Communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie' communauté de communes de Vendée siégeant à Givrand et forte de 14 communes, 47 700 hab. sur 29 400 ha. Outre Givrand, ont plus de 2 000 hab. L’Aiguillon-sur-Vie, Brem-sur-Mer, Bretignolles-sur-Mer, Coëx, Commequiers, Le Fenouiller, Notre-Dame-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez. Saint-Maixent-sur-Vie (1 060 Saint-Maixentais, 1 071 ha) est à 11 km ENE de Saint-Gilles, et n’est pas une commune balnéaire. La Vie fixe la limite nord du finage; l’habitat se concentre sur la D107 qui lui est parallèle, jusqu’au village de Dolbeau au NE, partagé avec Coëx. La population a doublé depuis 1999. Saint-Révérend (1 440 Révérendais, 1 582 ha), au bord du Gué Gorand à 8 km à l’est de Saint-Gilles, propose une roseraie de Vendée et le moulin à vent des Gourmands, un camping; la commune a gagné 520 hab. depuis 1999, soit +55%. L’Aiguillon-sur-Vie (1 970 Aiguillonnais, 2 322 ha), 9 km ESE de Saint-Gilles, n’est nullement sur la Vie, qui passe à 8 km au nord, mais encadrée par les deux petits cours d’eau côtiers du Gué Gorand et du Jaunay, bordés de prés marécageux, et son finage n’atteint pas la plage; lac de barrage sur le Jaunay, golf de Fontenelle au NE (avec Coëx), villages de vacances; un camping, 400 résidences secondaires (35% du parc); atelier de confection L’Aiguillon Couture (35 sal.). Le village est divisé par la petite vallée de la Filatoire, que domine le château de Marigny. La commune avait fusionné en 1974 avec sa petite voisine du sud La Chaize-Giraud et s’est alors nommée L’Aiguillon-la-Chaize, mais la fusion a été dissoute dix ans après. La commune a gagné aussi 840 hab. depuis 1999 (+74%). La Chaize-Giraud (1 070 Chaizois, 270 ha) est à 13 km SE de Saint-Gilles au sud de la vallée encaissée du Jaunay. Son petit finage accueille un gros atelier de menuiserie du groupe Lapeyre (Ouest Production, 300 sal.) et un du groupe Samibois Samiplast (65 sal.), un camping de 130 places. Elle a gagné 460 hab. depuis 1999 (+84%). Landevieille (1 400 Landevieillois, 1 357 ha) est 15 km SE de Saint-Gilles. Son habitat, au NO du finage, est en continuité avec celui de la Chaize-Giraud, maçonnerie Cantin (30 sal.), mécanique MZR (20 sal.), voyages par autocars Voisneau (20 sal.); quatre campings (800 places) dont un de luxe (230 places) et 350 résidences secondaires (39% des logements); la commune a gagné 590 hab. (+72%) depuis 1999. Au nord-est, le barrage de Crève-Souris sur le Jaunay retient un grand lac, dont le plan d’eau s’étire sur 6 km et occupe 114 ha, pour un volume de 3,7 Mm3; l’autre rive est principalement à La Chapelle-Hermier. (2 700 Bremois, 1 585 ha) est une commune de Vendée dans la communauté du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie à 14 km SSE de Saint-Gilles. Elle résulte de la fusion, en 1973, de Saint-Martin-de-Brem (830 hab.) et de Saint-Nicolas-de-Brem (200 hab.) qui est au NO. Leur population cumulée fut de 1 200 hab. en 1975 et elle augmente depuis; elle s’est accrue de 620 hab. depuis 1999, donc +30%. Le finage n’atteint pas l’océan, dont il est séparé par celui de Brétignolles, mais s’en approche au SO à 500 m. Il touche au sud au marais d’Olonne; il est bordé par le cours de l’Auzance, qui se termine au havre de la Gachère; vers le SE, menhir de la Crulière et hameau de la Corde. Sa singularité tient à son vignoble, apparu dès l’époque romaine et entretenu par les abbayes; il a obtenu un label vdqs en 1984, qui porte sur 150 ha, et Brem affiche un musée du vin. Elle accueille un négoce de matériel de travaux publics (Coutaud, 20 sal.), les transports Brisseau (25 sal.). Elle a reçu quatre campings (1 100 places) dont un de luxe (330 places) et abrite 900 résidences secondaires (43% des logements). Un parc de 5 éoliennes (la Nisandière) a ouvert en 2005 tout à l’est; la Compagnie du Vent y exploite 5 machines Gamesa (4,3 MW). (4 560 Brétignollais, 2 732 ha) est une commune de Vendée dans la communauté du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie à 10 km SSE de Saint-Gilles. La commune tient toute la côte