Communauté de communes Cœur de France' communauté de communes du Cher (19 communes, 18 700 hab.) siégeant à Saint-Amand-Montrond; seule commune de plus de 2 000 hab. Drevant (560 Drevantais, 484 ha), 5 km au sud de Saint-Amand, est dans la plaine du Cher, rive droite; on y a exhumé un bel ensemble antique avec théâtre romain, thermes et forum; l’Atelier de Bourrellerie y emploie 65 personnes, la collecte de déchets Brangon 35. La population a diminué de 80 hab. depuis 1999. La Groutte (130 Grouttois, 292 ha) est juste à l'ouest de Drevant sur le coteau de rive gauche du Cher; site de fouilles gallo-romaines à l'oppidum des Murettes, dit le Camp de César, site protégé sur 12 ha dont 6 classés; le site a fourni aussi des céramiques et poteries chasséennes (-3 000). Bouzais (320 Bozaciens, 335 ha) est au bord de la Loubière au sud d'Orval et a obtenu deux fleurs. Le petit finage touche à l'est à la vallée du Cher par le hameau de la Roche. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Orval (1 860 Orvaliens, 765 ha) est en face de Saint-Amand de l’autre côté du Cher; centre d’aide par le travail, maison de retraite; ateliers pour les transports ferroviaires (Inveho-UFO, ex-Ateliers d’Orval, 100 sal.), cartonnages Franche (20 sal.), fromagerie (Orval, 30 sal.), aménagements et décoration JPB (30 sal.), magasin Bricomarché (30 sal.); recyclage CDI (20 sal.); échangeur n°8 de l’autoroute A71 au SO. Orval avait 450 hab. vers 1900, 1 000 au milieu du 20e s, et a dépassé les 2 000 en 1980, avant de se dépeupler légèrement; elle a perdu 170 habitants depuis 1999. Orcenais (260 Orcenayens, 1 893 ha dont 147 de bois) est 8 km à l'ouest de Saint-Amand. Le finage est traversé par la vallée de la Vilaine, qui le borne à l'est avec l'A71; château de la Grange au nord du village, quelques petits hameaux dispersés dans un semi-bocage. Marçais (290 hab., 2 903 ha), 13 km OSO du chef-lieu, dessine une avancée dans le territoire du Berry Grand Sud; châteaux de Sizières (19e) au village et de la Motte-Fleury (15e et 20e) à l’ouest, dans la vallée de l'Arnon. Elle a perdu 40 hab. depuis 1999. Nozières (220 Noziérois, 1 035 ha dont 271 de bois) est à l'ouest d'Orval, 6 km à l'ouest de Saint-Amand, sur une butte qui domine le val du Cher. L'A71 passe juste à l'ouest en empruntant l'étroite vallée de la Vilaine, qui rejoint le Cher rive gauche à la pointe nord du finage. Celui-ci s'étend vers l'ouest, montant sur le rebord du plateau qui porte le hameau de Maisons à l'angle SO du finage; fonderie Sofoc (45 sal.) à Maisons. Farges-Allichamps (240 Fargeois, 830 ha dont 268 de bois) est sur le plateau, traversée par l’A71, qui y a une aire de service, dénommée «du centre de la France», avec restaurant Autogrill (40 sal.). Une borne signale dans la commune le point médian du méridien de Paris dans sa traversée de la France. Un centre de vacances de 300 places est établi au château de la Brosse, refait au 19e avec un beau parc à l’anglaise créé en 1863 sur 80 ha par Paul de Choulot; au village, jardins de la Commanderie avec nénuphars au château du même nom. Bruère-Allichamps (570 Bruérois, 1 390 ha dont 202 de bois) est de l'autre côté du Cher, rive droite, à 7 km NO de Saint-Amand. La commune s’est longtemps considérée comme le centre géométrique de la France, mais ce statut venait d'une situation historique obsolète: une borne milliaire romaine a été mise en valeur et elle est censée symboliser ce «centre» depuis 1799; mais c’était une France sans la Corse, Nice et la Savoie… Le nom de la commune résulte d’une fusion de 1884; Allichamps, au nord-ouest de Bruère sur la même rive, est devenu un simple hameau alors que Bruère, sur un site de pont (le nom vient de briva), a prospéré. On y a trouvé des restes romains. Les Porcelaines Avignon (groupe Detroyes) emploient 85 personnes. La commune avait 1 100 hab. vers 1900, mais elle ne se dépeuple plus. Son finage est très étiré le long de la rive droite du Cher. Au SE vers Saint-Amand, dans la vallée du Cher, il contient l’abbaye cistercienne de Noirlac, fondée en 1136, devenue manufacture