Communauté d’agglomération Roannais Agglomération

Roannais Agglomération

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communauté d’agglomération de la Loire, associant 40 communes et 100 300 hab. sur 68 930 ha.

Roanne (siège), Commelle-Vernay, Le Coteau, Mably, Perreux, Pouilly-les-Nonains, Renaison, Riorges et Villerest ont plus de 2 000 hab.

Coutouvre (1 100 Coutouvrais, 2 187 ha) est à 15 km ENE de Roanne dans les collines orientales. Elle a gagné 60 hab. depuis 1999; elle avait eu 2 000 hab. en 1876, moins de 900 en 1968.

Montagny (1 120 Montagnards, 2 357 ha dont 226 de bois), limitrophe de la Saône-et-Loire, est 15 km à l’est de Roanne à 490 m; étiquettes Sextant (25 sal.), travaux publics Sade (170 sal.). Le village est contourné par la D504. La commune a eu plus de 2 000 hab. dans la seconde moitié du 19e s., et s’est dépeuplée jusqu’en 1975; elle reste au même niveau depuis.

Combre (430 Combrisards, 401 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, est 18 km à l’est de Roanne, son village sur une croupe à 453 m; la vallée de la Trambouze limite le finage au SE. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+48%).

Saint-Vincent-de-Boisset (1 010 Vincentinois, 411 ha) est à 6 km au SE de Roanne, longée à l’ouest par le Rhins et la N7. La commune n’avait que 280 hab. en 1954 et a crû au rythme d’une petite banlieue, gagnant une centaine d’habitants après 1999.

Notre-Dame-de-Boisset (600 Boscois, 910 ha) est à 8 km SE de Roanne avec un habitat dispersé et un très petit village; le finage est borné à l’ouest par le Rhins et la N7; elle a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Parigny (650 Parignyciens, 915 ha) est à 7 km SSE de Roanne. Le finage est limité à l’est par le Rhins, et traversé par deux voies ferrées qui encadrent le village. La commune a de vieux bâtiments de l’ancienne prévôté (15e s.) et, un peu au nord, du château d’Ailly (19e s., avec jardins); à l’est, le Bas du Rhins, traversé par la D207 et la voie ferrée orientale et proche de la rivière, a une petite zone d’activités; transports Daniel et Demont (130 sal.), magasin Brico-Dépôt (60 sal.), fabrique de matériel frigorifique Hengel (30 sal.), menuiserie Créa Bois (20 sal.); informatique Elan (30 sal.). La commune du Coteau est sortie de son territoire en 1845, Parigny passant alors de 1 800 hab. à 300; elle avait 280 hab. en 1968 et a crû ensuite, mais modérément depuis 1990 (+140 hab. après 1999, +28%).

Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire (1 180 Jeanmauriçois, 2 357 ha), 12 km SSO de Roanne à 430 m, résulte d’une fusion de 1974, mais Saint-Jean avait été promue commune en 1893 en se détachant de Saint-Maurice, sous le nom de Saint-Jean-le-Puy. Les deux villages, considérés comme «villages de charme», contemplent le lac de Villerest, tandis que leur finage monte à l’ouest dans les monts de la Madeleine, jusqu’à 785 m au Bouchet. Saint-Maurice et son château sont juchés sur une presqu’île, promontoire de confluence de la Loire et d’un court vallon encaissé dont l’aval ennoyé prend des allures d’estuaire. Saint-Jean-le-Puy est juste à l’ouest à 410 m. Au NE, le Port de la Caille est une station nautique sur la Loire élargie en lac de Villerest. La commune a gagné 130 habitants après 1999.

Villemontais (1 060 Villemontois, 1 273 ha dont 263 de bois) est à 11 km au SO de Roanne sur la D53 à 495 m. Le finage monte à l’ouest à 834 m à la Rivolette, et contient au sud-ouest le col du Bouchet sur la D53, à 753 m. Une queue de la commune au NO monte à 946 m au Haut de la Faye. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Lentigny (1 840 Lentignols, 1 130 ha) est à 9 km au SO de Roanne sur la D53. Son finage s’arrête à l’ouest au pied même des monts de la Madeleine. Son habitat, longé en droite ligne par la D53, est surtout fait de pavillons épars en lotissements. Elle avait 750 hab. en 1962 et sa population croît lentement depuis les années 1920; elle a gagné 460 habitants (un tiers) après 1999.

