Communauté de communes Le Grésivaudan' communauté de communes de l’Isère, associant 43 communes et 101 700 hab. sur 67 670 ha. Crolles (siège), Allevard, Barraux, Bernin, Biviers, Chapareillan, Le Cheylas, Crêts en Belledonne, Froges, Goncelin, Lumbin, Montbonnot-Saint-Martin, Plateau-des-Petites-Roches, Pontcharra, Saint-Ismier, Saint-Martin-d’Uriage, Saint-Nazaire-les-Eymes, Tencin, La Terrasse, Theys, Le Touvet, Le Versoud, Villard-Bonnot dépassent 2 000 hab. Grésivaudan est le nom de la plaine de l’Isère entre les cluses de Chambéry et de Grenoble, dans le département de l’Isère où il prolonge la Combe de Savoie, les deux formant le Sillon Alpin. De 4 à 6 km de large, la plaine est encaissée entre Chartreuse et Belledonne et parcourue par l’Isère. La voie ferrée passe sur la rive gauche, l’autoroute rive droite. Elle est densément peuplée, et fortement urbanisée sur 15 km au sud-ouest, de Grenoble à Crolles. Le nom dérive de Gratianopolis, la ville de Gratien, qui fut celui de Grenoble. Avant leur fusion en une seule communauté de communes nommée Le Grésivaudan (43 communes, 101 700 hab.), trois intercommunalités ont porté le nom de la contrée: la communauté de communes du Grésivaudan siégeant à Barraux (9 communes dont Allevard, 13 600 hab.), la communauté de communes du Haut-Grésivaudan siégeant à Pontcharra (6 communes, 12 400 hab.), la communauté de communes du Moyen Grésivaudan siégeant à Crolles (10 communes, 30 800 hab.). Contrairement aux dénominations géographiques traditionnelles, le nom de Sud Grésivaudan a été donné à un «territoire départemental» de l’Isère, devenu un temps pays officiel et comprenant les anciens cantons de Saint-Marcellin, Pont-en-Royans, Viney et la plus grande partie de celui de Tullins. Sa «maison» était à Saint-Marcellin. Le terme a été repris dans le nom d’un nouveau canton. Trois nouveaux cantons se réfèrent en effet au Grésivaudan: Haut Grésivaudan (Pontcharra), Moyen Grésivaudan (Crolles) et Sud Grésivaudan (Saint-Marcellin). Le Champ-près-Froges (1 250 Champlots, 483 ha), juste au NE de Froges sur les premières pentes de Belledonne, a une fabrique d’appareils d’éclairage Airstar (705 sal.) et un laboratoire de recherche en peintures Rollig & Kemper (45 sal.). Le finage atteint l’Isère au NO, avec un étang de gravière, et monte à 847 m à l’est sous le Crêt de Chazay. La commune avait 360 hab. en 1936, 560 en 1968 et croît depuis; +90 hab. après 1999. La Pierre (590 Pierrois, 331 ha) est une petite commune 4 km NNE de Froges, son village au bord de la D523. Le finage est borné par l’Isère au NO et ne monte guère sur les pentes de Belledonne; +200 hab. après 1999 (+51%). Saint-Vincent-de-Mercuze (1 540 Rutissons, 785 ha), 28 km NE de Grenoble, est sur la rive droite de l’Isère au pied des Hauts de Chartreuse sur la D1090; hameau de Montalieu au nord, camping, cascade de la Gouille Michel et Grande cascade avec via ferrata; le finage atteint 853 m sur le crêt de la Chartreuse et l’Isère à l’est, longée par l’A41. Elle a fusionné avec Sainte-Marie-du-Mont en 1972, mais celle-ci a repris son indépendance en 1983; +170 hab. après 1999. Sainte-Marie-d’Alloix (500 Maloux, 304 ha) 30 km NE de Grenoble, est une commune de la plaine de l’Isère, sur la D1090, accompagnée à l’est par l’A41; elle a 70 hab. de moins qu’en 1999. Sainte-Marie-du-Mont (240 Marie-Montois, 2 387 ha dont 1 161 de bois), limitrophe de la Savoie, a un habitat très dispersé sur la crête orientale de la Chartreuse et le synclinal perché du Seuil. Celui-ci est en son entier inclus dans la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse et se termine en proue de bateau, au sud, par les Lances de Malissard (2 045 m); les grottes et la source du Guiers Vif sont à la limite du finage. Sainte-Marie a des possibilités de ski nordique aux Prés, hameau où est la mairie à 937 m; hameaux de la Vieille Église au sud, de Saint-Georges au nord. La commune a fusionné avec Saint-Vincent-de-Mercuze de 1972 à 1983. La Flachère (460 Flachèrois, 285 ha), 32 km NE de Grenoble, est sur un replat de la côte orientale de la Chartreuse à 425 m; son petit finage atteint à l’ouest le crêt à 902 m, au-dessus de la cascade de Teppes Cochon et n’atteint pas la plaine de l’Isère à l’est; +70 hab. après 1999. La Buissière (780 Buisserans, 771 ha), 33 km NE de Grenoble, aligne son village au pied du relief dans la plaine de rive droite de l’Isère le long de la D1090; l’A41 longe l’Isère et offre tout au nord de la commue son échangeur à péage n°22 avec la D1090. Le château du Fayet conserve des éléments du 12e s. et l’artisanat local s’y expose. La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+37%). Saint-Maximin (680 Saint-Maximinois, 1 035 ha) est juste à l’est de Pontcharra dans la vallée du Bréda, avec une vieille tour sur la butte du hameau d’Avalon et un habitat dispersé sans village; la mairie est au hameau du Chapela dans la plaine. Le finage atteint 1 210 m à l’est. