Communauté de communes Pays du Mont-Blanc' communauté de communes de Haute-Savoie, associant 10 communes et 44 900 hab. sur 37 580 ha. Le Mont Blanc proprement dit n’en fait partie que par artifice: il est juste à la limite de la commune de Chamonix pour le versant nord, et d’une enclave de 36 ha séparée de la commune de Saint-Gervais-les-Bains (36 ha) pour le versant sud. Passy (siège), Combloux, Domancy, Megève, Saint-Gervais-les-Bains, Sallanches ont plus de 2 000 hab. Cordon (1 010 Cordonnants, 2 235 ha dont 402 de bois), limitrophe de la Savoie, 10 km au NO de Megève à 909 m, égrène ses chalets juste au-dessus de Sallanches, entre les torrents de la Sallanches et de la Croix. La commune accueille une petite station de ski sous les hauteurs du Croisse Baulet (2 233 m), avec 9 pistes et 6 remontées. La commune a 810 résidences secondaires (63% des logements) et a gagné 120 hab. après 1999. Demi-Quartier (850 Demi-Quartelins, 890 ha) est une commune dépourvue de centre dans le vallon de l’Arbon entre Combloux et Megève, traversée par la D1212, à 1 105 m; supermarché Casino (30 sal.), négoce de matériaux MBM (50 sal.), conseil Compagnie de Services (95 sal.), deux campings. Sa population a bien profité de ces proximités: elle ne comptait guère que 300 hab. pendant toute la première moitié du 20e s.; mais elle a baissé de 200 hab. depuis 1999. La commune a 1 260 résidences secondaires (73% des logements). Praz-sur-Arly (1 280 Pralins, 2 264 ha dont 738 de bois), limitrophe de la Savoie dont le centre est à 4 km SO de Megève, apparaît comme une annexe de celle-ci, entourée de trois côtés par la limite départementale; station de ski au sud (27 pistes et 12 remontées), sur l’ubac du Crêt du Midi (1 890 m) et du Mont de Vorès (2 067 m), et refuge du Petit Tétras près du Crêt du Midi. La commune a été séparée de Megève en 1869 et fut nommée Praz-de-Megève jusqu’en 1907; elle avait entre 500 et 600 hab. jusque dans les années 1960, et croît depuis; elle a gagné 180 hab. après 1999. La société de gestion des remontées emploie 60 personnes; le village de vacances, 35 sal. La commune a 2 200 résidences secondaires (trois quarts des logements). Les Contamines-Montjoie (1 150 Contaminards, 4 355 ha dont 1 036 de bois), est à 9 km au sud de Saint-Gervais-les-Bains, à 1 164 m dans la même vallée du Bon Nant, dite aussi vallée de Montjoie. Ce nom a été ajouté à celui des Contamines en 1949. Son territoire est limitrophe de la Savoie et, à l’est, limité par la frontière d’Italie. Il se termine au sud en cul-de-sac et la route s’arrête à l’entrée des gorges à 4 km au sud du village, au site d’une chapelle du 18e s. Le centre est dominé à l’est par les hautes crêtes du massif du Mont-Blanc, qui atteint 3 666 m aux Dômes de Miage et culmine au Tré-la-Tête (3 846 m), relayé au sud par l’Aiguille des Glaciers (3 816 m), ces deux derniers à la frontière italienne. Le vaste ensemble glaciaire de Tré-la-Tête est ainsi entièrement dans la commune. Le cirque de tête du Bon Nant est rehaussé par les lacs Jovet (2,5 et 7,5 ha, à 2 174 m), et le GR5 en sort par le col du Bonhomme (2 329 m) en direction de la Tarentaise. Côté ouest, le village est dominé par la crête de l’Aiguille Croche (2 487 m) et du Mont Joly (2 532 m) qui le sépare du domaine de Megève; un refuge (Pavillon du Mont Joly) y surplombe les pentes de Saint-Nicolas-de-Véroce. Les Contamines bénéficient d’un vaste domaine skiable, surtout sur le versant occidental, équipé de 47 pistes et 20 remontées mécaniques, et relié au domaine de Hauteluce en Savoie. L’autre versant est plus favorable à l’alpinisme, et tout entier inscrit dans une réserve naturelle de 5 500 ha. La société