Communauté d’agglomération Annemasse-les Voirons-Agglomération
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communauté d’agglomération de la Haute-Savoie, associant 12 communes et 90 600 hab. sur 7 820 ha. Elle est frontalière de la Suisse.
Annemasse (siège), Ambilly, Bonne, Cranves-Sales, Étrembières, Gaillard, Saint-Cergues, Vétraz-Monthoux, Ville-la-Grand ont plus de 2 000 hab.
Lucinges (1 660 Lucingeois, 769 ha dont 302 de bois), 6 km à l’est d’Annemasse, sa mairie à 715 m, éparpille ses maisons sur les pentes des Voirons et y atteint 1 406 m à la pointe de Pralère; en progrès, sa population n’atteignait pas 370 hab. en 1962 et a augmenté de 420 hab. après 1999 (+34%).
Juvigny (640 Juvigniens, 271 ha) est à la frontière, 5 km NE d’Annemasse juste au NE de Ville-la-Grand, à 471 m, traversée par le Foron que suit une voie ferrée; au sud, la D1206 longe une zone d’activités qui prolonge celle d’Annemasse-Ville-la-Grand; fromagerie Masson (40 sal.), emballages plastiques Lablo (50 sal.), détergents Rochex (30 sal.), machines à ultrasons Mecasonic (50 sal.), systèmes électroniques SCAIME (90 sal., au groupe chinois Fook Tin de Hong Kong). La commune avait à peine 200 hab. de 1920 à 1970; elle en a gagné 60 après 1999.
Machilly (1 120 Machilliens, 576 ha) est frontalière, à 11 km NE d’Annemasse, sur la route de Thonon (D1206) à 535 m, et bénéficie d’un petit lac et d’une gare; le finage monte sur les Voirons au SE; la commune a gagné 250 habitants depuis 1999 (+29%).
(6 080 Ambilliens, 125 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA d’Annemasse-les Voirons-Agglomération, juste au nord-ouest d’Annemasse à la frontière suisse, à 420 m. Résidentielle, la cité accueille l’hôpital intercommunal (300 lits médicaux, 900 en tout, 950 sal.) et a un large parc public. De finage très exigu, Ambilly n’avait que 180 hab. en 1881, 590 en 1921, et a connu ensuite une forte croissance, passant les 3 000 hab. en 1960, les 5 000 dès 1972. Elle n’a toutefois gagné que 200 hab. depuis 1999.
(37 860 Annemassiens, 498 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois, 14 km ENE de celle-ci et 33 km au SO de Thonon, à 433 m. C’est une ville récente, née de la proximité de Genève (7 km), sur la rive droite de l’Arve à l’extrémité nord-est du Salève. Elle n’a guère commencé à se développer qu’avec la gare, ouverte en 1880. Elle est au départ de la route et de l’ancienne voie ferrée (disparue) du Giffre, et de l’autoroute Blanche (A40) qui remonte la vallée de l’Arve. Cette situation lui vaut d’être devenue la seconde agglomération du département, supplantant de loin Saint-Julien-en-Genevois, qui a toutefois conservé la sous-préfecture. Elle offre un beau parc municipal et plusieurs espaces verts, un casino (85 sal., groupe Partouche), un collège et trois lycées publics, un centre d’apprentissage, un centre hospitalier de 300 lits médicaux (650 en tout) et 1 300 emplois (la plupart à Ambilly), un hôpital psychiatrique et gériatrique, la polyclinique de Savoie (groupe Générale de Santé,136 lits, 210 sal.). Nombre des habitants travaillent à Genève, mais Annemasse a cependant un assez large ensemble d’emplois industriels et de service, du moins avec ses banlieues. Les principaux établissements sont ceux de Siegwerk (470 sal.) qui fabrique des encres et vernis pour imprimerie, Valéo (DAV, 400 sal.) dans l’électricité pour automobiles. Cuénod, du groupe italien Merloni, fabrique des brûleurs (250 sal.); bijoux Gay (100 sal.), pompes Danfoss (90), matériels électriques Everaxis (80 sal.), ébauches de montres Sefea (Société européenne de fabrication d’ébauches d’Annemasse, 55 sal.), mécanique Ati Stellram (50 sal.). Dans le tertiaire, se signalent les hypermarchés Migros (300 sal.) et Géant Casino (250 sal.), des supermarchés Carrefour et Decathlon (805 sal.); transports aériens MBH SAMU (60 sal.) et HBG (55 sal.); La Poste (150 sal.).
La population d’Annemasse s’est fortement accrue après 1901 (2 800 hab., 10 200 en 1954) mais s’est un peu tassée après 1990 par saturation, et la croissance se fait surtout alentour. Le territoire communal envoie une queue vers le sud-ouest sur la rive gauche de l’Arve, tout le long du Petit Salève, longé par route, autoroute et voie ferrée et qui monte à 900 m; téléphérique du Salève à l’extrémité SO de la commune. Le grand ensemble du Perrier, au sud-est de la ville, est classé en «quartier prioritaire». La communauté d’agglomération d’Annemasse-les Voirons-Agglomération siège dans la ville et réunit 12 communes, 90 600 hab.).
Le nouveau canton d’Annemasse a 3 communes et 52 500 hab. Les deux autres communes sont Ambilly et Ville-la-Grand.
(3 390 Bonnois, 858 ha dont 213 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Annemasse-les Voirons-Agglomération, 7 km ESE d’Annemasse sur la route du Giffre à 542 m. Le territoire communal monte au NE jusqu’à la crête des Voirons; gros échangeur des routes de Thonon à Annecy (D903) et de Genève au Giffre (D907), maison familiale rurale, supermarché U (60 sal.), espaces verts Roguet (35 sal.). Bonne avait 700 hab. en 1954, 1 300 en 1975 et poursuit sa croissance: sa population a augmenté de 1 110 habitants depuis 1999 (+49%).