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+24%). Le Moutaret (270 Moutarins, 529 ha dont 300 de bois), 9 km à l’est de Pontcharra, a son village sur un replat de Belledonne à 560 m, dominant la vallée encaissée du Bréda. Le finage est borné à l’est et au nord par le Bréda et monte à 1 098 m au SO. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999 (+69%). La Chapelle-du-Bard (580 Chapelains, 2 771 ha dont 1 396 de bois), 12 km à l’est de Pontcharra, a son village longé à l’ouest par le Bréda, et un finage étendu en montagne de Belledonne où il flanque celui d’Allevard en occupant tout le versant gauche de la vallée du Bens sur 10 km. Il monte ainsi au Grand Charnier à 2 561 m et englobe la forêt domaniale de Saint-Hugon. La commune avait frôlé 1 400 hab. en 1846 et a connu son minimum en 1982 (moins de 300 hab.); la population a augmenté de 150 hab. depuis 1999 (+35%). Le Haut-Bréda (420 hab., 7 860 ha dont 3 732 de bois) est une commune nouvelle de 2019, formée par la fusion de La Ferrière (240 hab. 5 433 ha dont 1 655 de bois) au centre et Pinsot (180 hab., 2 427 ha dont 2 077 de bois) au nord, dont les villages sont dans la haute vallée du Bréda. La commune a 850 résidences secondaires pour 200 principales, et 60 hab. de plus que les deux composantes en 1999. Le village de Pinsot est à 7 km au SSE d’Allevard, à 730 m, au confluent de la haute vallée du Bréda et de la vallée du Gleyzin; musée de Forges et moulins. Le finage occupe surtout la vallée du Gleyzin, ainsi que le versant gauche de la vallée du Veyton juste au nord. La crête qui les sépare monte à 2 565 m au Gleyzin, le finage culminant juste au sud à 2 908 m au Puy Gris. Les deux vallées ont pour origine de beaux cirques glaciaires avec de petits lacs; esquisse de glacier de Gleyzin, usine électrique à Pinsot. La population communale avait dépassé 1 000 hab. dans les années 1840; stagnante de 1970 à 1999, elle a gagné 40 hab. après 1999. La Ferrière est à 5 km en amont de Pinsot à 910 m au bord du Bréda, et son finage occupe le haut bassin du Bréda, fermé au sud par le massif d’Allevard ou montagne des Sept-Laux. La commune a trois usines électriques. Elle a eu plus de 1 200 hab. dans la première moitié du 19e s. Trois cirques se dessinent au sud, dominés par les pics du Roc Blanc (2 927 m), le plus élevé, au SE, au-dessus d’un petit glacier; Bunard (2 560 m), le plus méridional; la Belle Étoile (2 708 m), à l’ouest. Les fonds de cirques contiennent de nombreux lacs, la plupart agrandis par des barrages, dont le plus grand est celui de Cottepens (32 ha), au bord duquel a été construit le refuge des Sept-Laux, précédé en amont par les lacs du Cos (15 ha), de la Corne (7 ha) et de la Sagne (6 ha). Le col des Sept-Laux (2 184 m) donne accès à la vallée de l’Eau d’Olle au sud par un sentier de grande randonnée. Le nom de Sept-Laux lui-même signifie «les sept lacs». Au sud-ouest, le hameau du Pleynet (écrit parfois à tort Pleyney) à 1 443 m, accessible de La Ferrière par une route de 11 km, sert de base à la troisième station de ski des Sept-Laux, adossée à celles de Pipay et de Prapoutel et exposée plein est. L’accès se fait par le hameau du Fond de France, à 1 080 m à la convergence des torrents issus des trois cirques et à 5 km au sud de La Ferrière, doté d’une des centrales électriques, de deux villages de vacances et d’une Maison de la Nature. Le domaine skiable des Sept-Laux, géré par un Sivom (syndicat intercommunal) est partagé avec les communes des Adrets (Prapoutel) et de Theys (Pipay). Sur 1 650 ha, il comporte 38 pistes (100 km) plus 12 km pour le ski nordique, et 24 remontées mécaniques dont la télécabine du Grand Cerf fonctionnant en été à Pipay. Les Adrets (1 090 Adraisiens ou Campanais, 1 615 ha dont 625 de bois), a son village au-dessus de