d’équipement (SECMH), qui gère le domaine skiable, emploie 30 personnes. Le village a une église baroque (18e s.). La commune héberge plusieurs centres de vacances et a 2 700 résidences secondaires (83% des logements). La population communale, d’environ 550 hab. entre les deux guerres, s’est élevée à 1 000 hab. en 1982 puis a oscillé; elle est restée étale depuis 1999. (2 220 Comblorans, 1 727 ha dont 497 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CC du Pays du Mont-Blanc, 8 km au sud de Sallanches, sur le versant dominant la rive gauche de l’Arve, à 960 m. Le village ancien a assez belle allure, avec une église à bulbe de 1829. La commune abrite une station de ski dans le prolongement de Megève (56 pistes, 31 remontées mécaniques) et reliée aussi au domaine de La Giettaz (Savoie). L’ancien palace de la compagnie ferroviaire du PLM (1912) a été transformé en appartements; un festival de la gastronomie et du patrimoine est célébré en janvier; centres de vacances, lycée privé catholique agricole au nom de Saussure; chalets de bois Brondex (40 sal.), maçonnerie et travaux publics Patregnani (40 sal.), autocars Boni (45 sa.) et Borini Chablais (45 sal.), espaces verts Marin (50 sal.). Combloux a près de 2 500 résidences secondaires (71% des logements) et sa population augmente depuis l’entre-deux-guerres, où elle était d’environ 900 hab.; elle n’a cependant gagné que 120 habitants après1999. (2 300 Domancherots, 740 ha, à 600 m) est une commue de la Haute-Savoie dans la CC du Pays du Mont-Blanc entre Sallanches et Saint-Gervais-les-Bains, sur la D1205, juste au nord de Combloux. Elle disperse ses maisons sur le versant qui domine la rive gauche de l’Arve en amont de Sallanches; hameaux de Vervex et la Pallud au SE. Elle n’avait pas 600 hab. avant les années 1940, mais elle a reçu sa part de croissance, y compris dans les emplois; elle accueille un Intermarché (110 sal.), les bois et chalets Grosset-Janin (50 sal.), la boulangerie Blachère (20 sal.). Elle a 550 hab. de plus qu’en 1999 (+31%). (3 120 Mégevans, 4 411 ha dont 1 226 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CC du Pays du Mont-Blanc, 13 km au sud de Sallanches à 1 113 m. Quoique principalement accessible à partir de la vallée de l’Arve, Megève donne sur le bassin de l’Isère: la commune, limitrophe du département de la Savoie, englobe les têtes de l’Arly, qui descend du mont d’Arbois et du mont Joly et dont la vallée prolonge le Sillon alpin entre massifs centraux et Préalpes. Le col qui permet de passer dans le bassin de l’Arve, et qui est peu perceptible, à moins de 1 200 m, est à la limite nord de la commune. Celle-ci est devenue un haut lieu des sports d’hiver, dans un genre bourgeois, depuis qu’elle a été lancée en 1921 par la baronne de Rothschild; elle recevait d’ailleurs presque aussitôt un terrain de golf (1923). Mais certes elle s’est démocratisée depuis, parce qu’elle est d’accès facile, largement étalée dans des reliefs plutôt débonnaires, et abondamment équipée: 158 pistes, 87 remontées mécaniques dont 3 téléphériques. Elle est traversée par la N212, qui est la voie la plus directe de Grenoble à Chamonix. Le mont d’Arbois (1 833 m) est le plus fréquenté, deux téléphériques montant à Rochebrune (1 754 m); le relief atteint 2 487 m à l’Aiguille Croche, à la pointe SE de la commune; un altiport est aménagé sous l’Aiguille Croche, accessible par la route. La station a un casino (50 sal.) et un palais des congrès, un musée de Megève et un musée du val d’Arly. Elle est dotée de collèges public et privé, d’un institut médico-pédagogique. La société de gestion du Chalet du Mont d’Arbois (Sehtma, au groupe LCF Rothschild) emploie 55 personnes, la