Métropole Grenoble-Alpes-Métropole' intercommunalité de l’Isère, associant 49 communes et 445 100 hab. sur 54 550 ha. Grenoble (siège), Brié-et-Angonnes, Champ-sur-Drac, Claix, Corenc, Domène, Échirolles, Eybens, Fontaine, Fontanil-Cornillon, Gières, Jarrie, Meylan, Noyarey, Poisat, Le Pont-de-Claix, Saint-Égrève, Saint-Georges-de-Commiers, Saint-Martin-d’Hères, Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Paul-de-Varces, Sassenage, Seyssinet-Pariset, Seyssins, La Tronche, Varces-Allières-et-Risset, Vaulnaveys-le-Haut, Vif, Vizille ont plus de 2 000 hab. Veurey-Voroize (1 450 Veurois, 1 221 ha dont 800 de bois) est à 15 km NNO de Grenoble sur la rive gauche de l’Isère à la hauteur de Voreppe et d’un échangeur de l’A48. Le village est dominé à l’ouest par la pointe extrême du Vercors, d’où descend la petite Voroize, dont la commune a emprunté le nom en 1932. La corniche atteint au sud 1 623 m à la Buffe, et va au nord jusqu’à la Dent de Moirans (988 m) et au Bec de l’Échaillon (628 m). Le bourg est desservi par la N532. Il abrite les installations du quotidien régional Le Dauphiné Libéré (810 sal.) aux Îles Cordées; électronique Lynred (940 sal., ex-Sofradir), scierie Eymard (35 sal.), constructions Sogrebat (110 sal), ingénierie CLF (30 sal.); espaces verts Terideal (45 sal.); transports Berto (95 sal.); nettoyage ESP (140 sal.). La commune n’avait que 440 hab. en 1962; elle a crû ensuite, mais n’a gagné que 100 hab. depuis 1999. Mont-Saint-Martin (83 Saint-Martiniens, 531 ha dont 200 de bois) a un minuscule village niché dans un vallon de la Chartreuse, à 760 m; une route en lacets de 5 km grimpe depuis Fontenil-Cornillon, le finage monte en pointe au nord jusqu’au Rocher de Chalves à 1 845 m. Sa population était tombée à 20 hab. en 1968. Proveysieux (520 Proveysards, 2 037 ha dont 1 700 de bois), 3 km au nord de Saint-Égrève à 516 m, occupe la vallée synclinale du Tenaison de la Vence et atteint ainsi le col de la Charmette à 1 261 m, entre la crête des Rochers de Cornillon et de Chalves à l’ouest et le sommet de la Pinéa (1 771 m) à l’est. Elle s’était dépeuplée de 1846 (650 hab.) à 1960 (210 hab.) mais sa population a augmenté ensuite (+40 hab. depuis 1999). Sarcenas (230 Sarcenais, 776 ha) est à 15 km NNE de Grenoble, à 1 100 m dans le cirque de tête de la Vence; elle n’avait pas 70 hab. en 1954 et 1962 et a gagné 90 habitants depuis 1999 (+64%). La route de Grenoble à Saint-Pierre-de-Chartreuse s’y élève à 1 326 m au col de Portes et la commune monte aussi à la Pinéa au NO et au Chamechaude (2 082 m) au NE, sur le versant duquel a été aménagée une station de ski associée au Sappey (12 pistes, 11 remontées). Quaix-en-Chartreuse (930 Quailards, 1 809 ha dont 993 de bois), 20 km au nord de Grenoble, s’étage en adret à 525 m, au-dessus de la vallée de la Vence, qui débouche en plaine à Saint-Égrève. Le nom originel de Quaix a été complété en 1968; le minimum de population a été de 240 hab. en 1962, le premier maximum de 780 en 1846. La commune a augmenté de 180 hab. après 1999 (+24%). Le Sappey-en-Chartreuse (1 160 Sappeyards, 1 513 ha dont 977 de bois), 16 km NNE de Grenoble, est à 1 014 m dans un petit bassin de la Chartreuse. La commune est tout entière en montagne, occupant un val synclinal fermé au sud-est par le crêt du mont Saint-Eynard, au nord-ouest par le crêt qui va du mont Rachais au Chamechaude, où le relief monte à 2 082 m. Par Le Sappey passe la route de Grenoble au centre du massif de la Chartreuse. Une station de ski (12 pistes, 11 remontées) a été aménagée sur l’ombrée du revers