Communauté d’agglomération Montélimar Agglomération' communauté d’agglomération de la Drôme, associant 27 communes et 66 900 hab. sur 38 120 ha. Montélimar (siège), Châteauneuf-du-Rhône et Montboucher-sur-Jabron dépassent 2 000 hab. Ancône (960 Ancônais, 159 ha), juste au nord de Montélimar, a un territoire très réduit juste au bord et à l’origine du canal de dérivation du Rhône et héberge une partie de l’aérodrome de Montélimar, où est un musée de l’aviation de chasse. Elle n’avait que 360 hab. en 1962, mais est restée stable depuis. Allan (1 880 Allanais, 2 881 ha dont 1 185 de bois), 6 km SSE de Montélimar, conserve des restes de l’ancienne abbaye de Barbara et cultive 106 ha de vignes; sur l’aire de service de l’autoroute, la société italienne de restauration Autogrill emploie 140 personnes. Allan n’avait que 600 hab. en 1962 et en a gagné 440 depuis 1999 (+31%). Espeluche (1 140 Espeluchois, 1 133 ha) est à 7 km ESE de Montélimar au bord du ruisseau des Citelles au pied des garigues; A7 et LGV traversent au NO, au pied de la butte de Montceau. La commune a 370 hab. de plus qu’en 1999 (+48%). Rochefort-en-Valdaine (380 Rochefortois, 1 280 ha dont 764 de bois) est à 12 km ESE de Montélimar. Un gros château restauré y abrite au sud, sur le relief, un centre de recherche sur les mottes castrales; «en-Valdaine» est de 1920. La commune partage avec Montjoyer, à sa limite sud, un parc de 10 éoliennes Jeumont de faible gabarit (7,5 MW). La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999 (+23%). La Touche (270 Toscadins, 829 ha) a son village au pied du relief à 14 km ESE de Montélimar, et 100 hab. de plus qu’en 1999 (+59%). Portes-en-Valdaine (430 Portois, 1 504 ha) est à 16 km ESE de Montélimar, juste au SO de La Bégude-de-Mazenc; +90 hab. depuis 1999 (+26%). Puygiron (480 Puygironnais, 668 ha) est 9 km à l’est de Montélimar, son petit village perché sur une butte avec un château; le Jabron borne le finage au nord. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+37%). La Bâtie-Rolland (1 060 Bâtisiens, 833 ha) est 10 km à l’est de Montélimar, entre le Jabron au sud et son affluent le Vermenon au nord; entreprise de bâtiment Rivasi (140 sal.), travaux publics Soterex (20 sal.). Sauzet (1 890 Sauzillards, 1 919 ha dont 306 de bois), 8 km NE de Montélimar, a conservé trois portes des anciennes fortifications; services au commerce RMA (Reassort Merchandising, 120 sal.). Le village est un peu au nord du Roubion; au sud de celui-ci, le finage s’élargit dans la plaine, traversé à l’ouest par l’A7 et au SE par la LGV Méditerranée. La commune a eu 1 600 hab. en 1846, 840 seulement en 1954 et croît depuis; elle a gagné 160 hab. après 1999. Saint-Marcel-lès-Sauzet (1 300 Saint-Marcelois, 398 ha), juste au SO de Sauzet avec un habitat contigu, a une belle église romane à clocher carré; elle s’est beaucoup peuplée depuis les 200 hab. de 1936 (270 en 1962) mais sa croissance a ralenti comme à Sauzet (+170 hab. après 1999). Savasse (1 580 Savassons, 2 201 ha dont 600 de bois ou garrigues), 6 km au nord de Montélimar, a un habitat très dispersé; son territoire borde le Rhône, longé par la N7 et la voie ferrée. Le Vieux Village est perché à l’extrémité d’une butte étirée, la Montagne, partagée avec La Coucourde, et le principal habitat est le hameau de l’Homme d’Armes sur la N7, au sud-ouest. Non loin, l’ancien domaine agricole de Serre-de-Parc, qui s’étend aussi sur le finage de Montélimar, conserve de beaux restes du 18e s. et des jardins. Une papeterie Lembacel, passée au groupe irlandais Smurfit, fabriquait des sacs en papier (100 sal.) mais a fermé en 