Métropole Métropole Rouen Normandie' intercommunalité de Seine-Maritime, associant 71 communes et 489 400 hab. sur 66 400 ha. Outre Rouen (siège), 38 communes dépassent 2 000 hab.: Amfreville-la-Mi-Voie, Belbeuf, Bihorel, Bois-Guillaume, Bonsecours, Boos, Canteleu, Caudebec-lès-Elbeuf, Cléon, Darnétal, Déville-lès-Rouen, Duclair, Elbeuf, Franqueville-Saint-Pierre, Grand-Couronne, Le Grand-Quevilly, Le Houlme, Houppeville, Isneauville, La Londe, Malaunay, Maromme, Le Mesnil-Esnard, Mont-Saint-Aignan, La Neuville-Chant-d’Oisel, Notre-Dame-de-Bondeville, Oissel, Petit-Couronne, Le Petit-Quevilly, Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Saint-Étienne-du-Rouvray, Saint-Jacques-sur-Darnétal, Saint-Léger-du-Bourg-Denis, Saint-Pierre-de-Varengeville, Saint-Pierre-lès-Elbeuf, Sainte-Marguerite-sur-Duclair, Sotteville-les-Rouen, Tourville-la-Rivière, Le Trait. Une partie des autres communes sont dans la moitié orientale de la Métropole. Fontaine-sous-Préaux (520 Fontains, 352 ha), 10 km NE de Rouen, est dans la vallée du Robec, dont le finage déborde peu; la commune n’avait que 160 hab. dans les années 1930, 260 en 1975; +50 hab. depuis 1999. Saint-Martin-du-Vivier (1 710 Saint-Martinais, 500 ha dont 145 de bois), 9 km NE de Rouen au nord de Darnétal, est proche de la zone industrielle de Bois-Guillaume et dotée d’une gare; touchée par la croissance périurbaine, elle avait 450 hab. en 1962 et a encore gagné 200 hab. depuis 1999; quelques petites entreprises y ont trouvé place. Le village est dans la vallée du Robec en aval de Fontaine, mais le peuplement s’est développé sur le plateau à l’ouest dans le grand lotissement pavillonnaire du Mesnil Grémichon, et atteint au NO la N28, où s’esquisse une zone d’activités à la limite d’Isneauville. Roncherolles-sur-le-Vivier (1 080 Roncherollais, 535 ha dont 192 de bois), 11 km ENE de Rouen, est juste à l’est de Saint-Martin mais entièrement sur le plateau, à 3 km NE de Darnétal. Sa population a été en croissance sensible de 1968 (380 hab.) à 1990; ingénierie Interface (35 sal.). Saint-Aubin-Épinay (1 050 Saint-Aubinois, 983 ha dont 494 de bois), 8 km ESE de Rouen, est dans la vallée de l’Aubette, avec le village principal à l’ouest et le hameau d’Épinay en amont, à l’est. Les deux anciennes communes ont été réunies en 1823; sur le plateau au nord, hameau et château du Meslay (17e et 19e); +90 hab. depuis 1999. Montmain (1 360 Manemontais, 604 ha dont 225 de bois), 14 km ESE de Rouen, est un gros village de plateau qui domine les hauts vallons de l’Aubette. Des jardins d’angéliques se visitent près d’un vieux manoir à l’est. La commune n’avait encore que 250 hab. dans le années 1950, mais plafonne depuis 1999 (-70 hab. ensuite). Saint-Aubin-Celloville (1 020 Saint-Aubinois, 672 ha), 13 km ESE de Rouen, a un finage qui se déploie en arc sur 6 km, allant de la D6014 et de l’aéroport de Rouen au nord à Ymare au sud. La vallée encaissée du Becquet borne le finage au nord-ouest, sous le village de Celloville. Saint-Aubin est plus au sud; le hameau et le manoir d’Incarville (16e) sont entre les deux. Saint-Aubin-la-Campagne a fusionné avec Celloville en 1822. La commune avait 420 hab. dans les années 1950; la croissance s’est arrêtée en 1999. Quévreville-la-Poterie (940 Quévrevillais, 468 ha dont 131 de bois), 16 km ESE de Rouen à l’est d’Ymare, limitrophe de l’Eure, a son village sur le rebord du plateau au-dessus d’un vallon profond, et juste au nord le hameau des Communaux, également en situation de promontoire; elle a 70 hab. de moins qu’en 1999. Ymare (1 180Ymarois, 403 ha), 15 km ESE de Rouen, 5 km au SO de Boos, a son village sur le plateau, agrandi par des pavillons dans le bois qui couvre son talus occidental. Le finage, à la limite de l’Eure, descend au sud-ouest dans la plaine que traverse la D6015, mais sans habitat. La commune a reçu une usine du groupe Thales (Air Systems) travaillant pour la défense (radars et équipements divers, 260 sal.) et un centre de santé Korian (psychiatrie, 45 sal.). Elle avait seulement 210 hab. en 1962; elle en a encore gagné 140 après 1999. Gouy (850 Gauvassiens, 497 ha dont 121 de bois), 14 km ESE de Rouen et 7 km SO de Boos, a son village sur un élément de plateau; château de 1755 en brique et pierre. La D6015 (ex-N15) traverse le finage au sud, passe au pied du village et descend vers la Seine par un vallon puis longe la rive droite. Le finage atteint à l’ouest la rive droite de la Seine, dominée par un puissant coteau de 70 m percé de grottes à gravures paléolithiques. Un subtil arbitrage historique lui affecte la petite île Maugendre et l’île Merdray, mais pas l’île du Bras Fallais qui est affectée à Tourville-la-Rivière; quelques grottes dans le coteau de Seine; +50 hab. depuis 1999. Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen (1 290 Authipontains, 453 ha dont 122 de bois), 16 km au sud de Rouen à 8 km SO de Boos, comprend un village de plateau et, au pied du coteau de Seine face à Oissel, le hameau du Port-Saint-Ouen qui eut son rôle au temps de la navigation fluviale, et qu’elle partage avec Gouy. Le nom du port est lié à la construction de l’abbaye Saint-Ouen de Rouen, à laquelle il fournissait les pierres extraites dans le coteau de Seine; le nom révolutionnaire fut Les Authieux-sur-le-Port-des-Sans-Culottes (bien que «les Authieux» ait désigné des autels). Le finage, limitrophe de l’Eure, atteint la rive de la Seine, mais les îles sont à Tourville. La commune a un Super U (50 sal.) et quelques petits employeurs: décoration florale TV Getal (35 sal.), travaux publics Boutte (25 sal.), transports JMD (20 sal.). Elle n’avait que 340 hab. en 1962 et croît depuis (+100 hab. depuis 1999). Sotteville-sous-le-Val (830 Sottevillais, 527 ha), 17 km au sud de Rouen, a son village au pied du coteau droit de la Seine qui fait face au sud, juste à l’ouest d’Igoville et au sud de Tourville-la-Rivière et presque face à Criquebeuf. La plaine alluviale a de grands étangs d’anciennes gravières; la voie ferrée de Paris à Caen et Cherbourg les longe puis traverse en tunnel le pédoncule de méandre, juste à côté de l’A13 qui traverse le finage à l’ouest. La population s’est accrue de 250 hab. depuis 1999 (+43%); négoce de combustibles PVG (40 sal.). Freneuse (930 Frenaisiens, 318 ha), 19 km au sud de Rouen, limitrophe de l’Eure comme Sotteville, est juste à l’aval de Sotteville avec un finage allongé sur le mince coteau qui subsiste du lobe de méandre de Cléon, bordé d’une étroite bande alluviale le long de la rive de la Seine. L’habitat se partage entre le coteau et une ancienne île de la Seine face à Criquebeuf et Martot, sur un peu plus de 4 km. La population a légèrement baissé depuis 1990; elle était inférieure à 350 hab. dans les années 1930. Orival (940 Orivalais, 955 ha dont 750 de bois), 19 km SSO de Rouen, est sur la rive gauche de la Seine juste en aval d’Elbeuf, face à Cléon, au débouché d’un vallon sinueux. Elle serre et aligne ses maisons au pied du coteau escarpé de rive concave, que domine la forêt de la Londe. Le site de vallon qui va du village d’Orival au Nouveau Monde est très apprécié pour son panorama et les ruines d’un gros château féodal. Le coteau, exposé à l’est et réputé ensoleillé, a jadis porté des vignes; il est troué de grottes, notamment en aval aux Roches d’Orival. Le finage se déploie sur 4,6 km le long de la Seine, 2 km vers l’intérieur dans la forêt. Il inclut les îles Osier, Fréret et la Grande Île. La voie ferrée de Rouen à Serquigny et Caen traverse la Seine par le viaduc d’Orival et s’engage dans le vallon, en même temps que la D938 d’Elbeuf à Rouen. La voie ferrée de Rouen à Elbeuf par Grand-Couronne traverse la commune par un tunnel de 1 300 m La commune a eu 1 900 hab. en 1880, moitié moins en 1936 et en 1982; elle a crû un peu ensuite, puis a reperdu 140 hab. depuis 1999. Les autres communes de la Métropole sont dans la partie occidentale. Moulineaux (970 Moulinais, 347 ha dont 126 de bois), 20 km SSO de Rouen, est au creux de la concavité du coteau de rive gauche de la Seine sous la forêt de la Londe, dominée par les ruines du château dit de Robert le Diable (11e s.), d’où l’on a une très belle vue vers le nord et Rouen. Elle propose un musée des Vikings, avec reconstitution d’un drakkar. Le finage a une partie de plaine alluviale, 3 700 m du coteau de Seine exposé au nord et une petite extension au SE dans la forêt, traversée par l’autoroute de Normandie. Celle-ci suit le haut du coteau de Seine; s’en détache vers le NO la D438, que suit la limite communale; +70 hab. depuis 1999. La Bouille (760 Bouillais, 127 ha), 22 km SO de Rouen, est juste à l’ouest de Moulineaux et à 6 km de Grand-Couronne, en limite du département. Elle figure dans les «villages de charme» pour son site du bord de l’eau et ses vieilles maisons. Son très petit finage n’a guère que 2 km de rive gauche de la Seine, en encore moins de coteau; un bac donne accès à Sahurs; nettoyage Maxi Services (25 sal.). Val-de-la-Haye (710 Vaudésiens, 1 016 ha dont 788 de bois) est à 14 km SO de Rouen sur la rive droite de la Seine, face à Petit-Couronne. Le nom est attesté depuis 1203; haye avait le sens de forêt. Le village est dans l’étroite plaine alluviale et s’est étendu dans un vallon en arrière. Un bac assure la liaison avec la rive gauche; en amont à Quenneport, entrepôts et ateliers prolongent les installations de Canteleu. Au sud sur le coteau, le château de Sainte-Vaubourg vient d’une ancienne commanderie. Tout le finage sur le plateau, borné à l’ouest par la route forestière rectiligne du Petit Charme, est dans la forêt domaniale de Roumare; parc animalier tout au nord à la Maison forestière de la Mare d’Épinay, à la limite de Canteleu. Hautot-sur-Seine (420 Hautotais, 216 ha), 17 km SO de Rouen, est une petite commune sur la rive droite de la Seine face à Grand-Couronne, juste en aval de Val-de-la-Haye; l’habitat se tient sur le bas plateau, à l’orée de la forêt de Roumare; +70 hab. depuis 1999. Sahurs (1 260 Sahuriens, 1 123 ha dont 276 de bois), 18 km SO de Rouen, allonge son habitat sur un arc de près de 5 km de méandre convexe à la limite de la plaine alluviale. À l’est du village, plusieurs manoirs se succèdent, allant d’amont en aval de Soquence (16e-17e s.) avec un parc boisé de 1840 et des jardins en terrasse, à Trémauville et Marbeuf (16e s., à pans de bois); réseaux de fluides Multiréseaux (45 sal.). La partie septentrionale du finage s’avance en coin dans la forêt de Roumare. Sahurs a gagné 130 hab. depuis 1999. Saint-Pierre-de-Manneville (930 Mannevillais, 1 021 ha dont 367 de bois), 16 km SO de Rouen, prolonge sur 3 600 m l’habitat de Sahurs au bas du versant droit de la Seine; plusieurs châteaux et manoirs, dont Bellegarde au nord, les Étangs au sud en amont, Villers au centre (16e et 19e s.), très grand et complexe, avec parc du 18e s., jardins, théâtre de verdure et hôtellerie; jardin paysager de la Closerie. Vers l’est, le finage pénètre en coin dans la forêt de Roumare jusqu’au Rond-Point Martel, partagé avec Sahurs, Val-de-la-Haye et Quevillon. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999. Quevillon (610 Quevillonnais, 1 123 ha dont 616 de bois), 14 km OSO de Rouen, est au nord de Saint-Martin, en aval, mais avec une plaine alluviale élargie et un coteau de Seine plus marqué, échancré par un vallon où s’est étendu l’habitat (Val du Phénix); grand château 17e s. de la Rivière-Bourdet au sud. Vers l’est, le finage est dans la forêt de Roumare; il est limité sur 4 km par la route forestière rectiligne dite Unique; +70 hab. depuis 1999. Saint-Martin-de-Boscherville (1 550 Boschervillais, 1 291 ha dont 450 de bois), 13 km à l’ouest de Rouen et à 10 km de Duclair, est connue à double titre, pour son exemplaire alignement de maisons sur 3,5 km au pied du coteau de rive droite, redoublé en bord de Seine sur une levée au-delà des marais, en partie habitée; pour les restes de son abbaye, du début du 12e s. et du 13e, ornés d’un beau jardin de 1680 au pied du coteau; scierie Guidez (30 sal.). Sur le plateau, le finage s’étend dans la forêt de Roumare jusqu’à la route forestière Unique, rectiligne; mais l’habitat s’est développé à l’orée, surtout au sud dans le quartier du Génétey où sont une ancienne commanderie et un jardin botanique, plus l’arboretum de l’ancienne maison forestière de Saint-Georges. Au nord, le Val Saint-Léonard a reçu des habitations et un parc de loisirs (Espace Normandie Aventure); panorama de Bellevue à l’extrême pointe du finage au nord, au terminus d’une route qui gravit le coteau. La population communale était de 700 hab. en 1936, moins de 1 000 en 1968, et a augmenté jusqu’en 1990. Hénouville (1 290 Hénouvillais, 1 069 ha dont 284 de bois), 15 km ONO de Rouen, est très différente des précédentes. Son gros village est presque tout entier sur le plateau, cultivé et assorti du château du Perrey. La plaine alluviale se termine en pointe au NO où le coteau de Seine, qui se rapproche du fleuve, porte un ancien Camp de César et le site de vol Libre Eur’en Ciel. Une mince file de maisons suit la D982 au pied du coteau. Une base nautique a été aménagée en bord de Seine au sud-ouest. La commune n’a que 60 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Paër (1 380 Saint-Paërois, 1 868 ha dont 242 de bois), 23 km ONO de Rouen, est sur le plateau au-delà de Saint-Pierre-de-Varengeville et de la vallée de l’Austreberthe, qui limite son finage à l’est; +40 hab. depuis 1999. Un vallon affluent de l’Austreberthe dessine à l’est de beaux méandres et cache la grotte du Laboureur. Épinay-sur-Duclair (550 Spiniciens, 661 ha), 27 km ONO de Rouen, est sur le plateau juste à l’ouest de Saint-Paër et à 7 km NO de Duclair. Le très petit village s’accompagne de pavillons épars. La commune n’avait encore que 230 hab. dans les années 1970 et en a gagné 160 depuis 1999 (+41%). Yainville (1 070 Yainvillais, 331 ha), 26 km à l’ouest de Rouen,4 km au SO de Duclair occupe un ancien débouché de l’Austreberthe, dont on distingue bien la vallée abandonnée entre Yainville et Duclair. C’est là un exemple bien connu de capture latérale d’un affluent par les déplacements des grands méandres de la Seine vers l’aval. À Yainville travaillent l’Orfèvrerie Christofle (180 sal.) et Onduline (matériaux d’étanchéité et de toiture, 85 sal.); mais la savonnerie NSF (Nouvelle savonnerie française, 100 sal., groupe SPB-Bernard), qui datait de 1930 et avait appartenu un temps au groupe allemand Henkel, a fermé en 2008; installations électriques Auvirel (45 sal.), chaudronnerie Travinor (25 sal.), menuiserie MVS (20 sal.), travaux publics Vafro (20 sal.); informatique IVT (40 sal.). La centrale thermique d’EDF a été fermée. Un bac donne accès à Heurteauville et Arelaune. Yainville n’avait que 300 hab. vers 1930 et a doublé sa population entre 1954 et 1980, puis légèrement décliné, perdant encore 130 hab. après 1999. Le Trait est juste en aval et accentue le côté industriel de cette rive. Jumièges (1 770 Jumiégeois, 1 875 ha dont 625 de bois), 28 km à l’ouest de Rouen, est juste en amont de Yainville et à 7 km SSO de Duclair. Elle est surtout connue par son abbaye, bénédictine et qui fut fondée en 654 à l’emplacement d’un ancien camp romain; il reste des parties de l’église médiévale et de quelques bâtiments annexes; musée. Le méandre de Jumièges offre un bel exemple de dissymétrie: coteau abrupt vers l’amont, ancien pédoncule recouvert par la forêt de Jumièges, incliné vers l’aval; atterrissements alluviaux formant plaine en aval, et bourrelet de rive au port de Jumièges. La commune figure parmi les «villages de charme» et les «stations vertes de vacances». Le centre villageois et l’ancienne abbaye sont sur les premières pentes au-dessus des marais, à la fois sur la route des Abbayes et sur la route des Fruits du Parc de Brotonne. La large plaine alluviale contient le grand étang de Jumièges (150 ha), formé à partir d’anciennes gravières et traversé par une petite route, avec base nautique et camping et non loin du golf; carrières Stref (20 sal.). Le finage monte doucement à l’est dans la forêt de Jumièges, qui s’achève à l’est sur le bas coteau de rive droite de la Seine. Il atteint au sud l’extrémité du grand méandre de Jumièges, où la levée est accompagnée par le hameau-rue du Conihout. Un bac à la hauteur du village donne accès à Heurteauville et à la D913. La commune avait 850 hab. dans l’entre-deux-guerres, 1 500 en 1975 et poursuit une croissance lente (+40 hab. depuis 1999). Le Mesnil-sous-Jumièges (660 Mesnillais, 684 ha, 22 km OSO de Rouen, 9 km au sud de Duclair, tient toute la partie méridionale et orientale du grand lobe de méandre de Jumièges. Une file de maisons de berge forme tout au sud le long hameau de Conihout, partagé entre Conihout-du-Mesnil et Conihout-de-Jumièges. Au centre villageois, en retrait, on visite le manoir (14e s.) d’Agnès Sorel, favorite de Charles VII, où mourut la belle à 28 ans, en 1450. Entre les deux, la partie orientale des anciennes gravières de l’étang de Jumièges ont été aménagées en une base de loisirs de 20 ha confiée à l’UCPA. Curieusement, le finage du Mesnil contient au nord une très étroite bande de terrain au pied de la forêt de Jumièges, sur 5 km vers l’amont, qui rend Le Mesnil voisine de Duclair et où se faufile la D65, accompagnée de quelques habitations éparses. Le Mesnil et Jumièges sont limitrophes de l’Eure. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999. Cinq autres communes de la Métropole sont sur la rive gauche de la Seine où elles se partagent le grand méandre de Berville. Yville-sur-Seine (460 Yvillais, 825 ha), 28 km OSO de Rouen, est la plus en aval, à la limite du département, juste au pied du coteau et de la forêt de Mauny; beau château du 18e s. par Hardouin-Mansart, sablières et étangs (80 ha) au nord, bac avec Le Mesnil-sous-Jumièges. Anneville-Ambourville (1 220 Annevillais, 2 033 ha dont 256 de bois), 24 km à l’ouest de Rouen, 4 km au SE de Duclair, a trois habitats: le village d’Anneville, peu compact, au centre, le hameau d’Ambourville à l’est le long de la Seine, des maisons dispersées à l’ouest, sur 5 km le long dde la Seine en aval (le Fossé Merre, la Chaussée du Pont). La commune résulte d’une fusion de 1974, mais Ambourville, sur la rive orientale, n’avait que 85 hab. De larges étangs de gravières (environ 300 ha dans la commune) trouent la plaine alluviale et une grande carrière s’active au milieu du finage, à la jonction des deux anciennes communes; sablières Cemex (25 sal.) et FCH (25 sal.), un camping. Le jardin de la Cheminée tournante, et sa maison de plaisance du 17e s., se visitent dans un environnement de vergers, en bord de Seine à l’ouest. La commune a 260 hab. de plus qu’en 1999 (+27%). Berville-sur-Seine (570 Bervillais, 701 ha), 24 km ONO de Rouen est juste entre Anneville et Ambourville, et son territoire, en quart de cercle au bout du lobe de méandre face à Duclair, est comme une enclave dans la commune voisine; recyclage Norval (25 sal.), bac avec Duclair. Au centre, le finage a environ 120 ha d’étangs de gravières le long du village. Bardouville (650 Bardouvillais, 861 ha dont 239 de bois), 28 km OSO de Rouen, est en amont des autres communes. Le pédoncule du méandre s’y effile mais sert d’assiette au village, en face de Saint-Martin-de-Boscherville, et porte au sud une extension de la forêt de Roumare. Sur l’échine se tient le château du Corset Rouge (18e). Au sud-est, la plaine de la Seine s’élargit vers l’amont et atteint le hameau de Beaulieu. Bardouville n’a pas d’accès à la rive droite, sauf par les lointains bacs de Duclair ou de La Bouille, l’un et l’autre à 7 km. Elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Mauny (180 Maunyais, 1 019 ha dont 805 de bois), à 31 km OSO de Rouen et 3 km au sud de Duclair complète l’occupation du méandre, mais non la Métropole de Rouen, dont elle ne fait pas partie, ayant choisi la communauté Roumois-Seine dans l’Eure, dont elle est voisine. Le finage se tient sur le plateau à la racine du pédoncule du méandre, couvert pat la forêt de Maunay, extension de Roumare. La commune a 2 300 m de rive gauche de la Seine, où sont le hameau linéaire du Bas Mauny, le château du Val des Leux au nord et une allée couverte au sud. Le très petit village et son château sont juste à la limite du département, au sud-ouest du finage. (3 250 Amfrevillais, 389 ha) est une commune de Seine-Maritime au bord de la Seine à 4 km SE de Rouen, face à Sotteville, membre de la Métropole de Rouen Normandie. Son finage occupe le coteau droit de la Seine. L’habitat s’y étend sur 3 700 m le long de l’étroite plaine, parcourue par la D6015 (ex-N15) et encombrée d’ateliers et entrepôts au nord et au sud; il occupe aussi un large vallon ramifié qui échancre le coteau au pied du Mesnil-Esnard. La mairie est en bord de Seine au nord, avec un écomusée du patrimoine des écoles. Amfreville a eu des industries et des chantiers navals; quelques entreprises y travaillent, dont l’usine des câbles Pirelli, devenue Prysmian en 2005 (100 sal., groupe italien); entreprise de peinture Hubert (45 sal.), friperie des Chiffonniers d’Eureka (50 sal.). Cette banlieue s’est dotée de services: parc de loisirs, espace Jacques-Prévert et centre culturel Simone-Signoret. Amfreville avait 400 hab. en 1806, 1 400 en 1901, 2 100 en 1975 et a encore gagné 350 hab. depuis 1999. Les divers Amfreville normands dérivent d’un patronyme viking de la forme Asfrith ou Asfrid (d’après les dieux Ases et la paix); Mi-Voie (Mivoye au 18e s.) signale l’étape que faisaient les charrois de pierre venant de Port-Saint-Ouen pour la construction de l’abbaye Saint-Ouen de Rouen. Longtemps limitée à une route très fréquentée, la N15, l’urbanisation commence à gagner les hauteurs, mais des risques de glissements de terrain ont été signalés. (2 180 Belbeuviens, 656 ha dont 169 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 6 km au SSE de la préfecture. Le centre est sur un étroit plateau au-dessus d’Amfreville-la-Mi-Voie, creusé côté sud-est par le profond vallon du Béquet qui débouche au hameau de Saint-Adrien. Sur le plateau, trône un château de brique et pierre de 1780, restauré dans les années 1960, propriété du groupe d’assurances Axa qui y emploie 55 personnes, dans un parc de 200 ha à grandes allées, avec un ancien colombier. À l’ouest, le coteau de Seine se déploie sur 2 700 m, dominant la N15 et les petits hameaux de la Poterie et des Gravettes au nord; les îles Bas des Vases, Tournante et Saint-Antoine, Ligard sont dans la commune. Celle-ci accueille de petites entreprises: implantations ornementales Activert (35 sal.), location de camions EMT (50 sal.), transports Halley (35 sal.) et MA Trans (20 sal.), menuiserie Polytravaux (30 sal.). Elle avait 700 hab. dans les années 1930, 1 200 en 1968 et a poursuivi sa croissance, très modérée après 1999 (+120 hab.). (8 490 Bihorellais, 251 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, en banlieue NE de Rouen. Elle s’est détachée de Bois-Guillaume en 1892, s’étire sur le plateau sur près de 4 km et elle est entièrement urbanisée. Son territoire est traversé par la rocade nord de Rouen, au bord de laquelle a été aménagée une zone d’activités «technologique» autour des installations de la direction régionale EDF; un autre parc est ouvert aux entreprises du tertiaire. L’extrémité NE de la commune, au Clos du Chapitre, bordée d’un parc, est donc assez nettement séparée du reste. La commune avait 2 600 hab. à sa création; elle est passée à 4 000 en 1954, 9 400 en 1975 et a culminé à 10 100 en 1982, puis s’est légèrement dépeuplée et a encore perdu 700 hab. après 1999 . La ville propose un collège public et un privé, un centre culturel, l’hippodrome des Trois Pipes et le parc de l’Argilière avec des installations sportives et une piscine (Vert Marine, 25 sal.) près d’une tour; des jardins familiaux. Les lieux d’emplois, typiques d’une banlieue de grande ville, sont surtout de négoce et de services, et de petite taille; installations électriques Clemessy (120 sal.), transports de fonds Brinks (70 sal.), supermarchés Carrefour (30 sal.) et Super-U (80 sal.), négoce de matériaux de revêtement Solmur (55 sal.), distribution