Froges, 7 km à l’est à 750 m. Elle partage le domaine des Sept-Laux par la station de ski de Prapoutel, où le relief culmine à 2 478 m à la Cime de la Jasse; chalet et petit lac de la Jasse, patinoire, parapente. Prapoutel, à 1 330 m, est la principale base de commerces, d’animation et de résidence de l’ensemble des Sept-Laux, qui s’étend aussi de l’autre côté de la crête de Belledonne au Pleynet, dans la commune du Haut-Bréda. La population des Adrets, qui avait atteint près de 900 hab. en 1851, avait baissé jusqu’en 1968 (280 hab.); elle augmente depuis et s’est accrue de 440 habitants après 1999 (+68%); Les Adrets ont 1 480 résidences secondaires (430 principales). Hurtières (210 Hurtièrois, 335 ha) est un petit village écarté à 700 m sur les pentes de Belledonne, 30 km NE de Grenoble, 12 km NE de Froges; +90 hab. après 1999. Laval-en-Belledonne (1 030 Lavallois, 2 533 ha dont 991 de bois) est à 12 km NE de Domène et à 630 m; tour de Montfallet au-dessus du village et de Froges; hameaux de Prabert l’est, de la Boutière en amont dans la vallée du Muret. La mention en-Belledonne n’est apparue qu’en 2020. Son territoire occupe une vallée qui s’épanouit vers l’amont en deux cirques: celui du Muret au NE, dominé par la Dent du Pra (2 603 m) dans le massif des Sept-Laux, et dont le col du Pas de la Coche (1 989 m) donne accès à la vallée de l’Eau d’Olle (GR 549); celui du Crop au sud-est, orné d’un lac de 4 ha et dominé par le sommet Colomb (2 601 m) – mais le cirque même relève de la commune de Sainte-Agnès. Laval-en-Belledonne a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+27%). Sainte-Agnès (580 Gareux., 2 685 ha dont 944 de bois), 5 km à l’est de Villard-Bonnot, à 730 m, occupe en adret le versant droit de la vallée du Vorz et son cirque initial, le cirque du Boulon, qui est dominé par le Grand Pic de Belledonne (2 978 m) et son petit glacier, au-dessus du lac Blanc (2 161 m, 10 ha); refuge Jean Collet. Le col de la Mine de Fer (2 506 m), où passe le GR 549, assure la communication avec le cirque du Crop, qui est dans la commune. La population a augmenté de 1 100 hab. depuis 1999. Saint-Mury-Monteymond (330 Murimondois, 1 109 ha dont 900 de bois), à 750 m, fait face à Sainte-Agnès sur l’ombrée du Vorz, sans atteindre le cirque du Boulon, mais seulement la Petite Lance de Domène (2 596 m). La Combe-de-Lancey (730 Combinois, 1 855 ha dont 265 de bois, à 600 m) est juste à l’est de Villard-Bonnot dans le vallon de la Combe de Lancey. En altitude, le finage englobe le lac du Crozet (6 ha), la Grande Lance de Domène (2 596 m) et va jusqu’au col de Belledonne; mais l’ancien Lancey est dans la commune de Villard-Bonnot. Un écomusée de la houille blanche est ouvert, tandis qu’un musée rural d’art et traditions l’a été au château de la Combe; la population s’est augmentée de 190 hab. après 1999 (+35%). Saint-Jean-le-Vieux (300 Saint-Jantets, 459 ha) est au sud de Villard-Bonnot et à l’est du Versoud, à 752 m; son finage monte à 1 142 m sur les pentes du mont Morel au SE; +90 hab. après 1999. Revel (1 360 Revélois, 2 955 ha dont 1 007 de bois) a son village à 6 km ESE de Domène, à 600 m, dans le vallon du Doménon. Le finage monte jusqu’à la crête du massif de Belledonne; refuge de la Pra et lacs des Doménons en altitude, sous le Grand Doménon (2 802 m). La population a augmenté de 190 hab. après 1999. Chamrousse (420 Chamroussiens, 1 329 ha dont 650 de bois) est la commune la plus méridionale du territoire intercommunal, à 1 650 m, 29 km au SE de Grenoble. Son finage monte à 2 448 m au Grand Van sur la crête de Belledonne. La station de ski alpin, sous la Croix de Chamrousse qui monte à 2 250 m, dispose de 38 pistes et 26 remontées mécaniques; deux routes en lacets, chacune de 20 km, permettent d’y accéder depuis Uriage. Chamrousse n’est une commune que depuis 1989; elle a été formée à partir de sections des trois communes voisines, Vaulnaveys-le-Haut, Séchilienne et Saint-Martin-d’Uriage, affirmant ainsi son entière orientation vers les loisirs. Elle a 2 800 résidences secondaires, pour seulement 200 résidences principales. L’urbanisation du Recoin de Chamrousse empiète sur Saint-Martin-d’Uriage. La société Chamrousse-Développement, du groupe Transmontagne, emploie 150 personnes à la gestion de la station et des remontées mécaniques; maison de soins spécialisés pour enfants. (4 110 Allevardins, 