société des Remontées mécaniques 50; travaux publics Mabboux (35 sal.). La commune était jadis un lieu actif de vie rurale, avec 2 700 hab. en 1846; sa population a d’abord diminué jusque vers 1 500 hab. en 1926, puis a augmenté jusqu’en 1980 (5 300 hab.). Elle a perdu quelques centaines d’habitants ensuite, et encore 1 590 (un tiers) après 1999; mais elle compte 7 500 résidences secondaires (82% des logements). (11 790 Passerands, 8 003 ha dont 1 949 de bois) est une commune de Haute-Savoie, siège de la CC du Pays du Mont-Blanc, 10 km au NO de Saint-Gervais-les-Bains, à 692 m. L’habitat s’étage en adret sur le versant de droite de la vallée de l’Arve, avec quelques points de condensation, surtout à Assy sur un étroit plateau de même nom, et se resserre dans la plaine à Chedde, à la sortie du défilé de l’Arve. La commune est très complexe, juxtaposant des activités industrielles qui ont pu être dangereuses (la cheddite vient de Chedde) ou polluantes, des sites de cure sanitaire, des champs de ski et des domaines d’escalade. Elle possède une partie du versant de rive gauche au NE de Saint-Gervais vers la Tête Noire (1 741 m) et le hameau de Moncoutant. Mais la très grande majorité de la superficie de la commune est au nord de l’Arve, dominée par la Tête du Colonney (2 692 m), les Grandes Platières (2 480 m) et la Vouardaz (2 553 m), entre lesquels s’étalent le Désert de Platé et ses reliefs karstiques; refuges de Varan et du Platé. Vers le nord-est, la commune ajoute une longue queue entre Chamonix et Sixt-Fer-à-Cheval, qui va presque jusqu’au Buet, atteignant l’Aiguille de Salenton (2 671 m) au-dessus de la commune de Vallorcine. Ces espaces désertiques mais traversés par le GR5 forment, avec le cirque de Sales, la réserve naturelle de Passy (1 717 ha). Les principaux reliefs en sont la montagne d’Anterne et les rochers des Fiz; refuge du col d’Anterne à 1 996 m; refuge Wills et lac d’Anterne (11 ha, à 2 060 m) un peu au nord du col, au-delà de la crête séparant les bassins de l’Arve et du Giffre. Plus près de Passy, Plaine Joux est un site de sports d’hiver (8 pistes, 6 remontées), enjolivé par le petit lac Vert (à 1 368 m). Au fond de la vallée, une centrale hydroélectrique est alimentée par une conduite souterraine de 5 km venant des Houches. À Chedde, l’ancienne usine électrochimique, construite en 1895 et qui passa des chlorates aux explosifs puis à l’aluminium, a fortement rétréci; il subsiste une fabrique d’électrodes (SGLCarbon, 160 sal.) que le groupe allemand SGL a achetée à Pechiney en 1993. Parmi les autres employeurs, décolletage BPM (30); transports Alpes Transports (60 sal.); maçonnerie Benedetti (220 sal.); travaux publics Gramari (75 sal.), AcroBTP (50 sal.), Cardem (50), Colas (45) et Pugimat (35); informatique Ginkoia (75 sal.); magasins Super-U (130 sal.), Decathlon (50) et Metro (40 sal.); nettoyage 100drillonNet (65 sal.); maison de retraite Korian Medica (60 sal.). Sur le plateau d’Assy, trône une belle église moderne de 1950, très colorée et décorée par de grands artistes contemporains dont Rouault, Léger, Lurçat, Chagall, Matisse et Braque. et classée en 2004. Non loin se tient l’ensemble sanitaire du plateau d’Assy, avec l’institut de rééducation Sancellemoz-Dr Tobé (250 sal.) qui a pris la suite de l’ancien grand sanatorium d’Assy; plus un centre de traitement antialcoolique (Medidep-le Mont Blanc, 70 sal.) et plusieurs centres de cure ou rééducation. Passy est depuis 1976 le terminus de l’autoroute Blanche, prolongée vers Chamonix par une route à quatre voies dont une branche passe en viaduc au-dessus de Chedde (viaduc des Egratz). En aval, lacs de la Cavettaz aux abords de Sallanches. La