Communauté de communes de Cèze Cévennes' communauté de communes du Gard, associant 23 communes (dont une en Ardèche, Saint-Sauveur-de-Cruzières, 550 hab.) et 19 500 hab. (19 000 dans la Gard) sur 31 800 ha (29 400 dans le Gard). Saint-Ambroix (siège) et Bessèges dépassent 2 000 hab. Molières-sur-Cèze (1 380 Moliérois, 871 ha dont 350 de bois), 5 km à l’ouest de Saint-Ambroix, 6 km ESE de Bessèges, assure avec Meyrannes une quasi-continuité de l’urbanisation le long de la Cèze entre Bessèges et Saint-Ambroix. Molières n’est une commune que depuis 1882, en partie taillée dans l’ancien territoire de Meyrannes. Elle avait alors 2 900 hab.; montée à 3 300 en 1931, elle n’a cessé de se dépeupler, perdant encore 70 hab. après 1999. Le château féodal de Montalet est en voie de restauration; la cartonnerie Cévennes Emballages du groupe Smurfit-Socar, fruit d’une tentative de reconversion après la fermeture de la mine en 1974, a fermé en 2006. Meyrannes (850 Meyrannais, 631 ha), 4 km en amont de Saint-Ambroix sur la rive gauche de la Cèze, est face à Molières sur un lobe de méandre, avec pour annexe en amont le hameau de Clairac en bord de Cèze. La commune s’est dépeuplée depuis les 1 750 hab. de 1911 mais vient de stopper le mouvement depuis 1999; travaux publics Laupie (25 sal.). Robiac-Rochessadoule (860 Robiacois et Rochessadoulois, 1 031 ha dont 501 de bois), 14 km ONO de Saint-Ambroix, est voisine de Bessèges au sud-est sur le versant d’ombrée de la Cèze. Son centre est le village de Roquesadoule, au creux d’un vallon, avec la mairie; Robian est un autre habitat, sur la rive droite de la Cèse, avec une gare, et la grotte du Chien sur le relief. Elle n’a porté que le nom de Robiac jusqu’en 1983. Le finage avait été amputé pour la création de la commune de Bessèges, puis en 1882 de Molières-sur-Cèze. La commune de Robiac a eu 4 700 hab. en 1881 et en conservait 3 400 en 1906; la population a chuté durant la crise industrielle, continué de baisser jusqu’en 1999 et repris 50 hab. depuis. Peyremale (290 Peyremalencs, 862 ha dont 516 de bois), en amont de Bessèges à 5 km, se tient au pied d’un promontoire dominant le confluent de la Cèze et du Luech, dns un paysage pittoresque marqué par plusieurs méandres encaissés et accentués des deux rivières; église romane du 12e s., campings, sports nautiques; hameau de Clamoux sur le relief au SO, de l’Elzière au nord; dolmen. Bordezac (400 Bordezacois, 905 ha dont 498 de bois), 6 km NO de Bessèges, limitrophe de l’Ardèche, est entièrement au nord de la Cèze sur le relief, avec un petit village à 436 m; ancien crassier sur le versant gauche de la Cèze. Gagnières (1 170 Gagniérois, 1 122 ha dont 600 de bois), 8 km au NE de Bessèges, est dans la vallée de la Ganière, et limitrophe de l’Ardèche. Elle a eu 7 puits de charbon jusqu’en 1928, dont il ne reste que peu de traces, mais un musée; cave coopérative, trois campings. Une partie de son territoire a servi à la création de Bessèges, une autre en 1926 à la création de Foussignargues au sud, laquelle a rejoint Bessèges 46 ans plus tard. La population était de 3 300 hab. en 1901, 1 500 en 1931 et a diminué jusqu’en 1990; mais elle a regagné 240 hab. depuis 1999 (+26%). Courry (280 Courrois ou Courriols, 822 ha dont 324 de bois), 8 km NO de Saint-Ambroix, en limite de l’Ardèche, est connue par la grotte de la Cocalière, à concrétions et vestiges préhistoriques, creusée dans les calcaires du jurassique supérieur et qui s’affiche dans sa publicité comme l’«une des trois plus belles grottes de France»; elle est tout au NE dans les garrigues, près de la limite départementale et de la D904; plusieurs dolmens et avens aux environs. Saint-Brès (670 Saint-Brésiens, 1 137 ha) est à 2 km au nord de Saint-Ambroix. Le finage touche au sud au cours de la Cèze, mais le petit village est plus au nord; il s’est entouré de pavillons. Au nord, s’étend le plateau des garrigues d’Uzège, à la limite de l’Ardèche; circuit de sports tout-terrains et stand de tir; promontoire du Ranc d’Uzège. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Victor-de-Malcap (860 Saint-Victorois, 1 087 ha dont 250 de bois) est à 3 km SE de Saint-Ambroix. Le finage est bordé par la Cèze au nord-ouest et au sud et s’étend largement dans la plaine au NE, où il inclut le hameau de Saint-Étienne-de-Sermentin; camping, nautisme. La commune a gagné 310 hab. (+56%) depuis 1999. Potelières (380 Poteliérois, 647 ha), 7 km au SE de Saint-Ambroix, est bordée au nord par la Cèze; petite fabrique de matériel agricole (Gard, 30 sal.). Elle a gagné 120 hab. (+46%) depuis 1999. Saint-Denis (300 Saint-Denisiens, 365 ha), 6 km ESE de Saint-Ambroix, est une commune de plaine, bordée au sud par la Cèze; elle a gagné 100 hab. (50%) depuis 1999. Allègre-les-Fumades (900 Allégrais, 2 459 ha dont 546 de bois), 12 km SSE de Saint-Ambroix, associe plusieurs villages de plaine distincts, Auzon sur la rive gauche de l’Auzonnet, Buisson au NE au pie du coteau qui domine l’Auzon (), la Bégude et Allendeun peu plus au sud; et, tout au sud, le quartier de Fumades-les-Bains, avec un établissement thermal (25 sal., eaux froides sulfurées, maladies de la peau et respiratoires) qui reçoit 1 800 curistes par an (32 000 nuitées) et un casino indépendant (35 sal.). S’ajoutent au sud-ouest les hameaux des Vieilles Fumades et du Mas Chabert sur le bas plateau. La commune a deux campings (460 places) et 200 résidences secondaires (sur 600 logements) mais pas d’hôtel classé. Sur la garrigue boisée du plateau de Lussan subsistent à l’est les vastes ruines des remparts, de l’ancien village et du château d’Allègre. La commune, qui a obtenu en 1998 l’adjonction du nom de la station thermale à son ancien nom d’Allègre, a une cave coopérative. Sa population avait décliné entre 1890 (1 100 hab.) et les années 1960 et 1970 (550 hab. environ); elle a un peu repris ensuite et vient de gagner 280 hab. depuis 1999 (+44%). Navacelles (340 Navacellois, 1 102 ha dont 319 de bois, 16 km SSE de Saint-Ambroix, a son village au pied des Garrigues, au sud des Fumades; hameau de Cal au nord près des Fumades; +90 hab. depuis 1999. Rivières (350 Riviérois, 996 ha dont 667 de bois), 9 km ESE de Saint-Ambroix au NE d’Allègre, est au pied d’un plateau de garrigues, et contient le confluent de l’Auzon et de la Cèze, celle-ci fixant la limite nord du finage. Le château de Theyrargues est proche du village à l’est. est tout près et montant à l’est jusqu’à 374 m au Serre Noir. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999 (+46%). Rochegude (250 Rochegudois, 1 194 ha dont 314 de bois), 10 km ESE de Saint-Ambroix, a son village sur la rive droite de la Cèze, au pied d’un plateau de garrigues qui s’étend au sud et porte un dolmen. À l’ouest, le hameau d’Aubarine relaie le village. Le finage s’étale largement au nord dans la plaine, avec quelques mas, et un camping. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999. Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan (960 Saint-Jeannais, 1 730 ha dont 400 de bois et 110 de vignes), 11 km à l’est de Saint-Ambroix, 8 km au SO de Barjac, est dans la plaine de piémont et limitrophe de l’Ardèche. Le village est aussi au pied du plateau de garrigues, avec un camping. Vers le nord-est, où est le hameau d’Avéjan, plusieurs anciens puits d’asphalte, avec une microcité ouvrière dans la vallée du Rebézou; l’absorption d’Avéjean est ancienne (1813). La commune a eu plus de 1 200 hab. au 19e s. mais ne se dépeuple plus depuis 1975 et a même gagné 150 hab. depuis 1999. La partie orientale de la commune, qui mord sur les gorges de la Cèze, est accidentée et boisée. Barjac (1 610 Barjacois, 4 272 ha dont 1 316 de bois et 190 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 34 km au NE d’Alès, 17 km ENE de Saint-Ambroix. Le village se tient sur une petite butte et l’habitat s’est diffusé vers l’est sur le plateau des Gras. La commune dessine une avancée dans le département de l’Ardèche et inclut au nord-est les avens de l’Arqueta et du Colombier, proches des avens de la Forestière et d’Orgnac qui sont en Ardèche sur le territoire d’Orgnac-l’Aven; d’autres avens et des dolmens sont aux Œillantes; campings, habitats de loisirs à Ribe Haute sur une ancienne friche industrielle, avec auberge. La bourgade fut une ancienne ville de foires puis d’industrie de la soie et avait des mines de schistes bitumineux au sud-ouest du finage. Elle conserve un bel ensemble de maisons renaissance dans le centre ancien rénové; ancien château à donjon («citadelle»), foire internationale aux antiquités, festival de chansons en juillet; cave coopérative, autocars Arlaud (35 sal.), travaux publics Pellet (25 sal.); maison de retraite Seges (35 sal.). Barjac a eu 2 400 hab. en 1876 et s’était dépeuplée jusqu’à frôler les 1 