de porcelaine au 19e et restaurée par le département, qui en est le propriétaire depuis 1909; le cloître et les bâtiments sont des 12e et 15e et l’abbaye reçoit 35 000 visiteurs par an; le site est classé sur 10 ha. Un espace naturel sensible de Noirlac a été reconnu sur 59 ha de plaine inondable. La Celle (350 Cellois, 1 280 ha dont 507 de bois) est un village qui jouxte à l'est celui de Bruère. Son finage s'étend vers l'est et englobe une part du bois de Meillant au SE; église du 12e s. classée; à l'est, ruines classées d'une chapelle du 15e. Meillant (700 Meillantais, 4 060 ha dont 400 de bois), dans une quasi-clairière, à 8 km au nord de Saint-Amand, est connue pour son ravissant château du 15e, de style flamboyant et très orné, qui reçoit près de 20 000 visiteurs par an et qu’il ne faut pas confondre avec Châteaumeillant; la forêt de Meillant est pour l’essentiel dans la commune. La population communale fut supérieure à 1 600 hab. vers 1860; relativement stable depuis les années 1930 autour de 800 hab., elle a perdu une centaine d'habitants depuis 1999. Le sud du finage est en forêt, avec des étangs; un chêne remarquable (Fouquet-Desroches) et un parcours sportif; hameau de Saint-Rhomble à l'orée; bois de Couris et de la Croix Maupioux au nord; ancien site industriel de haut-fourneau puis de tannerie à Champange au NO. La partie orientale du Cœur de France est formée par l'ancien canton de Charenton-du-Cher, à présent rattaché au nouveau canton de Dun-sur-Auron. Arpheuilles (300 Arpheuillois, 4 801 ha dont 3 200 de bois), 9 km au NE de Saint-Amand, est un village de clairière dans un finage très forestier du plateau; la pointe sud-ouest, qui touche au finage de Saint-Amand, est plus ouverte. Saint-Pierre-les-Étieux (730 Étieusois, 2 734 ha dont 254 de bois), 10 km à l'est de Saint-Amand, a une scierie (Centre Bois massif, 25 sal.). Sa population avait dépassé 1 400 hab. en 1891; elle a remonté un peu après le minimum de 1982 (640 hab.), mais vient de reperdre 70 hab. depuis 1999. Le finage est divisé par la puissante côte qui domine la vallée de la Marmande; au nord, le plateau est en partie boisé (Bois du Chaillou). Le village principal est tout à l'est, aux portes de Charenton, mais la mairie est au hameau des Vivons, au pied de la côte plus à l'ouest. Quelques petits hameaux, comme la Ville du Bout, se perchent sur le rebord du plateau. Colombiers (420 Colombiersois, 931 ha) est juste à l'est de Drevant, au pied du coteau du Cher; le finage s'étend vers l'est; château de la Salle. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Coust (450 Coustois, 2 189 ha dont 105 de bois) est à 12 km SE de Saint-Amand sur le Chignon, affluent de rive droite du Cher. Le finage atteint au sud-ouest la vallée du Cher, longée par la N144, et borde au sud le département de l'Allier; église du 12e s., châteaux du Creuzet (19e) et de Bonnais au NE, hameau de Changy au sud. Charenton-du-Cher (1 070 Charentonnais, 4 789 ha dont 640 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 13 km à l'est de Saint-Amand, dans les bocages du val de Germigny, entre le canal de Berry déclassé et le cours de la Marmande, au pied de la grande côte du plateau jurassique. Le finage est boisé au nord sur le plateau; il est limitrophe de l'Allier au sud et comprend à l'est le hameau de Laugère sur le canal et la D951; maison de retraite. La commune a atteint 2 000 hab. vers 1900, puis sa population a constamment baissé avant de se stabiliser récemment (-40 hab. depuis 1999). Vernais (190 hab., 2 584 ha dont 343 de bois), à l'est de Charenton, 20 km ENE de Saint-Amand au bord du canal de Berry, a une église prieurale classée du 12e; parc floral dit Jardin d'Élisée juste à l'ouest, camping au SO, hameau de Donnais au SE. Le finage atteint au sud la limite de l'Allier. Au nord, l'Auron entre dans le plateau jurassique. La commune a perdu 50 hab. depuis 1999. Bessais-le-Fromental (320 Bessaisiens, 2 575 ha), 22 km à l'est de Saint-Amand sur la D951, a un finage très bocager. L’étang de Goule (120 ha), sur l’Auron, mais qui relève de Valigny