commune a un collège public et un musée de la réserve naturelle. Sa population est en croissance continue depuis le 19e siècle, mais son bond le plus sensible s’est situé entre 1921 (2 800 hab.) et 1954 (9 100), suivi d’un tassement jusqu’en 1975 (8 600). La commune actuelle a 1 310 hab. de plus qu’en 1999; s’y ajoutent 730 résidences secondaires. Passy est le bureau centralisateur du nouveau canton Le Mont-Blanc (7 communes, 31 360 hab.), qui contient Chamonix. (5 730 Saint-Gervolains, 6 363 ha dont 1 680 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement de Bonneville, 42 km au SE de Bonneville, dans la CC du Pays du Mont-Blanc. Le village ancien, à 850 m, est un peu à l’écart et au-dessus de la vallée de l’Arve, dans le grand berceau au fond duquel coule en gorge le Bon Nant, sur le versant de rive droite de celui-ci; un vieux pont dit du Diable domine le torrent de 50 m et permet à la route de Megève de passer sur la rive gauche. La deuxième agglomération, et la première à avoir grandi, est au contraire plus bas, au pied du versant gauche de l’Arve: Le Fayet, face à Passy, y réunit la gare, l’accès autoroutier et l’établissement thermal. Le train y est parvenu en 1898 et la voie normale y a été prolongée par le chemin de fer à voie étroite qui file vers Chamonix et la Suisse. De là part aussi, depuis 1904, le très apprécié chemin de fer à crémaillère, dit Tramway du Mont-Blanc (TMB, 35 sal.), qui monte dans la commune jusqu’au Nid d’Aigle, à 2 386 m; il a été électrifié en 1957. L’autoroute, arrivée en 1976, y passe le relais à la route de Chamonix (N205). Les thermes datent de 1806 et exploitent une eau qui sort à 32 °C, très minéralisée; ils ont permis à Saint-Gervais de se nommer «les Bains» dès 1867. Entièrement détruits par la catastrophe de 1892, due à une puissante coulée de boue provoquée par l’éclatement d’une poche d’eau sous le glacier de Bionnassay, ils ont été vite reconstruits et ont profité de l’arrivée du chemin de fer; mais ils ont dû fermer en 1930. C’est la mode des sports d’hiver qui a permis d’envisager leur réouverture et leur modernisation; l’établissement est entouré d’un beau parc de 10 ha et emploie 45 personnes; il s’accompagne d’un casino du groupe Tranchant (25 sal.). Le reste de l’hôtellerie s’est déplacé vers l’ancien village, devenu un gros bourg. Outre qu’il donne accès à la station des Contamines, il a une gare du Tramway et le départ de la télécabine du Bettex, qui grimpe au mont d’Arbois. Le territoire communal comprend en effet deux parties très inégales. La plus petite, au SO du bourg, assez étroite, va jusqu’au mont Joux (1 964 m) et au mont d’Arbois (1 839 m), donc au domaine skiable de Megève; de petites routes montent en lacets au hameau du Bettex, équipé pour le ski alpin en connexion avec Megève. Depuis 1973, l’ancienne commune de Saint-Nicolas-de-Véroce a été intégrée par Saint-Gervais; elle occupe une haute croupe sur le versant gauche du Bon Nant, et a également reçu sa station de ski; l’église du 18e s. a de belles coupoles très peintes et un trésor; plusieurs chapelles se visitent. À l’est du Bon Nant, le territoire communal est plus étendu: il monte jusqu’au Dôme du Gouter (4 304 m) dans le massif du Mont-Blanc. Deux vallées affluentes vont, la plus méridionale au glacier du Miage, accessible par les refuges Durier et du Plan Glacier; l’autre, au glacier de Bionnassay, encadré par l’Aiguille de Bionnassay (4 052 m), le Dôme du Goûter et l’Aiguille du Goûter (3 863 m); refuges de Tête Rousse et du Goûter. Le Tramway du Mont-Blanc facilite considérablement l’accès de ces altitudes. Au-dessus du bourg de Saint-Gervais à l’est, les pentes du Prarion (1 967 m) ont