du Saint-Eynard. Le fort Saint-Eynard, accessible du Sappey par une route en lacets de 4 km, offre un vaste panorama dominant Grenoble. La population du Sappey (nommé «en Chartreuse» en 1947) augmente depuis les 230 hab. de 1962; elle a gagné 210 habitants après 1999. Murianette (870 Murianettois, 607 ha) est entre Domène et Gières; son finage occupe un grand méandre de l’Isère au nord et monte au sud dans la forêt domaniale de Prémol jusqu’à 999 m. Elle a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+40%). Venon (780 Venonais, 434 ha), 8 km SE de Grenoble, est une petite commune à 550 m sur les pentes du massif de Belledonne au-dessus de Gières, en habitat dispersé. Elle n’avait que 140 hab. en 1962 et a gagné 100 hab. après 1999. Herbeys (1 390 Herbigeois, 773 ha), 13 km au SE de Grenoble, est dans un vallon de Belledonne à 520 m avec un habitat épars, dominé au NE par le fort des Quatre Seigneurs (937 m); elle est voisine d’Uriage et a un château du 17e s., quelque peu remanié. Sa population a crû sensiblement entre 1968 (350 hab.) et 1990 (1 100 hab.) et a 210 hab. de plus qu’en 1999. Bresson (680 Bressonnais, 278 ha dont 188 de bois) est juste au sud de Grenoble et d’Eybens et n’avait que 200 hab. en 1954; elle contient le fort de Montavie (1879) à 531 m sur une butte ronde dominant le château de Montavie et le golf international de Grenoble (30 sal.) au quartier de la Jolie Vache. Bresson accueille un établissement de la SAIT (Société alpine d’isolation thermique, 130 sal.) et l’imprimerie des Deux Ponts (100 sal.), les travaux publics Colas (200 sal.), un Intermarché (120 sal.) et un négoce d’articles de sports Head Tyrolia, (55 sal.). Sa population a baissé un peu après les 760 hab. de 1999. Champagnier (1 340 Champagnards, 661 ha) est à 11 km au sud de Grenoble sur un bas plateau dominant la vallée du Drac; appareillages électriques Dauphinoise (SDCEM, 90 sal.). Son finage inclut au SO une fraction de la vallée, où passent D1085 et voie ferrée et où se tient un poste d’interconnexion électrique. Elle a 370 hab. de plus qu’en 1999 (+37%). Montchaboud (350 Montchabouillards, 196 ha) a un petit village à 526 m, 15 km SSE de Grenoble sur le relief entre Jarrie et Vizille. Vaulnaveys-le-Bas (1 370 Vaulnaviards, 1 190 ha) est à 5 km NNE de Vizille dans le val de la Grande Combe; le finage s’étend à l’est sur les pentes de Belledonne, jusqu’à 1 310 m, englobant le hameau de Montchaffrey; +190 hab. après 1999. Séchilienne (1 060 Chichilins, 2 147 ha dont 700 de bois) est à 8 km à l’est de Vizille à la sortie des gorges de la Romanche; son ban s’étire vers le nord sur les pentes boisées du massif de Belledonne, montant à 1 621 m au-dessus de Livet-et-Gavet et à 1 547 m au pic de l’Œilly. La réserve naturelle du lac Luitel (17 ha) est près du col de même nom sur la route de Chamrousse. Les Ruines de Séchilienne sont un chaos naturel, très surveillé en raison de réels risques d’éboulement de masse sur la rive droite de la Romanche. La commune a une centrale électrique, mais n’a pas conservé ses anciennes industries. Sa population augmente depuis les 470 hab. du minimum de 1975, et elle a gagné 290 hab. après 1999 (+38%); mais elle eut 1 650 hab. en 1836. Saint-Barthélemy-de-Séchilienne (430 hab., 1 210 ha dont 900 de bois) a son village juste au sud de Séchilienne au débouché d’un vallon sur la Romanche à 450 m, et inclut le haut village du Sapey à 1 022 m; de plus de 1 000 hab. en 1836, sa population était descendue à 360 entre 1950 et 1975 et a un peu repris ensuite mais elle a reperdu 100 