Communauté de communes des Sources de l’Orne' communauté de communes de l’Orne, associant 24 communes et 12 200 hab. sur 36 500 ha. Le siège est à Sées, seule commune de plus de 2 000 hab. Chailloué (940 Cailloutins, 3 588 ha) est une commune nouvelle de l’Orne, qui a conservé le nom de la principale des trois communes fusionnées en 2016. Chailloué (650 hab., 1 161 ha) est à 5 km au nord de Sées sur la D438; elle a un château au nord, des carrières (50 sal.) à l’est, et s’est accrue de 180 hab. (+38%) depuis1999; métallerie (Ornoxycoupage, 20 sal.), carrières (50 sal.). Marmouillé (140 Marmouillésiens, 953 ha) est juste au nord de Chailloué, traversée par la voie ferrée de Granville. Neuville-près-Sées (150 Neuvillais, 1 474 ha) est à l’est, et traversée par l’A28, qui offre une aire de repos et, à la pointe sud-ouest, un échangeur donnant accès au grand échangeur à péage du nord de Sées. Neuville est sans village; butte de Montrond au NE. Aunou-sur-Orne (280 Aulnois, 1 804 ha), 5 km à l’est de Sées, est à la source de l’Orne. La commune a absorbé en 1811 Saint-Cénery au sud, dont reste un lieu-dit, et contient au nord le gros hameau de Fresneaux, assorti de grands haras avec hippodromes. Boitron (360 Boitronniers, 1 335 ha), 11 km SE de Sées, a son petit village au pied d’une butte que contourne la Vézone, affluent de droite de la Sarthe. La population aurait augmenté de 140 hab. depuis 1999 (+64%). Neauphe-sous-Essai (210 Néalphins, 1 143 ha), 7 km SE de Sées, est traversée à l’ouest par l’axe de circulation d’Alençon à Sées et Rouen (A28, D438, voie ferrée); étangs de Pesnelle au sud, du Bois Roger au centre. Essay (540 Essuins, 1 599 ha dont 172 de bois), 10 km SE de Sées au bord de la Vézone qui descend vers la Sarthe, s’orne de la chapelle des ducs d’Alençon, des jardins du Manoir de la Bonnerie et entretient un circuit d’essais et de rallycross auto et moto au bord de la Vézone; camping. Au SE, le finage contient une fraction de la forêt domaniale de Bourse près du hameau de Montpeyroux. La commune s’est agrandie en 1811 en absorbant Montpeyroux, en 1840 en absorbant Échuffley au SO. Bursard (210 Burressardiens, 1 055 ha) est à 9 km SSE de Sées, sans village. Saint-Gervais-du-Perron (390 Perronnais, 1 128 ha dont 346 de bois), 9 km SSO de Sées, s’est agrandie en 1839 en absorbant à l’est Saint-Laurent-de-Beauménil, les deux étant sur l’axe A26, D138, voie ferrée; la D438 passe un peu plus à l’ouest. La partie occidentale du finage monte sur les reliefs qui portent la forêt d’Écouves, atteignant 335 m au carrefour d’Alençon. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (près d’un tiers). La Chapelle-près-Sées (490 Castelsagien, 995 ha dont 520 de bois), 4 km SSO de Sées, a son village à la corne nord-orientale de la forêt d’Écouves, qui couvre tout le sud du finage; +90 hab. depuis 1999. Le Bouillon (170 Bouillonnais, 1 777 ha dont 1 295 de bois), 8 km SO de Sées, occupe une clairière presque fermée par les reliefs de l’extrémité nord-orientale de la forêt d’Écouves. Le relief monte à 392 m tout à l’ouest, à la Croix de Médavy; à l’opposé à la limite orientale, parc animalier d’Écouves à la Vallière. La Ferrière-Béchet (250 Ferriens-Béchetois, 1 379 ha dont 651 de bois), 9 km OSO de Sées dans le parc régional, sur la D908, contient une partie de la forêt d’Écouves, sur sa crête la plus septentrionale où elle atteint le carrefour de la Croix Médavy; maçonnerie Taillebois Sybille (20 sal.), +80 hab. depuis 1999 (+47%). Tanville (230 Tanvillois, 1 332 ha dont 646 de bois), 15 km OSO de Sées, est à l’ouest de La Ferrière-Béchet et également sur le rebord septentrional de la forêt d’Écouves. Au sud, le relief monte sur la barre qui porte le Signal d’Écouves (413 m). La route forestière de Carrouges y sert de limite avec Fontenai-les-Louvets. Le Cercueil (140 Cercueillais, 1 323 ha dont 544 de bois), 16 km à l’ouest de Sées, suit à l’ouest et monte sur les hauteurs boisées du Bois Ballu; dolmen de la Pierre aux Busards. La D938 est longée au sud par