d’électricité Enedis (45 sal.) et de gaz GRDF (80 sal.), soins du corps Accro Sport (Takapuna, 25 sal.); ingénierie ID+ (35 sal.); travaux publics Aximum (70 sal.); gardiennage Main (Qualiconsult, 30 sal.). (13 920 Bois-Guillaumais, 885 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, sur le plateau au NNE de Rouen, dont elle est limitrophe, et membre de la Métropole de Rouen Normandie. Le nom lui viendrait de Guillaume le Conquérant, dont la mère avait ici une demeure. Le finage est traversé par la rocade nord de Rouen, avec accès à l’A28, et s’organise de part et d’autre de la rectiligne route de Neufchâtel-en-Bray (D928). Vers le nord-ouest, ont été installés une Cité de l’Agriculture, un Technoparc et un centre commercial, les parcs d’activité de la Bretèque et Espace Leader proches du parc de la Vatine de Mont-Saint-Aignan. Au sud-ouest, est conservé le bois du mont Fortin qui domine Rouen; vers l’est a été aménagé un parc sportif des Cosmonautes. La ville a reçu des bureaux, notamment d’assurances et de services: Caisse d’Épargne (320 sal.); assurances Pacifica Crédit Agricole (55 sal.), Bureau Veritas (110 sal.), comptabilité KPMG (50 sal.); ingénierie Sogetri (100 sal.). Dans les services et commerces, blanchisserie Bulle de Linge (55 sal.), gardiennage Loomis (70 sal.), nettoyage GSF Neptune (170 sal.); installations électriques Duval (55 sal.); supermarché Carrefour (60 sal.), négoces d’équipements de bureau Quadria (50 sal.), de produits pharmacie D2P (55 sal.), vente par automates Selecta (70 sal.); transports par cars Iris (150 sal.); La Poste (120 sal.). La Safer de Haute-Normandie a 30 employés. La commune a cédé le territoire de Bihorel en 1892; elle avait alors déjà 5 500 hab. Elle est passée à 6 900 en 1954 et croît régulièrement depuis; elle a gagné 1 750 hab. après 1999. Elle a un collège public, un centre hospitalier régional de plus de 400 lits et un centre de rééducation, un institut médico-éducatif, les cliniques du Cèdre (340 sal., 140 lits) et Saint-Antoine (65 sal., 50 lits), les maisons de retraite la Boiseraie (55 sal.) et Saint-Dominique (100 sal.). Le nouveau canton de Bois-Guillaume a 19 communes, 43 400 hab. (6 580 Bonauxiliens, 376 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, banlieue résidentielle au SE de la préfecture. Elle occupe l’éperon de confluence entre la Seine (rive droite) et la vallée encaissée du Robec, prolongée en amont par celle de son affluent l’Aubette. La côte Sainte-Catherine, qui domine la Seine, est un des célèbres promontoires de Rouen; une table d’orientation s’offre non loin de la basilique. La ville a reçu en 1844 une basilique néogothique consacrée à la Vierge et, en 1892-1893, quasi simultanément, un gros monument à Jeanne d’Arc et un casino; restauré en 1970 pour diverses formes d’accueil et d’expositions, celui-ci a été incendié en janvier 2006, puis refait comme salle de spectacles. Bonsecours a un collège public, un supermarché U (45 sal.) et de petites entreprises. L’ancienne ferme du Plan a été restaurée et aménagée en centre de loisirs et d’activités; elle conserve quatre bâtiments, dont un chartil du 18e s. Le nom de la commune fut Blosseville, puis Blosseville-Bonsecours jusqu’en 1958. Elle avait 1 700 hab. à la fin du 19e s., 2 600 entre les deux guerres; sa population est montée à 3 800 en 1968 puis a connu un nouvel élan, passant à 6 000 hab. en 1980; elle a plafonné après 1990 et perdu 370 hab. par rapport à 1999. (3 810 Boésiens, 1 403 ha dont 282 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 12 km au SE de la préfecture au milieu du plateau entre Seine et Aubette, sur la N14. Elle a pour annexe à l’est le hameau de Franquevillette. Elle conserve un des beaux colombiers anciens de Normandie, octogonal, du 16e s., et le manoir des Abbesses (13-14e et 16e-18e s.). Elle a un collège public; un Intermarché (55 sal.). Boos est surtout résidentielle et a peu d’établissements, mais accueille le décolletage Sumpar (220 sal.); pièces plastiques Auditech (40 sal.), mécanique TSI2 (35 sal.) et Idap (25 sal.), appareils d’éclairage Initiales 3D (25 sal.); constructions Cleverie (95 sal.); sociétés immobilières France-Style (40 sal.) et Hexacom (25 sal.). La commune avait moins de 600 hab. avant 1950, 770 en 1968 et a crû rapidement ensuite sous l’effet de l’exurbanisation rouennaise; elle a encore gagné 1 100 hab. depuis 1999 (+38%). Son finage contient les installations de l’aérodrome de Rouen-Vallée de Seine (codes URO et LFDP), avec aéroclub et quelques entreprises liées au trafic; il est doté d’une piste de 1 700 m, d’une aérogare et occupe 150 ha. Le trafic a été de 17 600 passagers en 2018, dont 870 en vol international; le nombre de mouvements a atteint 27 500 en 2018 (dont 1 200 commerciaux, 11 200 voyages privés). Les liaisons sont avec la Corse, l’Algarve, les Baléares et Naples. (15 000 Cantiliens, 1 761 ha dont 1 007 de bois) est une commune de Seine-Maritime, 5 km à l’ouest de Rouen dans la Métropole Rouen Normandie. La ville est sur le plateau de la forêt de Roumare, qui domine la rive droite de la Seine et le confluent de la Clairette par un haut coteau de 100 m (panorama avec table d’orientation). L’habitat se répartit entre le plateau et le pied du coteau droit de la Clairette et de la Seine, face aux Quevilly, et s’est complété dans les années 1950 par le grand ensemble de la Cité Verte au-dessus de la Seine, voire de la Cité Rose au nord. À Dieppedalle («vallée profonde») au sud, une abbaye troglodyte du 15e s. occupe d’anciennes carrières souterraines; les bâtiments voisins, d’abord monastère de femmes puis filature, abritent une œuvre de bienfaisance pour femmes. Une ancienne centrale thermique, transformée en magasin industriel EDF, est juste en aval et un bac mène à Grand-Quevilly. Dans la commune sont aussi le château des Deux Lions, du 18e s., avec parc, un grand Institut départemental de l’enfance et un Institut de développement social, ancien Institut régional du travail social, avec laboratoire de recherche; collège et lycée. Cette banlieue en forte croissance a aménagé un espace culturel, une maison de la musique et de la danse, un complexe sportif. Le site de Croisset, où vécut la famille Flaubert, héberge un pavillon-musée consacré à l’écrivain, en bord de Seine sous le château des Deux Lions, en amont de Dieppedalle. Deux zones urbaines sensibles ont été délimitées, les grands ensembles de la Cité Verte et de la Cité Rose sur le plateau au-dessus du coteau de Seine. La ville est dotée d’un collège public et d’un lycée hôtelier ouvert en 2004. Elle est surtout résidentielle, mais compte aussi des entreprises de banlieue et de bord de Seine. Canteleu avait déjà près de 3 000 hab. en 1820, 3 600 en 1900; la population est montée à 4 500 en 1954, et brusquement à plus de 10 000 en 1962; mais elle se serait réduite de 840 hab. après 1999. La ville accueille des garages et surtout le grand garage de poids lourds De Rijke (260 sal.); ingénierie Infra Services (20 sal.); silos, malterie et Grands moulins Soufflet (20 et 35 sal.), colorants SA Color (25 sal.); maçonnerie IC (40 sal.), centre d’aide par le travail Afpac (peinture-vitrerie, 20 sal.); nettoyages Deca (320 sal.), Limpa (200 sal.), Guibert (40 sal.); publicité Adrexo (130 sal.) et Mediapost (65 sal.); magasins Leclerc (80 sal.) et Auchan (30 sal.), jardinerie du Cailly (25 sal.). Le nouveau canton de Canteleu a 6 communes, 28 800 hab. (10 630 Caudebecquais, 368 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, juste à l’est d’Elbeuf sur la rive gauche de la Seine, dans la Métropole Rouen Normandie. La mention lès-Elbeuf est apparue dès 1801. La ville et sa commune se tiennent exclusivement dans la plaine alluviale, dominée par le coteau que couronne la forêt d’Elbeuf. L’ensemble est entièrement urbanisé. La ville a reçu collège et lycée publics et un centre hospitalier public, un cirque-théâtre, et d’assez nombreux établissements: usine Aérazur du groupe Safran (540 sal., sièges et sécurités pour l’aéronautique); bandes de caoutchouc MCPI (20 sal.); transports par cars Transdev (105 sal.); négoces de fournitures de bureau Comlandi (95 sal.), d’équipements pour automobiles AD Normandie-Maine (50 sal.), d’équipements pour handicapés (Atelier de la Roselière, 30 sal.); nettoyage Anger (30 sal.). La ville avait 11 500 hab. vers 1870 puis sa population avait un peu diminué (8 800 en 1931); elle reste fixée aux alentours de 10 000 hab. depuis 1980, augmentant de 630 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Caudebec-lès-Elbeuf a 7 communes, 36 200 hab. (5 090 Cléonnais, 647 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, sur la rive droite de la Seine à 20 km SSO de la préfecture, dans la partie septentrionale d’un étroit et long lobe de méandre de la Seine qui fait face à Elbeuf. C’est le site qu’a choisi, dans son processus de décentralisation soutenu par l’État, la firme Renault pour y installer l’une de ses principales usines, inaugurée en 1958; elle emploie 3 350 salariés (5 260 en 2005) et fabrique surtout des moteurs et des boîtes de vitesse pour Renault et ses clients. L’usine occupe la moitié orientale de la commune le long de la D7. Quelques sous-traitants complètent le site: mécanique Endel (groupe Suez, 60 sal.), ingénierie Devatech (40 sal.); installations électriques Snef (30 sal.), étanchéité Smac (30 sal.), Face Normandie (25 sal.) et Rouen Etanche (25 sal.); nettoyage industriel (Sodi 85 sal., groupe Onyx). La ville a un collège public, un hippodrome; étang de gravière au NO. La population était de 500 hab. dans les années 1930; elle est passée à 1 300 en 1962, 5 100 en 1975, 6 100 en 1999, puis a perdu un millier d’habitants. (9 720 Darnétalais, 493 ha dont 160 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, en banlieue est de Rouen (Rouen Normandie) dans la vallée du Robec, où passent la N31 et la voie ferrée vers le NE (Serqueux). La ville a reçu deux collèges publics, un centre de soins privé pour maladies nerveuses, un centre hospitalier public, une caserne de CRS; une école d’architecture occupe une ancienne usine de 1880. Sur le plateau à l’est de la vallée, s’étendent le bois du Roule, où est un centre aéré, et des lotissements de pavillons dont la Table de Pierre. Vers l’ouest, la ville est dominée par le grand ensemble rouennais du Plateau. Darnétal, qui a un côté de cité-dortoir, abrite de nombreuses petites entreprises de services et peu d’ateliers; installations électriques Avenel (290 sal.), articles métalliques dont gouttières et pièces d’éclairage Amelux (30 sal.), menuiserie Lemoine et Dazy (20 sal.), installations thermiques Avenel (25 sal.), peinture Ravet (45 sal.), plomberie Sanibat 76 (20 sal.); distribution de produits pour coiffeurs Coiff’idis (30 sal.); blanchisserie et location de linge RLD2 (120 sal.), magasins Intermarché (45 sal.) et Super-U (50 sal.). La population communale était déjà de plus de 5 000 hab. au début du 19e s., 6 800 en 1900; elle est montée à 10 000 en 1962 et a culminé à près de 12 000 en 1975 puis s’est un peu tassée, avant de reprendre 410 hab. après 1999. Le nouveau canton de Darnétal a 15 communes, 37 000 hab. (10 470 Dévillois, 316 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la banlieue NO de Rouen (Rouen Normandie), juste à l’ouest de Mont-Saint-Aignan, 4 km au NO du centre de Rouen au fond de la vallée du Cailly, dans laquelle s’allonge son finage. La route de Dieppe (D927) et la voie ferrée y filent tout droit. Cet ancien domaine des archevêques de Rouen était devenu le symbole de l’industrie textile rouennaise. Il n’en reste à peu près rien hors du feutre industriel Laoureux (35 sal.), mais l’industrie est présente et la commune a équipé de vastes zones d’activité. Les principaux employeurs sont les fabriques de tubes d’acier Vallourec (390 sal.), d’autoadhésifs Novacel (groupe Essilor, 240 sal.), de pièces métalliques STII (110 sal.); de pompes KSB (allemand, 130 sal.), de mécanique John Crane (120 sal., garnitures d’étanchéité, groupe britannique Smiths), de téléphones Asteel (ex-Tess, 70 