Ouches (1 170 Ouchois, 1 012 ha) est à 8 km OSO de Roanne, avec 130 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Léger-sur-Roanne (1 200 Ligérots, 451 ha) est à 6 km à l’ouest de Roanne, au-delà de Riorges, associant divers lotissements périurbains le long de la D9, sans vrai village. Au sud coule le Renaison, longeant le château de Sévrac. Au nord de la commune est l’aérodrome dit de Roanne-Renaison (codes RNE et LFLO); il reste ouvert à l’aviation de tourisme et d’affaires et enregistre moins de 400 passagers par an (200 en 2019, 270 en 2012); l’aérodrome est équipé d’une piste en bitume de 1 460 m et une en herbe de 740 m et occupe 110 ha; trois aéroclubs, vol à voile et ULM, environ 20 000 mouvements par an, dont 4 000 voyages privés et 160 commerciaux. La commune a été supprimée de 1824 à 1914, réunie à Pouilly-les-Nonains; elle avait 330 hab. lors de son rétablissement et sa population a lentement augmenté depuis; elle a gagné 230 habitants après 1999 (+24%).

Saint-André-d’Apchon (1 980 Apchonnais, 1 344 ha), 11 km à l’ouest de Roanne à 416 m au pied du relief, est une commune résidentielle périurbaine. Elle a un gros château du 15e s. et renaissance et une église flamboyante à vitraux décorés, ce qui lui vaut aussi d’être considérée comme «petite cité de caractère». Le Renaison borne le finage au nord. La population augmente depuis le creux de 1960 (1 000 hab.); elle a gagné 200 hab. après 1999.

Saint-Alban-les-Eaux (940 Albanais, 775 ha), 12 km OSO de Roanne au pied du relief, à 450 m, a été une station thermale, promue commune en 1866 (détachée de Saint-André-d’Apchon) avec 630 hab. et montée à 1 000 hab. vers 1900 avant de descendre à 670 en 1962: elle a 50 hab. de moins qu’en 1999. Le groupe belge Sun Beverages Refresco y exploite les eaux minérales, avec usine d’embouteillage et plate-forme de stockage (210 sal.); s’ ajoutent les emballages plastiques Retail (40 sal.); un institut médico-éducatif.

Arcon (110 Arconais., 1 919 ha dont 1 300 de bois), limitrophe de l’Allier, est une petite commune en montagne de la Madeleine à 834 m, 7 km à l’ouest et au-dessus de Saint-Alban. Son finage monte à 1 073 m au belvédère du Rocher de Rochefort à l’ouest.

Les Noës (210 Noësiens, 1 568 ha dont 1 114 de bois), limitrophe de l’Allier, 20 km à l’ouest de Roanne dans les monts de la Madeleine, a son village à 608 m, dominant les trois baies du lac de barrage du Bouchain qui est dans la commune de Renaison. Le relief atteint 1 025 m à l’ouest à la limite du département. La très sinueuse D47 traverse le finage vers l’ouest; hameau de Marymbe au SE.

Saint-Rirand (130 Saint-Riranais, 1 643 ha dont 1 584 de bois à 590 m), limitrophe de l’Allier, 22 km ONO de Roanne, a un très petit village à 526 m dans la vallée de la Tâche, avec quelques hameaux dont Tachon à 656 m au sud. Le relief atteint 1 026 m au SO sur le plateau de la Verrerie, où est une colonie de vacances à la Pierre Follet; camping tout au nord à 760 m.

Saint-Haon-le-Châtel (650 Saint-Haonnois, 87 ha) est un ancien chef-lieu de canton sur le talus oriental des monts de la Madeleine à 15 km ONO de Roanne, à 420 m, juste au nord de Renaison dans un minuscule finage. Le village, «petite cité de caractère», eut un château et une double ceinture de remparts, dont il conserve quelques restes et une porte; on y voit des maisons anciennes, notamment du 16e s.; un institut médico-éducatif. La population a augmenté depuis le minimum de 1968 (390 hab.), gagnant 50 hab. après 1999.