la limite entre Le Cercueil et Tanville. La Bellière (120 Bellois, 1 391 ha dont 741 de bois), 17 km ONO de Sées, est dans le haut bassin de la Cance. Le sud du finage est boisé. Francheville (160 Franchevillois, 972 ha dont 150 de bois), 19 km ONO de Sées, a son village sur la rive droite de la Cance et un finage double, étendu de part et d’autre vers le NO et vers le sud. Montmerrei (520 Montmerréins, 1 267 ha dont 289 de bois), 12 km ONO de Sées, est au nord du Cercueil, au sud-ouest, dolmen de la Pierre Tournoire et ferme pédagogique de Saint-Yvière; à l’est, château de la Couvière. La population a augmenté de 130 hab. (un tiers) depuis 1999. Mortrée (1 220 Mortréens, 3 226 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Orne, 16 km au SE d’Argentan sur la route d’Alençon (D958), 8 km ONO de Sées; château d’O des 15e-16e s., à haute toiture, douves et parc. Au nord passe l’A88, qui y dispose de l’échangeur n°15. Mortrée n’a que des commerces et services de base; sa population, est relativement fixe depuis un siècle; elle fut supérieure à 1 500 hab. au début du 19e s. La commune s’est agrandie en 2019 en fusionnant avec Saint-Hilaire-la-Gérard (150 Saint-Hilairiens, 890 ha), 5 km SSO de Mortrée, 10 km à l’ouest de Sées. Belfonds (210 Bellifontains, 1 429 ha), 5 km à l’ouest de Sées, est une commune sans village avec quatre habitats: Belfonds à l’est; le petit hameau de Saint-Clair au sud; le gros haras de Clérey à l’ouest, avec hippodrome et château; les hameaux de Condé au nord-est. Les anciennes communes de Clérey et Condé-le-Butor ont été absorbées en 1822 et 1839. Macé (430 Macéens, 1 453 ha) est à 5 km NO de Sées. Son finage est traversé par l’A88, sans accès. Au NO, la cité de Surdon a été aménagée pour les cheminots de la gare de bifurcation du Château-d’Almenêches. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999. Le Château-d’Almenêches (220 Châtelains, 1 076 ha dont 202 de bois), 11 km NNO de Sées, a des restes d’une ancienne forteresse, le bois du Château et une gare avec bifurcation entre Alençon et la voie Paris-Granville. Almenêches (720 Almenéchois, 2 027 ha dont 335 de bois), 13 km NNO de Sées, dont le nom évoquerait un ancien habitat d’Alamans, touche au NO à la forêt de Gouffern; sa population s’est accrue de 60 hab. depuis 1999. Médavy (160 Médavisiens, 434 ha), 12 km NO de Sées, se signale par un château classique (début du 18e s.) avec jardins à la française, au bord de l’Orne, sur le site d’un ancien château médiéval à douves et tours. Boissei-la-Lande (130 Boisséiens, 711 hab.), 15 km NO de Sées à l’ouest de Médavy, conserve une ferme (inscrite) du 16e s. (4 640 Sagiens, 4 031 ha dont 190 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Orne dans l’arrondissement d’Alençon, 22 km NNE de la préfecture sur la route et la voie ferrée vers Caen, au bord de l’Orne et dans le parc régional Normandie-Maine. Le nom est réputé venir des Gaulois Sagiens (Sées fut civitas Saiiorum), d’où le gentilé. Le bourg est surtout connu pour sa grande cathédrale à deux flèches, mais offre aussi un ancien évêché du 18e s., des halles rondes du 19e s.; une ancienne abbaye (18e s.) sert de maison pour enfants. Sées a un musée départemental d’art religieux; un hôpital local (25 lits), des lycées, dont un lycée agricole public et un privé, avec centre équestre et CFFPA; échangeurs et péages de l’A86 et de l’A28 au nord. La ville accueille des commerces, mais relativement peu d’ateliers: chimie pour l’alimentation Elitech (55 sal.), matériels électriques Ariel BN (Actemium, 50 sal.); travaux publics Sogetra (35 sal.); Intermarché (50 sal.) et Carrefour (25 sal.), négoce de matériel agricole Lhermite (25 sal.), transports OLT (30 sal.). Sées a eu plus de 5 000 hab. au début du 19e s., moins de 4 000 autour de 1900 puis s’est un peu étoffée jusque dans les années 1980; elle a perdu 330 habitants depuis 1999. Elle est le bureau du nouveau canton de Sées (22 communes, 11 300 hab.) et le siège de la communauté de communes des Sources de l’Orne. |