Communauté de communes de Lacq-Orthez

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intercommunalité des Pyrénées-Atlantiques, rassemblant 61 communes, 53 300 hab. sur 73 000 ha. Le siège est à Mourenx qui, avec Orthez, Artix et Monein, a plus de 2 000 hab. Lacq, moins peuplée, en fait partie.

Cardesse (290 hab., 767 ha) est à 9 km au sud de Monein, 12 km au nord d’Oloron, dans la vallée du Luzoué, affluent du Gave de Pau. Le village est issu d’une bastide de 1324; l’église a un clocher-porche, en partie de cette époque; fronton.

Lucq-de-Béarn (960 Lucquois, 4 877 ha dont 982 de bois), 10 km OSO de Monein, occupe tout le sud-ouest du territoire intercommunal. Son village est dans la vallée du Layous, qui dessine deux grands coudes avant de rejoindre le Gave d’Oloron. La commune contient les restes d’un gros monastère bénédictin du 10^e s.; elle cultive 68 ha de vignes. Son finage s’allonge du sud au nord sur 14 km et son massif de collines fait figure de château d’eau: en sortent le Layous, le Lous, le Laà, le Géu. Au nord, Lucq partage avec Vielleségure un grand lac de barrage de 20 ha dans la vallée du Larus.

Vielleségure (380 hab., 1 431 ha dont 201 de bois), 6 km OSO de Mourenx, est au bord du Larus, qui y devient le Laà. Son habitat est tout épars dans les collines à l’ouest du Laà. Le Saleys y a sa source et s’enfonce à l’ouest, au-delà d’une longue serre. Elle a eu 1 000 hab. en 1841, s’est dépeuplée jusqu’en 1936 et reste à peu près au même niveau depuis.

Deux petites communes se maintiennent au sud-est de Monein, quasi enclavées dans son finage.

Lacommande (220 hab., 333 ha) est un village à 6 km au SE de Monein dans la vallée de la Bayse, rive gauche, doté d’une église du 12^e s. et d’une ancienne commanderie, qui a gagné 50 hab. depuis 1999.

Cuqueron (200 hab., 348 ha), à 3 km ESE de Monein, a tout son finage sur le versant droit de la Baysère face à Monein, le village est sur la crête entre Baysère et Bayse; 38 ha de vignes.

Parbayse (320 Parbaysiens, 646 ha) est un petit village 4 km à l’est de Monein, au pied du versant gauche de la Bayse; son finage s’étend du cours de la Bayse à l’est à la crête entre Bayse et Baysère à l’ouest; 15 ha de vignes, +70 hab. depuis 1999.

Abos (550 Abosiens, 845 ha dont 261 de bois), 4 km NNE de Monein, est un village au débouché de la Bayse dans la plaine. Son finage atteint au nord-est les rives du Gave de Pau; sables et granulats Daniel (35 sal.), bétons Prefabos (45 sal.), transports Sudotrans (40 sal.). La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Tarsacq (520 hab., 423 ha), 8 km ESE de Mourenx sur la route de Pau près du Gave, est juste à l’est dans la plaine du Gave; son petit finage mord peu sur les collines; la population s’est accrue de 90 hab. depuis 1999; transports Foselev (30 sal.).

Lahourcade (730 Lahourcadais, 1 094 ha), 6 km NNO de Monein, est juste au sud de Mourenx; fronton. Son finage s’étend à l’ouest dans la vallée du Géu et a 43 ha de vignes; elle avait 700 hab. en 1999.

L’ensemble industriel de Lacq s’étend sur plusieurs communes dans la plaine du Gave de Pau, entre Mourenx et Artix qui sont les plus peuplées.

Pardies (870 Pardisiens, 582 ha est à 5 km au nord de Monein, 4 km à l’est de Mourenx, entre la Bayse et la rive Gauche du gave de Pau; fronton. Elle est devenue le principal pôle chimique du complexe de Lacq, avec une grande zone industrielle entre le village et le Gave. La population de la commune avait doublé entre 1950 et 1970, mais plafonne depuis. La fermeture de la principale usine est intervenue à la fin de 2009: Acetex, d’un groupe canadien filiale de l’états-unien Celanese, qui employait 350 sal. dans une ancienne usine d’acétates de Rhône-Poulenc rachetée en 1995, a préféré miser sur son site chinois. Restent Yara, du groupe norvégien Norsk Hydro (ammoniaque et engrais, 100 sal.); la chaudronnerie Ortec (100 sal.), l’Air liquide (20 sal.). SDEL (Actemium Octeor) s’occupe en outre d’installations électriques (120 sal.); autocars BP Voyages (35 sal.), transports Foselev (30 sal.). La commune a perdu 150 hab. depuis 1999.