sal.); menuiserie (Devilloise, 70 sal.). Un autre gros employeur est le groupe de presse Ellie (ex-Hersant) avec l’imprimerie et édition de journaux Impress (Paris-Normandie, 140 sal.). La ville accueille aussi les transports Auger (45 sal.) et des entreprises de bâtiment et travaux publics comme Lanfry (90 sal.); installation de cuisines Lanef Pro (35 sal.), génie thermique Engie (30 sal.); supermarché Carrefour (35 sal.). Déville a un collège public et un privé, un lycée général et un lycée professionnel publics, un centre hospitalier public. La commune a complété son nom en 1894; elle avait alors 5 500 hab. La population est montée à 7 600 en 1936, 9 600 en 1968 et a culminé à 11 800 en 1975; elle est stable depuis 1999. (4 250 Duclairois, 1 002 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement de Rouen, 20 km ONO de la préfecture, membre de la Métropole de Rouen Normandie. La ville est sur la rive droite de la Seine au débouché de la vallée encaissée de l’Austreberthe, au pied du coteau abrupt de rive concave d’un grand méandre, que suit la D982; église romane du 11e s.; collège public. Plusieurs hameaux se dispersent au nord sur le plateau. La commune a peu d’entreprises: emballages plastiques Knauf Pack (35 sal.), un supermarché Carrefour (60 sal.). Un bac la relie à Berville. La population communale a augmenté durant tout le 20e siècle: 2 000 hab. en 1900, 2 300 en 1954, 3 000 en 1975. Elle n’a que 50 hab. de plus qu’en 1999. (16 770 Elbeuviens, 1 632 ha dont 1 158 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement de Rouen, 20 km au sud de la préfecture sur la rive gauche de la Seine, limitrophe du département de l’Eure. Le petit espace de plaine au pied du coteau est entièrement occupé par la ville, dont l’agglomération déborde largement sur les voisines Caudebec-lès-Elbeuf et Saint-Pierre-lès-Elbeuf. Le rebord du plateau est occupé par la forêt d’Elbeuf. Elbeuf fut une grande ville drapante, dont l’industrie avait commencé au 10e siècle, et s’était épanouie avec l’arrivée des exilés d’Alsace-Lorraine en 1871; mais la dernière entreprise textile a fermé en 1975. La population communale avait dépassé 22 000 hab. dans le troisième quart du 19e s.; elle a diminué jusqu’en 1954 (17 300) puis a repris jusqu’en 1968 (19 500) avant de s’abaisser à nouveau, perdant encore 140 hab. après 1999. Les vieilles maisons du centre-ville témoignent de sa richesse passée, comme les bâtiments d’anciennes manufactures, inégalement restaurés; parmi les attractions figurent le musée municipal de sciences naturelles, archéologie et histoire, complété par l’espace textile Fraenckel-Herzog dans une ancienne usine; bel hôtel de ville sur les quais, médiathèque, théâtre et cirque-théâtre, jardin; complexes aquatique Aqualud (20 sal.) et de cinémas NOE (25 sal.). Elbeuf est classée «ville d’art et d’histoire», et figure parmi les villes fleuries (3 fleurs). Sur le plateau boisé à l’ouest, le Val Caron a des vestiges archéologiques; aux environs s’est étendue l’urbanisation pavillonnaire du Buquet, au nord du vallon des Écomeaux qu’emprunte la D313. La forêt a également été urbanisée au sud dans le vallon de Saint-Cyr. Les contours sinueux de la commune (et du département) au sud sont calqués sur les limites de la forêt. Dans la commune travaillent les fabriques de machines textiles Andritz (160 sal., autrichien, ex-Asselin-Thibeau) et d’automatismes de contrôle APA (40 sal.); conditionnement à façon Manudor (40 sal.), banque Société Générale (20 sal.), comptabilité A2C (40 sal.) et Naviseo (20 sal.), immobilier HLM Région d’Elbeuf (35 sal.) et Bias (25 sal.), aide à domicile OPAER (170 sal.), Bien à la Maison (100 sal.), TB Services (25 sal.); supermarché Carrefour (25 sal.). Mais bien d’autres ateliers et négoces sont dans les communes voisines, surtout Caudebec-lès-Elbeuf et Saint-Pierre-lès-Elbeuf. Elbeuf compte un collège et deux lycées publics, et autant pour le privé, ainsi qu’un centre hospitalier (270 lits). Une branche de l’IUT de Rouen est dans la commune voisine de Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Elle a aussi sa zone urbaine sensible, formée par l’ensemble le Puchot, Mesliers, Mont Duve à l’ouest de la ville. L’ancienne communauté d’agglomération d’Elbeuf-Boucles de Seine (10 communes, 56 200 hab.) a été intégrée dans la Métropole de Rouen Normandie. Le nouveau canton d’Elbeuf a 6 communes, 31 100 hab. (6 350 Franquevillais, 856 ha) est une commune de Seine-Maritime, 3 km au NO de Boos et 9 km au SE de Rouen, dans la Métropole Rouen Normandie à l’est du Mesnil-Esnard. La commune résulte de la fusion en 1970 de Notre-Dame-de-Franqueville et de Saint-Pierre-de-Franqueville; la population était de 2 300 hab. en 1975 et a nettement augmenté ensuite, gagnant encore 1 070 hab. après 1999 (+20%). L’habitat se tient sur le plateau, au bord de la N14. À l’est, le hameau du Faulx reste à part. La ville a un lycée public (1 400 élèves), et plusieurs entreprises dont Carrier (460 sal., groupe états-unien UTC, équipements frigorifiques pour le transport) et l’imprimerie Autajon (170 sal., ex-Bopack, étiquettes industrielles); maçonnerie TCC (Technique Concept Construction, 85 sal.), menuiserie métallique AVA (Alu-Verre-Acier, 40 sal.), couverture Gallis (40 sal.); lignes électriques Scie THT (50 sal.); supermarché U (90 sal.), distribution alimentaire Maximo (35 sal.); informatique Synchronic (45 sal.). (9 880 Couronnais, 1 693 ha dont 690 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, 11 km au SSO de Rouen sur la rive gauche de la Seine, au sud-ouest du grand méandre de Quevilly-Sotteville, membre de la Métropole de Rouen Normandie; gare, échangeurs de l’autoroute de Normandie au sud. La ville est au pied du coteau de Seine, que domine sur le plateau la forêt de la Londe-Rouvray. Les urbanisations des Essarts, au sein de la forêt, sont séparées de celles de la vallée; l’A13 et la N138 y passent; un circuit automobile et le principal relais de télévision de Rouen y sont installés et le finage se prolonge en queue vers le SE en englobant la forêt départementale du Bois des Pères, sur le coteau droit de Seine face à Cléon. L’habitat principal, toutefois, s’étire du SO au NE au pied du coteau droit de la Seine bien plus aval, face au nord-ouest, séparé de la Seine par une grande zone industrialo-portuaire, qui se déploie sur 4 400 m, sans port ni bac, précédée au NE par les industries de Petit-Couronne. L’emploi industriel et para-industriel a été lancé dans les années 1930 par les Potasses d’Alsace et la papeterie Navarre. Si l’usine d’engrais a été abandonnée, après avoir eu un millier de salariés dans les années 1970, il reste deux usines notables. La papeterie, ex-La Chapelle-Darblay ex-Navarre (360 sal., papier journal, dont du recyclé), est passée au groupe finlandais UPM-Kymenne après des péripéties ayant nécessité l’intervention de l’État au cours des années 1980; l’usine s’est équipée d’une centrale électrique à recyclage de déchets, d’une puissance de 21MW. La seconde est la trituration de colza Saipol (150 sal., huiles et diester, groupe français Avril). Les autres entreprises paraindustrielles sont surtout dans le bâtiment, comme les installations d’eau et de gaz Sateb (85 sal.), Kaefer-Wanner (isolation, 240 sal., d’origine états-unienne), NFEE (DLE, 55 sal., réseaux de fluides); les travaux publics Guintoli (100 sal.). Les autres ont moins de 50 emplois. Dans la distribution et la logistique se signalent les entrepôts de stockage, logistique et pièces détachées du groupe d’automobiles Renault (180 sal.), le négoce de jouets Abysse (60 sal.), les transports SNAT Fournaire (160 sal.) et Sterna (130 sal.), les manutentions portuaires Somap (60 sal.) et Normande de Manutention (55 sal.), les Autoroutes Paris-Normandie (630 sal.). La commune accueille deux collèges et un lycée professionnel publics, la clinique des Essarts (55 sal.), un centre médico-psychologique, un centre de cure antialcoolique; théâtre, centre de loisirs. La commune avait 1 400 hab. en 1900 et a entamé sa principale croissance dans les années 1920: 3 100 hab. en 1936, 6 100 en 1962; le plafond actuel a été atteint en 1982 et la population fluctue depuis au même niveau (+250 hab. depuis 1999). (26 180 Grand-Quevillais, 1 111 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, 5 km au SO du centre de Rouen sur la rive gauche de la Seine, face au coteau que domine la forêt de Roumare, membre de la Métropole de Rouen Normandie. L’ex-fief socialiste, longtemps dirigé par Tony Larue (de 1935 à 1995 avec des interruptions) puis son successeur Laurent Fabius, associe habitat et industrie et vante ses réalisations architecturales et sociales. La commune est séparée de Rouen par Le Petit-Quevilly au nord; elle a un bac avec Canteleu, mais pas de pont sur la Seine. Toute la partie de la plaine proche du fleuve est affectée aux installations portuaires et industrielles. Deux grands ensembles industriels se distinguent. L’un est au nord, autour des emprises ferroviaires et de la gare de marchandises, partagées avec Petit-Quevilly; il est surtout occupé par l’usine d’engrais azotés Borealis (groupe autrichien, 370 sal.), naguère Grande-Paroisse (GPN, groupe Total) et par Greif (fûts métalliques pour l’industrie, passé du groupe hollandais Van Leer à un groupe états-unien, 210 sal.). L’autre gros ensemble est au sud, notamment sur la zone d’activités du Grand-Launay et les anciens terrains de l’usine à gaz: Lincoln Electric (matériel de soudage, groupe états-unien, 120 sal.); métallerie et maintenance Ponticelli (80 sal.); Huber, emballages métalliques légers (140 sal., ex-Crown Cork ex-Carnaud); fabrique de cacao, chocolat et confiserie Cargill (135 sal., états-unien). Grand-Quevilly accueille aussi la fabrique de médicaments Ethypharm (310 sal.), les installations électriques Desormeaux (100 sal.), les constructions SPIE (100 sal.). Dans la distribution et les transports figurent les négoces de matériel électrique Siemens (100 sal.), de quincaillerie Descours et Cabaud (Prolians, 60 sal.), de médicaments Planetpharma (125 sal.) et Continental Pharmaceutique (80 sal.); entrepôts réfrigérés des Coopérateurs de Normandie-Picardie (120 sal., produits frais) et Ferrero (confiserie, 75 sal.); transports Samat (220 sal.), Carpentier (120 sal.), Trans Service (110 sal;), MBL (55 sal.); base et entrepôts Darty (140 sal.); transports par conduites GRT Gaz (50 sal.); traitement de déchets Coved (100 sal.) et Veolia (55 sal.). Au nord de la commune s’est installé le grand ensemble commercial du Bois-Cany animé par un Hyper U (320 sal.) complété par un supermarché U Express (100 sal.). La société d’HLM Quevilly Habitat occupe 230 personnes. La ville a aménagé au centre en 1997 un parc des Provinces de grande allure, avec un théâtre de verdure de 3 000 places. Un long mail arboré, aux noms de Laatzen et de Morondava, villes allemande et malgache jumelées, va du centre vers le SSO jusqu’au bois dit forêt du Chêne à Leu (36 ha, parcours sportif). Plusieurs parcs s’y ajoutent, dont le parc Lévis en centre-ville, du nom d’une ville québécoise jumelée, et vers l’ouest le long «parc naturel Ness Ziona» qui porte le nom d’une ville d’Israël jumelée au Grand-Quevilly depuis 1964. L’angle SO a reçu également une plaine de jeux et des terrains de sports, et conserve des jardins familiaux. Le grand parc des expositions de l’agglomération de Rouen est installé dans l’angle SE de la commune et flanqué d’un Zénith. Un cimetière militaire britannique est partagé avec le Petit-Quevilly au NE, près du Monument des Fusillés. Le Grand-Quevilly accueille une maison des Arts, trois collèges, un lycée général et un lycée professionnel, tous publics; une clinique, un établissement pour polyhandicapés, des maisons de retraite dont Les Jardins de Matisse (75 sal.); le métro va jusqu’au centre de Rouen. La commune avait 2 000 hab. en 1900 et a crû après la première guerre, montant à 9 000 hab. en 1937, puis 14 000 en 1955, et culminant à 32 000 en 1975; elle a perdu 6 000 hab. depuis, dont 800 après 1999. Le nouveau canton du