au sud de Saint-Gilles sur une douzaine de kilomètres de sables avec quelques passages rocheux, et étale généreusement ses villas et ses campings. Encore, jusqu’en 1854, allait-elle jusqu’à la Vie avant de céder 3 km de littoral à Saint-Gilles. Au nord, la dune de la Sauzaie est un site classé; base nautique et port de plaisance à la Normandelière, nouveau parc vert des Morinières au centre de la station, parc d’attraction des Dunes; Institut supérieur des métiers du tourisme, constructions Biron (20 sal.), magasin Super-U (75 sal.). Le site du Marais Girard, au sud du centre, reste vide, mais offre sur la côte une base de loisirs avec club nautique. L’habitat réapparaît au sud sur les dunes de la Garenne. La limite sud de la commune est à l’estuaire de l’Auzance. Le finage s’étend vers l’est à hauteur du centre-ville, jusqu’aux abords des villages de La Chaize-Giraud et Landevieille. La limite nord du finage suit le cours de la Jaunay, dans un paysage de marais; le château de Beaumarchais y a un grand parc. La commune a deux hôtels, 11 campings (2 600 places) dont 4 de luxe (1 350 places), plusieurs colonies de vacances, et 5 800 résidences secondaires, soit les trois quarts des logements; elle a atteint 1 000 hab. en 1886 et n’en avait encore que 1 100 en 1954, mais croît depuis; elle a encore gagné 1 840 hab. depuis 1999 (+68%). La commune fut le siège de la communauté de communes de la Côte de Lumière, qui réunissait 5 communes et 23 500 hab., mais qui s’est fondu dans la nouvelle communauté du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. (3 200 Coexiens, 3 956 ha) est une commune de Vendée dans la communauté du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, 15 km à l’est de Saint-Gilles sur la route de La Roche-sur-Yon (D6); le nom, de forme ancienne couet, est rapproché de queue par Dauzat; il désigne habituellement un conduit de bois permettant la circulation de l’eau des marais entre deux canaux. La commune, étendue, offre plusieurs sites d’intérêt: lac de barrage du Gué Gorand (30 ha, depuis 1975), parc Perrocheau, jardin des Olfacties, golf des Fontenelles (Blue Green) à l’ouest, partagé avec L’Aiguillon; une piste cyclable jusqu’à La Roche-sur-Yon utilise le tracé de l’ancienne voie ferrée. Coëx avait 1 900 hab. dans les années 1950 et croît depuis; sa population a augmenté de 750 hab. depuis 1999 (+31%). Au nord au bord de la Vie, hameau de Dolbeau partagé avec Saint-Maixent; au NE, château du Ligneron et hameau de la Boucherie. Une zone d’activités dite Pôle technique Odyssée a été aménagée, et la commune accueille une fabrique de machines à vendanger New Holland (CNH, groupe Fiat, 240 sal.), les constructions mécaniques ABCM (Atelier et Bureau de Construction mécanique, 60 sal.); menuiserie Samibois-Samiplast (70 sal.), prothèses et appareils dentaires Dental Cap Océan (25 sal.), confection LG Couture (35 sal.); négoce de constructions en bois Arcadial (40 sal.), nettoyage VMS (20 sal.). (3 490 Commequiérois, 4 026 ha) est une commune de Vendée dans la communauté du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, à 12 km NE de Saint-Gilles. Elle forme l’angle NE de la communauté et son finage est bordé au sud par la vallée de la Vie. Elle offre au NE du bourg les ruines de l’ancien château de Vie avec remparts, tours et douves; le grand dolmen des Pierres folles et le menhir de la Palissonnière; un vélorail. Au SE, château de Vie au bord du fleuve. Le Ligneron fixe la limite nord du finage, qui a de nombreuses serres. Les principales entreprises sont un chantier de bateaux de plaisance SPBI (Jeanneau, 200 sal.), l’abattage de volailles Péridy (50 sal.), la confection Socovet (40 sal.), les travaux publics et canalisations Socova-TP (35 sal.). La commune avait moins de 1 800 hab. en 1954 et sa population augmente depuis; elle a gagné 1 170 hab. (+50%) après 1999. (4 780 Fénolétains, 1 781 ha) est une commune de Vendée dans la communauté du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, 4 km NE au de Saint-Gilles. Son habitat, concentré sur la D754, est dense au sud-ouest, en continuité