Bésingrand (140 hab., 229 ha) est juste au NE de Pardies au bord du gave, partagée entre une extension de la zone industrielle et les fonds marécageux du Gave, qui traverse son finage.

Noguères (140 hab., 195 ha) est juste au nord de Pardies; fronton. Son très petit finage étiré SO-NE a reçu près du Gave au NE une partie des implantations industrielles, dont, dès 1951, une usine Arysta Lifescience ex-Calliope (210 sal.), au groupe japonais Tomen-Nichimen, fabricant des produits phytosanitaires.

Os-Marsillon (560 hab., 545 ha), 3 km au NE de Mourenx, a un finage qui va du Gave au NE à la crête de Lagor au SO. Il résulte d’une fusion de 1841 et avait 250 hab. en 1950; il associe trois habitats: Marsillon à l’est sur la rive gauche du Gave, près duquel est le principal poste électrique du bassin; Os au centre sur la rive droite de la Bayse, avec un prolongement rive gauche; une file de maisons sur l’étroite crête de Lagor à la limite sud-ouest du territoire. La commune accueille une équipe d’électriciens Cegelec Actemium (110 sal.) et un supermarché Carrefour (25 sal.), l’entreprise de peinture industrielle Lassarat (45 sal.), le nettoyage MIM (35 sal.); elle a gagné 120 hab. depuis 1999.

Abidos (240 hab., 306 ha) est à 4 km NNO de Mourenx, également sur la rive gauche du Gave, face à Lacq. Son étroit finage étiré du NE au SO contient le confluent de la Bayse et du Gave et déborde un peu sur la rive droite du Gave dans la saligue de la Nau, frôlant ainsi l’usine de Lacq; il monte au sud-ouest sur la crête de Lagor à Lasbordes. Toray (japonais, 300 sal.) fabrique des fibres de carbone pour l’aéronautique; isolation Interisol (35 sal.). La population a augmenté de 40 hab. depuis 1999.

Lagor (1 210 hab., 2 097 ha dont 464 de bois) était naguère la bourgade principale du bassin, ancien chef-lieu de canton à 30 km NO de Pau. Le village est très allongé sur une étroite crête dans les collines de rive gauche du gave de Pau, entre le Gave et la vallée du Géu, face à l’usine de Lacq. L’habitat s’y aligne le long de la D9 jusqu’à rejoindre au sud la ville nouvelle de Mourenx. Vite supplanté par celle-ci, le village n’a été qu’indirectement touché par le développement du bassin de Lacq. Sa population était brusquement passée de 700 hab. en 1954 à 1 500 en 1962, mais a un peu baissé depuis, perdant encore70 hab. après 1999; plusieurs petites cités de pavillons ont néanmoins réussi à trouver place sur la crête au-dessus du Gave; ferme éducative. La commune n’a qu’une partie triangulaire de la plaine du Gave. Le finage s’étend assez largement en revanche vers l’ouest dans les collines, jusqu’au cours du Laà qui fixe sa limite; les maisons s’y dispersent sur les crêtes.

Mont (1 210 Montais, 1 824 ha dont 315 de bois) est le seul élément du complexe industriel en aval de Lacq, sur la rive droite du Gave. La commune a absorbé en 1971 ses petites voisines Avance (90 hab.), Lendresse (90) et Gouze (280), toutes trois sur la rive droite du Gave. La commune a eu plusieurs puits de gaz; elle héberge depuis 1991 une usine Rexam ex-Nacanco d’emboutissage d’aluminium pour des couvercles de boîtes de boisson (210 sal., groupe britannique Ball) et l’usine chimique d’Arkema pour les plastiques (250 sal., polymères et lactame). Une usine d’organochimie Abengoa Bioenergie (65 sal.) fabriquant de l’éthanol à partir du maïs, installée en 2008 sous l’égide de la société sévillane Abengoa mais avec l’association de plusieurs grosses coopératives agricoles régionales, ce qui a justifié sa reprise en 2017 par Trilantic (fonds étatsunien) et Oceol. En outre, Mont accueille une équipe Actemium de Cegelec (installations électriques, 45 sal.). Mont a aussi une maison familiale rurale. Le village principal est sur une terrasse de rive droite du Gave; L’A 64 traverse le territoire en frôlant par le nord Mont et Gouze. Mont a gagné 220 hab. depuis 1999.

Le terrtoire de la communauté Lacq-Orthez comprend à l’est du Gave un ensemble de communes dont la plupart sont dans les collines entre Gave et Luy et n’ont pris part que de très loin à l’aventure de Lacq.

Labastide-Cézéracq (570 hab., 501 ha) est la plus méridionale, dans la basse plaine du gave juste en amont d’Artix. Le village s’étire entre la N117 et le Gave et a gagné 110 hab. depuis 1999; musée des outils d’autrefois. Cézeracq est un nom ancien, attesté au 12^e siècle.

