Communauté de communes du Nogentais' communauté de communes de l’Aube, associant 23 communes et 16 800 hab. sur 29 480 ha. Nogent-sur-Seine en est le siège, et la seule commune de plus de 2 000 habitants. Le Mériot (630 Mériotins, 1 260 ha dont 492 de bois), 5 km ONO de Nogent-sur-Seine, a un habitat triple. Le Mériot proprement dit n’est plus qu’un petit hameau dans la plaine de la Seine près de la D619. L’essentiel de l’habitat est sur le versant au nord, au Plessis-Mériot; la mairie est juste en contrebas. Un troisième noyau est en bord de Seine au hameau de Beaulieu, entouré d’étangs de sablières et accompagné à l’est par l’échangeur D619, D951, D919 près duquel s’est installée sur 18 ha une fabrique d’huiles et graisses diester Saipol (85 sal.) qui associe Soufflet et une coopérative. La commune accueille aussi au Plessis une horticulture et jardinerie des Serres du Mériot (Banry, 50 sal.). Au nord, la commune monte sur les reliefs qui portent la forêt domaniale de Sourdun, à cheval sur la limite de la Seine-et-Marne. La population du Mériot s’est accrue de 130 hab. depuis 1999 +26%). La Motte-Tilly (370 Mottois, 1 159 ha dont 146 de bois), à 5 km OSO de Nogent, limitrophe de la Seine-et-Marne, a son village sur la rive gauche de la Seine, accompagné en amont par le hameau de Fréparoy. Au nord rive droite, la dérivation du canal de Beaulieu a un double plan d’eau rectiligne. La commune se distingue par son château du 18e s., connu pour son mobilier et ses jardins, sur 57 ha entre la Seine et la D951. Courceroy (110 Courceroyaux, 669 ha), 7 km OSO de Nogent-sur-Seine sur la rive gauche de la Seine à l’ouest de La Motte-Tilly, est limitrophe de la Seine-et-Marne et se signale par ses maraîchages et les serres du Val de Seine. Le village est sur la rive gauche de la Seine, le canal de Beaulieu traverse le nord du finage. La D951 passe un peu au sud du village. Fontenay-de-Bossery (72 Baussery-Montains, 840 ha) est à 7 km SO de Nogent-sur-Seine, à la source du ru de Fontenay. Gumery (230 Guméryaux, 1 092 ha), 8 km SO de Nogent-sur-Seine, est limitrophe de la Seine-et-Marne. Le village est sur le bord gauche du ru de Fontenay et le finage limité à l’ouest par le cours de l’Orvin. Traînel (1 060 Trannois, 1 999 ha dont 148 de bois), 12 km SO de Nogent-sur-Seine sur la route de Sens dans la vallée de l’Orvin, est limitrophe de la Seine-et-Marne et touche à l’extrême SE à la limite de l’Yonne, enveloppant la commune de la Loupière-Thénard. Le village a une maison de retraite publique, un atelier de mécanique TCM (25 sal.). la commune a gagné 70 hab. depuis 1999. La Louptière-Thénard (300 Louptérois, 1 368 ha), 16 km SSO de Nogent-sur-Seine, est limitrophe de la Seine-et-Marne et de l’Yonne à la fois. Au sud du village est le hameau du Plessis Gatebled, ancienne commune absorbée en 1969; +80 hab. depuis 1999. Le nom Thénard a été ajouté en 1864. Soligny-les-Étangs (250 Solinois, 1 594 ha), 10 km SSE de Nogent-sur-Seine, a son village sur la rive gauche de l’Orvin, assorti du hameau du Vallon sur la rive droite; un peu plus à l’est au bord du ru du Gué de l’Épine, elle a aussi le petit hameau de Fontenay le Pierreux. La commune n’a que deux minuscules étangs jointifs (moins d’un hectare) dans la vallée en aval, devant Bouy; ils figuraient déjà dans le nom en 1801. Un menhir est tout au sud sur la rive gauche de l’Orvin. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Bouy-sur-Orvin (56 hab., 670 ha), 10 km au sud de Nogent-sur-Seine, est sur la rive droite de l’Orvin à l’aval de Soligny. Fontaine-Mâcon (650 Mâconais, 1 601 ha) est sur la D374 à 4 km au sud de Nogent à la tête d’un petit vallon qui va vers la Seine. Au SE sur une basse colline a été installé un parc de six éoliennes Senvion (12 MW, groupe Akuo), dont deux sont sur le territoire d’Avant-lès-Marcilly. