Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées

Beaujolais Pierres Dorées

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communauté de communes du Rhône, associant 32 communes et 53 600 hab. sur 24 940 ha.

Anse (siège), Chasselay, Châtillon, Chazay-d’Azergues, Chessy, Lozanne, Lucenay, Morancé, Pommiers, Porte-des-Pierres-Dorées, Val-d’Oingt ont plus de 2 000 hab.

Ambérieux (600 Ambarois, 455 ha) est la seule commune à se tenir entre Azergues et Saône, à l’est de l’Azergues, dans la plaine de confluence encombrée par les voies de circulation, à la porte SE d’Anse, dont les A6, A46, A466 et des voies ferrées; réseaux électriques Eiffage (760 sal.); chaudronnerie Defimetal (45 sal.). La commune avait 180 hab. en 1936., 430 en 1999. Elle a gagné 170 hab. ensuite (+40%).

Lachassagne (1 230 Arlequins, 353 ha), à 3 km au SO d’Anse, a 127 ha de vignes et un habitat dispersé; château avec jardin signalé; +440 hab. après 1999 (+56%).

Marcy (830 Marcillansois, 333 ha), 4 km SO d’Anse, a 119 ha de vignes; à l’est, la Tour du Télégraphe Chappe est perchée à 406 m. La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+43%).

Alix (790 Alixois, 361 ha) est à 8 km à l’OSO d’Anse; elle accueille un établissement des Hospices civils de Lyon (34 lits) et a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Frontenas (860 Frontenassiens 342 ha) est à 11 km OSO d’Anse. L’aérodrome du Beaujolais (LFHV), naguère dit de Villefranche-Tarare, est au pied des collines; il dispose d’une piste bitumée de 1 040 m et d’une piste gazonnée de 1 100 m; aéroclub, vol à voile et base d’hélicoptères, petits ateliers de mécanique et d’électronique. Frontenas n’avait que 210 hab. en 1968, a connu une belle croissance ensuite mais n’a ajouté que 30 hab. après 1999.

Theizé (1 360 Theizerots, 1 189 ha), 10 km à l’ouest d’Anse, cultive 441 ha de vignes, s’orne du manoir féodal de Rapetour qui a une belle cour renaissance, et du château classique restauré de Rochebonne. La commune offre un musée vinicole, des expositions et concerts dans l’ancienne église. Le syndicat d’initiatives des Pierres Dorées y regroupe 40 communes. Theizé abrite un institut médico-éducatif. Elle a eu un maximum de 1 250 hab. en 1886, un minimum de 640 dans les années 1950 et 1960; elle a gagné 300 hab. depuis 1999 (+28%).

Moiré (240 Moiréens, 203 ha) est à 10 km OSO d’Anse à 454 m dans les vignes; +50 hab. après 1999.

Sainte-Paule (320 Saint-Pauliens, 750 ha dont 181 de vignes) a son village sur un promontoire à 510 m, avec une église romane, 16 km ONO d’Anse. Le finage est étiré du sud au nord dans les collines; +70% depuis 1999.

Létra (930 Letrasiens, 1 464 ha dont 347 de bois), juste en aval, cultive 302 ha de vignes. Le finage est traversé par la vallée de l’Azergues, que suivent la D385 et la voie ferrée; au nord de la commune, le col routier du Joncin est à 698 m. Un centre antialcoolique est établi au château de Létrette (25 sal.). La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+22%).

Chamelet (710 Chamelois, 1 443 ha dont 595 de bois) est à 22 km ONO d’Anse dans la vallée de l’Azergues, sur la D385 et la voie ferrée. Elle a des maisons anciennes, des ruelles plaisantes et une halle aux grains du 16e s. De 960 hab. en 1846, sa population était descendue à 370 en 1975; elle augmente depuis et s’est accrue de 120 habitants après1999.

Ternand (740 Ternandais, 1 075 ha), sur les collines de rive droite à 520 m, a 203 ha de vignes. Le village actuel étire ses maisons le long de la D385 sur la rive gauche de l’Azergues, au bas d’un beau village ancien, Saint-Victor, juché sur une colline du versant droit en colimaçon sur un site défensif; il est fleuri, avec maisons anciennes, fresques et crypte à l’église. Le finage atteint 753 m dans la forêt départementale de Brou, à l’ouest. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999.