Labastide-Montréjeau (610 hab., 819 ha) est au pied du relief à l’est d’Artix; son finage occupe toute la colline qui domine le village et s’étend surtout sur la terrasse du Gave de Pau, que traverse l’autoroute Pyrénéenne (A64), avec échangeur et péage à la limite d’Artix; il descend un peu dans la basse plaine au-delà de la voie ferrée Pau-Bayonne, qui longe le talus de terrasse. La population a augmenté de 360 hab. depuis 1999 (+103%). Le nom de Montréjeau était attesté en 1352, sous la forme Mont-Royau.

Cescau (610 Cescalois, 798 ha), 7 km ENE d’Artix, est un gros village sur un élément de plateau qui domine à l’est la plaine du Luy et dont sortent au nord-ouest l’Aubin, à l’ouest la Geûle. Deux routes départementales s’y croisent. Le finage descend au nord-est dans la plaine et s’étend aussi au sud-ouest dans les collines entre la Geûle et la plaine du Gave de Pau. La commune a gagné 250 hab. depuis 1999 (+69%).

Viellenave-d’Arthez (200 hab., 392 ha) est la commune la plus orientale de Lacq-Orthez, au pied de Cescau, et son finage s’étend dans la plaine. Il est traversé par l’Uzan, affluent du Luy de Béarn, et touche à l’Aigue Longue et au vaste lac de barrage à son nom, que se partagent Mazerolles et Momas.

Casteide-Cami (240 hab., 680 ha dont 190 de bois), 7 km NE d’Artix, étire son habitat le long de la D233 sur la longue crête de collines entre Aubin et Geûle, à l’ONO de Cescau; le finage atteint au nord-ouest le lac de Doazon.

Serres-Sainte-Marie (570 hab., 949 ha dont 270 de bois), 3 km NE d’Artix et 8 km au SE d’Arthez, éparpille ses maisons sur le relief juste au-dessus d’Artix; maison de repos et convalescence. Au nord, son finage s’étend sur les deux versants de la vallée de la Geûle; +110 hab. depuis 1999.

Urdès (310 hab., 589 ha), 5 km NNO d’Arix, 4 km SE d’Arthez, est sur le versant droit de la large vallée de la Geûle et a gagné 80 hab. depuis 1999 (+35%).

Doazon (190 hab., 614 ha), 7 km ESE d’Arthez, éparpille quelques maisons sur une échine entre la plaine du Luy au nord et la vallée encaissée de l’Aubin au sud; celle-ci est pourvue d’un grand lac de barrage de 40 ha (plus un pré-lac de 20 ha).

Boumourt (160 Bourmourtais., 803 ha), 10 km ESE d’Arthez, est limitée au sud par l’Aubin et s’étire au nord dans la plaine du Luy; l’habitat est dispersé, dans les collines plus que dans la plaine.

Arnos (100 Arosiens, 569 ha), 8 km ESE d’Arthez, a église et mairie sur une avant-butte, et accueille au sud-est le circuit automobile de Pau-Arnos (3 km), avec courses et école de pilotage, sur la large colline entre l’Aubin et la plaine du Luy.

Castillon (310 hab., 671 ha), 4 km à l’est d’Arthez, a un village plus étoffé, alignant ses maisons sur une étroite colline en forme de promontoire, dominant le confluent de l’Aubin, qui la sépare d’Arthez, et son affluent de droite le Lech, qui limite le finage au nord-est; +60 hab. depuis 1999.

Arthez-de-Béarn (1 920 Arthéziens, 2 792 ha dont 456 de bois), ancien chef-lieu de canton à 32 km NO de Pau, est le centre de services de ces communes. La bourgade, dont le nom était Arthez simplement avant 1950, s’étire sur 2 km d’ouest en est à la crête d’une colline sinueuse entre les plaines du Gave de Pau et du Luy de Béarn, qui lui assure un site pittoresque; elle a un collège public et un atelier de métallerie (Citba, 65 sal.); chapelle classée de la commanderie de Caubin au sud-est, camping. La population a augmenté de 1936 (950 hab.) à 1990 (1 640); +300 hab. depuis 1999.

Argagnon (730 Argagnonnais, 933 ha) est sur la rive droite du Gave de Pau et a une église en partie du 11^e s., le château Champetier et un lotissement sur le bas plateau (Soum de Coste), un pont sur le Gave, un camping, une gare. Elle n’avait que 300 hab. vers 1950 et sa population a augmenté jusqu’en 1990; espaces verts Atout Vert (30 sal.). Son finage monte à l’est à l’extrémité du massif de collines d’Arthez.

Plusieurs autres communes sont dans la mouvance d’Arthez vers le nord.

Mesplède (380 Mesplédois, 1 147 ha), 5 km NO d’Arthez, est un village de colline dont le finage s’étend aussi au nord dans la plaine du Luy de Béarn.