2 563 ha dont 1 000 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 42 km au NE de la préfecture à 475 m, dans la CC du Grésivaudan. La ville est située dans le sillon tectonique emprunté en aval de la ville par le Bréda, affluent de gauche de l’Isère. C’est depuis 1836 une station thermale, rénovée en 1991, avec thermes (30 sal.), casino (45 sal., indépendant) et grand parc; château du 18e s., musée historique; collège et lycée professionnel publics. Elle fut aussi un foyer de métallurgie, lié à la présence locale de mines de fer, mais avec l’apparition de l’électrométallurgie les forges d’Allevard se sont transférées au Cheylas sur la rive de l’Isère. Le finage, dominé à l’ouest par la crête de Brame Farine, dessine une longue queue vers le sud-est sur 11 km jusqu’au pic du Frêne (2 807 m), occupant ainsi tout le versant droit de la vallée du Veyton. Une station de ski (22 pistes, 13 remontées), éclairée le soir, y a été aménagée sur les pentes du Collet et du Super-Collet d’Allevard, accessibles par une route en lacets de 10 km. Allevard avait eu 3 200 hab. dans les années 1860 et sa population était descendue à moins de 2 400 en 1963 et 1982; elle augmente sensiblement depuis 1990 et a gagné 1 000 hab. après 1999 (+32%). (2 040 Barolins, 1 113 ha dont 326 de bois) est une commune de l’Isère dans la plaine de l’Isère (CC du Grésivaudan) à 10 km au NNE du Touvet, face à Pontcharra. Le fort Barraux y gardait la frontière avant 1860; il a été construit à la fin du 16e s., en forme d’étoile allongée, et repris dans la même forme par Vauban; coopérative viticole; fonderie Giroud (55 sal.), passée au suisse Von Roll; bétons CDLP (60 sal.); centre JET (Jeunes en équipe au travail) pour jeunes délinquants. La commune de Barraux, en croissance depuis 1975 (800 hab.), a gagné 560 hab. après 1999 (+38%). (3 130 Berninois, 767 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan dans la plaine de l’Isère en bordure de Crolles; son territoire se limite à la plaine et aux premières pentes de la montée vers Saint-Pancrasse. La Soitec (1 160 sal.) y façonne des plaquettes de silicium pour l’électronique; c’est une société d’origine française, créée en 1992 par des ingénieurs du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) sous le nom de Silicon On Insulator TEChnologies et associée au groupe japonais Shin Etsu Handotai. Dans d’autres domaines, capteurs Capsys (40 sal.), équipements de contrôle 40-30 (40 sal.); fabrique d’articles de sports Delta Plus (80 sal.); analyses Ovivo (45 sal.); traitement des eaux Veolia (90 sal.); négoce d’électronique Applied Materials (180 sal.). Bernin avait moins de 700 hab. dans les années 1930, 960 en 1968 et a crû sensiblement ensuite mais n’a augmenté que de 200 hab. après 1999. (2 390 Biviérois, 617 ha dont 209 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 9 km au NE de Grenoble, dans la plaine de l’Isère au pied de l’escarpement du mont Saint-Eynard; château de Serviantin (ou château Servien 16e et 17e s.); institut médico-éducatif; supermarché U (100 sal.). Biviers n’avait pas 400 hab. en 1936; elle est passée à 960 en 1968 et a crû ensuite jusqu’en 1995 mais est restée étale depuis. (3 080 Chapareillanais, 3 028 ha dont 1 368 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan à 13 km NNE du Touvet, dans la plaine de l’Isère à l’ouverture de la cluse de Chambéry. Limitrophe du département de la Savoie, la commune participe activement au vignoble savoyard et se veut «station verte de vacances». Une grosse usine Tyco de connexions électriques pour automobiles a fermé en 2019 mais le site doit être converti en parc d’activités Actipôle. La compagnie Allibert fournit des guides de randonnée, surtout de montagne (110 sal.). Le finage s’étend en montagne dans la Chartreuse, où il atteint 1 933 m au mont Granier, empiétant ainsi sur la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse; le nouveau tunnel ferroviaire de la Transalpine à travers la Chartreuse (23 km) aura son extrémité orientale dans la commune. Le nom fut jadis Campania Riolentis, la plaine de Riolande. Chapareillan avait 2 500 hab. dans la première moitié du 19e s., 1 300 seulement dans les années 1960, et croît depuis; elle a gagné 900 hab. après 1999 (+41%). (2 520 Cheylasiens, 844 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 3 km au nord de Goncelin sur la rive