Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan' communauté de communes du Vaucluse associant 19 communes (dont 15 dans la Drôme) et 22 800 hab. sur 36 670 ha. Valréas (siège) et Visan dont plus de 2 000 hab. L’Enclave des Papes proprement dite est une partie du Vaucluse associant les quatre communes de l’ancien canton de Valréas (13 300 hab.), qui forment une enclave dans le département de la Drôme. Située jadis au sein du Dauphiné, elle est issue d’un achat de terres au Dauphin du Viennois par le pape d’Avignon Jean XXII en 1317, agrandi ensuite en 1334 (Visan) et 1451 (Grillon) mais la contiguïté avec le reste des États pontificaux ne put être réalisée. L’enclave ne fut intégrée à la France qu’en 1791 et ses habitants votèrent alors pour leur rattachement au Vaucluse. Un «circuit des bornes papales», disposées aux limites des anciens États du pape, est proposé. Le nouveau canton de Valréas correspond à l’ancien canton et à l’Enclave, doublement dérogatoire par son externalité hors région et par sa population, qui n’atteint que 13 600 hab. au lieu des 15 000 réglementaires. Grillon (1 780 Grillonnais, 1 492 ha dont 239 de bois) est à 5 km à l’ouest de Valréas; son finage est limité au nord par le cours du Lez. La commune a des restes de remparts et une tour de l’horloge, des maisons anciennes, un beffroi; elle accueille un Institut international des arts et techniques des polymères, construit en 1991 et travaillant pour le bâtiment (formation d’adultes), dans la maison Milon rénovée et agrandie; plastiques Synpol (95 sal., groupe lyonnais Gerflor, lui-même à Axa Equity), abattoir ovin de l’Enclave; centre de séjour, 331 ha de vignes. La commune avait 760 hab. 1954 (1 400 en 1856) et croît depuis mais n’a gagné que 50 hab. après 1999. Elle assure l’administration de la communauté de communes de l’Enclave. Richerenches (620 Richerenchois dont 75 à part, 1 096 ha) est à 8 km OSO de Valréas. Elle a des restes d’une commanderie de templiers (musée), tour de l’horloge et beffroi, une maison familiale rurale et un actif marché hivernal aux truffes qui a fait classer le village parmi les «sites remarquables du goût». Ses viticulteurs déclarent 462 ha de vignes et ont une cave coopérative. La population a connu un creux à 360 hab. en 1962 (760 en 1856) et a crû jusqu’en 1999, puis a perdu 70 hab. Les communes drômoises de l’intercommunalité sont Chamaret (540 Chamaretois, 779 ha) Chantemerle-lès-Grignan (250 Chantemerlais, 982 ha) Colonzelle (570 Colonzellois, 606 ha) Grignan (1 620 Grignanais, 4 343 ha) Montbrison-sur-Lez (290 Montbrisonnais, 1 283 ha) Montjoyer (290 Montjoyeriens, 1 802 ha) Montségur-sur-Lauzon (1 380 Montségurais, 1 824 ha) Le Pègue (370 Le Pèguois, 1 112 ha) Réauville (410 Réauvillois, 1 822 ha) Roussas (390 Roussassiens, 1 607 ha) Rousset-les-Vignes (290 Roussettois, 1 545 ha) Saint-Pantaléon-les-Vignes (440 Saint-Pantaléonais, 831 ha) Salles-sous-Bois (200 Sallois, 950 ha) Taulignan (1 680 Taulignanais, 3 465 ha) Valaurie (690 Valauriens, 1 230 ha). ' communauté de communes de la Drôme et du Vaucluse associant 19 communes (dont 15 dans la Drôme) et 22 800 hab. sur 36 670 ha. Seule Valréas (Vaucluse) dépasse 2 000 hab. Le territoire ajoute à l’Enclave vauclusienne des Papes les communes drômoises du pays de Grignan. Grignan (1 630 Grignanais, 4 343 ha dont 2 292 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Nyons, 24 km à l’ONO de Nyons et 30 km au SE de Montélimar. Le village est situé à 2 km du Lez, sous la butte qui porte son célèbre et vaste château renaissance, où Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, séjourna entre 1672 et 1696; le château est à présent propriété départementale, et lieu de manifestations culturelles; iI reçoit 130 000 visiteurs par an, à peu près comme le Palais Idéal du facteur Cheval. Grignan, qui fut