaville18 800 hab. (Chavillois) dont 260 à part, 355 ha dont 156 de bois, chef-lieu de canton des Hauts-de-Seine dans l’arrondissement de Boulogne-Billancourt, entre Sèvres et Ville-d’Avray. L’habitat s’étire dans la vallée encaissée d’un petit affluent de la Seine de direction SO-NE qui débouche face à Boulogne-Billancourt, le ru de Marivel, totalement recouvert. Cette vallée est empruntée par la D 910 (ex-N 10) qui sert d’axe à la ville sous le nom d’avenue Roger Salengro, et par les deux voies ferrées parallèles de Paris à Versailles, ce qui donne à la commune les deux gares de Chaville-Rive Droite et Chaville-Rive Gauche; en outre, la ligne du RER C passe un peu au sud de la commune, ajoutant la gare de Chaville-Vélizy, qui toutefois n’est pas sur le territoire communal. Celui-ci s’étend, hors de la vallée, sur le plateau boisé des Fausses-Reposes au nord-ouest, et sur celui de la forêt de Meudon à l’est, allant jusqu’à l’Étoile du Pavé de Meudon, ornée de la grande tour hertzienne de Meudon (1953). Au sud le long de la ligne du RER, une extension de l’habitat de Chaville occupe un vallon annexe autour de l’étang de Brisemiche. La ville a un collège public, un collège-lycée privé, une maison de retraite Beausoleil (50-100 sal.). Résidentielle, elle n’a que peu d’entreprises: ingénierie AsCo Électronique (50-100 sal.), télécommunications Debitel (Simpleo, 200-500 sal.), un magasin Monoprix (100-200 sal.) et un Super-U (50-100 sal.). Le canton a 39 000 hab., 4 communes, 1 378 ha. Chaville a eu 1 800 hab. en 1850, 3 000 en 1900, puis est montée à 12 500 en 1936; sa population a atteint 19 100 hab. en 1975, et aurait faibli ensuite pour reprendre à partir de 1990. La majorité municipale a été fluctuante; depuis 2008, le maire est Jean-Jacques Guillet, UMP, également député. La conseillère générale est maire de Marnes-la-Coquette (UMP). 1 700 hab. (Marnois), 348 ha dont 158 de bois, commune des Hauts-de-Seine dans l’arrondissement de Boulogne-Billancourt, 7 km à l’ouest de celle-ci dans le canton de Chaville. La qualification de «la Coquette» lui a été attribuée en 1859 par l’empereur, qui avait acheté le domaine de Villeneuve dans la partie nord de son territoire. C’est la commune la moins peuplée du département, la seule à ne pas atteindre 2 000 habitants et l’une des rares à ne pas être chef-lieu de canton — avec ses voisines Vaucresson et Ville-d’Avray. Elle le doit à ce que son territoire, situé sur le plateau à l’est de Versailles, vers 170 m, est resté largement boisé au sein de la forêt de Saint-Cloud. Il est aussi très divisé. À l’est, le centre villageois, avec l’école et la mairie, éparpille ses maisons un peu au-dessus de Ville-d’Avray. Au sud s’étend le bois des Fausses Reposes, où court la route sinueuse de l’Impératrice, que croise la route Royale nord-sud. La partie occidentale est occupée par la clairière des haras de Jardy et son parc départemental de 76 ha; mais le golf et les principaux terrains de sport, de l’autre côté de la D 182 (boulevard de Jardy), sont dans la commune de Vaucresson. L’A 13, longée par la voie ferrée, traverse la commune et la forêt du côté nord. Au-delà, en contrebas du plateau vers 130 m, l’angle nord-ouest de la commune, correspondant au domaine de la Marche, est habité au voisinage de Vaucresson. À l’est de l’étang de Villeneuve s’étend l’ancien domaine de Villeneuve, attribué à l’Institut Pasteur; il se termine en pointe à l’angle nord-est de la commune, où est la gare Sncf de Garches-Marnes-la-Coquette. Louis Pasteur avait pu s’y installer après 1878, le domaine étant devenu public; l’Institut a été inauguré en 1888. La commune n’a que peu d’entreprises, hors de l’états-unienne BioRad (médicaments, 500-1 000 sal.) établie sur l’ancien site de Sanofi-Institut Pasteur, et un centre d’aide par le travail. Un musée des applications et recherches de l’institut Pasteur est aménagé dans l’ancien pavillon des Cent Gardes, construit sous le Troisième Empire, mais actuellement fermé; un mémorial de l’escadrille aérienne Lafayette est dans le parc du domaine de Villeneuve. La commune serait celle de France où le revenu moyen des ménages est le plus élevé, ce qu’elle doit évidemment en partie à sa faible urbanisation. Elle a eu 300 hab. en 1861, 450 en 1900, 960 en 1931; elle a atteint les 1 700 hab. en 1962 et reste à ce niveau depuis. Le maire est Christine Barody-Weiss, divers droite, et conseillère générale du canton de Chaville (groupe UMP). 