gauche de l’Isère. Elle est riche en vergers. EDF y a une centrale hydroélectrique de 480 MW, fonctionnant par pompage et assortie d’un grand bassin. C’est juste au nord du village que s’est établie en 1920 l’aciérie dite d’Allevard, spécialiste de l’acier pour ressorts, devenue Ascométal et passée au groupe Winda (160 sal.). À côté, l’usine Wheelabrator fabrique des grenailles abrasives en acier (groupe Wendel, 180 sal.); scierie-menuiserie des Bois du Dauphiné (75 sal.); textiles Joubert (25 sal.). Le Cheylas avait 520 hab. en 1900, 940 en 1962 et progresse depuis 1980; elle a gagné 390 hab. après 1999 (+18%). (3 440 hab., 3 380 ha) est une commune nouvelle du département de l’Isère créée par fusion en 2016. Elle réunit Saint-Pierre-d’Allevard (2 950 hab., 2 709 ha) et Morêtel-de-Mailles (490 hab., 671 ha) et appartient à la CC du Grésivaudan. La population a augmenté de 830 hab. après 1999 (+30%). Saint-Pierre-d’Allevard est à 3 km SSO d’Allevard, à 511 m. Elle est située dans le même sillon qu’Allevard, élargi en une petite plaine. Elle en est séparée par le bassin du Flumet, un plan d’eau de 79 ha derrière un barrage EDF, dote d’un centre Aquarécréatif; le Flumet est un petit affluent du Bréda. Saint-Pierre a partagé avec Allevard le même passé de mines de fer et de forges; mais il lui en reste deux usines, toutes deux spécialisées dans les aimants: Steelmag (35 sal.) et Euromag (40 sal.) qui est issue de la précédente mais passée à un groupe suédois; transports par autocars SNVA (60 sal.); magasin Colruyt (20 sal.). La commune a eu 2 000 hab. dans les années 1850, 1 500 en 1936; sa population a augmenté ensuite jusqu’en 1968 et reste à ce niveau depuis. Morêtel-de-Mailles est 2 km à l’ouest de Saint-Pierre, en cluse entre le val d’Allevard et celui de l’Isère à l’ouest, sur la D525, en habitat totalement dispersé. (8 450 Crollois, 1 421 ha dont 400 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 18 km au NE de Grenoble, au pied du massif de la Grande Chartreuse. Son territoire culmine à 1 053 m au Bec Margain, au-dessus duquel s’étend le finage de Saint-Hilaire. Crolles conserve une ancienne abbaye, et le château de Bernis (14e-17e s.); elle a un collège public et une maison familiale rurale; échangeur de l’A41, gare du funiculaire de Saint-Hilaire à Montfort, qui gravit 700 m avec des pentes allant jusqu’à 83%. La commune a eu 1 600 hab. dans les années 1840, seulement 1 100 dans la première moitié du 20e s.; sa population a crû depuis les années 1950, surtout après 1975, mais est la même qu’en 1999. Le groupe franco-italien STMicroelectronics y emploie 4 340 personnes en deux unités. Philips a une installation de recherche-développement en électronique (NXP Semiconductors, 185 sal.). Freescale Semiconductor, au groupe états-unien Motorola, entretient un laboratoire de recherche de 90 personnes sur les puces et le silicium. Ces trois groupes se sont associés en 2002 pour créer un nouveau centre de développement Crolles2 Alliance; ils ont signé un accord de coopération en 2004 avec le LETI de Grenoble, filiale du Commissariat à l’énergie atomique, et son programme Nanotec-300. Ils ont mis en route en 2023 la construction d’une «méga-usine» avec 3 milliards d’euros d’aide de l’État. L’allemand Hager détient à Crolles une fabrique de systèmes de sécurité (290 sal.), après reprise de la société Atral. La fabrique de jus de fruits Teisseire (350 sal.) a été acquise en 2004 par le groupe Fruité. Crolles a aussi des fabriques d’équipements de sports pour la montagne Petzl (marque Big-Bang, 210 sal.), de produits chimiques Air Liquide (90 sal.) pour le traitement des eaux, de menuiserie métallique Caratelli (85 sal.), de matériel électronique Tronic S Microsystems (85 sal.) et Applied Materials (40 sal.); régie départementale de transports de voyageurs (VFD, 55 sal.); supermarché Casino (70 sal.), négoce de matériels électriques Hager (75 sal.). Crolles est le bureau distributeur du nouveau canton du Moyen-Grésivaudan, 15 communes, 44 800 hab. (3 420 Frogiens, 643 ha dont 245 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 23 km NE de Grenoble face à Crolles. La ville est sur la rive gauche de l’Isère au pied du Belledonne; elle fut un centre de métallurgie depuis sa première usine de 1888 et son nom eut quelque notoriété grâce à la firme Alais-Froges-Camargue, qui a repris le nom