Communauté de communes Provence Verdon' communauté de communes du département du Var, associant 15 communes et 22 200 hab. sur 64 600 ha. Le siège est à Varages. Barjols, Rians, Saint-Julien, Seillons-Source-d’Argens ont plus de 2 000 hab. Varages (1 190 Varageois, 3 511 ha dont 2 500 de bois) est à 10 km au nord-ouest de Barjols; c’est un ancien centre de faïencerie, avec un musée des faïences et des expositions dans la maison de Gassendi, ornée de jardins et où vécut un moment le philosophe et mathématicien Pierre Gassendi (1592-1668); une demi-douzaine d’artisans maintiennent ou modernisent la tradition; restes d’enceinte, grotte. La commune a eu 1 500 hab. en 1841, et moins de 800 hab. entre 1920 et 1985; sa population augmente un peu depuis, de 300 hab. (un tiers) après 1999. On voit sur son territoire des ruines des anciens bourgs castraux de Varages et de Bezaudun à l’ouest, ce dernier ayant été la tête d’une commune absorbée par Varages en 1840. La Verdière (1 520 Verdiérois, 6 816 ha dont 4 771 de bois) est à 17 km NNO de Barjols. Son finage, limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, s’étend d’ouest en est jusqu’à la forêt de Mala Soque; château du 18e s., parc et église au village, bourg castral de Montbrien (11e s.) au sud-ouest. La population communale a beaucoup baissé du début du 19e s. (1 800 hab.) à 1962 (470 hab.), puis repris une lente croissance, récemment accélérée: 520 hab. de plus après 1999, soit +65%. La Verdière a aussi 310 résidences secondaires. Ginasservis (1 910 Ginasservois, 3 747 ha dont 3 000 de bois) est à 22 km NO de Barjols sur la D554 à 480 m et limitrophe des Bouches-du-Rhône. La commune est traversée par le canal du Verdon, en partie souterrain. Elle n’avait que 420 hab. en 1954 et a gagné 910 hab. après 1999, doublant presque. Artigues (290 Artiguais, 3 185 ha dont 1 500 de bois) est à 5 km à l’est de Rians à 470 m, dans la même dépression, dominée au sud par la montagne d’Artigues qui atteint 647 m; des foyers datant de 40 000 ans y ont été trouvés; grotte préhistorique de la Rigabe; bourg castral du 11e s., château du 16e s. Artigues a eu 270 hab. vers 1850, 46 seulement en 1962, puis se peuple à nouveau: elle a plus que doublé depuis 1999 où elle avait 115 hab. Esparron (380 Esparronnais, 3 004 ha dont 2 156 de bois) est à 17 km ONO de Barjols, sur la route de Rians, à 480 m; château des 16e et 18e s., chapelle et bourg castral du Revest un peu à l’ouest, 102 ha de vignes. La commune, dont le nom est parfois écrit Esparron-de-Pallières, a eu 600 hab. en 1821, 160 au minimum de 1975; sa population a exactement doublé depuis 1999. Saint-Martin-de-Pallières (250 Saint-Martinais, 2 633 ha dont 2 200 de bois) est à 7 km à l’ouest de Varages, 17 km ONO de Barjols, à 425 m; c’est un «village de caractère du Var» orné d’un gros château en partie du 12e s. avec tours, parc du 18e s. et restauration du 19e s.; porte renaissance, tour de l’horloge. La commune, officiellement Saint-Martin tout court jusqu’en 2012, a eu 470 hab. en 1836, moins de 100 en 1968. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999 (+67%). Brue-Auriac (1 440 Brussois, 3 673 ha dont 2 551 de bois) est à 10 km au SO de Barjols et résulte d’une fusion de 1840 entre Brue, peuplée alors de 460 hab., et Auriac, qui en avait une centaine. Son finage s’étend entre ceux de Seillons et de Barjols; il est bordé au sud-est par le cours sinueux de l’Argens. La commune a une collégiale, un pigeonnier classé et cultive 202 ha de vignes; cave coopérative, oliviers en terrasses. La population communale avait assez peu varié de la fusion à 1985, puis a sensiblement augmenté; elle a encore gagné 540 hab. après 1999 (+60%). Pontevès (760 Pontois, 4 107 ha dont 3 121 de bois) est juste à l’est de Barjols, à 3 km. Le village (à 347 m) est dominé par les hauteurs des Bessillons, dont l’altitude s’élève à 839 m au Petit Bessillon; il a de belles maisons anciennes; château de Rognette sur la route de Salernes, deux bourgs castraux des 11e et 13e s., plusieurs oratoires. Il a une imprimerie IVE (25 sal.) et cultive 208 ha de vignes. On y a jadis élevé des vers à soie, fabriqué des tomettes et exploité de la bauxite grâce à une voie ferrée aujourd’hui disparue. Sa population augmente depuis le minimum de 1954 (300 hab.) et s’est accrue de 180 hab. après 1999 (+31%). Fox-Amphoux (460 Foxois, 4 076 ha dont 1 000 de bois), à 15 km ENE de Barjols, occupe la partie la plus méridionale du fossé de Quinson, dans une petite plaine en forme de clairière, à 540 m. L’école et la mairie sont dans la plaine à la Bréguière sur la D13 à 410 m et l’habitat est dispersé. Le petit village d’Amphoux est un peu à l’est, le bourg castral de Fox (13e s.) est sur une butte ronde à 547 m au SE. Le château Barras (lieu natal du révolutionnaire) est au sud-ouest, les châteaux de Cormeil et de Bresc sont à l’est, près des sources de la Bresque. Le minimum de population a été atteint en 1968 (230 hab.), le maximum en 1836 (640 hab.); le gain depuis 1999 a été de 80 hab. Montmeyan (540 Montmeyannais, 3 943 ha dont 2 917 de bois), limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, est à 15 km au NNE de Barjols, à 504 m, dans le fossé de Quinson; c’est un village pittoresque au pied d’un escarpement de faille nord-sud que couronne le bois de Mala Soque et où le relief monte à 608 m. Le Verdon fixe la limite nord de la commune. Le bourg castral de la Roquette d’Oraison (13e s.), commune a absorbée en 1840 avec ses 40 habitants, est au nord du village. Montmeyan a gagné 140 hab. (+35%) depuis 1999 et enregistre 200 résidences secondaires. Tavernes (1 420 Tavernais, 3 115 ha dont 1 150 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 4 km au nord de Barjols. Le village est dans une petite plaine, sous la butte de Bellevue (637 m); il est connu pour ses huiles d’olive, cultive 85 ha de vignes, et a une cave coopérative; quelques restes d’enceinte, dont une porte; tour de l’horloge. Une centrale photovoltaïque est à la limite orientale du finage, sur 15 ha le long de la D71 (30 000 panneaux, 8,3 MW). La population communale est passée de 1 500 hab. en 1831 à 410 en 1968 et remonte depuis, gagnant 680 hab. après 1999 (+92%). (3 030 Barjolais, 3 006 ha dont 1 927 de bois, 525 ha cultivés) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement de Brignoles, 24 km au NNO de celle-ci dans la CC Provence-Verdon. Le bourg a une collégiale des 11e-14e et 17e-18e s., des portes de ville et des maisons anciennes, de nombreuses fontaines avec un circuit des fontaines et une Maison régionale de l’eau. Barjols est un ancien lieu de tanneries (jusqu’en 1983) et foire du cuir. La commune est traversée par le ruisseau de Varages qui devient en aval l’Eau Salée, tributaire de l’Argens qui frôle la limite méridionale de la commune. Le bourg castral de la Bastidonne était le centre d’une commune qui a été absorbée en 1840; château Gigeri à l’ouest, vallon des Carmes aux eaux vives et cascades, à l’est du bourg sur un petit affluent de l’Eau Salée. Barjols a un collège public, un Intermarché (40 sal.); maison de retraite des Fontaines (Korian, 45 sal.), centre pour autistes. La commune a eu 3 500 hab. dans la première moitié du 19e s., puis sa population a un peu diminué, jusqu’à un minimum de 2 000 hab. en 1982; elle reprend depuis et a gagné 590 hab. après 1999. (4 360 Riansais, 9 687 ha dont 6 705 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement de Brignoles, 40 km à l’ouest de celle-ci, à 455 m, dans la CC Provence Verdon. Le village en colimaçon conserve des éléments de remparts et une porte, une tour de l’horloge (12e s.). La commune, limitrophe des Bouches-du-Rhône, s’étend dans des garrigues au relief confus, dans une dépression longitudinale est-ouest mal drainée par des ruisseaux tributaires de la Durance. Le canal du Verdon traverse la commune du nord-est au sud-ouest, le canal de Provence du nord au sud, mais presque entièrement en galerie souterraine. Au NO, le relief monte à 659 m sur la montagne de Vautubière. Dans le finage sont quelques bastides éparses, une chapelle Saint-Estève à l’ouest, l’ancien bourg castral d’Amirat. On y cultive 200 ha de vignes, en partie en aoc des coteaux d’aix; supérette Carrefour (25 sal.), La Poste (35 sal.). Rians avait déjà plus de 3 000 hab. au début du 19e s.; puis sa population a décliné, jusqu’à moins de 900 hab. en 1954; elle s’est mise à croître ensuite, passant les 2 000 hab. vers 1985, et gagnant encore 690 hab. après 1999 (+19%). (2 440 Saint-Juliennois, 7 588 ha dont 5 000 de bois) est une commune du Var dans la CC Provence Verdon, 20 km NNO de Barjols. Le village, parfois nommé localement Saint-Julien-le-Montagnier, est perché à 5 km au nord-est de Ginasservis, à 578 m, doté d’une église du 12e s., de restes de remparts et d’une porte. La commune est étendue et va au nord jusqu’au barrage de Gréoux; aussi est-elle limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence et riveraine du lac d’Esparron, d’où partent à la fois le canal du Verdon, souterrain dans la commune, et le souterrain de Maurras à l’origine du canal de Provence. Le finage a de nombreuses bastides éparses; bourg castral de Boisset (13e s.) au nord-ouest. La population communale est descendue de 1 500 hab. vers 1830 à moins de 400 en 1962, et augmente depuis; elle a crû de 1 140 hab. après 1999 (+88%); deux terrains de camping. (2 530 Seillonnais, 2 511 ha dont 1 841 de bois) est une commune du département du Var dans la CC Provence Verdon. Seillons est un village perché à 16 km au sud-ouest de Barjols, mais seulement à 5 km au nord de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Il a un château du 18e s. avec parc. On y cultive 309 ha de vignes; cave coopérative. Comme son nom l’indique depuis 1921, la source de l’Argens est dans la commune, près de sa limite orientale. La population communale avait culminé à 580 hab. en 1876 puis s’était abaissée à moins de 300 dans les années 1960; elle a doublé au cours de la décennie 1990, et a encore augmenté de 910 hab. depuis 1999 (+56%). |