hab. après 1999. Saint-Pierre-de-Mésage (790 Mésageois, 703 ha dont 496 de bois) est dans la vallée de la Romanche 3 km au sud de Vizille; elle disperse ses maisons et ses trois centrales électriques sur le versant gauche et le fond de vallée de la Romanche au sud de Vizille sous la N85; +110 hab. depuis 1999. Notre-Dame-de-Mésage (1 130 Mésageois, 453 ha) est dans la vallée de la Romanche en face de Vizille, avec un habitat étagé, traversé par la N85; elle a deux belles chapelles romanes du 12e s. La commune n’avait que 270 hab. en 1975 et a connu une croissance spectaculaire de 1975 à 1990 comme banlieue de Vizille mais a perdu 80 hab. après 1999. Notre-Dame-de-Commiers (550 Commérots, 479 ha) est dans la vallée du Drac à 23 km au sud de Grenoble à 515 m d’altitude, au-dessus d’un grand barrage sur le Drac, établi en 1965, de 40 m de haut, retenant un lac de 165 ha et 34 Mm3 qui s’étire sur plus de 4 km en aval du barrage de Monteynard; la centrale a 60 MW et peut fournir 290 GWh par an. La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+45%). Le Gua (1 820 hab., 2 848 ha dont 1 474 de bois) est à 21 km SSO de Grenoble, 6 km au SSO de Vif dans la vallée de la Gresse, à 950 m. La vallée est empruntée rive droite par la D1075, l’A51 et la voie ferrée vers Sisteron. Le finage monte à la crête du Vercors, culminant à 2 056 m au rocher des Deux Sœurs, et la commune est incluse dans le Parc régional du Vercors. Elle comporte trois villages, Les Saillants au nord (chef-lieu), Saint-Barthélemy au sud, et Prélenfrey au-dessus sur un replat du Vercors, où sont tracés l’hiver 40 km de pistes de ski de fond (6 pistes, foyer). L’ancienne carrière et la cimenterie Vicat ont été fermées en 1976 après avoir occupé plus de 200 personnes. Au hameau de la Pierre, tout au sud, une source accompagnée d’émanations de gaz qui s’enflammaient parfois spontanément fut nommée Fontaine ardente et ainsi classée parmi les Sept merveilles du Dauphiné; le Parc régional a engagé son réaménagement. La commune partage avec Saint-Paul-de-Varces la forêt domaniale du Gerbier, qui tapisse le versant du Vercors. La population a constamment dépassé le millier d’habitants depuis 1836; elle augmente lentement depuis 1970, gagnant 100 hab. depuis 1999. Miribel-Lanchâtre (460 Lanchatrous, 965 ha) est la commune la plus méridionale de la Métropole, 6 km au sud du Gua dans la vallée de la Gresse; elle associe deux villages depuis 1822, Lanchâtre au sud le principal, Miribel en bout de route au-dessus de la Gresse encaissée. La crête de la Ferrière (1 468 m) ferme le finage au NO. La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+84%). (2 580 Briétois, 970 ha) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 6 km au nord de Vizille et en banlieue SE de Grenoble, surtout résidentielle. La commune a réuni deux paroisses dès 1790; elle n’avait que 400 hab. dans les années 1930, 670 en 1968, et a fortement augmenté ensuite, passant par 1 500 hab. en 1975. Elle a encore gagné 740 hab. depuis 1999 (+40%). (3 290 Chenillards, 892 ha dont 257 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 5 km à l’ouest de Vizille, dont elle est séparée par le promontoire du Beauplat (1 281 m) qui domine la confluence du Drac et de la Romanche; le territoire communal va jusqu’au confluent. La papeterie Avery (290 + 45 sal.) s’est spécialisée dans les adhésifs (groupe états-unien Dennison); chaudronneries CIC Orio (115 sal.), gaz industriels HRS (Hydrogen Refueling Solutions, 75 sal.); travaux publics Sonzogni (35 sal.). Le nom actuel de la commune est de 