de Pechiney en 1950. Après de sensibles restrictions, il reste une usine Amcor ex-Alcan pour les emballages flexibles (125 sal.); supermarché Carrefour (60 sal.). La commune n’avait que 500 hab. au début du 20e s.; elle a connu plusieurs sommets à 2 400 (1931) et 2 600 (1968), un creux en 1982 (2 200) et s’accroît à nouveau depuis; elle a gagné 320 hab. après 1999. (2 520 Goncelinois, 1 436 ha dont 792 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 30 km au NE de la préfecture dans la CC du Grésivaudan, sur la rive gauche de l’Isère. La commune dispose d’une gare et d’un collège public; usine d’aluminium (traitement de surfaces) du groupe Alcan (Satma, 55 sal.). Le territoire communal monte jusqu’à 1 285 m sur les pentes du massif de Belledonne, au sommet de Barley. Goncelin a eu plus de 1 600 hab. de 1800 à 1860, puis sa population s’est abaissée jusqu’à 880 hab. en 1962; elle augmente depuis, gagnant 570 hab. après 1999 (+29%). (2 250 Lumbinois, 677 ha dont 350 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, juste au nord de Crolles. Toute proche du funiculaire de Saint-Hilaire, elle sert de site d’atterrissage aux concurrents de la coupe Icare de vol libre. La commune, qui n’avait pas 400 hab. dans les années 1960, croît depuis; elle a gagné 780 hab. après 1999 (+53%). (6 020 Bonimontains, 638 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, à 11 km NE du centre de Grenoble. Elle résulte d’une fusion de 1851 entre Montbonnot et Saint-Martin-de-Miséré qui avaient alors 710 hab. La population s’est mise à croître ensuite, surtout après 1970. La commune participe à l’Inovallée de Meylan-Montbonnot le long de l’autoroute A41 (échangeur). Elle a reçu de nombreuses entreprises d’informatique comme Cap Gemini (760 sal.), Thales (240 sal.), Open (220 sal.), Moodys (170), Arturia (150), Kaizen (150), Siemens (130), Synopsys (120), Oracle (110), Senitra (110 sal.), Spine (110), Verizon (74), Technidata (70), Maincare (55), Probayes (55), Mathworks (55), EDT (50); ingénieries Cegelec (200 sal.) et Altran (130 sal.). Elle héberge également une usine Merlin-Gérin (MGE-UPS, moteurs électriques du groupe Schneider, 520 sal.), les implants chirurgicaux Tornier (390 sal.) et Corin (85 sal.) et plusieurs autres établissements de production comme Eaton (onduleurs, 140 sal.), Kalray (160 sal., composants électroniques), Metrologic (appareillages, 130 sal.). Dans les services se signalent les analyses Abiolab Asposan (85 sal.), Orange (180 sal.), Euromaster comme distributeur de pneus Michelin (270 sal.); négoce pharmaceutique Roche Diabètes (150 sal.); aide à domicile ASDT (110 sal.); nettoyages GSF Orion (250 sal.) et Cap Services (60 sal.), gardiennage ATM (170 sal.); jardineries du Salève (Botanic, 60 sal.). (2 470 hab., 3 691 ha) est une commune nouvelle de 2019 dans le département de l’Isère, résultant de la fusion de Saint-Hilaire (1 310 hab., 861 ha dont 285 de bois), Saint-Bernard (700 hab., 2 159 ha dont 750 de bois) et Saint-Pancrasse (460 hab., 671 ha dont 245 de bois) dans la CC du Grésivaudan. La commune a gagné 270 hab. depuis 1999. Le plateau des Petites Roches est un balcon dominant la plaine du Grésivaudan, soutenu par la corniche du calcaire tithonique, et dominé par le crêt oriental de la Chartreuse, en calcaires urgoniens. Il se suit de Chapareillan au nord à Saint-Pancrasse au sud, sur 24 km de long et tout au plus 1 200 m de large. Une série de hameaux s’y disperse, plus serrés au sud qu’au nord. Il fut un haut lieu de la cure d’altitude et en a hérité nombre d’établissements de santé. De Crolles (Montfort, au nord), un funiculaire permet d’y accéder sur le territoire de Saint-Hilaire, qui a équipé la station de ski des Petites-Roches. D’autres équipements pour le ski sont au-dessus du Touvet à Saint-Bernard, et aux Prés (Sainte-Marie-du-Mont). Saint-Hilaire (mairie) est au centre, à 950 m, à 7 km SO de La Terrasse par la route; cascade des Massards, plusieurs hameaux dont le Vieux-Frêne au sud, camping et téléskis. Elle a un lycée public, le centre médico-chirurgical des Petites Roches (260 lits), le centre de santé D. Douady (depuis 1933, Fondation Santé des Étudiants de France; 200 lits), le centre médical Rocheplane (depuis 1929, Fondation minière et métallurgique, 200 lits); l’ensemble hospitalier dépend du CHU de Grenoble. Saint-Bernard est au nord, à 960 