Communauté d’agglomération Le Grand Périgueux' communauté d’agglomération de la Dordogne autour de la préfecture. Elle groupe 43 communes, 103 500 hab. sur 99 300 ha. Douze communes dépassent 2 000 hab.: Périgueux (siège), Bassillac et Auberoche, Boulazac-Isle-Manoire, Champcevinel, Chancelade, Château-l’Évêque, Coulounieix-Chamiers, Coursac, Marsac-sur-l’Isle, Razac-sur-l’Isle, Sanilhac, Trélissac. Annesse-et-Beaulieu (1 510 hab., 1 212 ha dont 583 de bois), 11 km à l’ouest de Périgueux dans la vallée de l’Isle, étire du SO au NE son finage, en partie dans la plaine de l’Isle, en partie sur les collines qui la bordent au nord. Les anciens petits villages éponymes, dont la réunion remonte à 1794, sont aux extrémités: Annesse au bord de l’Isle tout à l’ouest, Beaulieu sur une colline tout au NE; mais l’habitat principal est dans la plaine au centre, face à Razac autour de Gravelle, où d’ailleurs est la mairie. Au sud-ouest, le finage englobe un méandre de l’Isle, recoupé par le canal de l’Isle à Annesse; forêt de la Faye au nord. La commune accueille une fabrique de vêtements de cuir (Vallereuil, 40 sal.), une de cordons électriques (Vercors, 20 sal.), les travaux publics Jean Christian (20 sal.), un institut de rééducation de 96 lits (Périgord Rééducation, 145 sal.), la maison de retraite le Verger des Balans (105 sal.), et un collège public; c’est aussi une commune en croissance (530 hab. en 1962), qui a gagné 210 hab. depuis 1999. Mensignac (1 590 Mensignacois, 2 608 ha dont 958 de bois), 17 km ONO de Périgueux, est un village des collines, qui s’est entouré de pavillons, certains en lotissements. La population a augmenté de 420 hab. depuis 1999 (+36%). La Chapelle-Gonaguet (1 090 Chapelois, 1 907 ha dont 1 300 de bois), 15 km ONO de Périgueux est dans le même paysage, mais dans une clairière plus fermée; ancien prieuré roman de Merlande au NE (12e et 16e s., classé); +210 hab. depuis 1999 (+24%). Cornille (690 Cornillais, 1 304 ha dont 574 de bois) est 11 km au NE de Périgueux et a reçu quelques apports de pavillons dispersés, au village et au NE; +110 hab. depuis 1999. Agonac (1 800 Agonacois, 3 722 ha dont 1 700 de bois), à 15 km NNE de Périgueux, est traversée par la Beauronne. Le village, au bas du versant droit, a un donjon du 12e et une église romane du 11e à coupole, classée; arrêt sur la voie ferrée de Périgueux à Limoges, qui longe la Beauronne; maison de retraite les Chênes-Verts (45 sal.) au sud. Sa population augmente depuis les 1 000 hab. de 1975, et a encore gagné 320 hab. depuis 1999 (+21%). Sorges-et-Ligueux-en-Périgord (1 580 hab., 5 404 ha) est une commune nouvelle créée en 2016 par la réunion de Sorges (1 290 Sorgeais, 4 736 ha) et de Ligueux (290 Liguriens, 666 ha dont 320 de bois). Sorges est à 20 km NE de Périgueux sur la N21; elle conserve une église à coupoles du 12e s.; château de Jaillac (15e-16e) au SO; musée de la Truffe; «station verte de vacances» avec Savignac; sa population remonte depuis 1975 (880 hab.). Ligueux est bordée au nord par la Beauronne, suivie par la voie ferrée, et a des restes d’une abbaye du 12e s. La commune nouvelle a 230 hab. de plus qu’en 1999. Savignac-les-Églises (1 030 Savignacois, 2 190 ha dont 1 374 ha de bois) est un ancien chef-lieu de canton, à 21 km NE de Périgueux sur la rive droite de l’Isle, que suit la D705; écomusée la Maison de la Truffe; «école supérieure internationale» privée de la Chambre de commerce (hôtellerie et tourisme); carrières, constructions Seca (20 sal.). Sa population est revenue au niveau du 19e s., après un minimum à 610 hab. en 1954; +70 hab. depuis 1999. Sarliac-sur-l’Isle (1 060 Sarliacois, 957 ha) est sur la rive droite de l’Isle à la jonction de la N21 et de la D705; le finage s’étend des deux côtés de l’Isle; au sud, site archéologique de Combe Saunière; châteaux de Grézignac (15e) rive droite en aval, de la Bonnetie (16e) rive gauche en amont; +150 hab. depuis 1999. Antonne-et-Trigonant (1 290 Antonnais, 2 023 ha dont 900 de bois) est à 10 km ENE de Périgueux. Le finage, bordé au sud par le cours sinueux de l’Isle, s’étend au nord jusqu’à la crête entre Isle