Communauté de communes Arc Sud Bretagne
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intercommunalité au sud-est du Morbihan, siégeant à Muzillac. Elle associe 12 communes et 25 700 hab. sur 35 300 ha.
Damgan (1 730 Damganais, 1 016 ha), 10 km OSO de Muzillac, est une station balnéaire familiale appréciée, qui s’étire sur une presqu’île entre la baie de Vilaine et la large Rivière de Penerf. L’habitat s’y étire sur 6 km de côte, divisé en quartiers distincts et jalonné de plages: d’ouest en est Penerf dans une île, avec port sur la Rivière et camping; Saint-Guérin en étroite presqu’île; Larmor et l’Espérance avec un groupe de campings; le bourg de Dampgan et sa plage; Kervoyal et ses deux plages de part et d’autre de la longue pointe de Kervoyal. Penerf pratique l’ostréiculture et propose un musée de l’huître. La commune, créée en 1824 à partir d’Ambon, et qui était tombée de 1 500 hab. en 1881 à 810 hab. dans les années 1960, est en nette croissance depuis et s’est encore augmentée de 380 hab. après 1999 (+28%). Elle totalise quelque 2 900 résidences secondaires (75% des logements), 14 campings (1 200 places) et y ajoute deux hôtels.
Ambon (1 870 Ambonais, 3 804 ha), 5 km à l’ouest de Muzillac, donne à la fois sur les marais et étangs de la ria de Penerf à l’ouest et sur ceux de Billiers au sud-est, et ouvre sur l’Atlantique par la plage et la baie de Kervoyal au sud, où s’est étoffé le village de Bétahon et où sont un village de vacances et une douzaine de campings; supermarché Carrefour (50 sal.). La commune atteint à l’est les premières maisons de Muzillac, contient son échangeur de la N165 et une partie de la zone d’activité associée. Elle a au nord un autre échangeur (avec la D140) et, au nord-est, a reçu en 2004 un parc de 6 éoliennes (10 MW, 25 GWh, à Aerodis, groupe Fabbri). En outre, tout au nord, elle a l’un des mâts du parc éolien du Moulin de la Drague, dont les quatre autres sont à Lauzach (communauté de Questembert). Haut lieu des loisirs populaires, la commune a 600 résidences secondaires (39% des logements), et 17 terrains de camping totalisant 1 600 places, mais aucun de luxe, et pas d’hôtel. Sa population a gagné 590 hab. depuis 1999 (+46%).
Billiers (960 Billotins, 587 ha), 3 km au sud de Muzillac, ouvre sur l’Atlantique et l’estuaire de la Vilaine par une plage et la pointe rocheuse de Penn Lann, peuplée de villas arborées; son territoire est bordé par deux lagunes intérieures, au nord et à l’ouest; hôtellerie de luxe Roche-Vilaine (60 sal.) à la pointe de Penn Lann, centre de postcure (100 sal.) au château (19e s.), sur le site d’une ancienne abbaye; cairn des Grays et dolmen le Crapaud sur la côte, près de 300 résidences secondaires (43% des logements), quatre campings (400 places). La commune s’est accrue de 220 hab. depuis 1999 (+30%).
Arzal (1 640 Arzalais, 2 344 ha), 9 km ESE de Muzillac, est connue pour le grand barrage en terre sur la Vilaine, réalisé en 1972, muni de portes pour la régularisation du débit du fleuve; port de plaisance juste en amont, château de Broël en aval. Au nord, où se voit le moulin de Séréac (17e s.), est apparu un parc d’activités de l’Estuaire, près de Lantiern, à la faveur de l’échangeur de la N165 et de la D139; fabrique d’aliments du bétail Barrat (65 sal.), ateliers de métallerie Bretagne Oxycoupage (45 sal.), Serru Fer (45 sal.) et ABCI (25 sal.), scierie Silvadec (50 sal.), couverture Hillion (25 sal.), transports par cars Boceno (25 sal.). La commune a 350 résidences secondaires (36% du parc), un camping. La population d’Arzal s’est accrue de 700 hab. depuis 1999, soit de 75%.