m, au-dessus de La Terrasse, avec le hameau de Saint-Michel au nord au-dessus du Touvet, une petite station de ski alpin au col de Marcieu (5 pistes et 3 remontées), plus deux pistes de ski nordique. Sant-Pancrasse est au sud, à 1 000 m juste sous la Dent de Crolles (2 062 m, vol libre), une route qui descend vers Saint-Ismier, une autre qui monte au col du Coq (1 434 m) vers l’intérieur de la Chartreuse. (7 520 Charrapontains, 1 558 ha dont 517 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 38 km NE de Grenoble à la limite du département de la Savoie, au confluent du Bréda et de l’Isère; collège et lycée publics. Elle conserve deux papeteries: Nordia (65 sal.), ancienne usine Moyet-Perrin fondée en 1904, qui fait notamment des papiers pour l’hôtellerie (groupe italien Novacart); Sonoco IPD (35 sal.,) ex-Lhomme passé au groupe états-unien Sonoco, qui fait des tubes de carton; quelques ateliers de métalmécanique, supermarché U (150 sal.), entreposage Lidl (330 sal.). Le bourg a des maisons anciennes et une vieille tour; au sud, le château de Bayard, où le chevalier naquit en 1473, propose un musée consacré à ses œuvres. Le finage monte à l’est jusqu’à la crête de Brame Farine, à 1 210 m. Pontcharra avait 1 000 hab. en 1831 et a absorbé Grignon la même année, portant sa population à 2 600 hab. en 1836; elle est restée à ce niveau jusqu’en 1946, sauf un bond momentané à 3 400 hab. en 1931. Puis elle a commencé une nouvelle croissance, qui l’a amenée à 5 000 hab. en 1978; elle a encore gagné 1 010 hab. après 1999. Pontcharra est le bureau distributeur du nouveau canton du Haut-Grésivaudan (24 communes, 43 800 hab.). (7 360 Saint-Ismiérois, 1 490 ha dont 450 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 12 km au NE de la préfecture dans la plaine de l’Isère, rive droite (CC du Grésivaudan). C’est une banlieue surtout résidentielle, avec un collège public et un lycée agricole public; ingénierie Synapcell (35 sal.). Le finage monte au NO jusqu’à la crête du mont Saint-Eynard en Chartreuse (1 430 m); échangeur de l’A41 près de l’Isère. Saint-Ismier n’avait encore que 950 hab. dans les années 1930 (1 400 autour de 1840); sa croissance s’est accentuée à partir de 1970 (3 000 hab. en 1975). La population a augmenté de 1 150 hab. après 1999 (+19%). (5 710 Saint-Martinois, 2 969 ha dont 600 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 12 km au SE de Grenoble à 626 m. Son finage n’atteint que le Grand Sorbier, à 2 232 m, et les lacs Robert, qu’elle partage avec Chamrousse; les hauts chalets du Recoin de Chamrousse sont d’ailleurs dans la commune de Saint-Martin, reliés au village par une route en lacets de 16 km. Le territoire de Chamrousse a été formé en partie sur le finage de la commune de Saint-Martin (1989). Celle-ci avait 2 600 hab. en 1851, 1 250 au minimum de 1936; elle a atteint 2 000 hab. en 1980 et poursuit sa croissance (+8 600 hab. après 1999). Saint-Martin-d’Uriage est connue par la station thermale d’Uriage-les-Bains, un gros hameau à 3 km de Saint-Martin, de l’autre côté de la vallée du Sonnant; établissement de soins (120 sal.) et hôpital thermal (30 lits), parc, casino du groupe Moliflor (60 sal.), laboratoire de dermatologie (35 sal.); les thermes emploient 40 personnes. Un golf est proche, mais à Vaulnaveys-le-Haut. Un peu au nord, le fort des Quatre-Seigneurs (937 m) est juché sur la crête. La ville s’était distinguée au cours de la dernière guerre par les activités de formation et de résistance de l’École des Cadres d’Uriage, pourtant créée par le régime de Vichy pour former les «élites de la Révolution nationale»; elle fut supprimée fin 1942 et remplacée par l’école des cadres de la Milice puis, de 1944 à 1945, par une école militaire inspirée par l’humanisme de la première, où passèrent aussi des cadres syndicaux. (3 070 Saint-Nazairois, 849 ha dont 250 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 2 km ENE de Saint-Ismier dans la plaine de l’Isère. Le finage monte sur la Chartreuse dans la reculée de la gorge du Manival, atteignant 1 738 m au Bec Charvet; charpentes Contemporaines (25 sal.). La commune n’avait que 360 hab. en 1931, 500 en 1962, et a crû régulièrement depuis, avec l’expansion grenobloise; elle a gagné 700 hab. après 1999 (+30%). (2 180 Tencinois, 675 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 24 km NE de Grenoble sur la rive gauche