Saint-Vérand (1 220 Véranais, 1 758 ha dont 353 de bois), 18 km OSO d’Anse, a son village sur une colline au sud de l’Azergues et cultive 400 ha de vignes. Sa population est passée par 1 200 hab. en 1876, 610 en 1968; elle a gagné 220 hab. après 1999 (22%).

Légny (700 Elginois, 397 ha dont 51 de vignes), 12 km OSO d’Anse, est sur une colline au confluent de l’Azergues et du Nizy. Le finage est traversé par l’Azergues et ses circulations, où s’est établi le hameau des Ponts Tarrets (gare) au confluent du Soanan; hameau de Billy au SO. La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+56%).

Le Breuil (550 Breugliens, 563 ha dont 140 de vignes), 14 km OSO d’Anse, est sur la rive droite de l’Azergues, complété rive gauche sur la D385 et la voie ferrée par les hameaux de Gélicain et le Martin; au Breuil, église fortifiée du 15e s., restes du château médiéval et grand château vinicole des Granges. La commune a gagné 180 hab. depuis 1999 (+49%).

Bagnols (790 Bagnolais, 735 ha), 10 km OSO d’Anse, a 264 ha de vignes, et a restauré un château à tours du 15e s. et éléments du 17e, où se tiennent des manifestations culturelles et qui emploie 50 personnes. Bagnols avait 330 hab. en 1962 et croît depuis (+80 hab. après1999).

Charnay (1 220 Charnaisiens, 706 ha), 7 km au SO d’Anse, sur une crête à 412 m, a 158 ha de vignes et, au hameau de Bayère au sud près de Châtillon, un centre médical de soins respiratoires avec hôpital et maison de retraite (Les Collines Dorées, 60 sal.); grand château du 18e s. La population croît depuis 1968 (510 hab.); elle a augmenté de 250 habitants (+26%) après 1999.

Belmont-d’Azergues (700 Belmontois, 151 ha), 9 km SO d’Anse, n’a qu’un minuscule finage dominant la vallée de l’Azergues, dont elle a adopté le nom en 1998; elle n’avait pas 100 hab. en 1954 et poursuit sa croissance au ralenti (+80 hab. depuis 1999).

Saint-Jean-des-Vignes (490 hab., 257 ha), 9 km SO d’Anse, juste à l’ouest de Chazay-d’Azergues, n’a que 64 ha de vignes mais abrite un musée des Pierres folles, avec parc géologique et botanique, consacré à la fois à la géologie et à l’œnologie du Bas-Beaujolais; église romane, deux manoirs; centre de soins de suite spécialisé.

Civrieux-d’Azergues (1 580 Sévériens, 502 ha), 10 km au sud d’Anse, est sur la rive droite de l’Azergues au passage de la D385 et de la voie ferrée (gare); mécanique MGA (45 sal.), isolation Dommartinoise (40 sal.), plasturgie Axil (25 sal.); médicaments Ionisos (20 sal.); un centre Leclerc (30 sal.), transports Blanc (50 sal.); un collège privé. La commune n’avait encore que 450 hab. en 1962; elle en a gagné 260 (+20%) depuis 1999.

Marcilly-d’Azergues (900 Marcillois, 418 ha) est à 9 km au sud d’Anse au bord de l’Azergues dans la plaine, avec une gare; l’A6 traverse à l’est; +50 hab. après 1999.

Les Chères (1 530 Chérois, 546 ha), 6 km SSE d’Anse, a son village sur la N6 (D306) à l’est de l’Azergues et de l’A6, qui y reçoit l’A466 au NO, avec une aire de service; fabrique de matériels électriques Lacroix (65 sal.), pisciculture Anthias (30 sal.). Le village avait 520 hab. en 1954 et sa population croît depuis (+450 hab. après 1999, +42%).


Anse

(7 910 Ansois, 1 523 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Villefranche-sur-Saône, 6 km au sud de celle-ci. Le bourg est sur la rive gauche de l’Azergues, tout près de son confluent avec la Saône, qui dessine un grand méandre où se tient, en face, le village de Saint-Bernard dans l’Ain. Anse a été précédée par un habitat gallo-romain nommé Asa Paulini, doté d’un castrum; on a trouvé à la Grange du Bief des restes de villas romaines et de belles mosaïques; collège public, maison familiale rurale. Plusieurs châteaux parsèment les collines alentour, surtout du 17e s. (la Fontaine, Saint-Trys, le Jonchay); golf du Beaujolais au sud de la commune.