dans le département de l’Allier pour sa plus grande partie, a reçu une base de loisirs avec un centre de vacances de 80 places de la Caisse d’allocations familiales, et un label d'espace naturel sensible du Cher. Le vieux village médiéval de Venoux est en partie dans la commune, à l'angle SE; château et étang des Barres, au SO. (9 710 Amandins dont 450 à part, 2 017 ha) est une sous-préfecture du Cher, 44 km au sud de Bourges, sur la rive droite du Cher, dans le Boischaut au pied de la Champagne berrichonne. La ville, qui se nomma Libreval en 1793, s'est formée au bord de la Marmande dans l'ancien quartier du Châtel (inscrit sur 9 ha), complété à l'ouest par l'actuel centre-ville, autour de la Place Carrée. Elle conserve nombre de maisons anciennes et d’hôtels particuliers, surtout des 17e et 18e; église romane des 12e-13e s., jardin public, musée d’histoire Saint-Vic, parc et camping. Un peu à l'ouest se dresse la butte du Mont Rond, qui domine le confluent du Cher et de la Marmande et porte des restes de forteresse (site classé sur 10 ha). Au sud, le canal de Berry contourne un autre relief portant les deux buttes des Tertres. Tout au nord se dresse le relief accusé de la grande côte du plateau jurassique, dont le commandement excède la centaine de mètres. Dans la plaine au NO s'étend le grand étang de sablière dit lac de Virlay (centre nautique). La ville est classée «station verte de vacances» et ville fleurie (quatre fleurs), et dispose d’un centre hospitalier public de 175 lits médicaux (540 en tout), une clinique (les Grainetières, 85 sal., 50 lits), une maison de retraite (Korian La Vallée Bleue, 55 sal.); deux collèges publics, un lycée public et deux lycées professionnels publics, un institut médico-éducatif, un atelier protégé pour enfants inadaptés, un centre de formation agricole public rattaché à l’établissement de Bourges. La ville s’est équipée d’un stade-vélodrome moderne, coûteux mais apprécié, qui attire de loin des compétiteurs. Une Cité de l’Or, inaugurée en 2000, en forme de pyramide rappelle l’ancienne fabrication des bijoux, spécialité locale qui n’est cependant apparue qu’en 1888, a connu son apogée entre 1945 et 1975 et a failli se terminer en 1996 avec la fermeture de l’entreprise Moncany; il reste cependant une dizaine d’ateliers (150 emplois) dont Cambour (65 sal.) et Montdor (45 sal.). Saint-Amand-Montrond est connue dans le monde de l’édition: à la vénérable imprimerie Bussière (1832, passée au groupe Chevrillon-Philippe) qui a employé 330 personnes en deux sites (65 actuellement) et fabriqué plus de 100 millions de livres par an, s’est ajouté Clerc (50 sal.), fabrique de bandes dessinées, beaux livres et albums, à la holding Qualibris. Dans d’autres domaines de production se signalent le traitement de surface IZT (Injection Zamak Traitement, 45 sal.), une fabrique d’équipements de manutention (Swisslog, 30 sal., monorails et chariots); cartonnages Smurfit Kappa (30 sal.) et Franche (25 sal.). lignes électriques CEE Berry (20 sal.) Les services et commerces sont représentés par la gestion comptable Cogep (35 sal.) La Poste (45 sal.), supermarchés Leclerc (90 sal.), Carrefour (55 sal.), négoce de pharmacie (Cizeta, 45 sal.); dans le bâtiment, peinture Sogeb Mazet (45 sal.), maçonneries Rebouco (20 al.) et Boubat (20 sal.); ambulances Savignat (30 sal.); assainissement ABC (20 sal.) La commune de Saint-Amand-Montrond a eu de 8 000 à 9 000 hab. entre 1850 et 1925, puis s’est accrue jusqu’à 12 500 hab. en 1982; sa population a ensuite un peu diminué; elle a perdu 2 240 hab. depuis 1999, près d'un cinquième. La ville forme une conurbation avec Orval, qui est de l’autre côté du Cher, l’unité urbaine Insee étant donnée pour 12 200 hab. (3 communes), l’aire urbaine pour 19 500 hab. dans 22 communes. Celle-ci correspond à peu près à la communauté de communes Cœur de France, formée à partir des anciens cantons de Saint-Amand et de Charenton-du-Cher (16 800 hab.). Le nouveau canton est égal à l'ancien (13 communes, 15 200 hab.). L’arrondissement a 63 000 hab., 116 communes et 266 997 ha. |