de l’Isère et la D523 face à La Terrasse et à son centre nautique; gare, château de Monteynard du 18e s. dans un beau parc. Le finage se limite presque à la plaine de l’Isère. Sa population a stagné durant toute la seconde moitié du 20e s. et n’avait encore que 900 hab. en 1999; elle a plus que doublé depuis. (2 620 Terrassons, 947 ha) est une commune du département de l’Isère à 22 km NE de Grenoble sur la rive droite de l’Isère, dans la CC du Grésivaudan, 4 km SSO du Touvet sur la D1090; une route à nombreux lacets la relie à Saint-Hilaire sur le balcon de la Chartreuse. Au bord de l’Isère, que longe l’A41, plan d’eau et base de loisirs et de nautisme; château du Carré (15e-17e s.), d’allure plutôt austère; collège public pour handicapés; emballages métalliques Cuki (35 sal.). La commune avait 600 hab. dans les années 1930, 830 en 1975, et a crû ensuite. Elle a gagné 620 hab. après 1999 (+24%). (2 100 Tarins, 3 577 ha dont 1 730 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 29 km NE de Grenoble, à 615 m en arrière de Tencin, à une confluence de vallons; institut médico-éducatif; réseaux et travaux publics Midali (100 sal.). La commune était bien peuplée au 19e s, dépassant les 2 500 hab. en 1846; sa population avait décliné jusqu’à 1 100 hab. en 1975; puis elle a a augmenté et a encore gagné 480 hab. après 1999 (+30%). Son territoire, assez large, s’étale sur le versant de Belledonne et monte à 2 129 m à la Roche Noire, à sa pointe SE. Sous celle-ci et la montagne de Fanges qui la précède au nord, s’est établie la station de ski de Pipay, qui fait partie de l’ensemble des Sept-Laux et qu’atteint une route en lacets; la société des Téléphériques emploie 25 personnes; la télécabine du Grand Cerf fonctionne aussi en été. (3 270 Touvetains, 1 156 ha dont 475 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 30 km au NE de la préfecture du côté droit de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, où passe la D1090. L’ A41 suit la rive de l’Isère; échangeur au Touvet. La commune est dominée à l’ouest par le balcon de la Chartreuse (crête de Sans Bec, 1 043 m); le bourg s’orne d’un château du 18e s. et dispose d’un collège public et d’un Intermarché (70 sal.); logistique Area (35 sal.). Le Touvet a eu 1 000 hab. de 1920 à 1950 (1 700 en 1846) et sa population augmente depuis; elle s’est accrue de 420 hab. après 1999. (5 060 Bédouins, 635 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 3 km au NE de Domène près de la rive gauche de l’Isère au pied du massif de Belledonne. Le curieux gentilé est d’origine inconnue, mais il est couramment utilisé; il a peut-être un ancien rapport avec le Belledonne. Le nom de la commune (Versatorio, le déversoir) fait allusion au gros cône de déjection sur lequel est installé le village. L’aérodrome de loisirs de Grenoble-Versoud (LFLG) y est doté de deux pistes de 900 m, trois aéroclubs totalisant une centaine d’avions et deux plates-formes d’hélicoptères. La commune accueille divers ateliers et entrepôts et les transports Daher (120 sal.) et Demandre (65 sal.), un supermarché Casino (30 sal.), le nettoyage MSEI (180 sal.) La commune n’avait que 400 hab. en 1900 puis a dépassé le millier en 1925; la population a surtout augmenté après 1975; elle a gagné 1 230 hab. depuis 1999 (+32%). (7 430 Villardiens, 584 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CC du Grésivaudan, 6 km au NE de Domène. Son territoire s’étend sur 4 km le long de la rive gauche de l’Isère, englobant au nord la cité industrielle de Brignoud (gare); c’est dans la commune qu’étaient les papeteries de Lancey; il reste une cartonnerie du finlandais Ahlstrom (110 sal.); matériels électriques Atral (130 sal.), métallerie Foure Lagadec (50 sal.); travaux publics Moulin (Camibat, 40 sal.); transports Brebon (50 sal.). Villard-Bonnot a un collège et un lycée publics et un musée de la houille blanche, célébrant les initiatives de l’Ariégeois Aristide Bergès à Lancey, hameau de la commune, dans l’utilisation de l’hydroélectricité pour le compte du papetier Matussière, en 1869; château de Vorz (15e et 19e s.). La commune avait 1 000 ha entre 1830 et 1875 et sa population est passée à 2 300 en 1900, 5 600 en 1931; elle a ensuite fluctué, en partie au rythme des emplois, avec une pointe à 6 500 hab. en 1962, un creux à 6 000 en 1975. Elle a augmenté de 500 hab. après 1999. |