Saint-Haon-le-Vieux (980 Saint-Haonnois, 1 634 ha dont 541 de bois) jouxte Saint-Haon-le-Châtel sur le même talus, côté nord, à 400 m; la commune a gagné 150 habitants après 1999.

Saint-Romain-la-Motte (1 470 Saint-Romanais, 2 756 ha) est à 9 km NO de Roanne dans la plaine, entre la voie ferrée à l’ouest et la N7 au NE. Une fabrique d’outillage électroportatif (Flex Fema, 35 sal.) a fermé en 2018. La population augmente depuis les 840 hab. de 1968 mais n’a gagné que 40 hab. après 1999.

Saint-Germain-Lespinasse (1 300 Saint-Germanois, 1 500 ha) est à 12 km au NO de Roanne sur la N 7. Elle a un atelier d’électronique SFE (Société de Fabrication électronique, 30 sal.), un de meubles et agencement CVS (20 sal.) et une maison familiale rurale. Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Forgeux-Lespinasse (630 Férréolois, 1 619 ha), 16 km au NO de Roanne sur la N7 au bord de la Teyssonne, a une église romane; ancien donjon à Lespinasse à l’est, au confluent de la Teyssonne et de la Fontanière. Au NE, subsistent des restes aménagés de l’ancienne forêt de Lespinasse.

Noailly (810 Noaillerots, 3 145 ha dont 783 de bois), limitrophe de la Saône-et-Loire, 14 km NNO de Roanne, domine la vallée de la Teyssonne, affluent de gauche de la Loire; au nord dans les basses collines, château (17e s.) et forêt de Briquelandière.

Vivans (230 Vivanais, 2 516 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, est à 23 km NNO de Roanne, traversée par la vallée de l’Arçon.

Ambierle (1 940 Ambierlois, 3 076 ha dont 1 000 de bois), 18 km au NO de Roanne à 460 m, au pied des Monts de la Madeleine, a un village considéré comme «petite cité de caractère», doté d’une église du gothique flamboyant à verrières et polyptique, le tout du 15e s., associée à un prieuré avec cloître; le musée Alice-Taverne se consacre aux arts et traditions artisans et paysans; fabrique d’outillage Novalia (90 sal.). La population d’Ambierle a culminé à 2 600 hab. (1896) et a un peu augmenté après le minimum de 1975 (1 400 hab.); elle a gagné 180 hab. après 1999.

Changy (680 Changynois, 1 367 ha), 20 km NO de Roanne, est au pied du relief au débouché de la Teyssonne, son village entre la voie ferrée et laN7; étang d’Arçon au nord; +90 hab. après 1999.

Saint-Bonnet-des-Quarts (310 Saint-Bonicardins ou «Chats», 3 245 ha dont 2 000 de bois), limitrophe de l’Allier, a son village à 25 km NO de Roanne, à 482 m sur un éperon dominant la vallée de la Teyssonne, relayé à l’est par le gros hameau Pont Demain. Le relief culmine à 984 m à la Pierre Bécajat au SO; sur le flanc nord de la butte a pris place un Parc d’aventures Bécajat. La commune n’a guère cessé de se dépeupler depuis les 1 300 hab. des années 1850 à 1890; elle a perdu encore 60 habitants après 1999.

La Pacaudière (1 070 Pacaudois, 2 061 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, est un ancien chef-lieu de canton, 25 km au NO de Roanne sur la N7. Le village, à la retombée des monts de la Madeleine, servit jadis de relais de poste à mi-chemin de Lapalisse, quand il n’était qu’un hameau du Crozet. La Révolution a inversé la hiérarchie en promouvant la commune de la Pacaudière, englobant Le Crozet. Le village a conservé plusieurs belles maisons renaissance; château renaissance du Petit Louvre à vaste toiture; plusieurs étangs dans la plaine. Le village a un collège public et quelques ateliers, et la confection Pacau Couture (85 sal.). La commune a eu 2 000 hab. dans les années 1870, dépassant largement depuis longtemps son ancien chef-lieu, qui a pris son indépendance en 1872; puis sa population n’a guère cessé de diminuer; elle a 130 hab. de moins qu’en 1999.