Hagetaubin (600 Hagetaubinois, 1 887 ha dont 231 de bois), à 7 km d’Arthez, est dans la plaine du Luy, sur le bas plateau entre le Luy de Béarn au nord et l’Aubin au sud. Au sud-est, le hameau de Mascouette, qui a son église, est sur la rive gauche du Langos juste avant sa confluence avec l’Aubin. La mairie est entre les deux hameaux près de la rencontre de la D945 et de la D31; pêcherie d’Aurit et Arche d’Olivier au NE. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (un tiers).

Au nord, trois communes dominent la plaine du Luy et sont à la limite des Landes. Casteide-Candau (280 Candau-Casteidois, 924 ha) est à 10 km au NE d’Arthez sur un versant dominant la plaine du Luy et une confluence de vallons affluents. Son finage s’étend au nord dans les collines. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+56%).

Saint-Médard (220 hab., 1 123 ha dont 256 de bois) est à 12 km NNE d’Arthez sur la forte croupe de collines entre le Luy et le Juren, dont la vallée encaissée conflue avec celle du Luy entre Saint-Médard et Labeyrie; mais le finage de Saint-Médard s’étend aussi sur les collines au nord du Juren; ancien camp gallo-romain sur la crête; pas de village.

Labeyrie (130 hab., 369 ha) est une commune des collines au nord du Luy, à 10 km au nord d’Arthez, d’habitat tout aussi dispersé.

Lacadée (160 hab., 481 ha) est à l’ouest d’Hagetaubin, 10 km NNO d’Arthez près de la confluence de l’Aubin et du Luy, et n’a pas accès aux collines ni à la limite départementale: son finage est limité au nord par le cours du Luy; fronton. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999 (+45%).

Plusieurs communes sont entre Orthez et la limite des Landes.

Sault-de-Navailles (900 Saultois, 2 226 ha dont 378 de bois), 11 km au NE d’Orthez sur la D933, est le seul village situé au-delà du Luy de Béarn, également sur la D933, au confluent du Luy et d’un vallon de rive droite. Le village s’étire le long de la route et se double sur la rive gauche du Luy d’un hameau de carrefour, Marcadieu, où s’est établie la coopérative agricole; fabrique de salaisons Michel Dupuy (50 sal.); fronton. Le finage occupe l’angle nord-est du canton en dessinant deux cornes sur les collines, à la limite du département, et comprend au sud un large secteur de la plaine du Luy. La commune a des restes d’un ancien château féodal (tour du 11^e s.) et le château des Vignes du 17^e s. à l’ouest sur le plateau; ancienne redoute de Sévignacq à l’extrême SO. Elle a gagné 90 hab. depuis 1999.

Sallespisse (590 Sallespissiens, 1 518 ha) est un village à 7 km NE d’Orthez, perché sur une colline au pied de laquelle passe la D933, ex-N133 allant vers Mont-de-Marsan et même Bergerac. Le finage se partage entre collines au sud et plaine du Luy de Béarn au nord; il est limitrophe des Landes au nord.

Bonnut (780 Bonnutiens, 2 201 ha dont 410 de bois) est à 8 km au nord d’Orthez sur une pouge ente la plaine du Luy à l’est et la vallée de l’Ousseau à l’ouest; au nord, au pied des collines, ont pris place les installations de la coopérative agricole; +90 hab. depuis 1999.

Saint-Boès (370 Saint-Boésiens, 949 ha dont 370 de bois) est sur une autre pouge à 6 km au NO d’Orthez, empruntée par la D947 et par la D315; le finage est entièrement dans les collines.

Saint-Girons-en-Béarn (170 hab., 520 ha) est un peu plus loin, à 11 km NO, son petit territoire étant également restreint aux collines; «en Béarn» a été ajouté en 2006.

Baigts-de-Béarn (900 Batchois, 1 353 ha dont 335 de bois), à 6 km ONO d’Orthez sur la rive droite du Gave, a une fabrique d’aliments du bétail du groupe Guyomarc’h (SFNA, 50 sal.). Le village (on prononce Batch, «de Béarn» a été ajouté en 1936) est près du Gave, entre la N117 qui le longe et la «Route Vieille» (D415) qui passe un peu plus au nord. Le finage n’a guère de plaine mais s’étend largement sur les collines, où est le château Bellevue. La population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999; miroiterie du Gave (20 sal.), aliments du bétail Sud-Ouest (50 sal.).

Ramous (510 Ramousiens, 758 ha) est juste à l’est de Puyoô à 12 km ONO d’Orthez sur la N117 et la voie ferrée; son territoire est limité au sud par le Gave et monte au nord sur les collines; sa population a gagné 100 hab. depuis 1999.