Grand-Quevilly a 2 communes, 34 600 hab. (4 090 Houlmois, 297 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 2 km au nord de Notre-Dame-de-Bondeville dans la vallée du Cailly, 11 km NNO de la préfecture. Elle a une gare, un ensemble sportif et culturel, un collège public; un centre Leclerc de 125 salariés; constructions Lhôtelier (40 sal.), couverture Durand (25 sal.); négoces de matériaux (VM, 20 sal.) et fournitures (Euro Steam, 25 sal.), transports Sotraloma (40 sal.). La commune a eu 2 500 hab. en 1900, 3 200 en 1954, puis est montée au-delà de 4 000 hab. dès 1975, mais a perdu 330 hab. depuis. (2 790 Houppevillais, 2 080 ha dont 1 607 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 13 km au nord de Rouen sur le plateau, voisine de Malaunay et Notre-Dame-de-Bondeville. Son territoire inclut une partie de la Forêt Verte, qui la sépare des banlieues rouennaises et au milieu de laquelle l’habitat se tient dans une grande clairière de plateau; l’église, classée, est en partie des 12e-13e s. La population, longtemps stabilisée autour de 600 habitants, a commencé à croître sensiblement autour de 1970 et n’a pas cessé d’augmenter depuis; +340 hab. après 1999. (2 940 Isneauvillais, 820 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 8 km au NE de la préfecture, à l’orée orientale de la Forêt Verte sur le plateau. Elle associe résidence et zone d’activités tertiaires, dans un cadre très verdoyant. L’A28 traverse son finage à l’est et au sud, tandis que la D928 traverse tout l’habitat en ligne droite; l’échangeur n°13, au sud, les relie et a attiré des activités. Les principales entreprises sont une fabrique de médicaments Boiron (45 sal.), une de mécanique et outils APN (45 sal.), une d’équipements de détection (DEF, 35 sal.); plusieurs spécialistes du bâtiment comme les couvertures Goujon-Vallée (35 sal.), étanchéification Sepic (35 sal.), plâtrerie Malitourne (25 sal.); nettoyage Agenor (300 sal.) et une blanchisserie Elis (Maj, 40 sal.). Dans les commerces et services, magasins Intermarché (55 sal.) et Leroy-Merlin (170 sal.); télécommunications Completel (240 sal.), assurances Axa (250 sal.), comptabilité Agicom (120 sal.), informatique Artemys (110 sal.), ingénierie Ccamy (40 sal.), conseil de gestion Pontoon (40 sal.), crédit Domofinance (50 sal.); assistance médicale ADIR (85 sal.), maison de retraite La Buissonnière (60 sal.). Isneauville avait 760 hab. en 1962 puis s’est mise à croître, passant les 2 000 hab. en 1988 et gagnant 590 hab. depuis 1999 (un quart). (2 390 Londais, 3 098 ha dont 2 543 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 4 km au NO d’Elbeuf au sud de la Seine sur le plateau du Roumois. Le gros village occupe une clairière mordant sur la grande forêt de la Londe, dont la majeure partie est dans la commune. À la faveur de la forêt, le finage dessine un grand saillant à l’intérieur du département voisin de l’Eure, jusqu’aux abords de Bourg-Achard, et domine le coteau de Moulineaux au SO de Grand-Couronne; des vestiges gallo-romains ont été fouillés en forêt, sur le site de Saint-Nicolas. Le nom est dérivé d’une racine scandinave londr qui désigne le bois. La commune s’est accrue de 350 hab. depuis 1999; elle avait eu 1 800 hab. en 1872, 840 au minimum de 1931. La forêt domaniale de la Londe-Rouvray s’étend sur 5 100 ha en Seine-Maritime et seulement 130 dans l’Eure; d’ailleurs, la limite départementale suit à peu près sa limite méridionale. Elle occupe le rebord du Roumois au-dessus d’Elbeuf, Orival et Moulineaux, et s’avance au nord-est où elle occupe les hauteurs du grand lobe de méandre de Rouen, au-dessus d’Oissel, Saint-Étienne-de-Rouvray et Petit-Couronne. Dans sa partie centrale, du côté du pédoncule du méandre, elle est traversée par l’autoroute de Normandie et ses liaisons avec Rouen, plusieurs voies ferrées, et elle inclut le circuit automobile des Essarts et un terrain militaire. La forêt du Rouvray, dans le lobe, abonde en résineux de reboisement. (6 180 Malaunaysiens, 925 ha dont 196 de bois,) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 10 km NNO de la préfecture dans la vallée du Cailly, qu’emprunte la voie ferrée de Dieppe, avec bifurcation vers Yvetot. Le finage s’étend un peu sur le plateau à l’est, où est notamment le hameau de la Ruaudière. Une annexe monte au SO sur le plateau au-dessus du Houlme, au petit hameau de Happetout. La commune accueille un site de la firme d’appareillages électriques Legrand (270 sal.); s’y ajoutent l’Atelier Électrique Normand (AEN, 25 sal.) et la métallerie Eurométal (20 sal.). Nutriset (170 sal.) fabrique des produits alimentaires pour l’exportation, dont des pâtes d’arachides (Plumpy Nut). La commune a beaucoup gagné à l’exurbanisation rouennaise: elle avait 2 400 hab. en 1900, 3 200 en 1954, 5 100 en 1982 et a continué de croître dans les années 1990, mais au ralenti, ne gagnant que 120 hab. après 1999. (11 080 Marommais, 401 ha dont 148 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 7 km au NO de la préfecture dans la vallée du Cailly. L’urbanisation est continue avec Déville au sud et Notre-Dame-de-Bondeville au nord-est, et grimpe un peu sur le plateau occidental vers l’échangeur autoroutier de l’A150, non loin duquel s’isolent le quartier d’habitation et la zone industrielle de la Maine. La ville est traversée par la N15 et offre parc de loisirs, espace culturel, un collège et un lycée professionnel publics, un lycée professionnel privé. Son passé textile est oublié, mais trois usines dominent l’emploi: roulements de la firme japonaise Koyo Bearings, ex-Nadella du groupe Timken (180 sal.); parfums et cosmétiques MF (210 sal.); laiterie du groupe Novandie (Mamie Nova, 300 sal.); de moindre calibre sont Maréchal (prises électriques, 55 sal.), et les installations thermiques MTC (40 sal.) et Devilloise (35 sal.). La commune accueille aussi des commerces, bureaux et agences: magasins Super U (65 sal.), Bersoult (25 sal., électroménager), négoce de fruits et légumes Pomona (105 sal.), vente par automates Daltys (50 sal.), publicité Decaux (70 sal.); transports Sodinor (85 sal.); traitement des eaux du groupe Suez (195 sal.), La Poste (100 sal.). Maromme a eu 4 000 hab. en 1906, 6 000 en 1954 et sa population a augmenté jusqu’en 1990 mais plafonne, et la commune aurait même perdu 430 hab. depuis 1999. (8 380 Mesnillais, 507 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, sur le plateau entre Seine et Aubette à 6 km SE de Rouen sur la N14. Son finage s’arrête au sommet du coteau droit de la Seine et n’atteint pas le fleuve. La partie qui domine la vallée de l’Aubette, à l’est, est restée peu urbanisée et accueille un complexe de loisirs et de sports au Val aux Daims, et le Centre Normandie-Lorraine pour déficients visuels (80 emplois). L’ancienne voie romaine rectiligne sépare cette partie de la ville proprement dite, qui a reçu un collège public, un collège et deux lycées privés dont un professionnel, un centre de formation d’apprentis. La commune accueille une imprimerie (Seri, 25 sal.), un supermarché Carrefour (45 sal.). Elle avait 1 500 hab. en 1900, 2 300 en 1954 et a crû surtout de 1970 à 1990; stable dans les années 1990, la commune a gagné encore 1 600 hab. après 1999. Le nouveau canton du Mesnil-Esnard a 42 communes, 45 500 hab. (19 300 Mont-Saint-Aignantais, 794 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, sur le plateau juste au nord de la préfecture. L’ancien nom de la commune fut Mont-aux-Lépreux puis Mont-aux-Malades, selon l’appellation du rebord du plateau qui domine Rouen et où avait été jadis établi en 1130 un prieuré avec maladrerie, qui se nomme toujours le Mont aux Malades. Le nom de la commune a été changé en 1819 à la suite de la fusion avec Saint-Aignan, qui a porté sa population de 750 à 1 600 hab. La commune est résidentielle et son peuplement est de classes moyennes; elle a eu 4 200 hab. en 1900, 7 400 en 1954 et a fait un bond au cours des années 1960: 10 000 hab. en 1962, 16 000 en1968; elle a poursuivi sa croissance, mais à un rythme modéré, et a baissé de 2 450 hab. depuis 1999. La ville a conservé d’assez grands espaces verts; un collège public, maison de retraite les Iliades (90 sal.). Le centre hospitalier du Belvédère (100 lits, 350 sal.) occupe sur le mont aux Malades les gros bâtiments de l’ancien prieuré, du 17e et du 20e s., et sert de maternité après avoir été hôpital militaire: il y naît 3 200 enfants par an (40% des nouveau-nés rouennais); le parc du Cotillet agrémente le site. La commune contient au sud-ouest, près du mont aux Malades, sur un large campus qui domine la vallée du Cailly et Déville, une moitié de l’Université de Rouen, ce qui lui vaut à peu près autant d’étudiants que d’habitants, et de vastes installations et institutions associées. Un parc Biosciences est appelé à se développer, appuyé par l’Insa (Institut national des sciences appliquées) et le centre hospitalier universitaire; il a accueilli plusieurs laboratoires. Quelques services publics se tiennent dans les parages (gendarmerie, impôts). La partie méridionale et sud-orientale de la commune est principalement d’habitation. Vers le nord-est de la commune, une large zone d’activités de 45 ha, dite parc d’activités technologiques de la Vatine, va jusqu’à la rocade du Bois des Darnes et introduit des entreprises; elle est précédée au sud par un gros centre commercial dominé par l’hypermarché Carrefour (400 sal.) avec quelques magasins comme Gamm Vert (100 sal.). Les emplois sont surtout de bureaux et de services, souvent de haut niveau. Outre Carrefour, le principal établissement privé est la fabrique de chocolats et confiseries Ferrero (35 sal.). Se signalent en outre l’organisme de contrôles Apave (340 sal.), les assurances Aviva (240 sal.) et Allianz (75 sal.), Sirca (110 sal.); informatique Econocom (50 sal.), Prosodie (50 sal.); analyses Dekra (50 sal.); télécommunications Linkt (110 sal.); centre d’appels Générale de Téléactivités (110 sal.); enseignement économique Neoma (590 étudiants); négoce et conseils en informatique pour pharmacies Isipharm (100 sal.). La commune accueille également la gestion d’HLM Logiseine (140 sal.), aide à domicile O2 (55 sal.), le nettoyage Isor (100 sal.), les distributions d’électricité Enedis (55 sal.) et de gaz GRDF (50 sal.); espace aquatique Vert Marine (55 sal.) Le nouveau canton de Mont-Saint-Aignan a 2 communes, 29 300 hab. L’autre commune est Déville-lès-Rouen. (2 260 Neuvillais, 2 183 ha dont 450 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 13 km SE de Rouen au SE de Boos. Le nom de La Neuville vient d’un village de défrichement postérieur au 11e s., qui s’étire sur 4 km le long de l’ancienne voie romaine (actuelle D138). Son prédicat s’est orthographié Champ-d’Oisel au 19e s., apparemment par erreur, et a repris la forme ancienne après 1950. La propriété du coureur cycliste Jacques Anquetil, qui s’y était établi de 1961 à sa mort en 1974, est devenue un lieu de rencontres. La population s’est accrue de 490 hab. depuis 1999 (+28%). (7 180 Bondevillais, 628 ha dont 299 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 8 km au NO de la préfecture dans la vallée du Cailly. La ville a participé à l’épopée rouennaise du textile et fut l’un des premiers lieux de production des indiennes. Ce passé est évoqué dans le musée industriel de la Corderie, installé dans une ancienne usine. La seule usine de poids est aujourd’hui la fabrique de produits pharmaceutiques Aspen ex-Glaxo, qui occupe 720 personnes; issue d’un laboratoire Choay créé en 1911 et implanté à Bondeville en 1969 dans une ancienne filature, elle est passée à Sanofi en 1981, et à Glaxo en 2004 à la suite de la fusion Sanofi-Aventis, puis Aspen en 2016; menuiseries OTB (25 sal., meubles de bureau) et Simmad (25 sal., escaliers), peinture Brault (25 sal.), travaux publics Colas (65 sal.) Le territoire de la commune dessine trois doigts: l’un vers le nord dans la vallée du Cailly où sont le parc d’activité dit du Linoléum, l’espace Sanofi et la Corderie, le quartier de l’Abbaye; un autre vers le nord-est dans les Longs Vallons