1902; elle fut auparavant Champ, ou Le Champ-près-Vizille. De 350 hab. vers 1890, la population communale a régulièrement augmenté, passant par 1 000 hab. en 1926, 2 000 en 1960, 3 000 en 1982; elle est étale depuis 1999. (8 140 Claixois, 2 412 ha dont 536 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole de Grenoble, 8 km au SO de la préfecture Son finage s’étend du Drac à la crête du Vercors, où il atteint 1 901 m au Moucherotte; le fort de Comboire est sur une butte dominant le Drac. Cette banlieue grenobloise est surtout résidentielle mais comporte néanmoins trois zones d’activités. Claix a un collège public avec établissement régional d’enseignement adapté, une clinique psychiatrique (Le Coteau, 80 sal.). La population communale augmente depuis les 1 100 hab. de 1911; elle a atteint 2 000 hab. en 1958, 5 000 en 1980 et poursuit sa croissance avec modération (+230 hab. après 1999). Parmi les activités, mécanique Nercom (300 sal.), fabriques de moteurs AGCEI (50 sal.), d’appareils de précision ASP (30 sal.); imprimerie TPC (25 sal.), menuiserie Vepres (45 sal.); magasin Carrefour (60 sal.); nettoyages Stem (370 sal.) et 2M (30 sal.). (4 230 Corençais, 650 ha) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, juste au nord de Meylan, à 467 m. Son territoire monte jusqu’au fort Saint-Eynard à la limite du Sappey. Elle est surtout résidentielle, mais héberge les bureaux de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes (300 sal.), la boulangerie du Val d’Eybens (25 sal.) et une entreprise de nettoyage de 120 emplois (L’Entretien immobilier); collèges public et privé, lycée public. Corenc avait 800 hab. en 1911, 2 500 en 1954 et progresse modérément depuis (+280 hab. après 1999). (6 740 Domenois, 529 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 10 km ENE de la préfecture sur la rive gauche de l’Isère, membre de la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole. Elle a un collège public et accueille la Maison de pays du territoire du Grésivaudan. C’est le site originel des papeteries Matussière, qui furent pionnières de l’électricité hydraulique; mais il n’en reste plus rien dans la commune, la dernière papeterie, dite de la Gorge, ayant fermé en 2007. Le travail des métaux est bien mieux représenté, avec l’aciérie de Bonpertuis (35 sal.) et divers ateliers; automatismes Lumiplan (50 sal.); plâtrerie Laye (60 sal.), menuiserie Méandre (40 sal.), génie électrique Ineo (75 sal.); négoces de pharmacie Gatpharm (30 sal.), de matériel de chantier Payant (110 sal.); restauration collective API (220 sal.); magasin Intermarché (35 sal.), cars Philibert (65 sal.) et Transdev (50 sal.); nettoyage PEI (175 sal.); publicité Milee (60 sal.); travaux publics Noé Fondations (50 sal.). Sa population, qui avait atteint 1 900 hab. dans les années 1880, a crû durant tout le 20e s., passant par 3 500 hab. en 1954 et 5 000 en 1973. Elle a 300 hab. de plus qu’en 1999. (37 180 Échirollois, 786 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole. C’est la principale ville de la banlieue sud de Grenoble. Située sur la rive droite du Drac, elle est traversée du nord au sud par l’A480 qui longe la rivière, et la N75 un peu plus à l’est; et, dans l’autre sens, par la rocade sud de Grenoble (deux échangeurs). Au nord-ouest, l’ancien quartier de la Viscose rappelle l’une des anciennes industries, au bord d’un petit port sur un canal rejoignant le Drac; musée de la Viscose; un peu au sud, musée des beaux-arts Geo Charles et parc Picasso. Au sud-est de la commune a été implanté l’hôpital Sud de