(7 240 Cranves-Saliens, 1 361 ha dont 291 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA d’ Annemasse-les Voirons-Agglomération, 4 km à l’est d’Annemasse à 538 m, surtout résidentielle, traversée par les D903 et 907. La Menoge limite le finage au sud. La commune a un collège public, une maison familiale rurale (Champmolliaz) et quelques entreprises dont les négoces de matériel agricole Bosson (40 sal.) et Chronodrive (45 sal.), La Poste (60). La population a fortement augmenté depuis 1954 (980 hab.), gagnant 2 770 hab. après 1999 (+62%). Le nom de la commune vient d’une fusion ancienne, antérieure à 1800.
(2 640 Étrembiérois, 543 ha) est une commune de Haute-Savoie, petite banlieue frontalière dans la CA d’Annemasse-les Voirons-Agglomération juste à l’ouest d’Annemasse, sur la rive droite de l’Arve à 430 m. Elle a gagné 1 200 hab. depuis 1999 (+83%). Le téléphérique du Salève part de son territoire; magasins Migros (150 sal.), Lidl (25); espaces verts Jacquet (30); sables et graviers Descombes (30) et Chavaz (25), travaux publics Colas (45).
(10 470 Gaillardins, 402 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Annemasse-les Voirons-Agglomération, frontalière, juste à l’ouest d’Annemasse à 450 m d’altitude. Par sa population, elle est la deuxième commune de l’agglomération. L’activité y est dominée par l’usine pharmaceutique (vitamines) et le laboratoire de recherche que l’allemand Bayer a rachetés en 2004 au groupe suisse Roche, et qui emploient 220 personnes, + 440 chez Delpharm. La ville accueille aussi l’entreprise Anthime Mouley, tissage de soieries, notamment de cravates et écharpes (65 sal.), et l’atelier des produits abrasifs Lam Plan (45 sal.), plus des entreprises de bâtiment (Montessuit, 45 sal.) et de distribution comme Intermarché (100 sal.), Casino (25 sal.), Coubrico (30 sal.), Botanic (50 sal.), Annemasse Primeurs (30 sal.); comptabilité Fidexor (35 sal.). Gaillard est dotée d’un collège public et a équipé une zone de loisirs de 11 hectares. La commune avait 1 200 hab. avant 1900, puis est montée à 2 000 en 1927, 5 000 en 1965. Elle a encore gagné 460 hab. après 1999.
Le nouveau canton de Gaillard a 10 communes, 41 300 hab.
(3 740 hab., 1 255 ha dont 467 de bois) est une commune de Haute-Savoie, frontalière de la Suisse, dans la CA d’Annemasse-les Voirons-Agglomération, 10 km au NE d’Annemasse à 615 m sur la route de Thonon, au pied des Voirons. C’est une commune résidentielle, dont le territoire monte à l’est jusqu’à la crête des Voirons (1 480 m au Grand Signal); elle n’avait que 1 200 hab. en 1954; elle a 1 210 hab. de plus qu’en 1999 (+48%).
(9 630 Vétraziens, 711 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Annemasse-les Voirons-Agglomération, juste au sud-est d’Annemasse à 470 m, au confluent de la Menoge et de l’Arve. Elle accueille deux gros établissements: les fabriques d’appareillages électriques pour automobiles DAV (groupe Valéo, 360 sal., à cheval sur Annemasse), et d’encres d’imprimerie du groupe suisse Siegwerk (270 sal.); mécanique Priget Prensal (30 sal.), menuiserie métallique Dentrand (20 sal.); magasins Intermarché (45 sal.) et Brico-Dépôt (60 sal.), négoce de pharmacie Bocard (25 sal.); maison de retraite Clinea (160 sal.), salle de sports Arkose (20 sal.); centre d’aide par le travail de sous-traitance industrielle Le Monthoux (130 sal.) et institut médico-éducatif. La commune, résultat d’une fusion de 1818, n’avait que 1 300 hab. en 1954 et poursuit sa croissance. Elle a gagné 4 000 hab. de 1999 à 2020 (+75%). Elle contient au nord l’aérodrome d’Annemasse (LFLI), doté d’une piste bituminée de 1 300 m et d’un aéroclub. Quelques ensembles de résidences de luxe transfrontalières se remarquent dans la commune.
(9 150 Villamagnains, 449 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA d’Annemasse-les Voirons-Agglomération, juste au nord et au nord-est d’Annemasse, le long de la frontière suisse à 442 m. Elle bénéficie de la voie ferrée de Genève à Thonon, de la D1206, d’une grande zone industrielle et de parcs de verdure au bord du Foron. Elle avait 800 hab. en 1906, 2 700 en 1954, 4 800 en 1975 et a 2 020 hab. de plus qu’en 1999 (+28%). Ville-la-Grand a un collège public et un privé, un institut privé de formation supérieure (IPAC), une clinique avec traitement de maladies nerveuses (90 sal.); maison de retraite DomusVi Mont-Blanc (55 sal.). Elle dispose d’un large éventail d’activités: le groupe des États-Unis Parker Hannifin y emploie 55 personnes (hydraulique industrielle, transmissions, vannes, connexions); transmissions hydrauliques Eaton (70 sal.); peinture Bonglet (85 sal.). Les Ateliers de la Menoge sont un centre d’aide par le travail de 100 salariés. La ville a un centre E. Leclerc (360 sal.) et des magasins comme Leroy-Merlin (170 sal.); transports urbains T2A (110 sal.), de voyageurs SAT (Annemassienne, 55 sal.); nettoyage GSF Orion (210 sal.), publicité Milee (70 sal.)