Celle-ci cultive 195 ha de vignes; elle est traversée par la N6, la voie ferrée Paris-Lyon, l’A6 et sa bifurcation vers l’A46. Elle a un petit éventail d’activités: constructions Resonance (30 sal.), produits diététiques Cosmediet (35 sal.), magasin Carrefour (60 sal.), pépiniéristes, un Jardiland (25 sal.); transports AGT Salel (25 sal.); nettoyage Aspect (40 sal.), traitement des eaux SDEI (55 sal.). Anse est restée autour de 2 000 hab. de 1845 à 1914 puis a un peu baissé (1 600 hab. en 1936) avant d’entamer une croissance assez soutenue; elle a gagné 3 040 hab. après 1999 (+62%). Elle est le siège de la communauté de communes du Beaujolais Pierres Dorées (32 communes, 53 600 hab.).

Le nouveau canton d’Anse a 15 communes, 40 000 hab.


Chasselay

(2 900 Chasselois, 1 278 ha dont 350 de bois) est une commune du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées, 18 km NNO de Lyon à la retombée nord-occidentale des Monts d’Or. Elle offre un musée de la Famille dans l’ancien château médiéval, des maisons anciennes. Une nécropole de tirailleurs dénommée Tata sénégalais, selon un terme qui désigne une enceinte sacrée en ouolof, commémore des combats de juin 1940. Le château de Machy, dans les collines au sud de la commune, a été répertorié parmi ceux qui abritent une secte, en l’occurrence l’association Sainte-Espérance de l’Office culturel de Cluny. La commune reste réputée pour ses poires. Elle a eu un millier d’habitants de 1920 à 1950, puis sa population a augmenté, passant les 2 000 hab. en 1990; elle a 280 hab. de plus qu’en 1999.


Châtillon

(2 160 Châtillonnais, 1 071 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées. Elle fut un temps Châtillon d’Azergues. Le village est à 12 km SO d’Anse dans la vallée de l’Azergues où passent D385 et voie ferrée. La commune conserve des restes de son ancien château fort, relevés et qui abritent des manifestations culturelles. Un ancien lavoir est devenu le caveau des Grappilleurs des Pierres dorées, confrérie vinique régionale; la commune cultive 153 ha de vignes. Elle a un institut pour déficients auditifs, ainsi qu’un collège public et une société d’aide à domicile (Action Services, 40 sal.); cimenterie Lafarge (80 sal.). La population châtillonnaise est en augmentation sensible (800 hab. en 1926, 1 500 en 1984); elle a gagné 170 hab. après 1999.


Chazay-d’Azergues

(4 270 Chazéens, 594 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées, 8 km au sud d’Anse, sur la rive gauche de l’Azergues. C’est une commune résidentielle à moins de 20 km de Lyon, ancienne place forte qui eut trois enceintes et une citadelle; il en reste des traces et au moins deux portes, de nombreux témoignages des 15e et 16e s. dans les rues; musée des Vieilles pierres, collège public; emballages plastiques Selig (90 sal.), couverture Germain (35 sal.), Intermarché (30 sal.). La ville était Chazay tout court avant 1962; sa population n’était que de 600 hab. en 1946, environ 900 à la fin du 19e s.; elle a gagné 330 hab. depuis 1999.


Chessy

(2 170 Cassissiens, 455 ha dont 67 de vignes) est une commune du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées, 13 km au SO d’Anse, en amont de Châtillon dans la vallée de l’Azergues. Chessy eut des mines de cuivre du 15e s. à 1877 et l’on y a extrait des pierres précieuses au 19e s. (azurite, smithsonite, malachite) dans les terrains anciens. Il existe encore une bourse d’échange de pierres rares, sans vente et sans but lucratif. Le village a des maisons renaissance, la commune plusieurs manoirs féodaux et une ferme fortifiée, une maison familiale rurale; apprêts textiles et teintures Mathelin (45 sal.), charpentes Hekipia (30 sal.). Chessy a gagné 730 hab. après 1999 (+51%).