Puyoô (1 160 Puyolais, 932 ha dont 279 de bois) est à 14 km ONO d’Orthez. La bourgade est sur la rive droite du gave de Pau à 5 km au nord de Salies-de-Béarn; bifurcation ferroviaire vers Bayonne et vers Dax, centrale hydroélectrique; fabriques de matériel agricole Otech (70 sal.) et de chaussures et semelles SPAC (30 sal.). La commune, qui a gagné 110 hab. depuis 1999, est bien équipée en commerces et services.

Bellocq (900 Bellocquais, 1 265 ha dont 111 de vignes), toute proche de l’autre côté du Gave au sud, forme avec Puyoô une petite conurbation de 2 500 hab. C’est une bastide avec les restes d’un gros château classé (13^e-14^e s.) à 7 tours; fronton. Elle se trouve au centre de l’AOC viticole Béarn-Bellocq (tannat, cabernet franc et manseng, 150 ha, depuis 1991), qui s’étend sur 14 communes mais ne dépasse guère 8 000 hl/an; cave coopérative. Bellocq a également un atelier de matériel minier du groupe Weatherford (55 sal.), les transports Transbéarn Lavigne (25 sal.) et un gros échangeur de l’autoroute A64, qui dessert aussi Puyoô. La commune avait fusionné avec Puyôô et Ramous pendant une décennie à partir de 1972. Sa population croît, gagnant 200 hab. depuis 1999.

Toute une série de communes sont dans la mouvance d’Orthez mais au sud du Gave.

Salles-Mongiscard (320 hab., 584 ha), 7 km à l’ouest d’Orthez, n’a pas de vrai centre et disperse ses maisons dans les collines; l’A64 traverse son territoire en longeant la rive gauche du Gave. La commune accueille les transports Mesplés (135 sal.) et a gagné 50 hab. depuis 1999.

Lanneplaà (310 Lanneplanais, 726 ha) est plus au sud, plus engagée dans les collines, avec un village peu étoffé et à l’écart des routes, 6 km au SO d’Orthez; +50 hab. depuis 1999.

Ozenx-Montestrucq (400 hab., 1 634 ha), 7 km SSO d’Orthez, est une commune d’habitat très dispersé, issue d’une fusion de 1972 et qui a pris son nouveau nom en 1981. Son finage est traversé à l’est par la vallée de l’Ozenx, qui descend droit au nord vers le Gave, et au sud-ouest par celle du Saleys. Le hameau d’Ozenx, très réduit, est au bord de l’Ozenx. Montestrucq, nettement plus étoffé, est perché sur une forte butte dominant le Saleys. Les deux finages ont une population sensiblement égale.

Loubieng (520 hab., 2 343 ha dont 544 de bois) est à 8 km au sud d’Orthez sur une petite colline dominant la vallée du Laà; elle avait plus de 1 200 hab. en 1841 et s’est dépeuplée jusqu’en 1960 (420 hab.), puis a gagné 60 hab. après 1999. La D947 traverse le finage.

Sauvelade (280 hab., 1 186 ha dont 400 de bois), 14 km SSE d’Orthez, est à 5 km à l’ouest de Lagor, mais n’a pratiquement pas de centre hors de quelques maisons dans la vallée du Laà; +50 hab. depuis 1999.

Maslacq (930 hab., 1 333 ha dont 202 de bois) est à 11 km SE d’Orthez, 7 km NO de Lagor au bord du Gave et a une église du 14^e s.; fronton. Son finage s’étend au sud sur les collines, peu habitées. La commune avait été réunie à Castetner et Loubieng en 1971 (1 400 hab.), mais l’union a été rompue en 1978 et 1979. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999.

Castetner (140 Castetnerois, 656 ha dont 300 de bois) est sur la crête des collines entre Laà et Gave, 8 km au SE d’Orthez.

Laà-Mondrans (440 hab., 610 ha) est au bord du Laà, à 5 km au sud d’Orthez sur la D947.

Biron (680 Bironnais, 400 ha), 5 km au SE d’Orthez, aligne ses maisons sur la D9 dans la plaine alluviale du Gave; l’A64 court entre le long du Gave et offre un échangeur à péage (n°8) dans la commune. Sur les collines dominant la plaine se tient le château de Brassalay (16^e s.). La commune a une part du lac d’Orthez, mais les marais protégés de la Saligue aux Oiseaux, avec sa réserve ornithologique et son écomusée, sont sur le territoire de Castétis, commune de la rive droite; étangs de gravières dans les Barthes au SE; informatique Octime (50 sal.). Biron a gagné 160 hab. depuis 1999 (+31%).

Sarpourenx (340 Sarpourenois, 355 ha) est sur la rive gauche du Gave, 4 km ESE de Biron et 10 km au NO de Lagor, voisine de Maslacq; son petit finage est traversé par l’autoroute Pyrénéenne; +90 hab. depuis 1999.