La Roche-Bernard (690 Rochois, 43 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan dans l’arrondissement de Vannes, 34 km à l’ESE de la préfecture, 17 km à l’est de Muzillac. Le bourg, «petite cité de caractère», est à la limite du département de Loire-Atlantique et sur la rive gauche (orientale) de la Vilaine. C’est le type même de la bourgade de pont, voire de tête de pont, sur la grande route de Nantes à Vannes et Brest, nantie d’un château qui gardait le passage (Basses-Fosses, 16e-17e s., avec musée de la Vilaine maritime) et de maisons anciennes qui donnent de l’attrait au centre-ville; hôpital local (120 sal., 11 lits), collège privé, La Poste (35 sal.). Le finage communal est minuscule; il contient néanmoins un port de plaisance de 560 places, dont 450 à ponton; un camping, deux hôtels. Le pont du bourg, qui franchit la Vilaine à 55 m au-dessus du lit, a été doublé en 1996 plus au nord par le nouveau pont du Morbihan, autoroutier, long de près de 400 m et à altitude comparable (50 m), mais qui est dans les communes de Nivillac et Marzan. La population communale est restée longtemps autour de 1 000 hab. mais a diminué entre 1975 et 1990 et a encore perdu 130 hab. après 1999.
Le Guerno (960 Guernotais, 975 ha), 8 km NE de Muzillac, entre Noyal-Muzillac et Péaule, classée comme «patrimoine rural de Bretagne», est connue pour ses fontaines et le château de Branféré, doté d’un jardin botanique. La Fondation de France a aménagé un parc zoologique sur 60 ha (40 sal.), puis la fondation Nicolas-Hulot a installé en 2002 un centre de formation et d’accueil (École pour la nature et l’homme); menuiserie et charpentes Bretagne Sud (150 sal.), un camping (50 places). La commune a gagné 370 hab. depuis 1999 (+63%).
Cinq autres communes de l’Arc Sud Bretagne ont plus de 2 000 hab.: d’ouest en est Noyal-Muzillac, Péaule, Marzan, puis Nivillac et Saint-Dolay de l’autre côté de la Vilaine. Trois communes du Morbihan situées au sud de l’estuaire font partie de l’intercommunalité Cap Atlantique (Loire-Atlantique): Pénestin, Camoël et Férel.
(2 290 Marzanais, 3 384 ha dont 372 de bois) est une commune de l’Arc Sud Bretagne, 11 km à l’est de Muzillac et juste au NO de La Roche-Bernard. Le finage est bordé à l’est et au sud par la Vilaine et traversé au sud du bourg par la grande route de Nantes à Brest (N165), qui offre l’aire de repos de Marzan au-dessus de la Vilaine, et un grand échangeur plus à l’ouest; un pâtissier-traiteur (Patissnack, 45 sal.), constructions métalliques Ryo (30 sal.). Le bourg est tout à l’est, au NO, le finage touche à celui de Muzillac. La population, assez stable depuis 1920, a gagné 560 hab. après 1999 (+32%).
(5 120 Muzillacais, 3 950 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan, 24 km ESE de Vannes sur la route de Nantes (N165). Le bourg est actif, doté d’un collège public et un privé, une maison de retraite (75 sal.); y travaillent notamment une cartonnerie Thibault-Bergeron (230 sal., emballages, depuis 1947) et une robinetterie industrielle Parker Hannifin ex-Legris (140 sal.); pièces plastiques L’Océan des Plastics (35 sal.); installations électriques DC (50 sal.); magasin Super U (90 sal.), transports Sail (25 sal.), traitement des eaux Veolia (25 sal.); La Poste (30 sal.).
