Communauté de communes Tarn-Agout

Tarn-Agout (communauté de communes)

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groupement intercommunal du Tarn rassemblant 20 communes, dont une de la Haute-Garonne; 27 700 hab., 26 000 ha. Saint-Sulpice-la-Pointe (siège), Lavaur ont plus de 2 000 hab. Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne), membre de la communauté en 2017, s’en estretirée en 2018.

Lugan (420 Luganais, 1 013 ha), 6 km SE de Saint-Sulpice, 10 km ONO de Lavaur, a son village sur une ancienne haute terrasse du Tarn. Le finage s’étend en partie au nord dans la plaine du Tarn, au sud dans le Terrefort, au sud-ouest, il atteint la limite de la Haute-Garonne; +150 hab. depuis 1999 (+56%).

Garrigues (270 Garriguais, 1 051 ha),11 km à l’ouest de Lavaur, est une commune du Terrefort. Son finage est limité au sud par le cours du Laragou et fait une avancée à l’ouest dans le département de la Haute-Garonne, ce qui lui permet d’inclure une partie du lac de barrage du Laragou (Montpitol); +50 hab. depuis 1999 (+23%).

Saint-Agnan (240 Saint-Agnanais, 688 ha), 7 km à l’ouest de Lavaur, est dans les collines du Terrefort; +80 hab. depuis 1999 (+50%).

Saint-Lieux-lès-Lavaur (1 050 Léonciens, 954 ha), 11 km NO de Lavaur en face de Giroussens de l’autre côté de l’Agout, a équipé une base de loisirs aquatiques dite Ludolac et accueille le chemin de fer touristique du Tarn sur un très court parcours (2 800 m) menant au jardin des Martels. Le finage est dans la plaine de l’Agout, où passent au sud D630 et voie ferrée. La commune a presque doublé sa population depuis 1999 (550 hab.).

Saint-Jean-de-Rives (500 Saint-Jean-de-Rivois, 602 ha), 8 km NO de Lavaur, a un petit village dans la plaine de l’Agout et un finage étroit et arqué, bordé au NE par l’Agout et traversé au SO par la voie ferrée et la D630. La population a doublé depuis 1999 (250 hab.).

Ambres (1 010 Ambrais, 1 911 ha dont 143 de bois), 5 km NNO de Lavaur, tient toute la boucle au nord de Lavaur, entre Agout et Dadou jusqu’au confluent; ruines d’une chapelle Saint-Jean de la Commanderie à l’ouest; à l’est, le finage monte dans les collines du Terrefort. La commune a gagné 260 hab. (+33%) depuis 1999; mécanique SAP (20 sal.), travaux publics Rossoni (35 sal.).

Labastide-Saint-Georges (1 970 Bastidiens, 623 ha) fait face à Lavaur dans la grande boucle de l’Agout, traversée par la voie ferrée vers Castres; travaux publics Rigal (20 sal.). Sa population croît sensiblement depuis les 400 hab. des années 1950; elle a augmenté de 460 hab. (+36%) par rapport à 1999.

Au sud de Lavaur règnent les collines des Terreforts, dont l’agriculture a été très rénovée et qui sont parsemées de lacs collinaires.

Massac-Séran (390 Massacois, 852 ha) est à 5 km SE de Lavaur dans les collines au sud de l’Agout, mais son finage n’atteint pas la rivière. Massac a absorbé Séran en 1824 mais le nom actuel ne date que de 1901. Séran est un château au nord, Massac est tout au sud; au NO, lotissement des Courbillous. La population a plus que doublé depuis 1999 (180 hab.).

Marzens (300 Marzinois, 1 126 ha), 5 km SSE de Lavaur, est une commune d’habitat totalement dispersé, qui a augmenté de 30 hab. depuis 1999; au NE, château de Caussade avec camping.

Roquevidal (140 Roquevidalais, 771 ha), 10 km SSE de Lavaur, n’a pas non plus de vrai village; château au NE (14e au 16e s.), à la source du ruisseau de Mailhes (étang) qui traverse le finage en direction du Girou.