8 900 hab. (Vaucressonnais) dont 310 à part, 308 ha, commune des Hauts-de-Seine dans le canton de Chaville, 4 km au nord-ouest de celle-ci. Son territoire est encadré à l’est par Garches et à l’ouest par Le Chesnay, au sud par Marnes-la-Coquette et au nord par La Celle-Saint-Cloud. Il s’étend au nord sur le plateau calcaire et sa retombée méridionale. Il dessine au sud-ouest une longue pointe entre les finages de Versailles et de Marnes-la-Coquette, dépassant le tracé de l’A 13 au-delà de laquelle sont un golf et des tennis. L’axe principal, parallèle à l’autoroute mais plus au nord, est celui de la D 907, sous le nom de boulevard de la République, le long d’un couloir déprimé entre deux larges fractions de plateaux. La voie ferrée de grande ceinture, qui emprunte le même passage, offre la gare de Vaucresson au sud-ouest de la commune, proche du centre-ville et du quartier résidentiel de Jardy. Au centre-nord, le parc de Vaucresson, qui prolonge vers le sud la forêt domaniale de la Malmaison, divise le plateau en deux parties distinctes, le plateau de Cazes à l’est et le Domaine Théry à l’ouest, tous deux couverts de villas. Le parc contient une douzaine de terrains de sports, un autre golf, un lycée pour handicapés moteurs et le Centre national d’éducation surveillée. L’hôpital Poincaré est tout proche, mais sur le territoire de Garches. Une caserne de CRS a pris place au nord-ouest. La ville a un collège public avec établissement d’enseignement adapté (erea), un collège privé Toyota (100-200 sal.), un institut médico-éducatif; un hypermarché Espace (200-500 sal.) et un Super-U (100-200 sal.). Vaucresson a eu environ 300 hab. au milieu du 19e siècle, un millier à la fin; elle est passée à 2 700 hab. en 1936, et a culminé à 9 300 hab. en 1975 avant de perdre puis de regagner quelques centaines d’habitants. Le niveau moyen des revenus est élevé. Le maire est Virginie Michel-Paulsen (UMP). 11 400 hab. (Dagovéraniens), 367 ha, commune des Hauts-de-Seine dans le canton de Chaville, juste au nord du chef-lieu. Le gentilé est une formation savante récente sur un supposé Dagoverana, dont le patronyme aurait été à l’origine de Dauren ou Davren, ancienne appellation du lieu — l’écriture d’Avray est donc un embellissement illégitime. L’essentiel de l’habitat se tient dans la dépression formée par un grand vallon qui débouche à l’est à Sèvres et que domine au nord la forêt de Saint-Cloud. Le vallon, emprunté par la route de Versailles à Sèvres et Saint-Cloud (D 985), monte doucement vers le sud-ouest; il s’orne des étangs Vieil (1 ha) et Neuf (3 ha), l’un médiéval et l’autre de 1690, dits étangs de Corot, qui forment un site classé et sont le lieu d’une fête annuelle; ses pentes sont entièrement boisées par la forêt domaniale des Fausses Reposes et l’habitat s’y limite aux abords de la route. Sur les hauteurs, qui dépassent 160 m, subsiste le château du Monastère. Vers le nord-ouest, un vallon adjacent aux villas éparses mène au village de Marnes-la-Coquette. Tout à l’est, près de Sèvres, a été installé un IUT de l’université Paris-X pour les technologies industrielles, dans les locaux de l’ancienne École technique aéronautique, qui était devenue un lycée technique. La ville accueille la clinique médicale du Parc, un collège public, et n’a aucune entreprise de plus 50 salariés. De 1 000 hab. en 1851, la population communale est passée à 1 500 hab. en 1901, 3 000 en 1931; elle a atteint les 10 000 hab. en 1975 et a peu progressé depuis. Le revenu moyen des habitants est très élevé. Le maire est Denis Badré, Modem ex-UDF, ancien ingénieur, également sénateur. |