et Beauronne. Trigonant est au SO dans la plaine de l’Isle, avec un château (15e-16e) sur le coteau, et au sud un centre hospitalier avec centres de réadaptation, d’aide par le travail et pour enfants handicapés; transports Charriéras (30 sal.). Antonne était un peu en amont et fut même chef-lieu de canton avant 1801, mais le nom a disparu des cartes; la fusion avec Trigonant est de 1823. En amont dans la plaine, le hameau de Laurière est sur la N21. Au NO dans les collines boisées, le château de Lanmary a servi de centre d’accueil de harkis en 1962, avec hameau de forestage. La commune a 180 hab. de plus qu’en 1999. Escoire (430 Escoirais, 394 ha dont 170 de bois), 11 km à l’est de Périgueux, a un très petit finage, limité au nord par l’Isle et montant au sud sur l’interfluve entre Isle et Auvézère: le village est au pied du relief et a un château du 16e s. La partie inférieure de la vallée de l’Auvézère et son confluent avec l’Isle sont à Bassillac et Auberoche. Au sud, Saint-Pierre-de-Chignac (890 Chignacois, 1 570 ha dont 900 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, à 14 km SE de Périgueux, sur la rive droite de la Manoire dont la vallée encaissée est empruntée par une voie ferrée et la D6089. Le finage s’étend au sud jusqu’à la vallée du ruisseau de Saint-Geyrac, où se glissent une autre voie ferrée et la D710. Au NE, château de Lardinalie (19e s.); +100 hab. depuis 1999. Saint-Crépin-d’Auberoche (350 Saint-Crépinois, 956 ha dont 448 de bois), 17 km ESE de Périgueux, est dans la vallée de la Manoire en amont de Saint-Pierre. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (50%). Saint-Geyrac (210 Saint Geyracois, 1 710 ha dont 1 084 de bois), 20 km SE de Périgueux, est au sud de Saint-Crépin dans la petite vallée dont le ruisseau porte son nom; le village est minuscule, avec une église du 12e s.; son finage s’étend surtout vers le sud. Le sud du Grand Périgord est un pays boisé, de basses collines et d’habitat dispersé mais relativement dense, sans grandes ressources monumentales. La Douze (1 160 Ladouzois, 2 305 ha dont 1 211 de bois), 20 km SSE de Périgueux, est un petit village sur la D710. Au nord, le hameau de Versanne, dans la vallée de Saint-Geyrac, est au passage de la D710 et de la voie ferrée vers Sarlat (arrêt); +240 hab. depuis 1999 (un quart). Lacropte (670 Lacroptois, 2 623 ha dont 1 332 de bois) est à 24 km SSE de Périgueux; +50 hab. depuis 1999; fabriques de produits chimiques AT Cobra (40 sal.) et Protection Habitat (60 sal.) du même groupe. Val-de-Louyre-et-Caudeau (1 650 hab., 8 212 ha) est une commune nouvelle créée en 2017. Elle regroupe les communes de Cendrieux (610 hab., 3 023 ha dont 1 376 de bois) et Sainte-Alvère-Saint-Laurent-les-Bâtons (1 060 Alvérois, 5 189 ha). Le chef-lieu est à Sainte-Alvère, à 31 km SSE de Périgueux. Sainte-Alvère (820 Alvérois, 3 242 ha dont 1 959 de bois) est un ancien chef-lieu de canton situé dans la vallée de la Louyre; tour du 13e s. Cet ancien marché de la truffe, isolé dans les collines calcaires, qui s’était très dépeuplé et qui avait vu la production de la truffe s’affaiblir considérablement dans les années 1950, a été ranimé par de nouveaux venus et de nouvelles variétés, et a joué à fond la carte des nouvelles technologies de l’information. Un marché de la truffe a été rétabli en 1987 et utilise le télémarché par Internet en s’appuyant sur un centre de ressources et de formation multimédias; le village est le siège de l’Association Villages de France-Commerces-Multiservices. Sainte-Alvère a aussi quelques ateliers, dont l’électronique FEDD (Fabrication électronique de Dordogne, 150 sal.); maisons de retraite (50 et 45 sal.). La population reprend un peu depuis 1982 (710 hab.) mais reste loin des 1 800 hab. de la première moitié du 19e s. et même du millier des années 1930. Sainte-Alvère avait déjà fusionné en 2016 avec Saint-Laurent-les-Bâtons (220 hab., 1 947 ha dont 480 de bois) en allongeant son nom d’autant; Saint-Laurent est à l’ouest, dans un vallon affluent du Coudeau, qui avant le confluent limite la commune au nord; château de Saint-Maurice (15e-16e) tout à