Lozanne

(2 920 Lozannais, 550 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées, 11 km SSO d’Anse dans la vallée de l’Azergues à la sortie des collines du Bas-Beaujolais. Elle a une gare avec double bifurcation, deux routes vers Lyon et une vers le Forez par la vallée de la Brévenne; quelques commerces et ateliers: fabrique de combinaisons en plastique pour l’industrie nucléaire Honeywell ex-Saint-Germain (groupe Bacou-Dalloz, 55 sal.), distribution de produits de charcuterie Herta (65 sal., groupe Nestlé), négoce d’appareils ménagers MDA (60 sal.). La croissance de la population est récente, la commune étant longtemps restée vers 700 hab., encore au début des années 1960; elle a gagné 750 hab. depuis 1999 (+35%).


Lucenay

(2 020 Lucenois, 627 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées, 3 km au sud d’Anse. Elle cultive 177 ha de vignes et connaît une assez forte croissance depuis les 600 hab. des années 1920-1960; elle a gagné 630 hab. après 1999 (+45%).


Morancé

(2 140 Morancéens, 925 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées, 5 km au sud d’Anse. Le village, orné d’une église romane, est au pied du relief; le finage atteint à l’est la vallée de l’Azergues et porte 248 ha de vignes. Le gros château médiéval de l’Isérable est proche de l’Azergues; atelier de pièces d’étanchéité Techne (170 sal.), pépinières Rey (40 sal.), centre de soins post-hospitaliers de 160 lits. Morancé n’avait que 570 hab. dans les années 1930 et a gagné 430 hab. après 1999 (un quart).


Pommiers

(2 170 Gnocs, 776 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées, 3 km au NO d’Anse. Le gentilé est un sobriquet accepté, dont l’origine n’est pas claire. Les maisons sont construites dans une pierre plus rousse que la pierre dorée des environs; on y cultive 302 ha de vignes; ingénierie Resonance (130 sal.) La population croît régulièrement depuis 1920 (750 hab.) et a gagné 320 hab. après 1999.


Porte des Pierres Dorées

(4 040 Doréens, 1 333 ha) est une commune nouvelle du Rhône créée en 2017 par fusion de trois anciennes communes de la CC Beaujolais Pierres Dorées.

Pouilly-le-Monial (1 040 hab., 381 ha dont 171 ha de vignes), 6 km ONO d’Anse, en a la mairie; elle a 310 hab. de plus qu’en 1999 (+42%).

Jarnioux (740 Jarnoussiens, 420 ha dont 158 de vignes), 8 km ONO d’Anse, a un château féodal et renaissance avec six tours, des carrières de «pierres dorées»; +190 hab. après 1999 (+35%).

Liergues (2 260 Lierguois, 532 ha), 7 km au NO d’Anse, bénéficie du passage de la D338 et cultive 330 ha de vignes. Sa population croît depuis le minimum des années 1920 (650 hab.); elle a augmenté de 840 hab. après 1999 (+59%).


Val d’Oingt

(4 260 Valdoniens, 1 810 ha) est une commune nouvelle du département du Rhône dans la CC Beaujolais Pierres Dorées, née en 2017 de la fusion de trois communes anciennes: Le Bois-d’Oingt (2 660 Buisantins., 513 ha), Oingt (700 hab., 392 ha) et Saint-Laurent-d’Oingt (900 hab., 905 ha).

Bois d’Oingt est un ancien chef-lieu de canton, 16 km au SO de Villefranche-sur-Saône, 29 km au NO de Lyon. Le bourg est dans les collines dominant la vallée de l’Azergues, dans le vignoble du Beaujolais. Il se distingue par l’abondance de ses rosiers; on y voit quelques restes d’enceinte; collèges public et privé, centre de convalescence. La commune cultive 117 ha de vignes. Elle a eu 1 450 hab. en 1886, puis est descendue à 1 000 entre les deux guerres et n’en avait que 910 en 1962; mais sa population augmente depuis; elle a gagné 800 hab. après 1999 (+43%).

Saint-Laurent-d’Oingt (à 440 m, 429 ha de vignes) et Oingt (à 480 m, 121 ha de vignes,) sont à 4 km NO et 4 km au nord de Bois d’Oingt. Oingt, classé parmi les «villages de charme», a conservé l’allure d’un village ancien bien restauré, escarpé, avec ruelles et artisans, une tour féodale et une porte de village, le château de Prosny du 17e s.; la commune est le siège de la confrérie vinicole des Grappilleurs des Pierres dorées depuis 1968.

Le nouveau canton de Val-d’Oingt a 23 communes, 29 700 hab.