Communauté de communes Cœur de Sologne' communauté de communes du Loir-et-Cher formé par 6 communes et 10 600 hab. sur 33 900 ha. Lamotte-Beuvron. (siège) et Nouan-le-Fuzelier dépassent 2 000 hab. Chaumont-sur-Tharonne (1 090 Chaumontais, 7 833 ha dont 4 892 de bois), à 10 km de Lamotte-Beuvron, se signale par son grand parc de loisirs Center-Parc, qui emploie 600 personnes, assure 1 200 000 nuitées annuelles et reçoit 240 000 visiteurs par an; châteaux de la Motte (16e et 18e s.), Bouchetault (18e s.), la Rougellerie, le Mousseau, Montevran (19e s.); restaurant d’autoroute (30 sal.). Vouzon (1 520 Vouzonnais. dont 40 à part, 7 825 ha dont 4 919 de bois) a un territoire étendu, qui entoure le chef-lieu au nord et à l’est, contient la plus grande partie de la forêt domaniale de Lamotte-Beuvron, et accueille l’aérodrome de Lamotte-Beuvron (LFFM, piste gazonnée de 570 m). Les châteaux des Rhuets au nord du village, du Puy (ou du Puys) au nord-est, du Chesnay (ou de Chenays) au sud-est, comme celui de Beuson à l’extrême sud au bord du Beuvron, ou celui du Corvier à l’extrême ouest, sont tous du 19e s. tandis que celui de la Grillère, à l’extrême NE, est du 17e s. La commune abrite un centre de préorientation et rééducation professionnelle au château des Rhuets, et un institut médico-éducatif Joseph-Perrin de 80 places; sa population a augmenté de 300 hab. après 1999. Chaon (470 Chaonnais, 3 185 ha dont 1 536 de bois), 14 km à l’est de Lamotte-Beuvron, est aux sources du Beuvron et au pays du Raboliot de Maurice Genevoix, avec une Maison-musée du braconnage depuis 1997; château au village (18e-19e s.) et château de l’Ermitage (19e s.) au nord-est, forêt de Chaon au nord du village; la population a crû de 80 hab. depuis 1999. Souvigny-en-Sologne (530 hab., 4 155 ha dont 1 200 de bois) est à 4 km au nord de Chaon, limitrophe du Loiret, et se nommait simplement Souvigny avant 1912; elle avait alors plus de 700 hab.; elle en a regagné 110 depuis 1999. Le finage contient au NE une série d’étangs, près du village l’étang Couloy, château de Launoy au nord du village, de la Grande Tuile à l’est du finage. (4 790 Lamottois, 2 334 ha dont 956 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loir-et-Cher dans l’arrondissement de Romorantin-Lanthenay, 36 km au SSE d’Orléans, au bord du Beuvron, sur la N20 et la voie ferrée Paris-Toulouse. Le bourg fut le centre de la mise en valeur de la Sologne sous le Second Empire, à partir d’un domaine impérial et grâce au chemin de fer; son urbanisme est de cette époque. La cité reste comme un haut lieu de la chasse et organise un festival international du film «Chasse et Nature»; collège public, maison de convalescence des Pins (140 sal.), maison de retraite. On cultive à Lamotte-Beuvron le souvenir des sœurs Tatin, qui y ont créé la tarte de ce nom. La commune a des fabriques de machines pour blanchisseries (Danube International, 35 sal.), d’articles plastiques (Usi’Plast, 45 sal.), de plats cuisinés (Festins de Sologne, 75 sal.); supermarchés Carrefour (40 sal.) et Intermarché (30 sal.); négoce de vins Brégent (20 sal.) et de fenêtres Cofrelite (25 sal.); centre d’appels Telpro (25 sal.); La Poste (60 sal.). Le finage, où aboutit le canal déclassé de la Sauldre, compte de nombreux châteaux du 19e s. comme ceux de Bouchetin et de Beauval; l’Institution Saint-Maurice est un château apparu au 14e s., dont il reste des éléments des 16e, 17e et 19e s., et qui a servi de prison. Un centre équestre national de poneys peut accueillir 240 enfants. La ferme Saint-Maurice est une exploitation du lycée agricole public de Vendôme-Blois-Montoire. La commune n’avait que 370 hab. en 1806 et sa population n’a cessé d’augmenter passant par 1 000 hab. en 1856, 2 000 en 1881, 3 000 dans les années 1940; elle a atteint 4 000 hab. en 1968, et a culminé à 4 500 en 1975. Après un palier, elle a encore gagné 460 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Cœur de Sologne et se trouve dans le nouveau canton de Salbris. (2 370 Nouannais, 8 549 ha dont 4 347 de bois), est à 8 km au sud de Lamotte-Beuvron sur la N20, la voie ferrée Paris-Toulouse et l’autoroute A71, en Cœur de Sologne. La commune s’affiche «station verte de vacances» et compte un village de vacances dans une ancienne ferme (130 places) et une colonie de vacances de l’orphelinat des douanes (280 places), un institut médico-éducatif, une maison de retraite et une communauté religieuse. Elle s’orne de nombreux châteaux: de Tracy, du Puy, de Potin, tous du 20e s. sur une ancienne base du 18e s.; de Moléon (15e et 20e s.); de Mazères (17e-18e s.), de Vauilly, Sandilles, Malvaux, Châles (ou mieux Chalès), Burtin, Baignas, Cerçay et Mont Evray (19e s.). Le paysage est agrémenté par les grands étangs des Mazères, de Mont Evray, des Levrys, de Chalès (42 ha) et de l’Artrée (22 ha). Le château de Chalès, à la tête d’un domaine de 450 ha qui s’étend aussi sur la commune voisine de Saint-Viâtre, s’orne d’un parc à l’anglaise de 10 ha, acquis par l’Œuvre des orphelins des Douanes. Le Néant a sa source dans la commune. Nouan a attiré quelques entreprises, dont les principales sont le décolletage Cooper Capri (Eaton, 200 sal.) qui monte des systèmes de sécurité et des installations électriques (groupe Cooper Menvier de Houston) et une centrale d’achats d’optique (Grandvision, 160 sal.). Nouan-le-Fuzelier avait 2 100 hab. en 1910, 1 800 en 1931, puis sa population a progressé lentement ensuite avant de se stabiliser puis de perdre 50 hab. après 1999. |