Communauté de communes Rhône Lez Provence

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communauté de communes du Vaucluse, associant 5 communes et 24 100 hab. sur15 010 ha. Bollène (siège), Lapalud, Mondragon et Mornas ont plus de 2 000 hab.

Lamotte-du-Rhône (400 Lamottois, 1 197 ha) est une petite commune de la plaine, 7 km OSO de Bollène et tout près de Pont-Saint-Esprit, dont elle héberge l’aérodrome (LFND) au bord du Rhône, doté d’une piste gazonnée de 1 035 m et d’un aéroclub, et bien entendu la partie orientale du pont Saint-Esprit, qui franchit le Rhône depuis 1290 au prix de 26 arches. La commune a 53 ha de vignes. Le nom était simplement Lamotte avant 1918. La population communale a peu changé en 150 ans.

(16 670 Bollénois, 5 403 ha dont 1 266 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Vaucluse dans l’arrondissement d’Avignon, 45 km au nord de la préfecture, dans la CC Rhône Lez Provence. La vieille ville est sur le Lez à son débouché dans la plaine du Rhône, bordée de collines côté est. L’aménagement du bief de Donzère-Mondragon en a fait une cité industrielle; le canal, longé par l’autoroute A7, passe à 1 km du bourg et divise en deux la commune. La centrale hydroélectrique André Blondel est juste au nord de la ville, assortie côté ouest d’une grande station d’interconnexion. Des cités ouvrières ont été construites au nord de la ville tout le long du canal, ainsi qu’une zone industrielle sur l’autre rive, au sud-ouest (la Croisière) où la N7 et la voie ferrée mordent sur le finage communal (échangeur et gare).

La vieille ville conserve des portes et des hôtels bourgeois (17^e-18^e s.), un couvent du 17^e s., une église collégiale en partie du 11^e s. où se tiennent des expositions, un musée des flûtes du monde. Le belvédère Pasteur offre un large point de vue sur la plaine du Rhône et, au-delà, sur le Vivarais. Dans les collines, au nord, sont les ruines d’un château médiéval et village troglodytique du Barry, habité de la préhistoire à la fin du 19^e s., mais principalement constitué au 16^e s., puis récemment restauré; à l’est, les ruines de la tour de Bauzon et les chapelles Saint-Blaise et Saint-Pierre-aux-Liens.

Bollène est dotée de deux collèges et un lycée publics, d’un hôpital local (5 lits médicaux, 135 en tout) et d’un hippodrome. La proximité du complexe nucléaire du Tricastin lui vaut d’héberger les entreprises de traitement des métaux Socatri (100 sal.), de traitement des déchets nucléaires Enrichissement du Tricastin (390 sal.), Orano DS (230 sal.) et GADS (Amalis, 220 sal.), de composants électroniques Egide (180 sal., boîtiers hermétiques). Dans un tout autre domaines se signale le matériel d’apiculture Ickowicz (55 sal.). La ville accueille un Centre Leclerc (260 sal.) et deux Intermarché (85 et 55 sal.), un négoce de matériaux Orion 84 (85 sal.); aide à domicile Adispo; entrepoage ID Logistics (100 sal.). Les viticulteurs déclarent 610 ha de vignes.

La population communale s’est tenue au-dessus de 5 000 hab. de 1860 à 1940, puis a fait un bond dans les années 1950 et 1960 (8 100 hab. en 1954, 11 600 en 1968) grâce aux chantiers du Rhône, et a augmenté plus lentement ensuite. Elle a 2 380 hab. de plus qu’en 1999. Bollène est le siège de la communauté de communes Rhône Lez Provence, qui réunit 5 communes et 24 100 hab.

Le nouveau canton de Bollène a 9 communes, 31 300 hab.

(3 910 Lapaludiens, 1 737 ha) est une commune du Vaucluse dans la CC Rhône Lez Provence, 7 km au NO de Bollène, dans la plaine du Rhône, à l’angle nord-ouest du département. Le fleuve fixe la limite occidentale de la commune. Celle-ci est traversée par la N7, la voie ferrée du PLM et la LGV. D’une ancienne spécialité de brosserie qui a compté plus de dix fabriques vient l’actuelle fabrique de brosses Videal AGK (60 sal.); viandes de volailles des Frémigières (Ribot, 80 sal.), publicité Adrexo (85 sal.). Le village conserve deux portes fortifiées et une église romane du 13^e s. avec tour; il abrite un centre d’aide par le travail associé à la brosserie. La population communale avait dépassé 2 600 hab. en 1856 avant de perdre peu à peu plus de la moitié de ses habitants (1 200 en 1936); sa population a crû sensiblement de 1960 (1 400 hab.) à 1982 (3 100 hab.) puis modérément (+590 hab. après 1999).

(3 800 Mondragonnais, 4 065 ha dont 960 de bois) est une commune du Vaucluse dans la CC Rhône Lez Provence, 7 km au SSO de Bollène. Son territoire s’étend de la limite du Gard à celle de la Drôme, le Rhône fixant sa bordure occidentale. Il est traversé par le canal de dérivation de Donzère-Mondragon, qui rejoint le fleuve à la limite sud de la commune. La ligne ferroviaire à grande vitesse passe entre le Rhône et le canal. À l’angle nord-ouest, la commune touche à Pont-Saint-Esprit et au vieux pont sur le Rhône. Le bourg a des restes de remparts et de son château médiéval; hôtel renaissance de Suze (16^e s.), site de fouilles néolithique du Duc (chasséen). Il est frôlé par le faisceau A7-N7-voie ferrée PLM et par le Lez, qui atteint la rive gauche du Rhône à la sortie de la commune. Celle-ci s’étend sur 7 km vers l’est dans les garrigues. Elle accueille l’isolation Kaefer Warner (210 sal.), l’ingénierie Westinghouse (30 sal.), un site des bétons Lafarge (25 sal.). Mondragon a aussi 454 ha de vignes. La population a culminé à plus de 2 900 hab. en 1861 puis a connu un minimum à 1 700 hab. en 1936; elle augmente depuis (+400 hab. après 1999).

(2 490 Mornassiens, 2 609 ha dont 987 de bois) est une commune du Vaucluse dans la CC Rhône Lez Provence, 12 km au sud de Bollène. Le bourg est au bord de la plaine du Rhône, peu en aval du canal de Donzère-Mondragon. La commune est bordée à l’ouest par le Rhône, suivi et traversé par la ligne ferroviaire à grande vitesse. L’autoroute A7, la N7 et la voie ferrée PLM longent le bourg, qui conserve une église du 11^e s., deux portes de remparts et une forteresse haut perchée où sont présentés des spectacles historiques; musée du château fort. Le finage se partage entre plaine du Rhône à l’ouest et collines calcaires sous garrigue à l’est; marché Carrefour (20 sal), 44 ha de vignes, un terrain de camping de 250 places (25 sal.). Mornas avait 1 800 hab. en 1846, 840 en 1954; elle a passé les 2 000 hab. en 1989 et s’est accrue de 240 habitants depuis 1999.