l’ouest, au confluent du Coudeau et du Retz. La fusion de 2017 avec Cendrieux a changé la donne, le nouveau nom se fondant sur ceux des deux rivières du lieu. Cendrieux est un petit village circulaire sur une butte à 7 km NNE de Sainte-Alvère; un musée Napoléon se visite au château de la Pommerie (18e s.), au sud-est, sur une colline dominant la Louyre et un étang. Les populations sont stables depuis 1999. Paunat (310 Paunatois, 1 828 ha dont 660 de bois), 37 km SSE de Périgueux, est la commune de l’agglomération la plus éloignée de la préfecture, à la pointe sud-est, la seule dont le finage atteigne la rive droite de la Dordogne, face à Sors au confluent de la Pradelle et juste à l’est de Trémolat. C’est un beau petit «village de caractère» dans un vallon, serré autour du puissant bâtiment de l’ancienne église abbatiale (12e et 14e); le belvédère de Sors, au sud, fait partie de la commune; jardins de la chartreuse du Colombier non loin, dolmen des Fontenelles au SE. La Rèze borde le finage au SO. Vergt (1 680 Vernois, 3 252 ha dont 1 962 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 21 km au sud de Périgueux. Le bourg est dans la vallée du Vern, qui conflue avec l’Isle à Neuvic; ancienne bastide allongée au pied du coteau droit, c’est la bourgade de service du pays Vernois, avec des halles, et un haut lieu de la culture de la fraise; elle est dotée d’un collège public; Intermarché (40 sal.), immobilier (25 sal.), maison de retraite (25 sal.). Le finage s’étend vers le nord, où se voient quelques cryptodépressions karstiques, comme le Trou du Loup; aux environs, vergers et gîte de Gandy avec petits étangs. Vergt est l’équivalent de verne, l’aulne, et se dit d’ailleurs Vern en occitan. Sa population augmente depuis les 1 200 hab. de 1962 (+120 hab. depuis 1999), mais elle dépassait 1 800 hab. au 19e siècle. Vergt est le bureau distributeur du nouveau canton Périgord Central (35 communes, 14 600 hab., 58 500 ha). Salon (280 Salonais, 1 697 ha dont 964 de bois), 5 km à l’est de Vergt, est traversée par le Vern, et son habitat est totalement dispersé; tout au nord, subsiste le hameau de Château Missier, ancienne paroisse réunie dans les années 1790. Veyrines-de-Vergt (270 Veyrinois, 1 191 ha dont 358 de bois) est à 26 km SSE de Périgueux, au SE de Vergt; le Caudeau borde le finage au sud. Saint-Michel-de-Villadeix (320 Saint-Michellois, 1 417 ha dont 361 de bois), 26 km au sud de Périgueux, au sud de Vergt, est dans un vallon affluent du Caudeau, qui limite le finage au sud. Saint-Amand-de-Vergt (250 Saint-Amandinois, 1 266 ha dont 371 de bois) est à 28 km de Périgueux au SO de Vergt; au nord, lac de Neuf-Font avec camping; au sud, le finage touche à la vallée du Caudeau. Fouleix (240 Fouleixois, 1 094 ha dont 500 de bois), 29 km SSO de Périgueux au SO de Vergt, atteint aussi le Caudeau au sud. Saint-Maime-de-Péreyrol (290 Saint-Maymois, 1 075 ha dont 530 de bois), 6 km à l’ouest de Vergt, atteint la vallée du Vern au NE. Grun-Bordas (220 Grun-Bordasiens, 1 228 ha dont 618 de bois) est à 21 km SSO de Périgueux au NO de Vergt. Les deux petits villages éponymes sont au débouché de deux vallons donnant sur la vallée du Vern; Grun est au nord, Bordas au sud, avec la mairie et au passage de la N21 qui traverse le finage. Le nom fut seulement Grun jusqu’en 1993. Bourrou (130 Bourrounais, 913 ha dont 454 de bois), 25 km au SO de Périgueux, est un peu isolée dans les collines. Manzac-sur-Vern (610 Manzacois, 1 996 ha dont 810 de bois), 21 km SO de Périgueux, est dans un vallon donnant sur la vallée du Vern rive droite, et s’est agrandie sur la route de la vallée au confluent. Le finage s’étend sur les fortes collines des deux côtés du Vern. Au-dessus du confluent Vern-Serre, se perchent le hameau et le château de Leyzamie (1908, arts déco, inscrit), abritant une colonie de vacances; +90 hab. depuis 1999. Saint-Paul-de-Serre (280 Saint-Paulois, 1 044 ha dont 349 de bois), 17 km SO de Périgueux, est à l’est de Manzac dans la vallée du Serre; étang du Moulin du Rosier au NE; le Rosier conflue avec le Serre à la limite occidentale du finage. Au sud, la commune