Deux autres communes sont à l’est d’Orthez.

Castétis (640 Castétisiens, 906 ha), 6 km ESE d’Orthez, est un ancien castelnau dont la citadelle conserve un château 1600 dit «des Trois Poètes» car il reçut Lamartine, Vigny et Francis Jammes; négoces de matériel agricole Agrivision (20 sal.) et de pneus Pédarre (20 sal.); fronton. La commune a une partie de la plaine du Gave dont la Saligue aux Oiseaux et son parc de loisirs rive gauche (accessibles par Biron), et un large secteur du bas plateau sur lequel est posé le village et que traversent trois ruisseaux; elle a perdu 50 habitants depuis 1999.

Balansun (290 Balansenais, 1073 ha dont 380 de bois) est sur une colline 3 km au nord de Castétis; centre de vacances de Barrau à l’ouest. Elle a perdu 70 hab. depuis 1999.

(3 470 Artisiens, 911 ha dont 600 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques dans l’agglomération de Lacq-Orthez, sur la rive droite du gave de Pau, 20 km NO de Pau (communauté de Lacq-Orthez). Elle abrite une métallerie Camom (160 sal.), un atelier d’équipements aérauliques AQP (25 sal.), un de plastiques pour le bâtiment (Ravatherm, 50 sal.), éléments en béton Pyrénées Préfa (25 sal.); transports Autaa (90 sal.), GSO (35 sal.), une base des Autoroutes du Sud de la France (30 sal.); maçonnerie Mas (20 sal.), installations électriques EEE (35 sal.); négoces d’articles médicaux Isis (55 sal.), de produits chimiques pour bâtiment Agor (20 sal.), de boucherie Vignasse-Donney (40 sal.); intérim Start People (180 sal.), Adecco (70 sal.), Arobase (20 sal.); nettoyage Sobenet (Béarnaise, 55 sal.). Elle a reçu des cités ouvrières, un collège public, un Intermarché (20 sal.), une maison de retraite (les Chênes, 45 sal.), et dispose d’une gare avec bifurcation et triage; mais la centrale thermique établie sur le gaz de Lacq a été fermée en 1985. La population, qui était de 700 à 800 hab. au 19^e siècle et jusqu’en 1954, est brusquement passée à 2 000 hab. en 1962, 3 200 en 1975 et oscille depuis autour de ce niveau; +290 hab. depuis 1999. Le village originel est dans la plaine alluviale du Gave au pied du talus de terrasse mais l’habitat s’est étalé à la fois dans la plaine et sur la terrasse dans le quartier du Plateau. L’autoroute des Pyrénées contourne l’agglomération par le nord sur la terrasse et offre un accès avec péage à l’est.

Artix est le bureau du nouveau canton d’Artix et Pays de Soubestre (55 communes, 27 400 hab.

(750 Lacquois, 1 706 ha) est une petite commune des Pyrénées-Atlantiques sur la rive droite du Gave de Pau à 25 km ONO de Pau. La commune a absorbé en 1972 sa voisine du nord Audéjos, qui lui a apporté 130 hab., un château du 16^e s. et dont les maisons se dispersent dans les collines. Cela lui vaut d’être souvent mentionnée sous la forme Lacq-Audéjos, adoptée par la mairie mais non par l’Insee ni par les dictionnaires de communes. Audéjos a 180 hab. en 2018.

Lacq a été a été rendue célèbre par la découverte de pétrole en 1949 et, surtout, de gaz en 1951, ce qui d’ailleurs n’a eu qu’une incidence modérée sur sa population municipale (440 hab. en 1954, 700 en 1962, stabilité depuis), les travailleurs s’étant logés aux environs et principalement à Mourenx. Le gisement était exploité par Elf; il a culminé à 20 milliards de m³ de gaz par an et 600 000 t de soufre (1975) et a bouleversé la géographie de la distribution du gaz naturel en France; mais il s’est beaucoup réduit (2 milliards de m³ en 2004, 800 millions en 2009) et a fini par être abandonné en 2013.

L’ouverture du gisement s’était accompagnée de la construction d’une centrale thermique à Artix, d’une usine d’aluminium à Noguères et de deux usines chimiques à Pardies et Monts: EDF, Pechiney et Rhône-Poulenc accompagnaient ainsi Elf en un bouquet de grands groupes français. Mais la centrale a été arrêtée dès 1985. L’usine d’aluminium Pechiney, qui avait connu une grève spectaculaire en 1973 avec des revendications d’autogestion, a fermé à son tour en 1991. Un effort de reconversion a été engagé mais, si Pechiney-Rhenalu y a fait fonctionner une nouvelle fonderie en 1992, celle-ci a fermé à son tour en 1999; une fabrique de carreaux de céramique a tenu exactement entre les mêmes dates.