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999 (+47%). Le nom était jadis Macon ou Mâcon; Fontaine a été ajouté en 1903. Saint-Aubin (600 Saint-Aubinois, 1 775 ha dont 281 de bois) est à 4 km au SE de Nogent dans la petite vallée de l’Ardusson et a gagné 60 hab. depuis 1999. Elle conserve à sa limite SE, en partage avec Quincey, des traces de la fameuse abbaye du Paraclet fondée par Abélard en 1129 et dont Héloïse était l’abbesse. Vers l’aval, dans la vallée, dolmen de la Grande Pierre et hameau de la Crouillère avec silos sur la D442, et château de 1823; plus au nord, étang et ancien presbytère au bord de la D619. La commune a aussi tout à l’est dans le bois du Grand Parc un menhir (Pierre des Autels); négoce d’ail, oignon et légumes Agri-Condiments (35 sal.), maraîchage Doquet-Chassaing (30 sal.), conditionnement à façon Seleg (45 sal.). Ferreux-Quincey (420 Ferrillons, 1 532 ha dont 358 de bois), 9 km ESE de Nogent-sur-Seine, est issue d’une fusion de communes de 1973. Les deux villages sont dans la vallée de l’Ardusson et longés par la D442. Ferreux, à l’amont, a un château du 18e s. Quincey partage avec Saint-Aubin, tout à l’aval, les restes de l’abbaye du Paraclet. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. au nord Marnay-sur-Seine (240 Marnois, 1 010 ha dont 313 de bois), 25 km ENE de Nogent-sur-Seine, a son village sur la rive gauche de la Seine, bordé au sud par un canal de dérivation suivi par la voie ferrée. La voie rapide D619 borne au sud le finage, qui se déploie davantage au nord dans la vallée de la Seine, avec bois et étangs; jardin botanique au village. Pont-sur-Seine (1 180 Pontois, 1 615 ha dont 548 de bois), 8 km ENE de Nogent, a un village en quatre parties. Le centre est sur la rive sud de la Seine, assorti d’un Faubourg Saint-Nicolas et d’un camping. Au sud du canal de dérivation et de la voie ferrée sont un faubourg avec silos et ateliers (le Chapon) et un beau château avec parc, construit pour la famille Casimir Périer au 19e s. et plusieurs fois réaménagé; au sud passe la route principale (D619), flanquée d’un lotissement et des petits quartiers de la Poste et de Gratte-Grue. S’ajoute à 2 km au sud, à la limite du finage, le hameau de Longueperte, partagé avec Gélannes. Sur le relief, bois du Grand Parc. Dans la plaine de la Seine rive droite sont plusieurs bois et étangs. La commune a une fabrique d’équipements de télécommunication (PSI, 80 sal.) avec une ingénierie de télécommunication Access (PSI, 65 sal.) et négoce d’électronique et d’antennes Elap (20 sal.); travaux publics Roussey (30 sal.); maison de retraite publique. La population s’est accrue de 230 hab. depuis 1999 (+24%). Périgny-la-Rose (150 hab., 686 ha), 15 km NE de Nogent-sur-Seine, limitrophe de la Marne, a son village au bord nord de la plaine de la Seine, avec un village très étiré du nord au sud, abondant en étangs de sablières dans la vallée au sud. Au nord sont 4 des 14 éoliennes Vestas (2 MW chacune) du parc de la Croix Benjamin partagé avec Esclavolles-Lurey et Potangis. La Villeneuve-au-Châtelot (150 Villeneuviers, 617 ha), 14 km NE de Nogent-sur-Seine, est sur le bord nord de la vallée de la Seine; étangs au sud dans la vallée, site archéologique au pied du relief au nord-ouest. Le finage est limitrophe de la Marne. Barbuise (480 Barbisiens, 1 609 ha dont 381 de bois), 10 km NE de Nogent-sur-Seine, a sa mairie isolée au nord, donnant sur la vallée de la Noue, et la plus grande partie de son habitat à Courtavant sur la D52 dans la plaine de la Seine, où abondent bois et étangs. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+37%). Plessis-Barbuise (200 Plessiers, 550 ha), 13 km NE de Nogent-sur-Seine, a son village dans les basses collines de craie, 2 km au SE de Villenauxe. Au sud, le hameau de la Rue est au début d’une queue de 1 300 m suivant le cours de la Noue jusqu’aux abords de Barbuise. Au nord, la commune atteint la limite de la Marne. Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999 (+54%) Montpothier (340 hab., 772 ha), 12 km NNE de Nogent-sur-Seine, est à 3 km SO de Villenauxe et limitrophe de la Seine-et-Marne, entre la D 951 à l’est et la Voie de la Liberté (D76) au nord; ancienne commanderie de Fresnoy. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+42%). La Saulsotte (710 Saultiers, 1 893 ha dont 426 de bois), 7 km au nord de Nogent-sur-Seine, limitrophe de la Seine-et-Marne, est au pied de la Côte d’Île-de-France dans la vallée du Resson et sur la D951; hameaux de Resson au nord au pied du relief, et de Courtioux plus au nord sur la Côte (pigeonnier protégé). La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+42%). Saint-Nicolas-la-Chapelle (68 Colatains, 1 154 ha dont 387 de bois), 6 km NO de Nogent-sur-Seine, est limitrophe de la Seine-et-Marne. Le petit village est dans un vallon échancrant la Côte d’Île-de-France; dolmen à l’est. Le finage atteint la vallée de la Seine au sud, parmi les étangs; il y est traversé par la D951, qui passe au hameau de Port-Saint-Nicolas. La mention la-Chapelle a été ajoutée en 1919. (6 110 Nogentais, 2 008 ha dont 363 de bois) est une sous-préfecture du département de l’Aube, 50 km ONO de Troyes sur la rive gauche de la Seine. La ville est issue d’une création de 859 (Novintum); l’église Saint-Laurent a une tour de 43 m (1522); maisons anciennes à pans de bois, musée d’art et archéologie Paul Dubois-Alfred Boucher; hôpital local (35 lits), collège public, une clinique (75 sal.), un Intermarché (35 sal. et quelques négoces. La ville est le fief de la firme agro-alimentaire Soufflet, créée en 1900, forte de 2 800 salariés dont 350 à Nogent plus deux malteries (230 sal.), un négoce d’engrais (190) et des transports (100) soit ensemble 870 emplois sur place. Elle est surtout connue comme site de la seule centrale nucléaire en amont de Paris, qui comporte deux réacteurs de 1 300 MW chacun, en production depuis 1998; elle emploie 860 personnes. L’ingénierie Onet TI emploie une centaine de personnes, l’ingénierie Nuvia 80, Orano DS (dépollution, groupe Areva) 110. La base industrielle est complétée par une cartonnerie SAICA ex Emin Leydier (ouverte en 2005, 100 sal.), les fabriques de sommiers à lattes Sedac (45 sal.), de lances à incendie Pok (80 sal.), d’huiles essentielles Gaget (25 sal.). Le port de l’Aube, ainsi nommé mais sur la Seine (600 000 t) et la gare (300 000 t de fret par an, soit 8 000 wagons) sont considérés comme des éléments clés du développement; des travaux d’aménagement de la Seine jusqu’à Bray-sur-Seine ont permis la remontée de convois de 1 000 t jusqu’à Nogent et le passage à un gabarit de 3 500 est en cours. La population communale augmente depuis le creux des années 1950 (3 300 hab. sdc); elle a passé les 5 000 hab. en 1975 mais n’a gagné que 40 hab. depuis 1999. L’arrondissement a 53 900 hab., 79 communes, 127 696 ha. Nogent est le siège de la communauté de communes du Nogentais (23 communes, 16 800 hab.). Le nouveau canton de Nogent-sur-Seine a 23 communes et 16 800 hab. (2 760 Villenauxois, 1 805 ha dont 190 de bois, 72 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aube dans l’arrondissement de Nogent-sur-Seine, 15 km NNE de Nogent. La bourgade est juste au pied du talus du plateau de Brie, au bord de la Noxe qui en descend vers la Seine à la pointe nord de la communauté de communes du Nogentais. Elle est limitrophe de la Marne et de la Seine-et-Marne. Nommée «la Grande» en 1957, elle a quelques ateliers; métallerie Decoup (20 sal.), Intermarché (25 sal.). Elle accueille depuis 1991 un centre de détention régional, porté à 600 places en 2009; maison de retraite publique. Elle cultive des vignes: 96 ha. Sa population augmente depuis 1982; mais elle avait déjà eu 2 700 hab. au 19e siècle, avant de s’abaisser à 1 800 en 1950; elle a gagné 60 hab. après 1999. |