inclut une fraction de la vallée du Vern. Chalagnac (440 Chalagnacois, 1 415 ha dont 647 de bois), 15 km SSO de Périgueux, a son tout petit village perché sur un promontoire. Le Serre traverse le finage, le Rosier naît au nord sous le nom de ruisseau de Chantebrune, dans une vallée encaissée. La N21 traverse le finage du nord au sud; +90 hab. depuis 1999. Creyssensac-et-Pissot (270 Creyssensacois, 862 ha dont 467 de bois) est à 18 km SSO de Périgueux dans les collines entre Vern et Serre; Creyssensac au nord avec la mairie, et Pissot au sud, sont à peine de petits hameaux; leur union date de 1820. La N21 passe dans l’angle SE. Église-Neuve-de-Vergt (550 Neuveglisiens, 743 ha dont 392 de bois) est 16 km au sud de Périgueux dans les collines; +220 hab. depuis 1999 (+67%). (4 560 hab., 10 326 ha dont 4 149 de bois) est une commune nouvelle de la Dordogne, à l’est et dans l’agglomération Le Grand Périgueux. Le nom est fondé sur celui de la commune principale et celui de l’ancienne seigneurie d’Auberoche, qui était porté par deux des six communes fusionnées. Bassillac (1 950 hab., 1 873 ha) est à 8 km à l’est du centre de Périgueux, sur le versant sud de la vallée de l’Isle; maison de retraite (30 sal.). Dans la plaine de l’Isle a été établi l’aérodrome de Périgueux, juste en aval du confluent de l’Auvézère, rive gauche. L’aéroport (codes PGX, LFBX) a une piste revêtue de 1 700 m et une en herbe de 1 200 m. Des liaisons quotidiennes avec Paris-Orly sont entretenues sous l’égide du Grand Périgueux; le trafic annuel est de l’ordre de 6 000 passagers pour un millier de mouvements commerciaux, 15 000 avec les activités d’aéroclub et les voyages privés. Le finage est borné au nord par le cours de l’Isle. Au NE, il dépasse celui de l’Auvézère en montant sur les collines de rive droite, incluant le hameau du Petit Rognac en contrebas; au sud, il s’étend dans les fortes collines, jusqu’à la Valade et au tracé de l’A89. La population est en croissance sensible depuis les 500 hab. de 1962; +140 hab. depuis 1999. Eyliac (730 Eyliacois, 2 274 ha dont 1 103 de bois) est un petit village dans les collines à 7 km au SE de Bassillac, contourné par l’A89 et dont le finage, d’habitat très dispersé, atteint au nord la rive gauche de l’Auvézère à la Roquette. Le Change (640 Changeacois, 1 622 ha dont 599 de bois) a son village 7 km à l’est de Bassillac, sur la rive droite de l’Auvézère, à l’extrémité d’un lobe de méandre bien dessiné, qui portait à sa racine le château disparu d’Auberoche. L’essentiel de son finage est occupé par les méandres et la plaine de l’Auvézère. Blis-et-Born (470 Blis-et-Bornois, 2 020 ha dont 1 302 de bois) a son village sur le plateau juste au sud du Change et la limite méridionale de son finage joue avec le tracé de l’A89, sans accès. Saint-Antoine-d’Auberoche (170 Saint-Antonnais, 787 ha dont 432 de bois), environ à 15 km ESE de Bassillac par de petites routes sinueuses, n’a pas de vrai village. Son petit finage est traversé par la voie ferrée de Périgueux à Brive, qui emprunte un vallon. Milhac-d’Auberoche (600 Milhacois, 1 750 ha dont 713 de bois) occupe le sud de la commune nouvelle; le village est à 19 km SE de Bassillac, à l’angle SO de son finage, qui est bordé au NE par la vallée de la Manoire mais la dépasse au NO. Cette vallée est longée par la D6089 et, partiellement au NO, par la voie ferrée. L’ensemble des six communes a gagné 530 hab. depuis 1999. (10 840 hab., 5 600 ha) est une commune nouvelle de la Dordogne, juste au SE de Périgueux et dans son agglomération Le Grand Périgueux, née en 2016 de la réunion de Boulazac, Atur et Saint-Laurent-sur-Manoire, suivie en 2017 par l’entrée de Sainte-Marie-de-Chignac. Boulazac (7 250 hab., 1 458 ha dont 107 de bois) a son petit village originel dans la vallée de la Manoire, rive droite, mais l’essentiel du peuplement est sur les collines au NO, qui jouxtent Périgueux, et dans une extension du finage à leur pied dans la plaine de l’Isle (Cité Bel Air), tandis que la plaine du Ponteix, juste en amont du confluent de l’Isle et de la Manoire, est occupée par une grande zone d’activités, suivie au