000 hab. dans les années 1960; elle a un peu repris depuis et a gagné 210 hab. depuis 1999. Saint-Privat-de-Champclos (350 Saint-Privatois, 1 164 ha dont 622 de bois, 110 de vignes) est une commune d’habitat très dispersé juste au sud de Barjac, qui tient la partie nord des gorges de la Cèze et a gagné 140 hab. depuis 1999 (+67%); plusieurs avens et grottes, dont au SO la grotte de la Salamandre, proche de l’oppidum de la Serre de Barri; camping de la Sablière (25 sal.). Méjannes-le-Clap (720 Méjannais, 3 824 ha dont 3 620 de bois) est une commune étendue du plateau calcaire des Gras à 11 km au sud de Barjac, 19 km ESE de Saint-Ambroix, où se cachent plusieurs grottes et avens, dont celui de Peyre Haute, et le dolmen de la Baume des Fades; au sud, d’autres avens dont celui de la Chèvre, la grotte de la Dame et le dolmen de la Maison des Fées et celui de la Table des Turcs. Au nord, les gorges de la Cèze offrent plusieurs sites d’intérêt, dont une paroi d’escalade au Rocher de l’Aigle. De nombreux vieux mas, en partie restaurés, s’éparpillent dans un finage qui va au nord jusqu’aux gorges de la Cèze. Un lotissement d’après 1980, d’abord destiné aux locations de vacances (groupe belge Villapolis), a renversé l’évolution démographique, qui avait abaissé la population à 17 hab. en 1962 ! L’agglomération comporte plusieurs lotissements, dont au nord le Mattas, au NO l’Agasse; plusieurs campings, un centre départemental d’activités et de loisirs. La commune était parvenue à 310 hab. en 1999 et croît encore puisqu’elle a plus que doublé depuis (+132%). Tharaux (57 Tharausiens, 952 ha dont 773 de bois), 13 km ESE de Saint-Ambroix, est perché sur une butte qui domine la rive droite de la Cèze, à l’entrée des gorges; son finage comporte plusieurs avens et grottes, dont la grotte des Fées juste en aval du village, l’aven du Crapaud à l’angle NE du finage près de la grotte et de l’aven de la Salamandre. (2 880 Bességeois, 1 032 ha dont 281 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 31 km au nord d’Alès au pied des Cévennes dans la vallée de la Cèze (communauté Cèze-Cévennes). Fille du charbon et de l’acier, la commune a été créée en 1858 à partir de plusieurs quartiers de communes voisines. L’essor de Bessèges a commencé avec la mine, ouverte en 1809 et agrandie après l’installation d’une usine sidérurgique en 1833; la voie ferrée y est parvenue en 1857. Le site s’est développé en dépit d’un grave accident qui fait 105 morts en octobre 1865, et Bessèges a atteint 11 000 hab. à la fin du 19e s., devenant la troisième ville du Gard. Une verrerie, une fonderie de fonte et de bronze, une usine de constructions mécaniques ont complété le bassin industriel. En 1890 la sidérurgie est intégrée par la compagnie d’Alais, et a prospéré comme spécialiste de rails puis de tubes pendant la première guerre mondiale. Le déclin est venu aussitôt après, marqué par les fermetures de la verrerie en 1920 et de la fonderie en 1922. L’aciérie est entrée dans le groupe Lorraine-Escaut en 1953, passée ensuite à Usinor puis Vallourec, et a fermé en 1987. Les charbonnages ont éré arrêtés en 1964. La population, en baisse depuis les années 1920 mais encore à 5 300 hab. en 1975, diminue toujours malgré l’absorption de la petite commune de Foussignargues en 1972; elle a perdu 300 hab. depuis 1999. L’embranchement ferroviaire vers Alès est toutefois maintenu. Bessèges a un établissement de santé (50 sal.), un collège public, un supermarché Carrefour (30 sal.); palettes de bois Blanc (25 sal.). (3 120 Saint-Ambroisiens, 1 174 ha dont 800 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 18 km au NE d’Alès sur la rive gauche de la Cèze. Elle fut une capitale de la filature de soie. Elle est dotée d’un collège public et un privé, un centre de convalescence. On y voit la tour médiévale Guisquet, le rocher de Dugas couronné par une tour carrée du 16e siècle; fête médiévale du «bœuf qui vole» (Volo Bioù), marchés, supermarchés Carrefour (70 sal.), Intermarché (65 sal.) et Lidl (25 sal.). La commune a eu plus de 4 000 hab. en 1876; après un creux à 3 300 en 1896 avec la ruine de la sériciculture, puis un autre au même niveau dans les années 1930, elle est remontée à 4 200 en 1968 mais n’a pu s’y tenir, et a encore perdu 300 hab. après 1999. Elle est le siège de la communauté de communes Cèze-Cévennes, mais rattachée au nouveau canton de Rousson. |