Lacougotte-Cadoul (180 Cadoliens, 881 ha), 7 km au sud de Lavaur, a un embryon de village sur une colline. La commune a absorbé en 1826 celle d’Avezac, au NO, dont reste un très petit hameau à ce nom. Lacougotte a le sens de petite butte (cf. cuq). La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Veilhes (140 Veilhois, 559 ha), 11 km au sud de Lavaur, se tient sur une crête au SE de son finage, tandis qu’au SO le hameau de Peyre s’étire sur une autre échine. Au NO, un barrage sur le Messal a créé un lac de 25 ha, partagé avec Viviers; +40 hab. depuis 1999.

Viviers-lès-Lavaur (230 Viviérois, 1 002 ha), 9 km au sud de Lavaur, a son très petit village proche du lac du Messal à l’est, mais le hameau de Célazard, un peu à l’ouest sur la D87, avec des silos, est plus étoffé. Au NO, Viviers a une petite part du plan d’eau du lac de Briax; +70 hab. depuis 1999 (+44%).

Cinq communes sont à la limite de la Haute-Garonne.

Belcastel (240 Belcastelois, 1 081 ha), 9 km SO de Lavaur, a un château du 19e s. et une église fortifiée du 15e, ainsi qu’un lac de 28 ha dit du Briax qui barre la vallée du Briax, lequel devient en aval le Nadalou avant de rejoindre le Girou; +60 hab. depuis 1999.

Teulat (510 Teulatois, 1 007 ha), 16 km SO de Lavaur, a son village au bas du versant droit du Girou. La N126 traverse le finage au sud, le long du Girou qui le borne. Au nord du village, lac de barrage de la Balerme (40 ha), partagé avec Verfeil (Haute-Garonne). Elle a gagné 110 hab. depuis 1999.

Montcabrier (300 Cabriémontois, 543 ha), 15 km SO de Lavaur, a un village perché en haut du versant droit du Girou. Le finage va du Nadalou au nord au Girou au sud; dans la plaine passe la N126; +120 hab. depuis 1999 (+67%).

Bannières (220 Banniérois, 731 ha), 13 km SO de Lavaur, a aussi un village en sommet de colline mais un peu plus éloigné du Girou, que toutefois le finage atteint au sud; +80 hab. depuis 1999 (+59%).

Villeneuve-lès-Lavaur (150 Villeneuvois, 616 ha), 14 km SSO de Lavaur, a un habitat totalement dispersé sans village. Le Messal y conflue au sud avec le Girou.

L’intercommunalité Tarn-Agout comprend aussi Azas (670 hab.), qui est en Haute-Garonne juste au sud de Saint-Sukîce-la-Pointe.


Lavaur

(11 270 Vauréens, 6 283 ha dont 636 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement de Castres, 37 km ENE de Toulouse sur la rive gauche de l’Agout. Le chef-lieu du Vaurais se tient dans la plaine de l’Agout au milieu des collines de Terrefort; une église cathédrale gothique fortifiée de 1254, dont la flèche a disparu, a été édifiée après la croisade contre les Albigeois; jardins de l’évêché et square Bressolles, maison du Vieux Lavaur, musée du Vaurais; au sud-ouest de la ville, château Poudreux (Poudéous), du 18e s., avec expositions. La publicité a trouvé deux mots-clés positifs: c’est «la cité cathare en pays de cocagne», cocagne rappelant le glorieux passé du pastel.

La ville a eu au 18e s. une manufacture d’étoffes et un grand hôpital, dont il reste un centre hospitalier de 880 sal. et 600 lits ou places dont 70 en médecine, 270 en psychiatrie, 80 en ehpad, 190 en soins de suite et de longue durée ou à domicile; polyclinique, centre d’aide par le travail, deux instituts médico-éducatifs dont celui d’En Dûmes (fédération des œuvres laïques, 100 sal.); lycée et collège publics, collège privé, lycée agricole. La population communale a dépassé les 7 000 hab. durant la plus grande partie du 19e s.; elle s’est abaissée à 5 500 en 1936 et augmente depuis; elle s’est accrue de 2 250 hab. (+25%) après 1999.