NE par l’habitat dense du Suchet. Sur un bras de la Manoire en amont, château du Lieu-Dieu, à douves en carré (14e-15e s.). Boulazac a 800 hab. de plus qu’en 1999. Atur (1 980 Aturiens, 1 913 ha dont 946 de bois) est au sud-ouest dans les collines, le village dominant la vallée du Cerf, qu’emprunte l’A89 (sans accès local); belle lanterne des morts (12e s.) et église romane; elle a 450 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Laurent-sur-Manoire (1 010 Saint-Laurentais, 1 044 ha dont 537 de bois), 8 km au SE de Périgueux juste en aval du confluent de la Manoire et du Geyrac, à l’est d’Atur, a gagné 230 hab. depuis 1999; musée Roland Dumas, montrant la collection de cadeaux reçus lors de ses missions diplomatiques par l’ancien ministre des Affaires étrangères (1988-1993). La vallée de la Manoire est empruntée par la voie ferrée, et par la N221-D6089 qui croise l’A89 tout près du village (échangeur). Un peu en amont, Niversac a la gare et la bifurcation ferroviaire, la voie vers Brive remontant vers l’est la Manoire tandis que celle des Eyzies et Sarlat emprunte vers le sud la vallée du Saint-Géry. Sainte-Marie-de-Chignac (600 Chignacois, 1 180 ha dont 639 de bois), 10 km SE de Périgueux, a son finage divisé par ces deux vallées, s’allongeant en pointe vers le sud-ouest jusqu’à atteindre la D2 au-delà du hameau de la Bourgearie. Cette ancienne commune est sans village, mairie, école et église (12e s., classée) presque seules dans la vallée de la Manoire avec une demi-douzaine de maisons, +140 hab. depuis 1999 (+30%). Boulazac avait 800 hab. avant les années 1920, 2 000 en 1946, 4 000 en 1972. Elle a notamment reçu une imprimerie de timbres-poste, installée en 1970 par choix du ministre des Postes Yves Guéna, élu du lieu: l’ITVF (Imprimerie des timbres-poste et valeurs fiscales) emploie 680 personnes, imprime 4 à 5 milliards de timbres par an et occupe 48 000 m2. Boulazac a aussi une école hôtelière et une école commerciale consulaires avec statut de lycée professionnel privé. Dans l’alimentaire, abattoir et usine du groupe Sobeval, spécialiste du veau (250 sal., depuis 1980), foies gras Delmond (75 sal.), salaisons Lou Peyrol (35 sal.); aliments du bétail sanders (45 sal.). dans d’autres domaines, composants électroniques Cofidur EMS (200 sal.), PLS (140 sal.) et Novelec (45 sal.); maroquinerie Rubi Cuir (30 sal.); travaux publics ERC (canalisations, 80 sal.), SNPTP (30 sal.); installations et réseaux électriques Périgord Génie Civil (50 sal.), Bouygues (30 sal.), Erelec (25 sal.) et Allez (20 sal.), génie thermique Sweetcom (85 sal.) et Périgord Froid (35 sal.); maçonnerie Vigier (45 sal.), plâtreries Thévenin (25 sal.) et Valiani (25 sal.); agencements Agema (25 sal.), menuiserie Bergès (25 sal.), nettoyage PPS (30 sal.), traitement de déchets Suez RV (60 sal.), eaux usées Sanitra Fourrier (30 sal.) et recyclage Sirmet (25 sal.). Boulazac a un hypermarché U (100 sal.), des magasins Conforama (30 sal.), Decathlon (30 sal.), Magasins Bleus (45 sal., habillement) et Drop 7 (id. 25 sal.), Télé Confort Thermique (électroménager, 30 sal.); négoces de matériaux BMSO (40 sal.), de quincaillerie EMP (30 sal.), de denrées agricoles CPA (30 sal.), de pièces pour automobiles AD Périgord (45 sal.), Rafaillac (30 sal.) et Faure (25 sal.), de matériel de climatisation Froid Cuisine 24 (25 sal.); comptabilité La Brégère (30 sal.), assurances Allianz (25 sal.), publicité Adrexo (95 sal.) et Mediapost (70 sal.); Orange (200 sal.); transports Doumen (590 sal.). Boulazac-Isle-Manoire est le bureau distributeur du nouveau canton Isle-Manoire (5 communes, 19 900 hab., 21 200 ha). (2 950 hab., 1 772 ha dont 852 de bois) est une commune de la Dordogne en banlieue nord et dans l’agglomération Le Grand Périgueux, surtout résidentielle avec un habitat disséminé dans les collines; base pour ULM, châteaux dont Borie-Petit au SO (15e et 17e s., inscrit); centre de formation des Maisons familiales rurales; Ambulances Réunies (25 sal.), comptabilité In Extenso (30 sal.). Elle n’avait encore que 650 hab. dans les années 1950, 1 400 en 1975, et continue de croître (+520 