Le Crozet (260 Crozetais, 1 331 ha), juste au-dessus de La Pacaudière à 450 m, à 1 km à peine dans un vallon descendant de la Madeleine, était la place forte locale, à la tête d’une châtellenie; «petite cité de caractère». Il lui en reste une porte, ainsi que des maisons renaissance et un reste de donjon, une halle ancienne; musée local historique. La commune a été créée en 1872 à partir du territoire de La Pacaudière, avec 610 hab.; montée à 730 hab. en 1886, sa population a diminué jusqu’en 1975 puis s’est à peu près stabilisée; elle a perdu 40 habitants après 1999.

Saint-Martin-d’Estréaux (850 Saint-Martinois, 2 960 ha dont 260 de bois), limitrophe de l’Allier, est à 470 m sur la N7 à 31 km NO de Roanne, dans la partie septentrionale des monts de la Madeleine, traversés en tunnel par la voie ferrée de Moulins à Roanne (gare). Elle s’orne d’un château du 16e s., remanié aux 18e s. et vers 1900. Le monument aux morts se signale par une énergique déclaration contre les guerres: «La guerre aura-t-elle enfin provoqué assez de souffrances ou de misères, assez tué d’hommes … pour qu’à leur tour les hommes aient l’intelligence et la volonté de tuer la guerre ? … Maudits soient la guerre et ses auteurs !». La commune a quelques petits ateliers dont un élevage-abattage de volailles et lapins (Valyre, 50 sal.) et les transports Desormière (50 sal.). La commune a eu 2 000 hab. en 1856 et s’est dépeuplée jusqu’en 1954 (1 200 hab.); après une petite reprise jusqu’à 1 450 hab. en 1975, elle a chuté à nouveau et vient encore de perdre 120 hab. après 1999.

Sail-les-Bains (200 Sailois, 2 111 ha dont 224 de bois), limitrophe de l’Allier, est comme La Pacaudière au pied du talus de faille de la Madeleine, mais 8 km au NNO, 31 km au NO de Roanne, son village au bord de l’Urbise. C’était une petite station thermale, où les thermes sont assortis d’un beau parc, et qui a eu plus de 700 hab. en 1886; mais son activité a cessé, tandis que subsiste un embouteillage de l’eau minérale du Hamel par la société du Parc de Sail-les-Bains; église romane, château de Chaugy sur l’escarpement au nord du village.

Urbise (130 Urbisois, 1 550 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire et de l’Allier à la fois, est à 33 km NO de Roanne à un confluent de l’Urbise et du Burgaud.


Commelle-Vernay

(3 110 Commellois, 1 241 ha) est une commune du département de la Loire dans la CA Roannais Agglomération, juste au sud de Roanne de l’autre côté de la Loire, rive droite où son habitat est très diffus; issue d’une fusion de 1840, elle disperse ses pavillons sur 7 km et touche au nord à la banlieue du Coteau. Sa population est assez rapidement passée de 910 hab. en 1968 à 2 500 en 1982, mais la croissance s’est ralentie depuis; la progression a été de 250 habitants après 1999. La commune a une petite fonderie de fonte Fontrey (25 salariés), une clinique psychiatrique des Monts du Forez (50 sal.). Au sud-ouest de la commune s’appuie le barrage de Villerest, accompagné par un petit train touristique des Belvédères en haut de sa rive droite, sur 7 km, utilisant une voie de 70 cm.


Coteau (Le)

(7 020 Costellois, 489 ha) est une commune du département de la Loire dans la CA Roannais Agglomération, en faubourg d’outrepont de Roanne sur la rive droite de la Loire au confluent du Rhins. Créée en 1845 à partir de la commune de Parigny dont le village est à 6 km SE de Roanne, elle dépassait déjà 2 000 hab. en 1876, et sa population a crû assez régulièrement ensuite jusqu’en 1990; puis elle a perdu des habitants ensuite, dont 530 après 1999. La ville a un collège et un lycée publics, un supermarché Carrefour (40 sal.); dans un château à l’est de la ville s’étale le domaine du lycée agricole de Roanne-Chervé. L’éventail d’activités est large, avec en tête les fabriques de chocolats Révillon (260 sal.) et de sièges Diva (190 sal., groupe Dumest-Cauval); teintures et apprêts Danjoux (55 sal.); mécanique Sorome (Roannaise de mécanique, groupe HTIM, 85 sal.), chaudronnerie Tec Inox (55 sal.); installations de chauffage et climatisation Desbenoît (50 sal.); négoce de plomberie et sanitaire Tendance (130 sal.); distribution d’électricité Enedis (55 sal.).