avec celui de Saint-Gilles dans le grand lotissement du Val de Vie. La commune est bordée au nord par la vallée de la Vie, quelques marais la longent au NO; hameau du Pas d’Opton au NE. Un magasin Bricomarché (20 sal.). Le Fenouiller, dont le territoire borde Saint-Gilles et Saint-Hilaire-de-Riez, avait à peine 1 000 hab. en 1950 et croît sensiblement depuis; elle a passé les 2 000 hab. en 1978 et a gagné 1 500 hab. depuis 1999, soit +47%. Commune de banlieue résidentielle sans rivage maritime, elle participe toutefois à l’activité balnéaire; elle a quatre campings (620 places) dont deux de luxe (440 places), et 830 résidences secondaires (31% des logements). (2 180 Givrandais, 1 169 ha) est une commune de Vendée dans la communauté du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie à 4 km au SE de Saint-Gilles au bord du Gué Gorand. Son finage n’atteint pas le littoral mais s’en approche à 1 km; la limite sud du finage suit le Gué Gorand. Au nord, la zone industrielle du Soleil Levant, sur la D6, soutient les activités du chef-lieu, notamment avec les caravanes et habitations mobiles O Hara (200 sal., groupe Bénéteau) et un chantier de plaisance du même groupe SPBI (Jeanneau, 175 sal.); préparations de poissons Fil Mer (40 sal.), informatique Oceanis (25 sal.), recyclage Tripapyrus (30 sal.). Givrand a une nécropole mérovingienne. Elle accueille une maison de retraite du groupe Colisée (les Iris, 45 sal.), un hôtel, six campings (1 140 places) dont trois de luxe (860 places) et 200 résidences secondaires (22% des logements). Givrand n’avait encore que 540 hab. en 1975 et a crû assez vite. Elle a augmenté de 850 hab. depuis 1999 (+64%). (2 100 Riezais, 1 462 ha) est à 7 km au nord de Saint-Gilles, au bord du Ligneron, affluent de la Vie, en Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Son finage comporte des marais et s’appuie au sud sur la rive droite de la Vie, au nord sur la rive gauche du Ligneron. Un triangle de terre ferme porte au SE le hameau de la Boucherie. Cette commune abrite trois campings (260 places) mais n’a que 16% de résidences secondaires. Elle conserve deux menhirs. Une usine de volailles Léon Dupont (85 sal.) se tient à la Bourine. La commune se nommait Riez jusqu’en 1956; elle n’avait que 620 hab. à cette date et elle a encore gagné 880 hab. depuis 1999 (+72%). la voie ferrée de Saint-Gilles traverse le finage. (7 780 Gillocruciens, 1 025 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne, 30 km au NNO des Sables et 42 km à l’ouest de La Roche-sur-Yon. La commune est née de la fusion, en 1966, de Saint-Gilles-sur-Vie (3 300 hab. en 1962), sur la rive gauche de la Vie au sud-est, avec Croix-de-Vie (2 400 hab.) sur la rive droite au nord-ouest. Sa population a augmenté de 760 hab. depuis 1999. Son petit territoire se cantonne en bord de mer. Le centre-ville conserve de belles maisons anciennes et des restes (16e s.) de l’ancienne abbaye, plus des éléments de façade inachevés du 18e s. Le Jaunay, qui vient du sud, coule derrière les basses dunes qui bordent la longue plage et débouche dans la Vie en centre-ville. Le finage s’élargit un peu vers le NE, où a pris place la zone industrielle de la Begaudière. La gare est à Croix-de-Vie. Le port de pêche, abrité dans le dernier méandre de la Vie, est le second de la façade vendéenne après celui des Sables-d’Olonne, avec environ 70 bateaux et 250 marins, et le premier pour le tonnage débarqué (environ 10 000 t/an, 18 M€), mais en poissons ordinaires (anchois en tête, chinchards et sardines). Le Comptoir de la Mer, coopérative d’approvisionnement des marins-pêcheurs, a 25 salariés; les services portuaires (Semvie) en emploient 35. Le port de plaisance offre 600 places. Le port de passagers voit passer 90 000 voyageurs par an, pour l’île d’Yeu ou la promenade. La plage, au sud de la côte rocheuse de la Corniche vendéenne, est très fréquentée et épaulée par un casino (Royal Concorde, indépendant, 60 employés) et un aquarium marin. La commune offre six hôtels (150 chambres), deux campings (400 places) dont un de luxe (225 places), et 3 900 résidences