Aujourd’hui, les installations industrielles dérivées ou plus ou moins associées se dispersent dans une douzaine de communes, formant une agglomération de 19 000 hab.; mais les entreprises se sont diversifiées et internationalisées. La plupart des activités industrielles sont concentrées sur quatre plates-formes: Lacq, Mont, Mourenx et Pardies. Total s’est livré à Lacq à une expérimentation de stockage de CO2 en 2010-2012, sur 120 000 t, à 4 500 m sous terre.

À Lacq, travaillent encore 380 salariés chez Elf devenu Total (extraction et traitement du gaz), qui y a aussi un centre de recherche de 100 sal. S’y ajoutent 320 sal. à Arkema (Total) en thiochimie (chimie du soufre) et 170 en organochimie. Le japonais Toray (120 sal.) produit des fibres de carbone. En outre, Aquitaine Isolation fait des travaux d’isolation (130 sal.), Snef (70 sal.) des installations électriques, et Ineo (100 sal.) de la maintenance électrique, Endel de la mécanique (120 sal.); générateurs de vapeur Fives-Nordon (35 sal.), constructions métalliques Troisel (35 sal.); transports Perguilhem (140 sal.), Samat (45 sal.), Bourgey-Montreuil (30 sal.) et BM Chimie (45 sal.); travaux publics Rey-Betbeder (30 sal.); intérim BPS (140 sal.).

Un district de 16 communes a été constitué, puis transformé en 2000 en une communauté de communes de Lacq, dont le siège est à Mourenx et qui est montée à 47 communes (35 000 hab., 53 420 ha); elle a fusionné ensuite avec celle d’Orthez, donnant la communauté de Lacq-Orthez. Une association, dénommée Chemparc en un curieux sabir anglo-français, s’est chargée de coordonner le développement et la reconversion progressive de ce bassin de 5 000 emplois industriels, dont 3 000 dans la chimie (un record en Aquitaine), notamment autour de la chimie fine (pharmacie, cosmétiques, etc.). Le site profond du gisement pourrait servir dans l’avenir à stocker du gaz venu d’ailleurs, et un projet «Crétacé 4 000» vise à l’utiliser pour l’enfouissement de déchets à grande profondeur. La centrale thermique a laissé un lac de barrage de 58 ha, apprécié des pêcheurs, devenu avec ses environs «zone humide» protégée (znieff), espace de préservation des oiseaux et réserve de chasse.

(4 560 Moneinchons, 8 084 ha dont 2 360 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement d’Oloron, commune résidentielle et agricole du groupe de Lacq, à 28 km ONO de Pau (communauté de Lacq-Orthez). Son territoire s’étend au sud du centre-ville jusqu’à plus de 10 km, en un ensemble boisé, dans les deux vallées de la Baysère, qui se divise en amont entre Baysère à l’est et Baylongue au centre, et du Luzouré vers l’ouest. Au sud, le finage englobe le bois du Laring. Le centre est formé par un solide alignement de maisons au pied du versant gauche de la Baysère, entouré de nombreux lotissements dans la vallée et vers le nord sur les collines. Monein est un centre de services, qui avait déjà plus de 5 000 hab. au début du 19^e siècle, et en conservait 3 200 en 1954; sa population a un peu augmenté depuis en raison de la proximité de Lacq (+290 hab. depuis 1999). Elle a un collège public, et un vignoble consistant (414 ha) qui en fait de loin la première commune viticole du département, mais elle est dépourvue d’industrie.

(6 670 Mourenxois, 634 ha) est la commune-centre résidentielle des Pyrénées-Atlantiques dans le groupe de Lacq, à 28 km ONO de Pau près du Gave (communauté de Lacq-Orthez). La première des «villes nouvelles» françaises (1957-1960) y a été construite à 3 km de l’ancien centre villageois, dans les collines à l’ouest de la commune et un peu à l’écart du Gave, pour loger les nombreux travailleurs qu’appelait le gisement de Lacq, et leur offrir un centre de services. Le programme a porté sur 3 000 logements; les architectes en ont été J.B. Maneval et Ph. Douillet. La commune est passée de 220 hab. en 1954 à 8 700 en 1962, 10 700 en 1968, puis sa population a diminué, perdant encore 1 000 hab. depuis 1999.

L’urbanisation a été constamment réaménagée depuis; la ville soigne ses espaces verts et ses équipements, participe aux concours des villes fleuries et organise en octobre un festival de musique fréquenté. Elle abrite une Maison de pays et le siège de la communauté de communes de Lacq-Orthez, a réalisé un nouveau programme de «cœur de pays» en aidant à l’installation de commerces. Mourenx a un collège, un lycée général et un lycée professionnel avec une filière chimie, un centre Leclerc (110 sal.).