Le nouveau canton du Coteau a 29 communes, 33 000 hab.


Mably

(7 650 Mablyrots, 3 280 ha) est une commune du département de la Loire dans la CA Roannais Agglomération, juste au nord de la sous-préfecture. C’est une banlieue déjà ancienne, qui a dépassé 2 000 hab. dans les années 1910 et 5 000 en 1954. Elle a un collège public et un centre de formation d’apprentis (45 sal.). Un centre commercial s’organise autour d’un hypermarché Carrefour (210 sal.) et des magasins proches comme Conforama (35 sal.), Decathlon (45 sal.), Intersport (40 sal.); outillages Flex Electroportatif (45 sal.), négoce d’habillement La Fée (55 sal.). Les principaux ateliers sont une verrerie Calorifloat (70 sal.), des métalleries Reymond (35 sal.) et Fernandes (35 sal.), une briqueterie Bouyer-Leroux (45 sal.), les fibrociments Isonat (45 sal.), une fabrique d’enveloppes Lion Enveloppe (30 sal.), les textiles non tissés Valmy (45 sal.); charcutier et traiteur (Valentin, 100 sal.), maçonnerie Vallorge (40 sal.); ingénierie Teleflow (35 sal.). Mably a eu 1 400 hab. au milieu du 19e s., 1 600 à la fin, et sa croissance a été forte dans la première moitié du 20e s.; de 5 000 hab. en 1954, sa population est montée à 8 300 en 1999 puis a un peu diminué; elle a encore perdu 160 hab. depuis 1999.


Perreux

(2 290 Pariodins, 4 135 ha dont 450 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la CA Roannais Agglomération, 4 km à l’est de celle-ci sur le coteau dominant la plaine de la Loire, près du confluent du Rhodon. Ancienne place forte des Beaujeu, Perreux a peu conservé de ses édifices médiévaux. La commune a des activités de banlieue; sa principale entreprise est celle des salaisons Broceliande (40 sal.); négoce interentreprises Descours et Cabaud (50 sal.), travaux publics Eiffage (60 sal.); supermarché U (100 sal.). Sa population était supérieure à 2 500 hab. dans la première moitié du 19e s., mais était tombée à 1 500 dans les années 1920 et 1930; elle augmente depuis, mais a baissé de 150 hab. après 1999.


Pouilly-les-Nonains

(2 240 Pouillerots, 1 023 ha) est une commune du département de la Loire dans la CA Roannais Agglomération, 6 km à l’ouest de la ville; au nord, apparaît le château renaissance de Boisy; transports TGB (25 sal.). Le Renaison coule au sud du village, dont le finage déborde un peu au NE sur l’aérodrome de Roanne. La commune avait 770 hab. en 1968 et croît depuis (+590 hab. après 1999, soit +36%).


Renaison

(3 320 Renaisonnais, 2 304 ha dont 829 de bois) est une commune du département de la Loire dans la CA Roannais Agglomération, 11 km à l’ouest de Roanne sur la Côte Roannaise, talus de faille des monts de la Madeleine. Elle fut une commune viticole, dotée d’une cave coopérative entre 1957 et 1972. Elle a un collège public, un institut médico-professionnel (70 sal.) au château de Taron; laiterie Collet (70 sal.), magasin Carrefour (45 sal.), négoce alimentaire Besacier (30 sal.), spectacles L’Élégance (40 sal.), travaux publics Borelet (25 sal.). Quelques châteaux subsistent, comme la Bernarde (18e s.-début du 19e) au SE et Beaucresson (base du 15e s., très remanié) au NE. La population augmente lentement depuis les 1 700 hab. de 1962 et a gagné 550 hab. après 1999 (+20%).