2014; transports Testud (45 sal.). La commune a gagné 460 hab. (+41%) après 1999; elle a eu 1 500 hab. en 1836, 670 en 1954 et 1962. La Coucourde (1 190 Coucourdois, 1 115 ha dont 600 de bois ou garrigues) a un village étiré sur plus de 2 km le long de la N7 qui flanque le Rhône et la voie ferrée; camping au sud. La commune s’appelait Lachamp jusqu’en 1898 mais a changé de nom en transférant son chef-lieu; l’ancien, où subsiste le hameau de Lachamp, était au SE tout près de Condillac et l’habitat reste quelque peu dispersé. L’A7 traverse la commune en son centre, offrant deux aires de repos. La population augmente depuis les 350 hab. des années 1930. Elle a 440 hab. de plus qu’en 1999 (+59%). Les Tourrettes (1 050 Tourrettois, 734 ha dont 281 de bois), 13 km au nord de Montélimar sur la rive gauche du Rhône, associent un ensemble de lotissements formant l’agglomération du Logis-Neuf et un échangeur à péage complexe entre A7 et N7, à la sortie du bief que barre la centrale électrique Béthenod et à un étroit du Rhône, que surveillait le château fort des Tourrettes, dont il reste quelques ruines sur le relief. La population a augmenté de 280 hab. depuis 1999 (+36%). Saulce-sur-Rhône (1 870 Saulçois, 1 843 ha), 18 km au nord de Montélimar, 6 km au SSO de Loriol, a son village sur la N7, doublé au sud, entre N7 et A7 qui se croisent, par la large zone d’activités des Reys de Saulce. À l’ouest, l’A7 et la voie ferrée longent le large canal d’amenée du Logis-Neuf. La commune a été créée en 1860 à partir du finage de Mirmande, avec 1 300 hab.; sa population est descendue presque à 1 000 entre 1920 et 1954; elle a fait un saut momentané à près de 1 700 hab. en 1962 à cause des chantiers, est vite retombée à 1 100, et a augmenté à nouveau de 1980 à 1999, puis a ralenti sa croissance (+250 hab. après 1999). Saulce a un laboratoire pharmaceutique M. Richard (70 sal.); constructions CAN (75 sal.), un supermarché E. Leclerc (65 sal.), un site des viandes Tendriade (85 sal.). Son finage s’allonge le long du Rhône, et contient au sud le barrage dit du Logis-Neuf avec la centrale électrique Béthenod, accompagnée d’un vaste parc photovoltaïque. La centrale, mise en service en 1960, a une puissance de 210 MW et une hauteur de chute de 14 m; elle produit 1,2 GWh par an. La centrale solaire, inaugurée en 2010, a 19 000 panneaux, 4 MW. Condillac (140 Condillacois, 957 ha dont 780 de bois), 12 km au nord de Montélimar, est dans un vallon 6 km à l’ouest de Marsanne, avec un château du 15e s.; une source a été exploitée pour l’eau minérale jusqu’en 1978. La Laupie (770 Laupiards, 968 ha dont 212 de bois), 11 km NNE de Montélimar, au NE de Sauzet, a dû reconstruire son village après les combats de la bataille de Montélimar (août 1944). Son château avec jardin suspendu et ses vieilles pierres en font un «village de caractère», qui s’étoffe aussi (210 hab. en 1954, +170 hab. après 1999). Bonlieu-sur-Roubion (480 Bonlieusois, 605 ha), 12 km au NE de Montélimar, 6 km au sud de Marsanne, traversée par la LGV, conserve un monastère, héritier d’une abbaye cistercienne de femmes de 1171, assorti d’une basilique romane; +90 hab. après 1999. Saint-Gervais-sur-Roubion (1 200 Saint-Gervaisiens, 1 457 ha), 13 km au NE de Montélimar, 2 km au SE de Bonlieu mais sur la rive gauche du Roubion, a un château ancien et des remparts assez complets où se remarque la Porte Saint-Claude; cave coopérative des Coteaux de Valdaine. La population a augmenté de 470 hab. depuis 1999 (+61%). Marsanne (1 320 Marsannais, 3 429 ha dont 1 100 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 36 km SSE de la