réputée comme marché de la truffe, a de vieilles maisons du 13e au 18e s., une collégiale du 16e, un atelier-musée du livre et de la typographie; mais ce «village de caractère» n’est qu’un petit centre de service, sans collège, avec quelques petites entreprises: cartonnages Bès (55 sal.), parfums Durance (Le Lavandin, 35 sal.), transports Daniel (25 sal.). La commune, où se cultivent 213 ha de vignes, est limitrophe du Vaucluse par l’Enclave; son finage s’étend assez loin au nord dans le Bois de Grignan; au sud du village se cache la grotte de Rochecourbière. Grignan a eu 2 000 hab. en 1831 et sa population, supérieure à 1 900 hab. jusqu’en 1866, s’est abaissée jusqu’à moins de 1 100 hab. entre 1935 et 1965; elle progresse lentement depuis; elle a augmenté de 260 hab. après 1999 (+19%). Le nouveau canton de Grignan a 21 communes, 22 400 hab. Colonzelle (560 Colonzellois, 606 ha), juste au sud de Grignan et limitrophe de l’Enclave, conserve une chapelle du 12 s. et cultive 89 ha de vignes; elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (+27%). Chamaret (530 Chamaretois, 779 ha dont 392 de bois), 3 km SO de Grignan, est connue pour son gros donjon du 13e s. et ses vieilles maisons étagées au-dessus du Lez; sa population augmente depuis le creux de 1975 à 275 hab. mais n’a gagné que 30 hab. depuis 1999. Montségur-sur-Lauzon (1 380 Montségurais, 1 824 ha dont 765 de bois), 9 km SO de Grignan, se partage entre les bois du plateau et les vignes (174 ha) de la plaine, bordée au SE par le Lez à la limite du Vaucluse; papeterie (de Montségur, 35 sal.), maçonnerie (Ricou, 25 sal.). Le Lauzon, dont le nom a été ajouté à celui du village en 1920, est une petite rivière locale orientée vers le sud-ouest, qui longe le plateau du Tricastin et qui rejoignait le Rhône face à Pont-Saint-Esprit; raccourcie de 10 km, elle se termine dans le canal du Rhône à Bollène. La population de la commune croît tranquillement, surtout depuis 1968 (650 hab.); elle a augmenté de 340 hab. après 1999 (un tiers). Chantemerle-lès-Grignan (250 Chantemerlais, 982 ha dont 381 de bois), 6 km OSO de Grignan, a 120 ha de vignes, un théâtre de plein-air, 70 hab. de plus qu’en1999 (+39%). Valaurie (720 Valauriens, 1 230 ha dont 557 de bois) est à 8 km à l’ouest de Grignan dans la vallée de la Berre sur la route du Rhône (D541); fabrique de boissons Eyguebelle (45 sal.), issue du proche monastère d’Ayguebelle (3 millions de bouteilles de sirops et 300 000 bouteilles de liqueurs par an); installations thermiques Projisol (45 sal.), électriques Constructel (25 sal.). La commune a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+37%). Roussas (390 Roussassiens, 1 607 ha), 9 km à l’ouest de Grignan, juste au NO de Valaurie, affiche 156 ha de vignes et a une déchèterie (Coved, 60 sal.); ruines d’un château féodal, grand parc de douze éoliennes Vestas (21 MW, RES et Alpiq) au NO sur le plateau. Réauville (410 Réauvillois, 1 822 ha dont 1 135 de bois), 8 km ONO de Grignan, est une commune de bois et de garrigues entre Grignan, Montjoyer et Valaurie; +70 hab. après 1999. Montjoyer (280 Montjoyeriens, 1 802 ha dont 1 188 de bois), 11 km NNO de Grignan, dessine une petite clairière dans les collines, mais sans guère de vigne. Elle a gagné 60 hab. depuis 1999, plus d’un quart. Elle accueille à sa limite nord deux files de treize petites éoliennes Jeumont (9,8 MW chacune, à Poweo). Dans le fond de vallée de la Vence à l’angle SO du finage, se cache le monastère de la Trappe d’Aiguebelle, qui donne volontiers dans l’artisanat pour touristes; la distillerie dite d’Eyguebelle a cependant quitté Montjoyer pour Valaurie. Salles-sous-Bois (210 Sallois, 950 ha) a un petit village à 6 km NNE de Grignan. Taulignan (1 670 Taulignanais, 3 465 ha dont 1 757 de bois), à 7 km ENE de Grignan, limitrophe du Vaucluse par l’Enclave, est