Communauté de communes de Marana-Golo' communauté de communes de Corse au nord-est, associant 10 communes et 23 700 hab. sur 20 160 ha. Lucciana (siège), Biguglia et Borgo dépassent 2 000 hab. Monte (820 hab., 1 491 ha dont 900 de bois), 20 km SO de Lucciana, a son ancien village, avec la mairie, à 650 m sur le flanc occidental du monte Sant’Angelu, qui culmine à 1 218 m et offre un site d’escalade. Il est desservi par la D10, qui a son terme au hameau de Ferlaggia juste au sud. Un peu au nord, les hameaux de Carogne et Divina sont juchés sur une échine. Au-delà vers le NE la commune se poursuit par une queue de 6 km qui descend dans la plaine de rive droite du Golo jusqu’aux abords de la centrale thermique de Lucciani. Elle a reçu des urbanisations au pied du relief le long de la route T10 à l’Angiolasca (mairie annexe) et Castagno, et cultive quelque vignes. La population a augmenté de 370 hab. depuis 1999 (+82 %). Olmo (L’Olmu) (160 hab., 447 ha dont 200 de bois), 15 km SSO de Lucciana, a un finage très étroit, allongé du SO au NE, avec un village perché à 535 m, à mi-versant d’ombrée au-dessus du Golo et de Prunelli-di-Casacconi (Castagniccia-Casinca); il atteint tout au nord la rive droite du Golo et même la T10. Vignale (180 Vignalais, 1 069 ha dont 665 de bois), 8 km de Lucciana, a son village à 385 m dans un bassin descendant vers le Golo, dont le cours fixe la limite méridionale sinueuse de la commune. Le finage monte au nord à 1 117 m à la Cime des Taffoni, à 1 152 m à la Pointe d’Evoli. Scolca (100 Scolcais, 682 ha), 13 km OSO de Lucciana, a pour chef-lieu le village d’Erbaggio, étagé en soulane entre 500 et 600 m sur un haut versant au nord du Golo. Elle a des artisans, des maisons ont été réouvertes. La population a même gagné 40 hab. depuis 1999. Le finage monte à 1 234 m au nord-ouest à la Cima a u Spazzalu et contient sur la hauteur la moitié de la forêt territoriale de Stella. Les trois autres communes sont séparées des précédentes par le grand finage de Volpajola (Castaginiccia-Casinca) qui ne laisse au nord qu’un étroit raccord entre Scolca et Campitello. Campitello (Campitellu) (120 Campitellais, 822 ha dont 300 de bois), 21 km OSO de Lucciana, a été le chef-lieu de l’ancien canton d’Alto-di-Casaconi et l’un des moins peuplés de France. Le village est formé de plusieurs hameaux entre 500 et 600 m accrochés à un vallon descendant vers le Golo et desservis par la D7. Le finage atteint au sud la rive gauche du Golo, que longe la route T20 de Bastia à Ajaccio; il atteint 1 231 m au NE. Bigorno (Bigornu) (90 hab., 894 ha), 23 km OSO de Lucciana, 2 km à l’ouest de Campitello, a un village encore plus disséminé dont les maisons s’étagent entre 470 et 700 m. La D7 y rejoint les grands lacets de la D5 qui va du Golo à Murato. Le finage atteint au sud le cours du Golo, au nord une crête à 1 106 m. Une piève porta jadis ce nom, mais elle avait disparu au 18e s. Lento (Lentu) (100 Lentois, 2 372 ha), 26 km OSO de Lucciana, 5 km à l’ouest de Campitello, a un village plus compact à 640 m sur la D5, dans l’ancienne piève de Bigorno. Le territoire va au sud-est jusqu’au Golo et à la T20, au NO au monte Reghia di Pozzo (1 469 m). Peuplée d’environ 400 à 480 personnes au 18e siècle, Lento est passée par un maximum de population de 534 en 1921, pour descendre à 207 en 1962, et un minimum de 76 en 1990. (8 030 Bigugliais, 2 227 ha) est une commune de Haute-Corse, 11 km au nord de Borgo, 8 km au sud de Bastia dans la communauté Marana-Golo. Le village est au pied des reliefs et la commune s’étend surtout en plaine. Ce fut une capitale de la Corse sous les Pisans et les Génois, avant que ces derniers ne lui préfèrent Bastia. Le finage de plaine porte des vignes, ainsi que l’hippodrome de Bastia et un collège; institut médico-éducatif et centre d’aide par le travail avec institution pour adultes handicapés; serres horticoles dans la plaine; zone industrielle de Tragone au sud. Biguglia est une banlieue active de Bastia: magasin Leclerc Drive (70 sal.), constructions Vendasi (65 sal.) et GEA BTP (50 sal.), travaux publics SRHC (50 sal.); Les Nouveaux Menuisiers (30 sal.), mécanique Comec (25 sa.); action sociale Kalliservices (45 sal.); volailles Les Poulets Bastiais (30 sal.), traiteur Pierre (30 sal.), Centrale de Restauration (35 sal.); transports SETEC (45 sal.) et Mariani (35 sal.). Le finage est traversé par la voie rapide T11 et mord assez peu sur le relief. Il contient à l’est la partie nord de l’étang de Biguglia, qui occupe en tout occupe 1 600 ha (dont 460 dans la commune) et n’est séparé de la mer que par l’étroit lido de la Marana, large de 300 m et long de 3 600 dans la commune, arboré et occupé par des villas, un camping, des pistes de sports. Il est protégé en réserve naturelle depuis 1994; il est riche en oiseaux et en poissons, et spécialement en anguilles. Biguglia est le bureau du nouveau canton Biguglia-Nebbio. La population a crû de 2 880 hab. depuis 