entourés par la Forêt Verte (bois de Saint-Gervais); le troisième vers le sud-est en direction de Mont-Saint-Aignan, où passe la rocade Nord de Rouen (D43), ou du Bois du Darnes. La ville a un collège public; du côté de la Forêt Verte, elle héberge un village d’accueil pour déficients intellectuels âgés (Sylveison). Elle a eu 3 000 hab. en 1900 et pas beaucoup plus vers 1950 (3 500) puis a doublé sa population dans les années 1980 et ralenti ensuite sa croissance, et a même perdu quelque 550 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Notre-Dame-de-Bondeville a 21 communes, 42 400 hab. (11 750 Oisseliens, 2 219 ha dont 804 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 12 km de la préfecture sur la rive gauche de la Seine. Une grande partie de la commune s’étend en hauteur dans la forêt de Roumare, qui contient un grand terrain consacré à l’École nationale de la Police et où se déploient les échangeurs de l’autoroute de Normandie. La ville est au bord du fleuve, et bénéficie d’un beau jardin public, ancien parc du château; un pont sur la Seine la relie à Elbeuf et elle est traversée par l’A13 (Autoroute de Normandie, avec l’échangeur n°22) et l’A139 au sud-ouest. En pleine forêt au SO s’est établi le quartier militaire Faudherbe, qui héberge l’École nationale de police. De vastes usines occupent la plaine alluviale en aval de la ville, entre quelques étangs de gravières. Oissel fut l’un des centres de l’industrie textile rouennaise au 19e siècle. Bien que la ville soit en amont de Rouen, la chimie a dominé ensuite, en partie issue d’une poudrerie établie en 1914; mais successivement ont fermé en 2006 et 2008 les ateliers de la Grande-Paroisse (groupe Total) et Orgachim (dans l’ancienne usine de la Quinoléine); restent les colorants Toyo Ink (115 sal.), issus d’une usine qui fut successivement à Francolor, Kuhlmann, ICI. S’y ajoutent la chaudronnerie SIRM (30 sal.), les articles métalliques Allians (Normandie Armature, 20 sal.), la confection Sonofa (35 sal.); Oisselienne de Peinture (20 sal.); collecte de déchets Ipodec (35 sal.). Oissel héberge aussi un ensemble d’entreprises de transports: Oissel Transports (180 sal.), Bourgey-Montreuil (85 sal.), Robinet (75 sal.), Dachser (70 sal.); les négoces de pharmacie Alliance-Santé (30 sal.) et de boissons Bono (35 sal.); supermarché U (25 sal.). La commune a un collège public, un hôpital et de nombreux équipements de culture et loisirs. Elle avait 4 300 hab. en 1900, 9 300 en 1954 et sa population s’est élevée jusqu’à 11 700 hab. en 1982, avant de diminuer un peu, puis a repris 400 hab. après 1999. (8 870 Couronnais, 1 280 ha dont 458 ha de bois) est une commune de Seine-Maritime en banlieue de Rouen, dans la Métropole Rouen Normandie, 8 km SSO de la préfecture, juste au nord de Grand-Couronne sur la rive gauche de la Seine, et au sud du Petit-Quevilly. Le haut de la commune est dans la forêt du Rouvray. L’habitat se cantonne au nord du finage, dont le reste est occupé par les emprises industrielles et portuaires. Il est prolongé dans l’angle NE, au-delà de la N138, qui traverse ensuite la forêt vers le sud, par le Centre d’études techniques de l’Équipement et une zone d’activités jouxtant le Parc des expositions de Grand-Quevilly. Dans la plaine s’est installée depuis les années 1930 la raffinerie de pétrole Jupiter, disposant de son propre bassin (Darse des Docks, 20 ha); elle est passée au groupe Shell en 1948, puis au suisse Petroplus en 2008, dont la faillite a peu après condamné l’usine, en dépit de la mobilisation du personnel (570 personnes) et des autorités. La société Valgo a racheté le site en 2014 pour le dépolluer et le réaménager avec le concours de Bolloré et Eiffage. Parmi les autres entreprises, menuiserie de bois et charpentes Cuiller (170 sal.); installations électriques Colombel (60 sal.) et Héroult (30 sal.), maçonnerie Legendre (25 sal.), étanchéification Ecib (40 sal.), ravalement Ravalext (40 sal.), travaux publics Socore-Troletti (95 sal.); nettoyages OMS (500 sal.), Pri Impec (120 sal.), gardiennage Stanley (40 sal.); conditionnement de gaz liquides Butagaz (45 sal.); surgelés Grain d’Or Gel (25 sal.); transports DHL (25 sal.) et Rouen Courses (25 sal.); comptabilité ASTRE (25 sal.); ingénierie Artelia (Auxitec, 75 sal.). Un musée Pierre Corneille a été aménagé dans l’ancienne maison de l’écrivain acquise par la municipalité en 1874, et flanqué de jardins aquatiques et d’un jardin potager; il existe aussi un musée de Petit-Couronne, un centre de loisirs et un centre culturel; un collège public; menhir de la Pierre d’État au NE dans les bois. La commune se nomma Fraternité en 1793. Elle n’avait que 900 hab. en 1910 et elle est passée à 2 500 en 1936, 4 000 en 1963, 7 000 en 1986; elle s’est encore accrue de 200 hab. après 1999. (22 430 Quevillais, 435 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, juste au sud de Rouen, dans la Métropole Rouen Normandie, sur le lobe de rive gauche de la Seine, mais à l’écart du fleuve dont les installations portuaires sont dans la commune de Rouen. Le territoire est traversé par une ligne de métro et une voie rapide (N338). Il accueille de nombreuses installations sportives et culturelles, ainsi que plusieurs espaces verts, dont le parc des Chartreux; une église à fresques du 12e s.; une scène nationale de théâtre, deux collèges et deux lycées professionnels publics, un centre hospitalier public (180 lits). Le grand ensemble le logements Saint-Julien-les Bruyères est classé en zone urbaine sensible, ainsi que la zac Nobel-Bozel un peu plus au nord. Deux espaces d’activités réunissent des usines au nord-ouest le long du port de Rouen, dont la zone industrielle des Patis, et au sud près des Chartreux, où ont été aménagés un «Actipôle» des Chartreux et un «Technosite» des Bruyères, proches de l’hôpital et d’un lycée, plus un camping. Parmi les principales entreprises industrielles: Masselin (ressorts, 160 sal.), Alstom (55 sal., transformateurs), Inoxyda (fonderie d’alliages, 50 sal.), métallerie Semti (40 sal.), mécanique Lefébure (45 sal.); boucherie Hélie (40 sal.), boulangerie Catel (35 sal.). De nombreuses sociétés sont dans les services, transports et travaux publics: installations électriques SNEF (90 sal.), Ariel (75 sal.), Fourment (Citeos, 40 sal.); constructions Eiffage (230 sal.), travaux publics Eiffage Maritime (65 sal.), ATD (160 sal.), Eurovia (45 sal.); production de chaleur Cofely (Engie, 170 sal.); nettoyages Onet (320 sal.) et SENI (90 sal.); nettoyage des ordures Ipodec (Veolia, 70 sal.). La commune a un petit magasin Carrefour (25 sal.); aide à domicile Vitalliance (40 sal.); transports par autocars Transdev (360 sal.); transports Bolloré (120 sal.), Perrenot Lemonnier (140 sal.). La ville avait déjà 13 000 hab. en 1900; elle est graduellement montée à 22 800 en 1968 et s’en est tenue à peu près là depuis; elle aurait perdu 170 hab. après 1999. Le nouveau canton du Petit-Quevilly a 2 communes, 29 700 hab. Il comprend Petit-Quevilly et une fraction de Sotteville-lès-Rouen. (112 600 Rouennais, 2 138 ha) est la préfecture de Seine-Maritime. La ville occupe un site caractéristique de fond d’estuaire, en aval duquel la marée devient sensible et qui a permis d’établir un port maritime aussi près que possible de Paris. Le site a été repéré fort tôt; il fut celui l’antique Rotomagus, chef-lieu de la tribu des Véliocasses, d’où vient le nom de la ville avec pour sens «marché du gué». Il fut choisi ensuite à partir du traité de Saint-Clair-sur-Epte (911) comme chef-lieu du nouveau duché de Normandie. Rouen en a gardé le privilège durant tout l’Ancien Régime. Elle fut anglaise de 1418 à 1449, assez pour s’illustrer par le procès de Jeanne d’Arc (1434), héroïne que pourtant elle ne cesse d’honorer depuis. La fonction ducale et la fonction maritime combinées lui valurent des phases de réelle prospérité bourgeoise aux temps de la Renaissance, puis de l’industrie et du grand commerce des 17e et 18e siècles. Au 19e s., les vallées voisines se peuplèrent d’industries, surtout textiles. Au 20e siècle, le raffinage du pétrole réussit à remonter la Seine jusqu’aux abords de Rouen et le textile céda la place à la chimie, à la papeterie et à bien d’autres activités, tandis que la fonction de métropole régionale s’affirmait encore. La proximité de Paris, qui est à moins d’une heure, n’a pas manqué à la fois de lui apporter des activités, et aussi de lui créer de réels problèmes d’évasion et de concurrence: Rouen, ville de la «couronne» parisienne la plus proche de la capitale (avec Orléans), tient tout ensemble du chef-lieu provincial, du port maritime et fluvial et du noyau de grande banlieue, à la fois ouvrier et bourgeois. Le centre-ville est l’un des plus riches de France en monuments, architectures, musées et souvenirs. Il se tient dans la plaine de rive droite, au pied du grand coteau du mont aux Malades (Le Mont-Saint-Aignan) et du mont Fortin (Bois-Guillaume), entre les débouchés des vallées du Robec et du Cailly. Il est ceint d’une large ceinture de boulevards et conserve un plan quadrillé dont l’origine remonte en partie aux temps romains: les rues Thiers (devenue Jean Lecanuet), du Gros-Horloge et des généraux Giraud et Leclerc en sont les principaux axes est-ouest, les rues Jeanne-d’Arc et de la République et, entre elles, l’alignement des rues du Grand Pont, des Carmes et Beauvoisin en sont les trois principaux axes transverses. La partie la plus ancienne et la plus pittoresque est, un peu vers l’ouest, celle du Vieux Marché; on y voit de nombreuses maisons à colombage et des hôtels bourgeois comme celui de Bourgtheroulde, les musées Corneille et Jeanne d’Arc, un marché, une église moderne (1979) à beaux vitraux dédiée à sainte Jeanne-d’Arc. Un peu à l’est, le Gros Horloge, du 16e siècle, rétrécit la rue du même nom, la plus célèbre de Rouen, et voisine avec le beffroi du 14e siècle. Tout près se dresse le vaste palais du Parlement, du 16e s., surchargé de décors flamboyants et qui marque le centre du vieux Rouen. Vers le nord apparaît un autre ensemble, autour du grand et très riche musée des Beaux-Arts, un ample bâtiment du 19e siècle; il est flanqué des musées de la Céramique et Le Secq des Tournelles (traditions et outillages) et de l’église Saint-Godard (15e et 16e s.), de style flamboyant, appréciée notamment pour ses vitraux; non loin se dresse la tour Jeanne d’Arc, ancien donjon du château fort de Rouen du 13e s., très restauré au 19e. Un quatrième élément du centre-ville, au sud-est, est marqué par la cathédrale, construite du 12e au 16e s., l’un des plus beaux édifices gothiques de France, qui fut très abîmée par des bombardements d’avril 1944 et heureusement restaurée. L’une de ses tours a reçu au 19e siècle une flèche de fer; l’autre, assez écartée, porte l’aimable nom de tour de Beurre, qui n’est pas une allusion à son apparence mais au fait que sa construction a été financée au Moyen Âge par les exemptions de carême, permettant aux crémiers et à leurs clients fortunés de graisser le maigre… La cathédrale est flanquée par le Palais des Congrès et prolongée vers l’est par l’église et l’aître Saint-Maclou. Au sud, près de la Seine, subsistent le petit édifice renaissance de la Fierté Saint-Romain et le bâtiment restauré de l’ancienne Halle aux Toiles. Vers le nord se situe un autre ensemble monumental, autour de l’hôtel de ville du 19e siècle, qui s’appuie sur l’église Saint-Ouen, grand édifice du gothique rayonnant. On y voit les musées de l’Éducation nationale au SE, des Antiquités et d’histoire naturelle au nord, passé le vénérable et illustre lycée Corneille qui occupe un ancien couvent. Les boulevards encadrent à l’est de ce centre monumental le quartier Saint-Vivien, jadis de tradition populaire; il abrite principalement les amples installations du centre hospitalier universitaire, appuyées au sud à Martainville par la Faculté de médecine. Entre le CHU et la Seine ont pris place le nouveau marché, l’hôtel de région et l’esplanade du Champ de Mars, tandis que l’angle SE des boulevards était transformé en vaste complexe