préfecture et 16 km au NE de Montélimar. Le village s’étage au-dessus de la plaine drainée par l’Ancelle, petit affluent de droite du Roubion. Il a conservé des maisons anciennes, une porte fortifiée, les ruines d’un château féodal et d’un prieuré, une église romane du 12e s. à clocher carré. Il propose un salon de Peinture et un salon du Livre, mais n’a pas de collège. Au nord s’étendent les collines couvertes par la forêt de Marsanne. La commune a gagné 310 hab. depuis 1999 (+30%); elle en avait eu plus de 1 600 dans les années 1860, à peine 770 en 1982. Cléon-d’Andran (1 000 Cléonnais, 1 025 ha), 17 km NE de Montélimar, un peu à l’écart du Roubion à 7 km SE de Marsanne, est un bel exemple de petit village rond à trois ceintures défensives; il s’y trouve un collège public. La population a doublé depuis les années 1930, et gagné 170 hab. après 1999. Charols (950 Charolais, 731 ha), 18 km ENE de Montélimar, sur la rive gauche du Roubion juste au sud de Cléon, a une maison de retraite (45 sal.). Des lotissements sont apparus sur la butte de la Motte au sud; la commune a gagné 440 hab. (+86%) depuis 1999. Manas (190 Manassons, 191 ha) est sur la rive droite du Roubion, au pied d’un vigoureux relief, 21 km ENE de Montélimar. Puy-Saint-Martin (890 Puy-Saint-Martinois, 1 165 ha dont 450 de bois), à 21 km NE de Montélimar, est au pied des premiers reliefs sur la D6; sa population a augmenté de 240 hab. depuis 1999, soit de +37%. Roynac (500 Régnaquains, 1 706 ha) est à 21 km au NE de Montélimar, également au pied des reliefs; elle a 80 hab. de plus qu’en 1999. Sur le relief, table d’orientation et ruines du vieux village perché, site de vol libre au Col du Devès près de la LGV. (2 840 Castelneuvois, 2 727 ha dont 271 de bois) est une commune du département de la Drôme dans la CA de Montélimar Agglomération, juste au sud de Montélimar. Le bourg, aux rues anciennes à maisons renaissance sous les vieux remparts de Montpensier, est proche de la fin du canal de dérivation du Rhône, où est établie l’usine hydroélectrique Henri-Poincaré, achevée en 1957, utilisant une chute de 16 m et dotée de 6 turbines totalisant 270 MW; elle produit 1,6 GWh/an et elle est flanquée d’un centre d’interconnexion électrique. Au sud de la commune, le Rhône s’engage dans l’étroit défilé de Donzère. Dans la commune sont une usine à bétons Saint-Gobain Stradal (80 sal.), quelques négoces et entreprises de maçonnerie et d’espaces verts. La commune a eu plus de 1 400 hab. au milieu du 19e s., 1 100 dans la première moitié du 20e, puis sa population a augmenté peu à peu; elle a gagné 560 hab. après 1999 (un quart). (2 530 Montboucherois, 980 ha) est une commune de la Drôme, dans la CA Montélimar Agglomération, juste à l’est de Montélimar de part et d’autre du Jabron, traversée par l’A7 et la LGV. Elle propose un musée de la Soie; nougats, objets en liège et vannerie (Serviformes, 25 sal.), transports (Agrégats, 35 sal.). Le golf de la Valdaine s’est établi au château du Monard, au sud du Jabron, le long de l’autoroute. La population communale est en forte expansion; Montboucher (devenue «sur-Jabron» en 1920) n’avait pas 700 hab. en 1975, et a gagné 1 080 hab. depuis 1999 (+75%). (40 970 Montiliens, 4 681 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Valence, 46 km au sud de la préfecture. Le centre-ville est longé par la rive droite du Roubion, juste au nord de son confluent avec le Jabron. Il dessine une ellipse entourée au 19e s. par de larges allées plantées de platanes; ses rues et ruelles riches en maisons anciennes sont aérées par de nombreuses placettes. Une grand’rue (Pierre