secondaires pour 4 100 résidences principales. Mais la ville a aussi des industries, en partie liées aux ports et au tourisme: chantier naval de plaisance SPBI (Jeanneau, 330 sal.), conserves de poisson et plats cuisinés Gendreau (200 sal.) et Vif-Argent (130 sal.); NV Equipement (bâches et capotes pour la plaisance, 100 sal.); menuiserie métallique Favreau (45 sal.). Les autres ateliers sont les prothèses dentaires Bertin (65 sal.), les confections Mât de Misaine (35 sal.). Le bâtiment et les services associés sont bien représentés: installations électriques Allez (150 sal.), de plomberie Gateau (25 sal.), finitions de bâtiment Roger (50 sal.), plâtrerie Guigne (25 sal.), maçonnerie Bongibault (20 sal.), travaux publics Girase (45 sal.). Cet ensemble est complété par la gestion comptable BDO (30 sal.), l’immobilier Satov (45 sal.); deux magasins Hyper-U (115 sal.) et Leclerc (210 sal.); négoce d’appareils ménagers Gateau (Expert, 40 sal.); services portuaires Semvie (25 sal.); La Poste (70 sal.). Saint-Gilles a un collège public et un privé, une maison familiale rurale; un hôpital local (10 lits), centre antialcoolique, hôpital privé et centre de rééducation (140 sal.). La communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie siège à Givrand. (11 230 Saint-Hilairois, 4 885 ha dont 620 de bois) est au nord de Saint-Gilles, et la plus peuplée de la communauté du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, ce qui lui vaut d’avoir un nouveau canton à son nom. Le centre-ville est au sud et son habitat se confond avec celui de Croix-de-Vie; l’ancien village est côté est, en bordure des marais de la Vie. La côte atlantique est rocheuse de la Pointe de Grosse Terre au sud au village de Sion-sur-l’Océan au nord, formant la Corniche Vendéenne. Au nord, la plage de Sion-sur-l’Océan borde le massif de dunes qui court vers Saint-Jean-de-Monts et jusqu’à Fromentine. La commune possède 9 km de ce large cordon dunaire, jusqu’aux abords de Saint-Jean, et quelques petits lotissements comme la Pège qui a un parc d’attractions, les Marines, les Becs où a été installé un parc aquatique Atlantic Toboggan. Ce fut l’un des fiefs des villas «Merlin», promoteur immobilier avisé pour budgets étroits et le hameau des Becs se nomma aussi Merlin-Plage. En arrière du cordon, le Marais Vendéen se glisse jusqu’au cours de la Vie, entourant la longue et étroite crête d’une ancienne île longue qui sépare le marais de Saint-Jean-de-Monts de celui de Soullans, et porte de petits bois, des habitations et une route vers Le Perrier, jusqu’au hameau des Mattes et à l’ancien étier du Grand Marais. La bourrine-musée du Bois Juquaud fait partie de l’écomusée du parc. Saint-Hilaire est, grâce à son étendue, la commune de Vendée qui offre la plus grande capacité d’accueil touristique, estimée à 80 000 places, avec des villages de vacances, plus deux centres naturistes. Elle propose trois hôtels (70 chambres) et un nombre exceptionnel de terrains de camping: 39 (6 900 places) dont 11 de luxe (2 700 places); plus 10 550 résidences secondaires (deux tiers du parc de logements). C’est aussi le fief des chantiers Bénéteau (SPBI), qui y ont 550 emplois et plusieurs sous-traitants. Saint-Hilaire ajoute un hypermarché U de 150 emplois, quelques ateliers comme les forges Burgaud (quincaillerie de bâtiment, 65 sal.), le laquage Farges (35 sal.) et la menuiserie Sidonie (45 sal.); imprimerie Tessier (25 sal.); ingénierie de mobilier Boistech (25 sal.), aide à domicile Adom Vendée (40 sal.), travaux publics CTCV (Charpentier, 40 sal.), constructions Bâti Construction (30 sal.) et Bâti 85 (25 sal.) du même groupe. Elle avait déjà 2 300 hab. en 1851; elle a atteint les 3 000 hab. en 1900, les 4 000 en 1962; elle a plus que doublé sa population depuis. L’augmentation a été de 2 330 hab. depuis 1999 (+26%). L’Insee accorde à Saint-Hilaire une unité urbaine de 25 000 hab. (4 communes), une aire urbaine de 28 500 hab. (6 communes), qui incluent Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Le nouveau canton de Sant-Hilaire-de-Riez a 13 communes, 46 000 hab. |