été équipées d’une station de ski, reliée à celle des Houches; hôtel-refuge, panoramas de la Tête de Charme (1 870 m) et du col de Voza (1 657 m, halte du tramway). Au total, les trois domaines skiables de Saint-Gervais proposent 49 pistes et 25 remontées mécaniques, plus le Tramway. Les remontées du Bettex-Mont-d’Arbois emploient 75 salariés, la Compagnie du Tramway du Mont-Blanc une vingtaine. Enfin, Saint-Gervais dispose, à la pointe sud de la commune de Chamonix, d’une petite enclave sur le flanc sud du Mont Blanc, qui permet à Saint-Gervais de s’attribuer le Mont, à moitié avec Chamonix. La population de la commune, qui atteignait 1 850 hab. en 1961, est passée à 2 000 en 1901, 4 200 en 1954, mais n’a augmenté que de 340 hab. depuis 1999. Saint-Gervais a aussi 6 000 résidences secondaires (67% des logements). Un lycée privé est ouvert au Fayet; la commune a aussi un collège privé et un institut médico-éducatif. (17 450 Sallanchards, 6 587 ha dont 1 695 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement de Bonneville, 31 km au SE de celle-ci, sur la rive gauche de l’Arve au débouché des torrents de Sallanches et de la Croix, à 558 m, dans la CC du Pays du Mont-Blanc. La ville a été reconstruite sur un plan en damier après l’incendie de 1840; elle s’est développée comme centre industriel et bénéficie de la D1205, de la voie ferrée et de l’autoroute A40 (échangeur), ainsi que d’une bifurcation vers Megève et Ugine. Son territoire s’est agrandi en 1971 en absorbant Saint-Roch (1 200 hab.) au nord-ouest, en 1977 en intégrant Saint-Martin-sur-Arve (800 hab.) de l’autre côté de la rivière. Sa population, qui avait été de 2 100 hab. en 1846 et en 1926, est ainsi passée de 5 400 hab. en 1968 à 10 300 en 1982 et poursuit sa croissance, augmentant de 2 600 hab. depuis 1999. Le territoire communal entoure celui de Cordon, commune séparée du territoire de Sallanches dès 1792; de la sorte, il comporte au moins cinq parties. À l’est de l’Arve, côté Saint-Martin, le ban de Sallanches monte jusqu’au Colonney (2 692 m); une télécabine permet d’atteindre le refuge de Varan (1 600 m), en passant au-dessus de la cascade de l’Arpenaz. Les deux hameaux de Luzier et Saint-Martin se tiennent au pied du versant; entre les deux a pu être aménagé l’aérodrome de Sallanches-Mont-Blanc (LFHZ) qui a fermé en 2022. Le reste de la plaine, rive gauche, porte la ville et ses zones industrielles. De là, une étroite branche suit vers le sud-ouest l’ubac du torrent de la Croix jusqu’à la limite départementale. Le plus vaste quartier, au nord-ouest de la ville, qui correspond à l’ancienne Saint-Roch, monte jusqu’aux Aravis, où se succèdent du nord au sud la pointe d’Areu (2 462 m), la pointe Percée (2 752 m), le mont Charvet (2 539 m) et les abords de la Tête Pelouse; altiport de Mayères (LF7430, piste de 330 m) avec refuges de Mayères (1 580 m, 50 places) et du Tornieux (1 480 m, 50 pl.), site de parapente et refuge de Doran (70 places, à 1 500 m). La ville a un centre hospitalier de 210 lits (700 emplois), un collège public et deux privés plus un lycée privé, deux maisons familiales rurales, un centre de la Nature montagnarde avec musée au château des Rubins; centre de néphrologie et hémodialyse (35 sal.). La principale usine est celle des skis SKS ex-Rossignol (Dynastar), qui occupe 140 personnes. Euroteknika (85 sal.) fabrique des instruments chirurgicaux; décolletages JCM (60 sal.), Malouvis (40 sal.), Pezet (45 sal.); mécanique Bossonnet (35 sal.); hypermarché Carrefour (210 sal.); magasin La Boîte à Outils (55 sal.); comptabilité Agence Conseil (60 sal.); nettoyage SRP (170 sal.). Le nouveau canton de Sallanches a 9 communes, 32 450 hab. |