Centre principalement tertiaire, Lavaur s’est toutefois étoffé et diversifié: la nouvelle zone industrielle des Cauquilhous, à l’extrémité NO de la commune à 5 km de l’échangeur de Saint-Sulpice sur l’A68, a accueilli le siège international du Centre dermo-cosmétique Pierre Fabre avec une usine de cosmétiques du groupe (Derma, 390 sal. et bureaux, 100 sal.) et des fabriques de cosmétiques des laboratoires associés Avène (65 sal.), Ducray (30 sal.), Klorane (40 sal.), soit un ensemble de plus de 600 personnes.

S’y ajoutent plusieurs ateliers et commerces: imprimerie Art et Caractère (110 sal.), constructions métalliques Fabre et Redon (20 sal.), engrais Agronutrition (20 sal.); silos de la coopérative agricole et coopérative de fruits et légumes des Deux Vallées (35 sal.); installations thermiques Moynet (25 sal.); gardiennage Icare (35 sal.), négoce de matériaux Chausson Trialis (55 sal.); publicité Furetrer (25 sal.); magasins Super U (60 sal.), Intermarché (105 sal.), MrBricolage (20 sal.); La Poste (30 sal.); autocars Teste (35 sal.), ambulances Juan (40 sal.) et MCB (25 sal.).

Le vaste finage, tout entier au sud de l’Agout, comprend une grande boucle de l’Agout au nord, un ensemble de collines de Terrefort à l’ouest et au sud, et une extension en quasi-enclave tout à l’est, englobant l’ancien territoire de Jonquières. Lavaur fait partie de la communauté de communes Tarn-Agout. Elle est le bureau du nouveau canton Lavaur-Cocagne (23 communes, 17 600 hab.) — Cocagne est une allusion au lointain passé où la culture du pastel, dont le nom courant était la coque (cocagne en occitan), faisait la fortune des propriétaires de métairies (15e-16e s.). La même idée a suscité le nom du nouveau canton du Pastel (autour de Saïx).


Saint-Sulpice-la-Pointe

(9 160 Saint-Sulpiciens, 2 399 ha dont 182 de bois) est une commune du Tarn au confluent de l’Agout, 15 km au NO de Lavaur. «La Pointe», qui est celle que forment les deux rives gauches au confluent, n’a été officiellement ajoutée au nom de la commune qu’en fin 2013, mais était depuis longtemps d’usage courant. La ville, à l’origine une bastide, est en relais entre Toulouse et Albi sur la N88 (D988), en situation de carrefour et de bifurcation ferroviaire (voie vers Castres). L’Agout et le Tarn bordent le finage au nord, la limite de la Haute-Garonne au sud et à l’ouest. La commune contient au SE un échangeur de l’A68 (n°6), accompagné d’une plate-forme logistique du groupe allemand de distribution Aldi. La ville a des ruines du vieux castellas, avec souterrains; église fortifiée; un collège public.

L’éventail d’ateliers s’est élargi: matériels électriques Afelec (115 sal.), plastiques Sleever (130 sal., emballages, groupe états-unien) et Bormioli Rocco (90 sal., flaconnages, groupe italien), traitement de surfaces Galvacier (40 sal.); installations électriques Citel (60 sal.) et Ronco (40 sal.), constructions de voies ferrées Sage S Rail (200 sal.) et Egenie (75 sal.); collecte et traitement de déchets Coved (55 sal.); négoce de surgelés Sysco (Davigel, 100 sal.), de produits chimiques Brenntag (25 sal.); supermarchés Aldi (120 sal.) et Carrefour (50 sal.); aide à domicile Adomultiservices (20 sal.). Saint-Sulpice a passé les 2 000 hab. en 1876, les 3 000 un peu avant 1975, les 4 000 en 1986. Sa population a fait un nouveau bond de 4 160 hab. (+83%) depuis 1999, le record du Tarn. Elle est le siège de la communauté de communes Tarn-Agout (21 communes, 27 700 hab., 26 000 ha). Le nouveau canton de Saint-Sulpice-la-Pointe, nommé Les Portes du Tarn, comprend 10 communes, 16 500 hab.