hab. depuis 1999, soit +21%). (4 360 hab., 1 623 ha dont 776 de bois) est une commune de la Dordogne dans l’agglomération Le Grand Périgueux, 6 km à l’ouest de la préfecture au confluent de la Beauronne et de l’Isle; abbaye fondée au 12e s., avec jardins et bâtiments du 18e s.; golf de Périgueux, parc d’expositions, Intermarché (45 sal.), Leroy-Merlin (130 sal.), négoce de surgelés Sodigel (20 sal.); fabrique de matériel d’emballage Cetec (80 sal.), d’armatures en fil de fer Périgord Armatures (25 al.); champignonnière Champidor (45 sal.); génie climatique Eiffage (25 sal.), forages Soltechnic (20 sal.); blanchisserie Kalhyge (80 sal.). La commune avait un millier d’habitants dans la première moitié du 20e siècle, puis est passée à 1 500 en 1955, 2 000 en 1968, 3 000 en 1980 et continue de croître mais plus lentement (+320 hab. depuis 1999). On a trouvé dans la commune le crâne de l’«homme de Chancelade», du paléolithique supérieur (-12 000 à -17 000). Le finage s’étend de part et d’autre de la vallée encaissée de la Beauronne et dépasse à l’ouest celle du Got, qui rejoint l’Isle au SO. Sur les hauteurs se disséminent de nombreuses maisons. Au pied, le finage comprend une partie de la plaine de rive droite de l’Isle au quartier de Chercuzac, mais la plus grande partie de la zone d’activités du confluent Isle-Beauronne relève de Marsac-sur-l’Isle. (2 190 Castelévêquois, 3 568 ha dont 2 046 de bois) est une commune de la Dordogne à 13 km au NO de Périgueux, dans l’agglomération Le Grand Périgueux. Le petit village et son château se serrent sur un promontoire de droite de la vallée de la Beauronne, au confluent du Mesplier; il est desservi par la voie ferrée vers Limoges et la D939 vers Nontron et Limoges; une maison de repos; le château du 15e s. est devenu un hôtel. Les reliefs environnants sont boisés; forêt de Feytaud au SO; +390 hab. depuis 1999. (8 380 Coulouniérois, 2 170 ha dont 620 de bois) est une commune de la Dordogne dans l’agglomération Le Grand Périgueux. Coulounieix est dans les collines à 4 km au SO de la préfecture (à vol d’oiseau), Chamiers sur la rive gauche de l’Isle juste à l’ouest de Périgueux et leur réunion est de 1954. Leur croissance est continue depuis le 19e siècle et la population était de 8 200 hab. en 1975; depuis, elle évolue peu; elle a perdu 400 hab. depuis 1999. La commune est résidentielle, mais avec des entreprises de transports et de bâtiment et la Coopérative artisanale (Coopere, 100 sal.) qui fournit les coiffeurs en cosmétiques; Intermarché (30 sal.); comptabilité Hoche (40 sal.), maçonnerie Avry Le Corvaisier (35 sal.); transports Commagnac (20 sal.); collège public et section d’enseignement adapté, lycée agricole avec un ensemble de centres de formation professionnelle du secteur. Le finage est limité au nord par le cours de l’Isle, au sud par celui du Cerf, et l’A89 qui le longe; échangeur avec la D6021 au SE. Le nouveau canton de Coulounieix-Chamiers a 4 communes, 17 900 hab., 6 200 ha. (2 180 Coursacois., 2 465 ha dont 892 de bois) est une commune de la Dordogne dans l’agglomération Le Grand Périgueux, 10 km au SO de la préfecture sur les collines; usine de chaussures (Lacoste, 60 sal.). L’A89 longe la limite nord du finage. La population a augmenté de 790 hab. depuis 1999 (+57%). (3 230 hab., 1 005 ha dont 350 de bois) est une commune de la Dordogne en banlieue ouest et dans l’agglomération Le Grand Périgueux dans la vallée de l’Isle. La grande fromagerie Fromarsac (330 sal.), au groupe Bongrain depuis 1959, fabrique «Le Tartare» depuis 1965; robinetteries Hammel (75 sal.), Somatherm (50 sal.), Jamsy (45 sal.); constructions Temsol (30 sal.); analyses Apave (35 sal.), ingénieries Socra (50 sal.), Intech (20 sal.). Dans le tertiaire, hypermarché Auchan (300 sal.), Intersport (25 sal.) transports BigBig (30 sal.), Cosse (25 sal.), Kuehne Nagel (20 sal.), Antoine (20 sal.), négoces de matériel électrique Trapy (35 sal.), de matériaux Champarnaud (45 sal.), de boissons Le Bihan (30 sal.), vente par automate Merling (25 sal.), distribution pharmaceutique Alliance (25 sal.); nettoyage Safen (350 sal.); Parc des