La commune est assez étendue dans les hauteurs de la Madeleine et c’est sur son territoire qu’ont été édifiés les deux barrages dont les lacs enjolivent le paysage des Noës: celui du Chartrain sur la Tâche, édifié dès 1891, haut de 51 m en voûte et retenant un lac de 21 ha et 3,6 Mm3; le barrage-poids de Rouchan sur le Renaison tout à côté, ajouté en 1975, haut de 60 m et retenant un lac de 40 ha et 6,5 Mmdivisé en trois baies; parc de loisirs des Barrages de Renaison au pied du barrage. Au SO, arboretum des Grands Murcins et belvédère à 779 m. En revanche, l’aérodrome de Roanne, quoique dit de Renaison, n’est pas dans la commune. Le Renaison est une rivière de 26 km qui descend des monts de la Madeleine, coule vers l’est en passant dans la ville, longe Pouilly-les-Nonains et Saint-Léger-sur-Roanne et aboutit à la rive gauche de la Loire dans la ville de Roanne.

Le nouveau canton de Renaison a 36 communes, 29 600 hab.


Riorges

(11 160 Riorgeois, 1 553 ha) est une commune du département de la Loire dans la CA Roannais Agglomération, juste à l’ouest de Roanne. La commune avait déjà plus de 2 000 hab. en 1896, 5 000 dans les années 1930, 8 500 en 1968. Après avoir été en partie une ville de cheminots en raison du triage ferroviaire, elle est surtout résidentielle. Elle accueille des activités de service et de commerce: un collège public, hypermarché Leclerc (310 sal.) et supermarché Carrefour (60 sal.), négoces de fournitures pour l’industrie textile Luance (120 sal.), de cosmétiques Euroclip (40 sal.), de matériaux Promobat (30 sal.); lingerie-blanchisserie MAJ (groupe Elis, 190 sal.); autocars Bierce (95 sal.), ambulances Roannaises (50 sal.), transports Cognard (75 sal.) et Bonnin (45 sal.), des garages; La Poste (75 sal.). Néanmoins, elle a aussi quelques ateliers: tricots Henitex (40 sal.), chocolaterie Revillon (75 sal.); analyse et expertise en bâtiment AC Environnement (520 sal.), rénovation de moteurs (Motorop BRM, 50 sal.), maçonnerie Matana (45 sal.) Le château de Beaulieu, ancien prieuré qui fut aussi usine et caserne, est restauré par la mairie, avec son parc, et abrite un musée de la maille.


Roanne

(35 150 Roannais, 1 610 ha) est une sous-préfecture du département de la Loire, sur la rive gauche de la Loire au confluent du Renaison. Cité gallo-romaine sous le nom de Rodomna, elle fut un peu oubliée au Moyen Âge quand les voies de Lyon à Paris préférèrent l’abri des reliefs, puis ranimée au 16e s. avec l’ouverture de la route du Bourbonnais, devenue ensuite nationale 7. Le canal de Roanne à Digoin en 1834, le chemin de fer dès 1858, en firent une ville industrielle, tête de navigation puis relais entre Saint-Étienne et le Bassin Parisien, spécialisée dans le textile (le vichy et les teintures, puis la maille) et foyer de luttes ouvrières. Elle reçut aussi un arsenal en 1917. Mais les industries traditionnelles ont été très affectées par les concentrations et transferts des années 1970 et 1980.

Les principales usines sont celle du GIAT, rebaptisé Nexter (1 310 sal.), successeur de l’arsenal et spécialisé dans les blindés AMX; et celle des pneus Michelin (830 sal.), qui fabrique plus de 4 millions de pneus de voitures par an. Tout le reste est d’assez petit calibre; n’émergent guère que la tannerie Fortier Beaulieu (65 sal.), la papeterie Sofidel (120 sal., hygiène), les ateliers Steriflow (stérilisateurs, 80 sal.), Barriquand (échangeurs de chaleur et autoclaves, 80 sal.); carrosserie Gimaex Fire Trucks (75 sal.); charpentes menuiserie CETIH (150 sal.); imprimerie MCC (60 sal.); laboratoires Biorad (2 120 sal.). Dans les bureaux, assurances SFAM (560 sal.), comptabilité Exco Hesio (55 sal.), conseil Sopra Steria (430 sal.), informatique pour spectacles Siemens (55 sal.). S’y ajoutent les transports de fret Roanne (85 sal.), le négoce de textile Carré Blanc (50 sal.), de plomberie Sorofi (50 sal.); aide à domicile Papy Boom (60 sal.), gardiennage Fiducial Sécurité (Prosegur, 80 sal.); intérim Randstad (260 sal.), Adecco (220 sal.), Manpower (230 sal.); publicité Milee (140 sal.); La Poste (110 sal.).