1999 (+56 %). (8 880 Borgolais, 3 778 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Corse dans l’arrondissement de Bastia, 18 km au sud de celle-ci, membre de la communauté de communes de Marana-Golo. Le bourg est en belvédère face à la mer Tyrrhénienne, à 320 m, et le finage atteint 1 177 m à l’ouest (cima di Tattoni). La ville reste célèbre pour les victoires que les insurgés corses y ont remportées sur les troupes françaises en 1738 et 1768. La commune s’étend largement dans la plaine viticole (51 ha de vignes) et inclut la moitié méridionale de l’étang de Biguglia, où fut une base militaire pour hydravions et qui est en réserve naturelle. Le lido de Marana porte l’urbanisation balnéaire de Pinetu et plusieurs campings. L’essentiel de l’habitat est dans la plaine au pied du vieux village, desservie par la voie rapide T11 et la T205. L’habitat s’y divise en plusieurs lotissements distincts et inégalement denses comme Mare e Monte au nord, Lanciatojo au NE, Ludinca au SE, Casamozza au SO, et un ensemble plus diversifié au centre, Rivinco. Au nord, vaste zone d’activités des Chênes. Borgo est étroitement liée à Bastia, dont elle abrite quelques annexes: une caserne, une maison d’arrêt avec centre pénitentiaire rendue célèbre par plusieurs évasions, un complexe agronomique dans la plaine à Aja (Aghja) Rossa, dont un lycée agricole; golf de Castellarese au SE; maisons de soins psychiatriques et pour handicapés, maison de retraite (Real, 50 sal.); clinique SanOrnello (70 sal.), village de vacances (VVF), centre sportif UCPA. Borgo abrite la fabrique des apéritifs au quinquina Cap Corse, inventés en 1894 par L.N. Mattei à Bastia; la société, en faillite en 1977, a été reprise en 1981 par la Sovicap (Société des vins du Cap Corse); l’usine a brûlé en 2001 mais a été reconstruite. supermarché Carrefour (80 sal.), lignes électriques Corsica Rete (55 sal.), transports Rocca (75 sal.) travaux publics Natali (75 sal.), La Poste (90); Nettoyage Insulaire (100 sal.). La population a augmenté de 3 740 hab. depuis 1999 (+73 %). Le nouveau canton de Borgo a 3 communes (avec Luccian et Vignale) et 14 800 hab. (5 940 Luccianais, 2 916 ha), commune de Haute-Corse dans la communauté de Marana-Golo, dont elle est le siège, juste au sud de Borgo. Le village ancien est sur le relief à 220 m. La commune est surtout étendue dans la plaine, sa limite méridionale étant fixée par la rive gauche du Golo. Elle y a des urbanisations littorales (la Marane ou Mariana-Plage, Pinetu), l’aéroport de Bastia, et le site ancien de Mariana. Celle-ci fut une ville romaine fondée par Marius, en 93 av. J.-C., d’où son nom de Mariana, devenu en corse Marana. Elle a été ruinée entre le 5e et le 10e siècle, et enfouie sous les alluvions du Golo. Au 12e s., puis au 15e s., on a reconstruit la cathédrale qui y avait été établie et que l’on nomme la Canonica. Encore rénovée au 19e s., située entre le Golo et un canal de dérivation vers l’étang de Biguglia à 3 km du rivage, elle se présente sous la forme d’un bâtiment assez austère de calcschiste jaspé, à l’apparence de marbre gris, extrait de Brando et de Sisco. Juste à côté a été dégagée une église paléochrétienne du 4e ou 5e s., et non loin une autre église du 11e s.; les fouilles ont retrouvé quelques restes de Mariana. La contrée était la piève de Mariana au 16e s., et a donné en 1789 le canton de Borgo. Le marais est sous la protection d’une réserve naturelle du Conservatoire du littoral (68 ha). Sur le littoral à l’est sont apparus au centre un lotissement California, au nord un vaste ensemble balnéaire nommé à son tour la Marana. L’aéroport de Bastia a contribué à l’urbanisation, juste au nord de la Canonica. L’habitat est plus dense quoique dispersé de part et d’autre de la route littorale T11, qui y reçoit la T20 par un échangeur assorti d’un centre de sports et de la centrale thermique de Lucciana. La T205 longe le pied du relief, rejointe tout au sud près du Golo par la voie ferrée, avec gare au quartier de Casamozza (terminus du «tramway de Bastia»), qui abrite aussi des services agricoles (dont la Protection des végétaux) installés dans une ancienne conserverie de fruits et légumes établie par la Somivac dans les années 1960, puis abandonnée. La mairie est sur la T205 un peu au nord, au centre du finage. La population a augmenté de 2 090 hab. depuis 1999 (+54 %). La commune a un gros collège public, une maison de retraite, ainsi qu’une fromagerie notable de la Fromagère de Corse (groupe Lactalis, 25 sal.). L’aéroport de Bastia occupe 213 ha et sa piste principale mesure 2 520 m; il reçoit plus de 1 500 000 passagers par an. Les services de l’aéroport (Chambre de commerce) ont 200 agents, Air France 170, Air Corsica 140; manutention aéroportuaire Satab (35 sal.); CFC (chemins de fer, 45 sal.), transports Corse Fret (35 sal.), EDF (80 sal.); imprimerie Corse Presse (20 sal.); blanchisserie industrielle (40 sal.), gardiennage Hestia (240 sal.). |