Jullien), qu’empruntait jadis la N7, traverse ce centre de part en part, depuis la porte Saint-Martin au nord, reconstituée à l’antique, jusqu’à la place Marx Dormoy au sud. Au nord-est de la ceinture près du Roubion, un vaste ensemble architectural associe l’ancien château et la citadelle des Adhémar, la tour de Narbonne et un parc; la ville tire son nom («mont des Adhémar») du règne des Adhémar au 12e siècle. À l’ouest de la vieille ville, un superbe jardin, cofinancé par le PLM et la municipalité, a été établi en 1857 en même temps que la gare, qu’il relie à la ville. Le grand ensemble des quartiers Ouest (Pracomtal-Bagatelle), au confluent du Roubion et du canal de dérivation, est considéré comme «quarter prioritaire». Montélimar fut prospère comme ville de marché au Moyen Âge, connue par sa spécialité de nougats au 18e siècle, industrielle au 19e s., avec la chapellerie surtout. Désindustrialisée et végétant au début du 20e siècle, elle a perdu sa sous-préfecture en 1929. Les travaux d’aménagement du Rhône et l’expansion de l’axe de transport rhodanien l’ont relancée après la guerre. La partie occidentale de la commune est d’ailleurs traversée par le canal de dérivation du Rhône de Rochemaure à Châteauneuf. Sur l’île entre canal et Rhône a été aménagée la base de loisirs de Montmeillan; un aérodrome (LFLQ) flanque la ville au nord-ouest, partagé avec Ancône; il est doté d’une piste gazonnée de 1 200 m, avec aéroclub. Le confluent du Roubion, reporté sur le canal, est urbanisé et traversé par la N102 vers Le Teil. L’autoroute du Soleil contourne Montélimar par l’est. La commune a un centre hospitalier, le troisième du département après Valence et Romans (270 lits médicaux, 500 en tout) et près de 200 lits en clinique (Kennedy 190 sal., 143 lits, au groupe CGS et les Pins 85 sal., 50 lits, au groupe belge de la Raffinerie tirlemontoise), 3 lycées publics et un privé, 4 collèges publics et un privé, un établissement régional d’enseignement adapté; un centre d’aide par le travail. Elle accueille surtout des activités tertiaires, notamment logistiques: entrepôts du groupe Amazon (690 sal.), transports Chalvan (460 sal.), XPO (270 sal.), Charles André (230 sal.), SOTRIMO (225 sal.), Duc (85 sal.), SNTV (85 sal.), Mazet (80 sal.), Brès (70 sal.), SRADDA (50 sal.), Arome (50 sal.). Les autres principaux employeurs sont les hypermarchés Leclerc (170 et 60 sal.), Carrefour (120 sal.) et l’Entrepôt du Bricolage (Froment, 95 sal.), les négoces de quincaillerie Wurth (75 sal.) et de vaisselle Deroma (60 sal.), les services aux entreprises Naturapro (95 sal.), la formation d’adultes CLM (Mazet, 70 sal.), les aides à la personne Adomicil (65 sal.) et A2micile (50 sal.); publicité Milee (60 sal.); nettoyage Euroclean (75 sal.); travaux publics Berthouly (170 sal.) et Dauphiné Isolation (100 sal.), installations électriques SPIE (70 sal.), distribution d’électricité Enedis (70 sal.). L’industrie est surtout représentée par la cartonnerie-imprimerie Autajon, qui juxtapose Autajon CS (370 sal.) Autajon SP (280 sal.) et Autajon Services (50 sal.); le nougat, spécialité locale, est éparpillé en de petites entreprises, d’où émergent Chabert et Guillot (NCG, 150 sal.). Montélimar a eu 10 000 hab. en 1863, 14 000 en 1886; descendue à 11 200 hab. en 1926, sa population est assez vite remontée ensuite: 16 600 hab. en 1954, 26 700 en 1968; elle croît encore, et a gagné plus de 8 000 hab. (un quart) après 1999. La ville est le siège de la communauté Montélimar Agglomération (27 communes, 66 900 hab.). Montélimar a deux nouveaux cantons totalisant 10 communes, 54 900 hab. |