expositions de la Chambre de commerce. La population augmente régulièrement depuis les années 1930 où elle était inférieure à 500 hab., passant par 1 000 hab. en 1960, et s’est encore accrue de 980 hab. depuis 1999 (+43%). (31 500 hab., 982 ha dont 220 de bois) est la préfecture de la Dordogne. La ville est ans la vallée de l’Isle, dont le territoire communal ne déborde que peu côté nord. C’est une ville ancienne sur la rive droite de la rivière. D’abord oppidum de la tribu des Pétrocores (d’où le nom) sous l’appellation de Vesuna, ou Vesonna, divinité des eaux, elle est devenue ensuite castrum romain, dans un grand méandre de l’Isle en un lieu de convergence de plusieurs rivières: Auvézère et Manoire rive gauche, Beauronne rive droite. Elle a été dotée d’un évêché et d’un château comtal, doublés par la ville bourgeoise de Puy-Saint-Front et, au 19e s., par le faubourg ouvrier de Toulon, né du chemin de fer, au NO. Son centre reste divisé entre la cité des pouvoirs, ancien castrum circulaire avec des monuments anciens (tour de Vésone, arènes, église romane Saint-Étienne, château Barrière du 12e s.) et le bourg, ville marchande autour de la grande cathédrale Saint-Front à cinq coupoles. Le lacis de petites rues du bourg a été coupé de percées au 18e s.; il rassemble un centre piétonnier, l’hôtel du département, l’hôtel de ville, les halles et plusieurs musées (historique du Périgord, militaire). L’essentiel de la ville tient dans le lobe de méandre de l’Isle rive droite. Toutefois, en amont, la commune a inclus une partie de la plaine de rive gauche, où sont le quartier des Barris, des installations militaires et le cimetière. Les premières collines au nord sont occupées par l’hôpital à l’est, et par des lotissements; l’angle NO autour de Beaupuy n’est pas construit. À son pied, le finage ajoute une quasi-enclave dans la plaine de rive droite juste en amont du confluent de la Beauronne (lycée, collège, sports, centrale électrique. Périgueux, quelque peu somnolente entre 1890 et 1950, a bénéficié ensuite de l’expansion générale des services et de plusieurs décentralisations. L’agglomération, hors l’atelier du timbre-poste de Boulazac, n’est pas très industrielle. Périgueux a cependant un grand atelier de réparations ferroviaires depuis 1865, de petits ateliers d’électronique, confection et conserveries; le principal est celui des emballages légers Crown (75 sal.); tréfilage Arcelor Mittal (30 sal.); installations électriques Beauvieux (25 sal.) et B Electric (20 sal.), thermiques Salleron (25 sal.). Les autres employeurs privés sont dans les services: banques (BNP, 70 sal.; Société Générale 60; LCL, 30; Tarneaud, 20), services à domicile Assistalliance (60 sal.) et A2micile (60 sal.), comptabilité Lempereur (45 sal.); journal Sud-Ouest (35 sal.), radio France Bleu Périgord (30 sal.), immobilier CityA (25 sal.), gardiennages SPP (40 sal.) et ASI (25 sal.), magasins (Leclerc 80 sal., Monoprix 50, Metro 45, Intermarché 20); transports CFTA (35 sal.); service des eaux Suez (40 sal.); travail intérimaire Reflex (250 sal.). La ville, dotée de plusieurs collèges et lycées tant publics que privés, a récemment reçu des équipements universitaires (IUFM et un IUT de 4 départements). L’enseignement agricole se fait dans la banlieue de Coulounieix-Chamiers mais Périgueux abrite aussi un Institut rural. Le centre hospitalier, premier employeur de la ville, offre 540 lits; polyclinique de Francheville (400 sal.); clinique du Parc (85 sal.). À l’est de l’agglomération, l’aérodrome de Bassillac et Auberoche (PGX) a une piste de 1 750 m et sert aux loisirs et à l’aviation d’affaires ou aux charters; il n’a plus de liaison régulière avec Paris, mais seulement des vols à la demande. Le pays autour de Périgueux a des allures de causse avec de belles parois calcaires, mais le plateau est souvent recouvert de sables sidérolithiques. Aussi a-t-il longtemps été un assez médiocre pays agricole, boisé de taillis de chênes (les garrissades), de châtaigniers et de pins maritimes. Le succès de la culture de la fraise depuis un quart de siècle a changé en partie le paysage. L’arrondissement