Canton de Stains34 900 hab. (Stainois) dont 220 à part, 539 ha, chef-lieu de canton de la Seine-Saint-Denis dans l’arrondissement de Bobigny, 7 km au nord-ouest de la préfecture. Son territoire est fait de la juxtaposition de parties bien différentes. Il a pour axe principal la N 301 (boulevard Maxime-Gorki puis Marcel-Cachin devenant Aristide-Briand au nord) , qui se divise en deux branches au nord de la commune. Il est traversé au sud, du SO au NE, par la D 29 (avenue de Stalingrad) et au nord par la D 26 (avenue Jules-Guesde). L’angle nord-ouest de la commune est écorné par la ligne ferroviaire Paris-Lille; la gare Pierrefitte-Stains du RER D est à Pierrefitte, mais proche de la limite communale. La voie ferrée de Grande Ceinture traverse toute la commune du SE au NO mais n’a qu’une gare de fret. Dans les mailles dessinées par ces voies se sont développés des quartiers distincts. Le centre-ville, sur l’axe sud-nord au sud de la voie ferrée de ceinture, comprend le marché et les châteaux de Stains et de la Motte (18e s.). Juste au sud a été dessinée la Cité-Jardin des années 1930 selon un plan radioconcentrique autour de la place M. Pointet. À l’ouest, cette cité est flanquée du vaste ensemble d’immeubles collectifs du Clos Saint-Lazare, accompagné plus à l’ouest d’une zone industrielle. Au sud-ouest, un quartier de pavillons prolonge ceux de la Mutualité de Saint-Denis (le Globe et Allende); ces deux ensembles réunis forment la «zone urbaine sensible» Clos-Saint-Lazare-Allende, qui a également le statut de «zone de rénovation urbaine» et de «zone franche urbaine», sur 61 ha (11 200 hab.). De l’autre côté de Maxime-Gorki vers l’est, le quartier du Moulin-Neuf rassemble des immeubles, une clinique, une zone d’activités et la résidence du Parc en bordure du parc de la Courneuve; il est classé en «zone urbaine sensible» et «zone de rénovation urbaine» sur 8 ha (1 500 hab.). La commune possède à l’est toute la partie nord du parc de La Courneuve, sur un ensemble de collines où ont été aménagés deux étangs de retenue et une belle cascade. Au nord-est du centre, s’étend la zone d’activités de la Cerisaie, qu’entourent au nord le cimetière et le parc des sports, à l’est un petit quartier de pavillons prolongé par l’Argentière de Garges-lès-Gonesse, entre l’extrémité du parc de La Courneuve et les espaces industriels de Garges. Tout l’ouest de la commune, de part et d’autre du triangle d’intercommunication des voies ferrées, est en zones industrielles (Bois-Moussay), avec quelques éléments d’habitat et la grande clinique de l’Estrée à la limite de Pierrefitte. Enfin, au nord, s’étend un grand quartier de lotissements pavillonnaires (l’Avenir), traversé par la voie Paris-Lille, mais la pointe nord de la commune s’achève par des barres de collectifs. La division en quartiers accentue encore ces contrastes. La ville en distingue 14: la Cité-Jardin, le Clos-Saint-Lazare; Bordes-Prêtresse à l’est de la Cité-Jardin et le Vieux Stains au centre; Allende-le Globe, au sud-ouest; Les Trois Rivières, Victor Renelle-Croix Blanche et le Moulin Neuf au centre-sud; la Cerisaie à l’est, le Bois-Moussay et les Parouzets à l’ouest; L’Avenir au nord en deçà de la voie ferrée, le Maroc au-delà. Stains a un Espace Paul-Éluard et un Studio-Théâtre, trois collèges publics et un privé, un lycée public, un institut médico-éducatif et deux maisons de retraite; la clinique de l’Estrée a 130 lits et 320 salariés. Elle affiche 700 jardins ouvriers. Les principales entreprises sont la fabrique des pulvérisateurs Kremlin-Rexson groupe Exel (250-400 sal.), la boulangerie Labrador (50-100 sal.), un hypermarché Carrefour (400 sal.), le négoce EuroFromage (50-100 sal.), Locarchives (50-100 sal.), les transports Schenker Joyau (100-200 sal.) et LTM (50-100 sal.), le recyclage RER (50-100 sal.). Stains avait 1 000 hab. vers 1850, 3 000 vers 1900, 17 600 en 1936. Sa population a culminé à 35 500 hab. en 1975. La municipalité est depuis longtemps dirigée par le Parti communiste; le maire est Michel Beaumale. Le canton correspond à la commune; le conseiller général, Azzedine Taïbi, est également communiste. |