Roanne a un grand centre hospitalier (850 lits en tout) et 240 lits privés avec la clinique du Renaison (230 sal.), des maisons de retraite dont Korian Ville d’Albon (65 sal.), 4 collèges et 4 lycées publics, 2 collèges et lycées privés, un institut médico-éducatif. Le lycée agricole public de Roanne-Chervé est dans la commune voisine du Coteau. L’économie roannaise profite aussi de la présence de l’IFTH (Institut français du textile-habillement) ou du LASPI(Laboratoire d’analyse des signaux et des processus industriels) de l’IUT, qui travaille sur l’aide à la décision dans les entreprises. Roanne a également un établissement du Commissariat de l’armée de terre (Escat).

Le centre-ville a été en partie rénové, surtout aux abords des cours d’eau où s’étaient concentrées les industries anciennes. Un noyau ancien se tasse autour de l’église Saint-Étienne et du palais de Justice. Vers le sud, une grande croisée de rues droites mène aux deux principaux ponts, l’un sur la Loire à l’est, l’autre au sud sur le Renaison. Au carrefour, l’ancien collège des jésuites de 1614 est devenu le principal lycée, occupant une vaste place de choix, en face de la préfecture; entre le carrefour et la Loire se tient le nouveau centre-ville, avec l’hôtel de ville et le théâtre du 19e s. De grandes promenades ont été aménagées le long de la Loire, où le bassin du canal est devenu un port de plaisance, et de l’autre côté vers la gare, à l’ouest du centre. Il reste à Roanne d’assez nombreuses maisons anciennes; grand musée d’arts et archéologie Joseph Déchelette, écomusée du Roannais réhabilitant d’anciens ateliers. Les grandes usines sont au nord-est de l’agglomération, au-delà de la N7 transformée en rocade nord et est de la ville. Les quartiers du Halage et Mayollet, au sud de la ville, et Oudan-Parc des Sports, au nord, sont classés prioritaires.

Roanne avait 7 000 hab. au début du 19e s., 14 000 au milieu, 34 000 à la fin; elle a poursuivi sa croissance jusqu’en 1975 (55 200 hab.) puis la population a très sensiblement diminué, perdant 16 000 hab. de 1975 à 1999, et encore quelque 5 000 hab. après 1999. La communauté d’agglomération Roannais Agglomération groupe 40 communes et 100 300 hab. L’arrondissement a 157 300 hab., 113 communes.

Deux nouveaux cantons portent le nom de Roanne. Roanne-1 (29 200 hab.) contient une fraction de la commune et Mably, Roanne-2 (29 900 hab.) contient le reste de la commune et Riorges, Saint-Légers-sur-Roanne, Villerest.


Villerest

(5 230 Villerestois, 1 482 ha) est une commune du département de la Loire dans la CA Roannais Agglomération. Elle est limitrophe de celle de Roanne mais le village originel est à 6 km au sud du centre. La population est passée de 1 000 hab. en 1946 à 2 200 en 1975, et a doublé depuis. Le barrage-poids arqué de Villerest, à peu près à la hauteur du village, est un élément d’agrément pour les Roannais; haut de 59 m et long de 469 m, il retient un lac de 126 Mmet 700 ha qui s’étire le long de la Loire sur 36 km; conçu pour la régularisation des débits de la Loire et la fourniture d’électricité (167 GWh) par une centrale de 2x29 MW, il a été inauguré en 1984. En période de crue, le plan d’eau peut monter à 2 300 ha et 238 Mm3. Un petit train touristique l’accompagne sur le versant droit, dans la commune de Commelle-Vernay, et des aménagements touristiques ont été apportés à ses rives. Un site de muraille de porphyre est au bord du lac, au SO du village.