de longue tradition à un niveau de bourg. La commune a 386 ha de vignes et une bonne base de commerces et de services. Elle a dépassé les 2 000 hab. pendant tout le 19e s., montant même à plus de 2 300 en 1851 et en 1886, mais n’en avait plus que 1 000 en 1954; elle a crû ensuite jusqu’en 1990, ne gagnant que 70 hab. depuis 1999. Le village se distingue par sa construction en rond et son enceinte, où subsistent pas moins de onze tours et une porte; musée de la Soie; un centre d’aide par le travail, robinetterie plastique Safi (55 sal.); lavandes et bois truffiers, grand Bois de Taulignan sur le relief, qui monte à 700 m. Une série de lotissements a développé l’habitat vers l’ouest le long de la D24, par la Grange Rouge et la Chênaie. Montbrison-sur-Lez (280 Montbrisonnais, 1 283 ha dont 475 de bois), limitrophe du Vaucluse par l’Enclave, est une commune sans village à l’est de Taulignan, école et mairie étant au hameau de Peyrol sur la D538. Le Lez borde le finage au NO, à la sortie de sa clue; la commune cultive 360 ha de vignes; ruines d’une chapelle de prieuré. La mention sur-Lez, acquise en 1906 et oubliée, a été reconduite en 2004.La population a un peu diminué depuis 1999. Le Pègue (370 Pèguois, 1 112 ha dont 762 de bois), 14 km ENE de Grignan et 6 km NE de Valréas, a son village au pied des reliefs sur une ligne de faille qui va jusqu’à Nyons; musée archéologique. Le finage monte au NE à la Lance (1 338 m); au sud, il est limitrophe du Vaucluse par l’Enclave. Rousset-les-Vignes (290 Roussettois, 1 545 ha dont 797 de bois), 15 km à l’est de Grignan à 460 m, a son village sur la même ligne de faille au pied des hauts crêts de la Lance. La commune cultive 307 ha de vignes, en partie d’aoc côtes-du-rhône-villages; la mention «les Vignes» date de 1958. Le village figure parmi les «villages de caractère» avec château et prieuré renaissance. La commune avait plus de 800 hab. au début du 19e s. Son finage atteint au nord le sommet de la Lance, à 1 338 m, comme le finage du Pègue. Au sud, il est limitrophe du Vaucluse par l’Enclave. Saint-Pantaléon-les-Vignes (430 Saint-Pantaléonais, 831 ha) est une commune de plaine à 4 km ENE de Valréas et donc 13 km à l’est de Grignan, limitrophe du Vaucluse par l’Enclave; elle a 534 ha de vignes, certaines d’aoc côtes-du-rhône-villages comme à Rosset, et 120 hab. de plus qu’en 1999 (+39%). La mention les-Vignes est de 1920. La communauté de communes comprend aussi, mais dans le Vaucluse, les communes de Valréas, Grillon, Richerenches et Visan Grillon (1 790 Grillonnais, 1 492 ha dont 239 de bois) est à 5 km à l’ouest de Valréas; son finage est limité au nord par le cours du Lez. La commune a des restes de remparts et une tour de l’horloge, des maisons anciennes, un beffroi; elle accueille un Institut international des arts et techniques des polymères, construit en 1991 et travaillant pour le bâtiment (formation d’adultes), dans la maison Milon rénovée et agrandie; plastiques Synpol (95 sal., groupe lyonnais Gerflor, lui-même à Axa Equity), abattoir ovin de l’Enclave; centre de séjour, 331 ha de vignes. La commune avait 760 hab. en 1954 (1 400 en 1856) et croît depuis, mais n’a gagné que 50 hab. après 1999. Elle assure l’administration de la communauté de communes de l’Enclave. Richerenches (620 Richerenchois dont 75 à part, 1 096 ha) est à 8 km OSO de Valréas. Elle a des restes d’une commanderie de templiers (musée), tour de l’horloge et beffroi, une maison familiale rurale et un actif marché hivernal aux truffes qui a fait classer le village parmi les «sites remarquables du goût». Ses viticulteurs déclarent 462 ha de vignes et ont une cave coopérative. La population a connu un creux à 360 hab. en 1962 (760 en 1856) et a crû jusqu’en 1999, puis a perdu 70 hab. Visan (1 960 Visanais, 4 107 ha dont 672 de bois) est une commune de