Communauté de communes du Val de Bouzanne

'

communauté de communes de l’Indre, associant 12 communes et 6 000 hab. (27 720 ha). Le siège est à Neuvy-Saint-Sépulchre; aucune commune n’atteint 2 000 hab. Son territoire s’étend dans le Boischaut, mordant à peine au nord sur la côte de la Champagne berrichonne, et abonde en hauts lieux des romans de George Sand et de sa «Vallée Noire».

Neuvy-Saint-Sépulchre (1 690 Neuviciens, 3 511 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Indre dans l’arrondissement de La Châtre, 18 km à l’ouest de celle-ci, 28 km SE de Châteauroux. Le nom vient de son église à rotonde, imitée de Jérusalem, engagée en 1042 par un seigneur retour de croisade, continuée jusqu’au 12^e et flanquée ensuite d’une basilique; restaurée en 1937, elle figure au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Compostelle. Neuvy est dotée d’un collège public; dalles de moquettes Balsan (20 sal.), conditionnement à façon (Berry Services, 35 sal.). Un étang sur la Bouzanne est aménagé en base de loisir; deux campings. À l’ouest, au croisement des D927 et D990, zone d’activité du Fay avec déchetterie. La commune a eu 2 800 hab. en 1901 et avait encore 2 000 hab. en 1954; la population est stable depuis 1999. Le nouveau canton inclut l’ancien canton d’Aigurande, plus trois communes de l’ancien canton de La Châtre (25 communes, 15 300 hab., 65 294 ha).

Mers-sur-Indre (660 Mersiens, 2 545 ha dont 572 de bois) est à 11 km au NE de Neuvy, sur le versant gauche du val d’Indre, au confluent de la Vauvre; camping, négoce de boissons Pichon (35 sal.). Au NO sur le versant droit, le château du Magnet (15^e et 16^e, restauré au 19^e) est l’un des hauts lieux du monde de George Sand; juste au NE dans le bois de Chanteloube se cache la fameuse (et minuscule) Mare au Diable. Mers est devenue sur-Indre en 1892; elle avait alors près de 1 100 hab.; sa population a augmenté depuis le creux de 1982 (430 hab.), et a gagné 50 hab. après 1999, mais elle avait atteint 1 100 hab. vers 1900.

Montipouret (570 Porrétimonastériens, 2 789 ha), 12 km NE de Neuvy et 3 km au SE de Mers, se tient sur un relief dominant la vallée de la Vauvre. C’est sur celle-ci, au sud du finage, qu’est le non moins fameux moulin d’Angibault cher à George Sand, non loin du hameau de Courtillet (musée). Moulin et Mare au Diable (à Mers) sont en «espace naturel sensible». Au NE, l’Indre reçoit à droite l’Igneraie au Moulin de Guérin; le grand talus du plateau de Champagne, exposé au sud, y domine le cours de l’Indre et y porte les hameaux de Corlay et de la Corne. Montipouret abrite depuis 1991 au village un Centre d’accueil et de loisir médicalisé expérimental (Calme). La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Tranzault (350 Tranzaltiens, 1 797 ha) est à 6 km NE de Neuvy, au-dessus de la vallée du Gourdon sur le versant droit; hameau du Chassin au sud. La population est stable depuis 1982. Un calcul a montré que Tranzault pouvait aussi prétendre au titre de centre de la France (continentale) comme centre du cercle entourant ses limites, et donc la seule commune qui n’est jamais à plus de 544 km d’une autre commune (à vol d’oiseau…).

Lys-Saint-Georges (220 Georgiots, 1 298 ha), 6 km au nord de Neuvy, juché sur un promontoire circulaire du versant droit du Gourdon, a un château féodal et renaissance (14^e-15^e) et un musée dit la Maison du jardinier, reconstituant un intérieur berrichon ancien; plusieurs étangs au nord près du hameau de Fondeville. La commune a repris des habitants depuis le minimum de 1975 (160 hab.), mais elle en eut 480 vers 1900.

Buxières-d’Aillac (260 Buxiérois, 2 375 ha dont 389 de bois) est à 7 km NO de Neuvy, sur le versant gauche de l’Auzon, au passage de la D990; châteaux de Buxières au village, d’Aillac un peu à l’ouest, dans un paysage bocager. La population (460 hab. en 1900) ne diminue plus depuis 1975 et a même regagné 40 hab. après 1999.

Gournay (290 Gournaysiens, 2 033 ha), 6 km à l’ouest de Neuvy dans la vallée de l’Auzon, a un écomusée avec Maison du Sabotier; vers l’est, hameau de Chaumont sur une longue échine.

Maillet (270 hab., 2 502 ha dont 149 de bois) est au-delà de Gournay, 11 km à l’ouest de Neuvy sur une butte allongée dominant la vallée du Creuzançais.

Malicornay (200 Malicornéens, 1 631 ha) est à 14 à l’ouest de Neuvy et 12 km à l’est d’Argenton-sur-Creuse; une antenne de télévision de 205 m de haut y a été dressée en 1971, juste au-dessus de la côte qui domine la Vallée Noire.

Cluis (1 010 Cluisiens, 3 532 ha dont 229 de bois), à 8 km SO de Neuvy sur la D990, conserve une église en partie du 12^e, les ruines d’un château féodal des 12^e-13^e au NE dans le hameau de Cluis dessous qui domine la vallée incisée de la Bouzanne; manoir des 15^e et 17^e; menuiserie Moreau (60 sal.), centre d’aide par le travail. Le village est à la limite du massif ancien, sur lequel s’étend la partie méridionale du finage. L’Auzon coule à l’ouest, sous les châteaux de Fontaie et du Puy d’Auzon. La commune fête les escargots. Elle se dépeuple encore (-160 hab. depuis 1999); elle avait plus de 2 300 hab. en 1901, 1 700 en 1954.

Mouhers (230 hab., 1 789 ha dont 124 de bois), 5 km au SO de Neuvy, s’orne au bord de la Bouzanne du moulin d’Archy (18^e), qui fait partie du cycle de George Sand; château de Limanges au NE, carrière de la Bouige au SO.

Fougerolles (360 Fougerollais, 1 717 ha dont 134 de bois), 7 km au SE de Neuvy, garde au nord des restes de l’ancienne abbaye de Varennes (12^e-13^e et 17^e-18^e) au bord du Gourdon, affluent de la Bouzanne; ancien manoir de Rochefolle plus en amont, près du bois de Villemort où se remarque le Chêne des Pendus. La commune a une foire aux chèvres; elle a gagné 60 hab. depuis 1999, mettant fin à un siècle de dépeuplement. Tous ces villages se tiennent à la limite du massif ancien et du bassin sédimentaire.