de Périgueux a 175 100 hab., 146 communes sur 286 930 ha; il occupe toute la largeur du département, étant limitrophe à la fois de la Charente, de la Charente-Maritime et de la Gironde à l’ouest, de la Corrèze à l’est. Les deux nouveaux cantons de Périgueux divisent la commune (15 700 et 14 100 hab.). L’agglomération physique comprend principalement Trélissac et Boulazac à l’est et au sud, Champcevinel au nord, Chancelade au nord-ouest, Marsac à l’ouest, Coulounieix-Chamiers au sud-ouest (v. ces noms). La communauté d’agglomération Le Grand Périgueux groupe 43 communes, 103 500 hab. sur 99 300 ha. L’aire urbaine de Périgueux est donnée pour 91 600 hab. par l’Insee (86e de France), l’unité urbaine pour 63 500 hab. On peut donc considérer que le poids réel de l’agglomération physique est de l’ordre de 60 000 habitants. La commune de Périgueux elle-même pèse de moins en moins dans cet ensemble: elle avait 41 000 hab. vers 1950 et n’en a guère plus que 30 000 depuis 1990, soit moins qu’en 1890; elle a diminué de 810 hab. depuis 1999. (2 440 hab., 1 424 ha dont 502 de bois et 380 de vignes) est une commune de la Dordogne à 11 km OSO de Périgueux, dans l’agglomération Le Grand Périgueux; sur la rive gauche de l’Isle. C’est une banlieue résidentielle avec maison de retraite, hébergements de loisirs; réseaux électriques Spie (80 sal.), service des eaux Saur (65 sal.). La D6089 et la voie ferrée traversent le finage dans la plaine. Le Cerf traverse les collines au SE et conflue avec l’Isle juste en amont du bourg; urbanisations des Moulineaux au NE. La commune n’avait que 800 hab. dans les années 1930 et, sous l’effet de la périurbanisation, est passée à 1 200 en 1962, 2 000 en 1982; elle a augmenté de 110 hab. depuis 1999. (4 690 hab., 5 990 ha dont 3 365 de bois) est une commune nouvelle de la Dordogne, formée en 2017 par la réunion de trois communes Le Grand Périgueux. Notre-Dame-de-Sanilhac (3 270 hab., 2 579 ha dont 1 189 de bois) en banlieue sud de Périgueux, 7 km SSO de la préfecture dans les collines; fabrique d’équipements aérauliques MVN (20 sal.), supermarché U (40 sal.), transports Clas (40 sal.), peinture Lagorce (20 sal.), nettoyage Derichebourg (75 sal.); maison de retraite Korian Medica (50 sal.). Sa population a augmeté de 580 hab. depuis 1999 (+22%). Marsaneix (1 130 Marsaneixois, 2 385 ha dont 1 350 de bois) est à 14 km SE de Périgueux. Breuilh (290 Breuilhois, 1 026 ha dont 624 de bois) est à 18 km SSE de Périgueux, en clairière dans les bois. L’A89 croise la D6021 (N21) à la limite nord de la commune, avec échangeur et zone d’activités proche; de nombreux pavillons se sont dispersés sur les collines alentour. Les trois communes réunies ont gagné 650 hab. depuis 1999. (6 890 hab., 2 288 ha dont 963 de bois) est une commune de la Dordogne en banlieue est de Périgueux dans la vallée de l’Isle (Le Grand Périgueux). Elle a des établissements caractéristiques des proches banlieues: un établissement régional d’enseignement adapté, une clinique (90 sal.), des grands garages; magasins Leclerc (430 sal.), Intermarché (70 sal.), Brico Dépôt (70 sal.), But (25 sal.), Jardiland (20 sal.), Go Sport (20 sal.); entreprises de bâtiment dont LRB (montage, 45 sal.), Egap (peinture, 30 sal.), Vidal (maçonnerie, 20 sal.); lignes électriques Stelso (45 sal.); transports Jardel (240 sal.) et Guillou (35 sal.); maison de retraite Korian Medica (35 sal.). La ville est connue pour son équipe de football (National). À l’ouest, elle a plusieurs quartiers contigus à Périgueux, dont les Maurilloux dans la plaine de l’Isle et la Croix-Ferrande sur le relief, et la zone d’activités des Jalots. Vers l’amont, la ville s’étale dans la plaine élargie, avec l’hôpital, des installations de sports et des quartiers de villas. À l’est, une autre zone d’activités, surtout commerciales, et la cité de Charriéras. Coteaux et collines au nord sont couverts de pavillons. Plus au nord, Trélissac a une partie de la forêt domaniale de Lanmary. De 1 200 à 1 300 hab. jusqu’aux années 1930, la population a crû depuis, passant par 5 000 hab. en 1968, puis ralenti (+260 hab. depuis 1999). |