l’Enclave des Papes à 10 km au SSO de Valréas; le bourg a des hôtels anciens, portes et éléments de remparts. La partie occidentale de la commune est dans la plaine et a reçu l’aérodrome de Valréas-Visan (LFNV), doté d’une piste gazonnée de 1 000 m et où s’affaire l’aéroclub du Haut-Comtat. La partie orientale est accidentée et monte à 374 m; chapelle mariale des Vignes, romane et très réputée pour ses décorations intérieures. Les vignerons de Visan exploitent 1 798 ha de vignes, avec une cave coopérative; ils ont obtenu une aoc côtes-du-rhône-villages-visan depuis 1967 pour environ 420 ha (15 000 hl/an) en grenache, syrah et mourvèdre. Visan avait 2 400 hab. en 1856, 1 200 seulement en 1975 mais sa population croît depuis et a gagné 340 hab. après 1999 (+21%). (9 630 Valréassiens, 5 797 ha dont 1 099 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Vaucluse dans l’arrondissement d’Avignon, 65 km au NNE de la préfecture dans l’Enclave des Papes-Pays de Grignan. La ville est dans une plaine drainée par la Coronne et arbore une ceinture de boulevards presque circulaire. C’est une «station verte de vacances» avec un beau patrimoine: plusieurs tours dont celle du château Ripert (12e s.) et du Tivoli et une église du 12e s., chapelle des Pénitents blancs (16e-17e s., décoration intérieure), deux couvents, maisons anciennes et hôtels bourgeois (17e et 18e s. surtout), mairie dans le château de Simiane (17e-18e s.) avec musée du cartonnage et de l’imprimerie, centre de paléontologie et archéologie, aquarium; théâtre, festival des Nuits de l’Enclave en août (théâtre, musique, arts plastiques). Son territoire occupe plus de la moitié de l’Enclave. Il est accidenté au sud-est et à l’est, où il atteint 552 m, et l’habitat s’y disperse. La ville a un collège public et un privé, un lycée professionnel public, un centre hospitalier (55 lits médicaux, 220 en tout), un centre d’aide par le travail, un lycée agricole privé. Il s’y fait des pièces de plastique WKW (160 sal.), des cartonnages Packetis (100 sal.), du mobilier de classement Tiro Class (60 sal.); conditionnement à façon Sicaf (160 sal.). Valréas accueille un centre Leclerc (140 sal.) et un Intermarché (40 sal.). La commune a 2 614 ha de vignes et deux caves coopératives; elle a droit à une aoc côtes-du-rhône-villages-valréas depuis 1967, portant sur 480 ha et 17 000 hl/an, en grenache dominant plus syrah et mourvèdre. Valréas est aussi un lieu de production de miel, de truffes et de lavande. Elle avait 5 500 hab. autour de 1900, et a retrouvé ce niveau en 1954 après un creux dans l’entre-deux-guerres; puis elle a connu une croissance sensible dans le troisième tiers du 20e s., ralentie ensuite et a même perdu 50 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan (19 communes dont 15 dans la Drôme, 22 800 hab.). Le nouveau canton de Valréas a 4 communes, 13 600 hab., comme l’ancien; par dérogation il est séparé du reste du département puisqu’il correspond à l’ancienne Enclave des Papes. 2 010 Visanais, 4 107 ha dont 672 de bois) est une commune de l’Enclave des Papes-Pays de Grignan à 10 km au SSO de Valréas; le bourg a des hôtels anciens, portes et éléments de remparts. La partie occidentale de la commune est dans la plaine et a reçu l’aérodrome de Valréas-Visan (LFNV), doté d’une piste gazonnée de 1 000 m et où s’affaire l’aéroclub du Haut-Comtat. La partie orientale est accidentée et monte à 374 m; chapelle mariale des Vignes, romane et très réputée pour ses décorations intérieures. Les vignerons de Visan exploitent 1 798 ha de vignes, avec une cave coopérative; ils ont obtenu une aoc côtes-du-rhône-villages-visan depuis 1967 pour environ 420 ha (15 000 hl/an) en grenache, syrah et mourvèdre. Visan avait 2 400 hab. en 1856, 1 200 seulement en 1975 mais sa population croît depuis et a gagné 370 hab. après 1999 (+23%). |