Canton de Neuilly-sur-Marne33 600 hab. (Nocéens) dont 240 à part, 686 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement du Raincy, 4 km au sud-est de celle-ci. La commune est sur la rive droite de la Marne. Sa partie sud-orientale est traversée par le canal de Chelles. Entre le canal et la Marne se déploie la Haute Île, terminée en aval par l’écluse de Neuilly et un espace de loisirs avec camping, base nautique et port de plaisance. La Haute Île est aménagée en Parc départemental de 65 ha en terrains inondables, classé Natura 2 000, et abrite un Archéosite départemental de fouilles avec une école du patrimoine. Un seul pont routier traverse la Marne entre Neuilly et Noisy-le-Grand, mais en aval il est flanqué d’une passerelle et un pont ferroviaire de la Grande Ceinture. Celle-ci court dans la partie occidentale de la commune; elle laisse toutefois à l’ouest la grande zone industrielle des Chanoux au pied du coteau d’Avron, ainsi qu’un centre commercial à l’angle sud-ouest, à la limite de Neuilly-Plaisance, et dessert une gare de marchandises; la commune n’a pas de gare pour voyageurs. Le territoire est délimité à l’est par la N 302, et traversé par la croisée des nationales 34, de sens SSO-ENE, et 370, nord-sud. La ville a deux centres de services, l’un près de leur croisée et du pont avec la mairie, l’autre plus au nord (les Fauvettes), donnant à l’est sur le parc de loisirs du Croissant Vert, ou parc des Trente-Trois Hectares. Le grand ensemble d’habitation des Fauvettes, qui s’étend plus loin vers le nord et enregistre 11 700 hab. sur 65 ha, soit un tiers de la population de la commune, est en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine». Une zone franche urbaine étendue à la zone industrielle des Chanoux est en projet. Presque toute la partie orientale de la commune au-delà de ce parc est occupée par les hôpitaux psychiatriques de Maison-Blanche et de Ville-Évrard (770 places), à l’exception du lotissement pavillonnaire de l’Avenir, tout à l’est en continuité avec les quartiers du Chênay et de Maison-Blanche à Gagny. L’asile de Maison-Blanche a eu jusqu’à 2 600 pensionnaires en 1940 et encore au milieu des années 1960; il n’a plus que 135 lits sur place mais l’ensemble sert de tête à un réseau d’une dizaine d’établissements et de soins présent dans cinq arrondissements de l’est de Paris. La ville a trois collèges et un lycée publics, un centre d’aide par le travail, une unité de soins de longue durée la Roseraie (à la Maison-Blanche, 110 places), un hôpital privé de 85 lits (50-100 sal.) et trois maisons de retraite. Elle accueille le fabricant d’instruments scientifiques Vulcanic (50-100 sal.), l’atelier de mécanique Les Techniciens Réunis (50-100 sal.), de laboratoire pharmaceutique Leurquin (50-100 sal.), l’imprimerie Dride (200 sal.) et l’ingénierie Appia (100-200 sal.); un hypermarché Auchan (250-400 sal.), un négoce d’électronique ADI-Gardiner (50-100 sal.), la blanchisserie et location de linge Initial BTB (50-100 sal.), les travaux publics Eiffage (250-400 sal.) et Montcocol (50-100 sal.), le traitement des eaux Sanitra (100-200 sal.) et la collecte de déchets Sepur (250-400 sal.). La commune avait un millier d’habitants vers 1850, 4 000 en 1900, 11 200 en 1936; elle est montée à 30 200 en 1975 et n’a progressé que lentement depuis. La majorité municipale a été communiste de 1935 à 1965, à droite de 1965 à 1977 et reconquise par la gauche en 1977, le maire étant depuis cette date Jacques Mahéas, socialiste, ancien enseignant, ancien député et actuel sénateur. Le canton correspond à la commune; il a pour conseiller général Michèle Bailly, socialiste. |