La commune a également accueilli des industries, surtout en chimie et parachimie: Chimex (150 sal., colorants et pigments), Finorga (Novasep, 140 sal., bases pour la pharmacie, passée de Nobel au groupe Rockwood), SFFC (cosmétiques, 60 sal.), Cerexagri (chimie agricole, 30sal., vendu à l’indien United Phosphorus en 2007), Speichim (25 sal.); les plastiques Rolkem (25 sal.) — mais Sanofi-Chimie (50 sal.) a fermé en 2018. En outre, chaudronnerie SITC (45 sal.), travaux publics Laffitte (40 sal.) et d’isolation Technis (30 sal.), production de chaleur Sobegi (groupe Total, 55 sal.). Mourenx a un hypermarché Leclerc (100 sal.); intérim Crit (85 sal.); La Poste (30 sal.).

Mourenx est le bureau du nouveau canton Le Cœur de Béran (47 communes, 27 300 hab.).

(11 290 Orthéziens, 4 586 ha dont 1 434 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement de Pau à 40 km NO de la préfecture, sur le Gave. L’ancienne Ortessum, carrefour de routes, est devenue capitale de la vicomté de Béarn à la fin du 13^e s. Elle a été remaniée et fortifiée un siècle après sous Gaston Fébus, avant de s’effacer devant Pau à la fin du 15^e s. Orthez est devenu ensuite un fief protestant, où s’illustra notamment la famille Reclus. La ville a un centre monumental, avec vieux pont et donjon du château de Gaston Fébus (tour Moncade), et plusieurs belles places; elle fait partie des «plus beaux détours» et offre deux musées, un d’histoire du protestantisme à la maison Jeanne d’Albret, un de la poésie à la maison Chretsia où habita Francis Jammes.

Orthez est surtout un centre de services avec un hôpital public de 140 lits, clinique Labat (60 lits, 70 sal.), clinique de santé mentale (Château Fréville, 50 sal.), clinique Clinea (30 sal.); quatre lycées dont trois publics, quatre collèges dont deux privés, un lycée agricole public. La ville avait aussi un club de basket réputé, plusieurs fois champion de France, mais qui est devenu palois pour élargir son public, sous le nom d’Élan béarnais Pau-Orthez.

Elle a une fabrique de matériel médical Lépine (Smith & Nephew Orthopaedics Sanortho). Dans le secteur tertiaire se signalent une société d’informatique (GFI Chrono Time, 95 sal.), un hypermarché Leclerc (190 sal.) et un Super U (95 sal.), un Bricomarché (25 sal.), des négoces de quincaillerie B. Pagès (Mesplède, 35 sal.) et de matériel de bureau (Actuel Buro, 30 sal.); travaux publics Eiffage (50 sal.), gardiennage BPSI (45 sal.), assainissement ADA (20 sal.).

Orthez est à la tête d’un territoire étendu, au sud du Gave et encore plus au nord. Au sud, que traverse l’autoroute A64, les Sources, Départ et Montalibet sont les principaux quartiers de rive gauche, complétés au sud par les pavillons disséminés de Magret; l’A64 y a une aire de repos. La zone industrielle des Saligues est sur la rive gauche en amont; au-delà s’ouvre la base de loisirs au bord du lac d’Orthez. À l’ouest, Sainte-Suzanne est un village sur les deux rives du Lée, qui conflue peu après avec le Gave; le château de Baure et les terrains de sports des Fontaines sont sur la rive gauche du Lée près du confluent.

Deux ponts traversent le Gave, outre celui de l’autoroute en aval; mais le seul échangeur autoroutier est à l’extérieur de la commune, au sud-est. Sur la rive droite à l’est de la ville s’est développé le quartier des Soarns, qui a sa zone industrielle. Le finage monte un peu au nord-est sur les collines, englobe la basse vallée élargie du Rontrun suivie par la D933 et où a trouvé place le lycée professionnel. Il contient juste au nord de la ville le lac du Grec dans un vallon, et englobe un bel ensemble de collines au nord, dont la crête est suivie par la D56 puis la D947 vers l’ouest; sur les bas-reliefs à l’ouest de la ville, passés les grands lotissements de Saint-Bernard, s’est étoffé le quartier de Castétarbe et un centre commercial a pris place au bord de la N117 (D817).

La commune a absorbé en 1974 sa voisine du sud-ouest Sainte-Suzanne, qui a 1 000 hab.; sa population est longtemps restée autour de 6 500 hab., puis est passée à 8 400 en 1962, 11 000 en 1975 et 1982, avant de se réduire un peu; elle a repris 350 hab. depuis 1999. L’aire urbaine d’Orthez est donnée pour 12 600 hab., l’unité urbaine pour la commune seulement. La ville fait partie de la communauté Lacq-Orthez. Elle est le bureau du nouveau canton au nom ambitieux d’Orthez et Terres des Gaves et du Sel (40 communes, 27 200 hab.).