La commune, au dessin très contourné, atteint au SE le rivage de l’océan par l’estuaire de la Vilaine (pointe du Moustoir) et inclut une large zone de palus au sud, partagée avec Billiers; étang de Pen Mur au NO du bourg, dans la vallée du Kervily, avec moulin à papier à l’ancienne, restauré avec musée; château de Séréac (17e-18e s.) à l’est du bourg. Un parc de 6 éoliennes de 74 m de diamètre (10 MW, 25 GWh, à l’allemand Aerodis Eon) a été installé dans l’appendice SE en 2008.
La population communale augmente depuis 1950, où elle était descendue à 2 000 hab. depuis le maximum précédent de 2 650 en 1906; elle a gagné 1 230 hab. après 1999. Toute une série de lotissements sont apparus à l’ouest entre l’échangeur de la N165 et l’étang de Pen Mur. La ville est le siège de la communauté de communes Arc Sud Bretagne (12 communes et 25 700 hab. sur 35 300 ha). Le nouveau canton de Muzillac a 15 communes et 32 600 hab.
(4 570 Nivillacois, 5 548 ha dont 446 de bois) est une commune du Morbihan dans la communauté Arc Sud Bretagne, 3 km au NE de La Roche-Bernard. Son grand finage borde la Vilaine, rive gauche, sur 12 km. Le bourg, village fleuri (3 fleurs), a un centre socioculturel, siège de la GNDB (Garde Notre-Dame-des-Blés), association catholique fournissant musiques et majorettes; supermarché Carrefour (50 sal.), formation d’adultes IFOPSE (55 sal.). La commune avait 3 600 hab. en 1911 et sa population s’était abaissée à 2 700 en 1954; elle a augmenté jusqu’en 1975, a peu changé ensuite mais a gagné 1 290 hab. après 1999 (+39%). La N165 fait une grande courbe dans la traversée de la ville, séparant du bourg un grand quartier en expansion touchant à La Roche-Bernard au SO, avec collège, gendarmerie, échangeur, terrains de sports et zone artisanale, maison de retraite, camping et l’étang du Rodoir; deux ports de plaisance sur la rive gauche de la Vilaine: à la Ville Aubin à l’ouest du bourg, à Foleux au NO face au confluent de l’Étier, et dolmens à Foleux.
(2 590 Noyalais, 4 889 ha) est une commune du Morbihan dans l’Arc Sud Bretagne, 5 km au NNE de Muzillac, classée comme «patrimoine rural de Bretagne», avec un atelier de métallerie (Le Roux, 80 sal.), et en lente croissance depuis un creux en 1975; elle a gagné 630 hab. après 1999 (+32%); site de Cadillac au NO dans la vallée de Kervily, avec moulin, étangs et camping.
(2 630 Péaulais, 3 925 ha dont 578 de bois) est une commune du Morbihan dans l’Arc Sud Bretagne, 10 km ENE de Muzillac; emballages plastiques Hertus (35 sal.), peinture Embel Façade (20 sal.). Au sud-est, la Vilaune borde le finage; presbytère du Vieux Doyenné à l’est du bourg. La population augmente un peu depuis 1975, et s’est accrue de 400 hab. depuis 1999.
(2 480 Dolaysiens, 4 826 ha dont 648 de bois) est une commune du Morbihan à la limite de la Loire-Atlantique, dans l’Arc Sud Bretagne, 28 km à l’est de Muzillac, 12 km ENE de La Roche-Bernard. Son territoire étendu va de la rive gauche de la Vilaine à la limite du parc naturel régional de Brière, où le village de Burin, entouré d’étangs dont celui de Kernévy, qui appartient au département du Morbihan et a été aménagé en «jardin d’Eden», est tout près de Missillac. Au NO, châteaux du Plessis et de Cadouzan, chapelle Sainte-Anne (15e-16e s., classée) et étangs; au nord du bourg, domaine départemental de la Corodais, avec arboretum, et marais de Roho ou du Bézo en contrebas, dans la plaine de la Vilaine; bois du Lezay à l’est; travaux publics Lemée (65 sal.). La population communale a diminué entre les années 1890 à 1914, où elle se tenait à 2 900 hab., et les années 1950; elle s’est maintenue ensuite, et a augmenté de 460 hab. après 1999.