d’échangeurs d’où partent le grand pont Mathilde, l’A28 et les routes vers Paris. Le pont Mathilde, inauguré en 1979, porte le nom de la duchesse Mathilde, petite-fille de Guillaume le Conquérant; il traverse l’île Lacroix, habitée, qui abrite piscine, patinoire, club nautique et port fluvial. Vers l’aval, toujours rive droite mais au-delà des boulevards, un autre noyau rassemble dans le quartier de la Madeleine l’Hôtel-Dieu et le musée Flaubert, consacré à l’histoire de la médecine et complété par un jardin de plantes médicinales; la préfecture et plusieurs administrations; la Faculté de droit et ses annexes de l’avenue Pasteur tels l’Institut d’administration des entreprises et l’Institut de préparation à l’administration générale (IPAG); la direction du Port autonome. Sur la rive gauche, accessible par quatre autres ponts routiers, tous construits ou reconstruits entre 1952 et 1970, a été édifiée une vaste cité administrative moderne qui abrite l’hôtel du département, exactement en face du centre-ville. Autour de ces parties centrales, la commune s’étend dans cinq directions principales. L’une est sur la rive gauche, traversée par la rocade du boulevard de l’Europe qui relie les deux ponts extrêmes, Mathilde en amont et Guillaume le Conquérant en aval; mais on y atteint assez vite Sotteville au sud-est, Le Petit-Quevilly au sud-ouest. Le jardin des plantes en marque la limite méridionale; la prison est vers l’ouest, la petite «zone urbaine sensible» de la Sablière vers l’est; deux gares de marchandises flanquent cette rive gauche le long de la Seine. En direction de l’ouest, le territoire communal s’étend assez loin sur les deux rives de la Seine, dans le fief du Port Autonome. Au sud, il empêche le territoire du Petit-Quevilly d’aller jusqu’à la rive et comprend les grands bassins aux Bois et de Rouen-Quevilly, dotés des terminaux papetier et forestier, ainsi qu’un centre tertiaire portuaire et une zone industrielle. Rive droite, il englobe le débouché de la vallée du Cailly et va jusque sous Canteleu; là sont le bassin principal, Saint-Gervais, ainsi que le marché-gare d’intérêt national et le Musée maritime. Depuis 2008 un nouveau pont levant Gustave-Flaubert sur la Seine, emprunté par la N1338, a été équipé de deux tabliers parallèles qui peuvent monter à 55 m au-dessus de l’eau pour laisser passer les plus grands navires, ce qui n’arrive pas souvent hors maintenance. Au nord du centre-ville, l’espace est mesuré; la gare de voyageurs de Rouen s’y coince entre deux tunnels, et les habitations grimpent sur les pentes du plateau de Caux. Une assez grande extension de la commune va vers le nord-est et colonise les plateaux par le Vallon Suisse et son grand cimetière, puis le quartier des Sapins; un grand ensemble d’HLM campe sur une portion de plateau strictement délimitée par des vallons et, à l’est, par la vallée du Robec; ses rues ont des noms de musiciens au sud et de savants au nord, mais «le Plateau» (quartiers du Châtelet, de Lombardie, des Sapins et de la Grande Mare) est classé en zone urbaine sensible et s’est même vu doter en 2004 d’un statut de zone franche. Une autre digitation, vers l’est, s’insinue dans la vallée du Robec entre les communes de Bonsecours au sud et de Darnétal au nord-est; elle accueille échangeurs et nœuds ferroviaires, tandis que l’A28 s’enfonce en tunnel au nord sous le Plateau; quelques institutions s’y sont glissées, comme l’École d’architecture et les Archives, ou le dépôt des bus de Rouen. En partie malgré la proximité de Paris, en partie grâce à elle, Rouen est une ville active dans le domaine culturel et scientifique. L’Université n’a été créée qu’en 1966, mais elle couvre toutes les branches; elle fut amorcée par l’apparition d’enseignements de médecine dès 1955, de lettres et de sciences en 1958. Elle compte près de 30 000 étudiants en quatre campus: principalement celui de Mont-Saint-Aignan sur le plateau au nord-ouest du centre-ville (la moitié); à l’est du centre-ville dans le quartier de Martainville pour la médecine (1999, 5 300 étudiants); à l’ouest du centre dans le nouveau Pôle universitaire des sciences du tertiaire ou PUST, avenue Pasteur, pour le droit et les affaires (2001, 5 800 étudiants); et plus récemment assez loin au sud pour une partie des sciences dans le technopole du Madrillet à Saint-Étienne-du-Rouvray (1 700 étudiants); s’y ajoutent 1 300 étudiants à Évreux (IUT), 340 à Elbeuf. Rouen dispose d’une quinzaine de musées, d’autant de théâtres dont une scène nationale, et d’un opéra. Elle organise des festivals, notamment du Cinéma nordique et du Livre pour la jeunesse, et réunit périodiquement des grands voiliers lors de la très spectaculaire Armada. Elle honore ses célébrités, dont les principales furent sans doute Corneille (1606-1684), l’explorateur Cavelier de la Salle (1643-1687), Fontenelle (1657-1757), Boieldieu (1775-1834), Géricault (1794-1824) et Gustave Flaubert (1821-1880). Un «métro» part du nord du centre, au Boulingrin sur les boulevards, et irrigue en deux branches les deux grands ensembles de banlieues de la rive gauche, l’une jusqu’au sud du Grand-Quevilly, l’autre jusqu’au technopole du Madrillet. Plusieurs lignes de «métrobus», sorte de trolleybus ou tramway sur pneus, atteignent déjà Canteleu, Notre-Dame-de-Bondeville, Mont-Saint-Aignan et Darnétal. La dimension de la commune étant relativement faible, les principaux établissements industriels sont dans les communes de banlieue et Rouen au sens strict a assez peu d’industries. Les principales sont les lubrifiants Lubrizol (350 sal., racheté en 2011 par le groupe Berkshire de W. Buffet, site d’un grave incendie en 2019) et les lubrifiants Total (180 sal.); ingrédients alimentaires Nexira (65 sal.), fabrique de peintures et marquage Aximum (65 sal.); ingénierie Alpha (130 sal.). Le bâtiment est représenté par l’Office public d’HLM (180 sal.) et les Établissements publics fonciers de Normandie (EPF, 70 sal.), les constructions Bouygues (170 sal.) et les travaux publics du même groupe (100 sal.), les nettoyages Veolia Propreté (260 sal.), Transparence (55 sal.), le gardiennage Torann (70 sal.); la fourniture de chaleur Dalkia (EDF, 270 sal.), les distributions d’électricité Enedis (160 sal.), d’eau Veolia (160 sal.) et Sade (70 sal.); enlèvement et traitement d’ordures Veolia (500 sal.) Dans la logistique se signalent Euraports Manutention (60 sal.), les transports VFLI (150 sal.), Bolloré (130 sal.), NL (100 sal.), l’entreposage Eurodep (65 sal.), les transports urbains (TCAR, réseau Astuce, 1 180 sal.). Rouen accueille aussi Proman (150 sal., travail temporaire) et plusieurs entreprises d’aide à domicile: Bien à la Maison (130 sal.), Domidom (110 sal.), A2Micile (75 sal.), Solxis (75 sal.), L’Un et l’Autre (65 sal.), Domusvi (55 sal.)., O2 Rouen (50 sal.). Comme ailleurs, le Centre hospitalier mène de loin avec 6 800 salariés, auxquels s’ajoutent les 560 employés du centre de cancérologie Henri-Becquerel; trois cliniques emploient respectivement 440 sal. (Europe), 500 (Mathilde) et 400 (Saint-Hilaire), le Laboratoire d’analyses de Rouen 110 sal.; les maisons de retraite Korian Medotels Cent Clochers 90, Korian Villa Saint-Dominique 70 Korian les Bégonias (55 sal.), Tiers Temps 70. La commune accueille un centre Leclerc de 160 salariés, un Intermarché (70 sal.), et quelques grands magasins comme Monoprix (90 sal.), le Printemps (85 sal.), la Fnac (70 sal.), les Galeries Lafayette (50 sal.), Conforama (55 sal.), Brico Dépôt (80 sal.). Rouen est le siège des assurances Matmut (160 sal. à Rouen). Le Crédit Lyonnais a 75 sal., la Société Générale 140, la BNP 340, le Crédit du Nord 70; s’y ajoutent évidemment des sociétés d’informatique Sopra (120 sal.) et Proxiad (70 sal.) et de conseil dont Grant Thornton (65 sal.), Helpevia (60 sal.); services de bureau Phone Régie (70 sal.); formation d’adultes Segmo (50 sal.); location de linge-blanchisserie Maj du groupe Elis (320 sal.);pompes funèbres OGF (60 sal.). Dans les négoces apparaissent la distribution pharmaceutique Cerp (220 sal.), les négoces d’équipements pour automobiles Niort (200 sal.), de fournitures pour hôpitaux Oxypharm (250 sal.), d’habillements Hollister (50 sal.); le garage Renault a 230 sal., France-Télévisions 130, La Poste 220. La commune a eu 87 000 hab. au début du 19e siècle, 116 000 à la fin; elle est montée à 125 000 en 1911 et son maximum d’après-guerre s’est établi à 121 000 en 1962 (sdc): elle s’est ensuite dépeuplée jusqu’à un minimum de 101 900 hab. en 1982, et a regagné des habitants depuis, dont 3 840 depuis 1999. La commune de Rouen ne forme donc pas un quart de son agglomération. La communauté d’agglomération de Rouen-Elbeuf-Austreberthe, devenue Métropole de Rouen Normandie, rassemble 71 communes et 489 400 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 467 800 hab. (50 communes), l’aire urbaine pour 66 250 hab. (274 communes sur 236 600 ha). L’arrondissement a 631 000 hab., 217 communes. Trois nouveaux cantons ont Rouen pour bureau, chacun avec un tiers de la commune (37 700, 35 400 et 37 000 hab.).
(8 260 Saint-Aubinois, 579 ha) est une commune de Seine-Maritime, face à Elbeuf sur la rive droite de la Seine, au bout du long et étroit méandre de Cléon, juste à l’ouest de Cléon, à 23 km SSO de Rouen et membre de la Métropole de Rouen Normandie. Elle dispose d’une gare sur la voie de Rouen à Serquigny, d’une écluse et d’un pont sur la Seine, qui la relie à Elbeuf. Elle est traversée par la D144 traitée en voie rapide, qui emprunte ce pont, la D2 passant par un autre pont juste en aval. C’est l’un des foyers industriels de l’agglomération de Rouen-Elbeuf: usine pharmaceutique Sanofi-Aventis (290 sal.) et agrochimie BASF (240 sal.), toutes deux issues d’une fabrique Rhône-Poulenc installée en 1946 à la faveur de la relance économique et du déclin de l’industrie textile elbeuvienne; connecteurs électriques Hypertac (160 sal., groupe britannique Smiths); matériels de levage Heurtaux (25 sal.); plastiques Remiplast (20 sal.); ingénierie Seriad (Arelis, 45 sal.); transports Lumineau (25 sal.). La ville est fleurie (3 fleurs), a un collège public, une branche de l’IUT de Rouen, une clinique (30 lits), un supermarché Carrefour (25 sal.). Plusieurs anciennes îles, à l’ouest, ont été réunies à la ville et sont habitées. Au nord-ouest, un viaduc ferroviaire débouche sur Orival. Au nord, le Port Angot a des entrepôts et une station d’épuration. Le finage inclut la moitié de l’hippodrome de Cléon. Le nom était seulement Saint-Aubin jusqu’en 1931; elle avait alors 4 300 hab. et sa population a augmenté après 1950, passant par un maximum à 9 500 hab. en 1982, après quoi elle a perdu plus de 1 000 hab., dont 130 depuis 1999. (2 060 Margueritais, 726 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 5 km au NO de Duclair. Le village est à l’est du finage, parmi des hameaux étoffés de nombreux pavillons. La forêt du Trait-Maulévrier borde le finage au sud et à l’ouest. La population s’était constamment tenue autour de 750 hab. entre 1900 et 1970 puis a crû et s’est augmentée de 520 hab. depuis 1999 (+34%). (29 180 Stéphanais), 1 825 ha dont 485 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement de Rouen, 6 km au SSE de la ville sur la rive gauche de la Seine à l’extrémité de la forêt du Rouvray, membre de la Métropole de Rouen Normandie. La commune avait atteint 6 000 hab. en 1905, 15 400 en 1954; sa population a culminé à 37 500 en 1975 et diminue depuis; elle aurait perdu 380 habitants après 1999. La ville est juste au sud de Sotteville-lès-Rouen et son finage contient au sud la forêt du Madrillet. Celle-ci prolonge la forêt de Rouvray; elle est traversée par les voies rapides D18E et D418, avec deux échangeurs et abrite au nord-ouest le vaste Institut national des Sciences appliquées (INSA), flanqué d’une large butte d’anciens déblais, ainsi que la Maison des Forêts. C’est le cœur du Technopôle du Madrillet, sur 200 ha au terminus du métro de Rouen, orienté vers les «technologies émergentes de l’automobile et de l’aéronautique»; il est doté d’un «complexe de recherche interprofessionnel en aérothermochimie» (Coria), a reçu notamment le laboratoire Multilab, l’INSA, issu de l’ancienne école de Chimie de Rouen, l’Esigelec (école d’ingénieurs en électricité) et des parties de l’université de Rouen (physique, mathématiques, informatique), 20 laboratoires, ainsi qu’un lycée professionnel. Le technopole compte 500 chercheurs, 2 500 salariés de 80 entreprises. Le reste du territoire de la commune est largement urbanisé et loge à la fois cités, lotissements et industries. Le grand ensemble d’HLM de la cité du Château Blanc, au sud, et la Cité Hartmann à l’est, ont été classés en zone urbaine sensible. Tout le bord de Seine est occupé par les installations de la zone industrielle Est du Bord de Seine et le Centre multimarchandises. Parmi les principaux employeurs sont l’entreprise suédoise d’équipements pour l’automobile Veoneer ex-Autoliv (400 sal., commandes électroniques de coussins gonflables); la Sodipan (groupe suédois Essiity, ex-Georgia Pacific, papiers d’hygiène, 270 sal.); la fabrique de matériel électrique Idemia (210 sal., ex-Morpho et Sagem Sécurité au groupe Safran); la cartonnerie DS Smith ex-Europac (70 sal., ancienne usine Otor, ex-La Chapelle-Darblay, 350 salariés en 2005). S’y ajoutent les ateliers de mécanique Ortec (110 sal.), ESS (Castres, 50 sal.), les plastiques PGS (65 sal.), la carrosserie de camions Niort (60 sal.), la confiserie Bonbons Barnier (70 sal.) et la boulangerie Touflet (40 sal.); imprimerie Iropa (60 sal.); ingénieries SGS (170 sal.) et Hisa (55 sal.). Dans le bâtiment, constructions Gagneraud (180 sal.), installations électriques Eiffage (110 sal.), Castres (100 sal.), Ipelec (80 sal.), Chubb (65 sal.), Ineo (60 sal.), thermiques Eiffage (85 sal.) et Axima (85 sal.); ascenseurs Otis (80 sal.), travaux publics Viafrance (130 sal.). Dans les services apparaissent les nettoyages PEI (100 sal.) et Gouze (100 sal.), l’enlèvement d’ordures et traitement de déchets Suez RV (50 sal.); publicité Adrexo (150 sal.); gardiennage Scutium (55 sal.); gestion immobilière Le Foyer stéphanais (110 sal.). Le transport est bien représenté avec STEF (150 sal.), Calberson (150 sal.), Schenker (140 sal.), Roulle (95 sal.), Fedex (60 sal.). Le négoce l’est par Mabille (120 sal., fournitures pour salles de bain), le CERP (Astra, 65 sal., distribution de médicaments), NPN (produits alimentaire, 55 sal.), Sodipan (arts de la table, 60 sal.), les fournitures industrielles Normandie Manutention (100 sal.), Jungheinrich (60 sal.), Orexad (Albaut-Carrière, 55 sal.), les Vitrages Saint-Gobain (60 sal.), le matériel électrique Nollet (55 sal.), la distribution d’électricité Enedis (80 sal.); gros centre commercial Leclerc (440 emplois); La Poste déclare 250 sal. La ville est dotée de cinq collèges et un lycée publics, et a équipé des centres de loisirs et de culture; elle accueille aussi une clinique (18 lits). Elle partage avec Sotteville la grande gare de triage, ainsi que le vaste domaine de l’hôpital psychiatrique de Rouvray sur la hauteur; à l’extrémité NO du territoire, elle inclut l’hippodrome des Bruyères et ses nombreux terrains de sports. Le nouveau canton de Saint-Étienne-du-Rouvray a 2 communes, 33 200 hab. Il comprend Oissel, mais se limite à une partie de Saint-Étienne (environ 20 000 hab.). Le reste est dans le nouveau canton de Sotteville-lès-Rouen. (2 760 Saint-Jacquais, 1 671 ha dont 439 de bois) est une commune résidentielle de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 4 km à l’est de Darnétal sur le plateau que traverse la N31; aide à domicile A2micile (40 sal.), gardiennages Qualiguard (120 sal.) et Goron (65 sal.), couverture Cobeima (70 sal.), désamiantage SDCM (35 sal.), maçonnerie Ortellei (25 sal.), ascenseurs Schindler (30 sal.), transports Vortex (handicapés, 230sal.), nettoyage RM (35 sal.). Le finage est limité par des vallons boisés, sauf tout au nord où Saint-Jacques a absorbé en 1825 l’ancienne commune de Quévreville-la-Milon, dont subsiste un hameau étendu et aéré. La commune avait 1 000 hab. en 1900, guère plus dans les années 1960, et croît depuis; elle a gagné 240 hab. après 1999. (3 450 Bourdenysiens, 281 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, située juste au sud-est de Darnétal. Son finage se limite à la vallée de l’Aubette et à un vallon affluent au sud-ouest (Val aux Daims). L’habitat est dense dans la vallée; la commune a quelques sociétés de services et petites entreprises dont les installations électriques Chubb (35 sal.); un camping. Elle comptait 1 400 hab. en 1900, 1 600 en 1954 et croît depuis; elle a gagné 290 hab. après 1999. (2 360 Varengevillais, 1 318 ha dont 458 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 6 km au NE de Duclair sur le plateau de Caux, entre le coteau de Seine au sud et la vallée encaissée de l’Austreberthe au nord-ouest. L’ancien oppidum gaulois du Catelier est sur le coteau de Seine, sur lequel se voit aussi la Chaise de Gargantua au sud-est, relief saillant qui a dû être protégé contre les éboulements en 2019. La commune accueille une fabrique d’équipements pour automobiles dite Société nouvelle WM, ex-Oxford Wagon Automotive (passée de 300 à 150 sal.), et la Varengevillaise de Travaux publics (30 sal.), un Intermarché (25 sal.); traitement des eaux Bachelet-Bonnefond (55 sal.). Elle avait 1 300 hab. en 1954 et croissait depuis, mais la population a peu évolué après 1999 (+70 hab.). (8 320 Saint-Perrotins, 636 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, juste à l’est d’Elbeuf et de Caudebec sur la rive gauche de la Seine et en plaine. Le finage, limitrophe du département de l’Eure, est largement urbanisé. Il s’étire sur 4,5 km, de la Seine au nord à la forêt d’Elbeuf au sud, où il atteint les premiers reliefs de l’ancien coteau de Seine, dans le quartier de Saint-Pierre-de-Lierroult, qui a conservé l’ancien nom de la commune, modifié en 1857. La ville a un collège public et un vaste hypermarché Leclerc (350 sal.) associé au nord à la zone d’activités de l’Oison et à la D921, un Bricorama (25 sal.), plusieurs ateliers et chantiers: savonnerie et détersifs E&S Chimie (55 sal.), ex- Ifrachimie (80 sal.), un temps à une société Inchem des Bermudes, reprise en 2005 par un cadre de chez Henkel, puis en 2011 par le malaisien Ecogreen; papeterie Sopano (étiquettes, rouleaux, 70 sal., groupe Fizopa); parachimie Pharmasynthèse (30 sal.), lubrifiants Yacco (25 sal.); chaudronnerie SRTC (35 sal.); constructions métalliques Eiffage (30 sal.) maçonnerie MBTP (40 sal.), espaces verts STEEV (30 sal.); transports Julien (50 sal.), TDJD (35 sal.), Alan (25 sal.). La commune avait déjà plus de 4 000 hab. en 1857. La population a diminué ensuite jusqu’à passer au-dessous de 3 000 hab. en 1936, mais elle augmente depuis 1950. Elle a diminué de 190 hab. depuis 1999. (29 770 Sottevillais, 744 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, en banlieue sud-est de Rouen dans la Métropole Rouen Normandie, sur la rive gauche de la Seine. Le nom viendrait d’un patronyme scandinave Soti et a été fièrement conservé. La ville fut marquée par le chemin de fer et la grande gare de triage qui subsiste à l’entrée de Rouen; mais son activité s’est considérablement diversifiée. Parmi les principaux employeurs, outre la commune (500 emplois) et l’hôpital spécialisé du Rouvray (1 060 lits en psychiatrie), figurent dans l’industrie Segafredo Zanetti (cafés et thés, 240 sal.), la papeterie Kimberley Clark (mouchoirs jetables Kleenex, 130 sal.), TLC (charcuterie, 90 sal.); mécanique Demolin (60 sal.); installations électriques SPHA (70 sal.); travaux publics et constructions Sade (240 sal.), Asten (75 sal.), Grosse (100 sal.). Dans les commerces et services, une base de distribution Metro (140 sal.), un Intermarché (50 sal.); négoce de matériel de bureau Toshiba (TGO, 55 sal.), travail temporaire Manpower (280 sal.) et Les Compagnons (33 sal.); nettoyages GSF Neptune (300 sal.), Samsic (260 sal.) et PG Clean (110 sal.), collecte de déchets VIAM (110 sal.). L’habitat est relativement diversifié. Le quartier Fernand-Buisson vers le sud, le quartier Gadeau de Kerville un peu plus au nord, au-dessus de la gare de triage, ont été classés en zone urbaine sensible. Le territoire communal offre l’espace vert des bois de la Garenne, le grand parc du centre hospitalier (88 ha), le château des Bruyères (1860), une grande bibliothèque municipale de 2004 aux lignes audacieuses, de nombreux équipements socio-culturels; trois collèges, un lycée général et un lycée professionnel, tous publics. La population communale est passée de 3 000 hab. au début du 19e siècle à 18 500 à la fin, puis est montée à 26 700 en 1936 et a culminé à 35 000 en 1968; elle diminue depuis (-350 hab. après 1999). Le nouveau canton de Sotteville-lès-Rouen a une fraction de Sotteville (l’autre est dans le canton du Petit-Quevilly) et une fraction de Saint-Étienne-du-Rouvray, au total 28 600 hab. (2 560 Tourvillais, 800 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, sur la rive droite de la Seine en aval de Cléon, 13 km au sud du centre de Rouen. Face à Oissel, l’habitat s’étire au pied du coteau de Seine, ici de faible altitude et percé par un tunnel de la voie ferrée de Paris à Rouen. Le centre-ville est au pied du coteau près du tunnel et de la bifurcation ferroviaire de Rouen vers Paris d’un côté, vers Serquigny et la Basse-Normandie de l’autre. Juste à l’ouest, la grande zone d’activités du Clos aux Antes est bornée par un réseau complexe de rocades et échangeurs au croisement de l’autoroute de Normandie et de la D7. Au-delà vers l’ouest, s’étend un vaste étang de gravières avec une base de loisirs; le hameau de Bédanne s’étire sur la levée entre étang et Seine. Juste au nord, la commune contient les îles Durand et Sainte-Catherine. Au sud-ouest, le finage, traversé par la voie ferrée de Serquigny et la D7, a quelques établissements, un centre d’enfouissement technique et monte un peu sur le relief du pédoncule de méandre, ici très étroit. À l’opposé tout au nord-est en aval, la commune contient les îles Mayeux et Potel, et avance même vers le nord une étroite queue sur 2 km qui lui assure la petite île Yon et la longue île Bras Fallais. La commune n’avait que 800 hab. en 1954 et croît depuis: elle a gagné 250 hab. après 1999. Elle a surtout des entreprises de service: location de matériel de travaux publics du groupe Bouygues (150 sal.) et installations électriques du même groupe (30 sal.), transports Bariau-Leclerc (130 sal.); matériaux d’étanchéité Meple (70 sal., groupe Iko). Un gros complexe commercial rassemble un hypermarché Carrefour (380 sal.) et d’autres magasins de succursales: Ikea (200 sal.), Leroy-Merlin (240 sal.), But (65 sal.), Decathlon (90 sal.), Conforama (30 sal.), Kiabi (30 sal.), Darty (35 sal.), Intersport (30 sal.); négoce de matériaux Roofmart (65 sal.). (5 080 Traitons, 1 792 ha dont 1 104 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans la Métropole de Rouen Normandie, 6 km à l’ouest de Duclair, sur la rive droite de la Seine, face à la forêt de Brotonne. La ville s’étire sur 4 km et plusieurs niveaux au pied du coteau, couronné par la forêt domaniale du Trait-Maulévrier. Sa population était inférieure à 400 hab. vers 1910 mais elle a augmenté dès 1920 et atteint un plafond de 6 400 hab. en 1962, après quoi elle a légèrement mais régulièrement décliné, perdant encore 370 hab. après 1999. La plaine alluviale est étroite au sud mais s’élargit vers le nord-ouest face à Arelaune, où est le petit lotissement des Maisons Blanches. Elle a fixé tout un ensemble industriel. Si les chantiers navals ont fermé dès 1971, l’emploi est soutenu par deux grandes usines, la fabrique de tubes flexibles pour hydrocarbures FlexiFrance, du groupe Technip (1 100 sal.), l’usine pharmaceutique Sanofi Winthrop (910 sal., ex-Fisons); et par de plus petits établissements comme GVG Sport (objets en mousse, 50 sal.), les matériels de climatisation Sovimef (35 sal.), les constructions R. Gueudry (50 sal.); analyses et essais Inspectas (40 sal.), supermarché Carrefour (30 sal.). |