Grenoble; la ville a trois collèges et deux lycées publics dont un professionnel; clinique des Cèdres (320 sal.). soins de suite Medica (120 sal.) Le groupe de grands immeubles de la Villeneuve (les Essarts, Surieux) est classé en «quartier prioritaire». Les principales entreprises sont un hypermarché Carrefour (500 sal.) et un centre Leclerc (280 et 60 sal.), la Semitag (transports publics de Grenoble) qui emploie 500 personnes; Bull (320 sal.) fabrique des serveurs d’informatique, avec Atoss (520 sal.), Kelkoo (80 sal.), Astek (60 sal.). Dans les activités de production, matériel de chantier Caterpillar (650 sal.), une fabrique d’équipements de contrôle de L’Air Liquide (100 sal.); semiconducteurs Aledia (120 sal.); chaudronnerie Ponticelli (110 sal.); services photographiques Kis (110 sal.); installations électriques Cegelec (180 sal.), DSM (Vinci, 110 sal.), SPIE (55 sal.); plomberie ECCI Durbano (65 sal.), fourniture de chaleur Engie (130 sal.); Laboratoires Dermatologiques d’Uriage (110 sal.). Échirolles accueille aussi la Dauphinoise (SDH, 250 sal.) et SDH (250 sal.) pour la gestion immobilière, BDO (60 sal.) pour la gestion comptable, Dekra (50 sal.) pour les analyses et contrôles; ingénierie Artelia (260 sal.), services aux entreprises Rhône Régie (115 sal.); magasins la Boîte à Outils (150 sal., bricolage), Decathlon (60 sal.), négoces de quincaillerie SMG (140 sal.), de surgelés Alpagel (110 sal.), de machines Textiles Cros (55 sal.); publicité Mediapost (65 sal.); travaux publics Eurovia (120 sal.); transports Daher (120 sal.). Échirolles n’avait pas 600 hab. entre 1900 et 1921; puis elle est passée à 2 800 en 1931, 7 100 en 1962, 15 400 en 1968, 37 400 en 1982 mais seulement 33 160 en 1999; elle a augmenté à nouveau depuis. Le nouveau canton d’Échirolles a 3 communes et 47 700 hab. (10 230 Eybinois, 450 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, en banlieue SSE de la Grenoble. La commune est traversée par la rocade sud de l’agglomération (deux échangeurs). Elle n’avait pas 800 hab. en 1921, puis est entrée en croissance: 2 500 hab. en 1962, 5 000 en 1974, 8 000 en 1990; elle a 680 hab. de plus qu’en 1999. Elle est un lieu d’emploi. Les installations de la Foire de Grenoble débordent sur Eybens, qui a aussi un dépôt de la Semitag (350 sal.), société d’économie mixte des transports urbains de l’agglomération grenobloise. L’activité d’Eybens est surtout marquée par la présence de Schneider (1 270 sal.) qui fabrique du matériel de distribution électrique et de commandes pour basse tension et l’usine Hewlett Packard, qui occupe encore 410 personnes malgré des compressions successives. S’y trouvent aussi les équipements de levage ACAF (120 sal.), des fabrications d’articles de sports Petzl (60 sal.), de machines-outils PRESI (50 sal.); ADP-GSI (50 sal.) dans le conseil de gestion, Domplus (60 sal.) dans les services aux entreprises; ESF (170 sal.) en informatique, Waga Energy (120 sal.) en ingénierie; ascenseurs Otis (55 sal.); transports Brun (60 sal.); espaces verts Idverde (60 sal.); négoce de fournitures pour pharmacies et hôpitaux Becton Dickinson (600 sal.); travaux publics Serpollet (75 sal.); La Poste (100 sal.). (23 300 Fontainois, 674 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 4 km au NO de la préfecture. Elle est située dans la plaine de rive gauche du Drac près de son confluent avec l’Isère et son finage monte jusqu’à la corniche du Vercors. Elle est dotée de deux collèges et un lycée professionnel publics. Le quartier des Floralies, à l’ouest de la ville juste au pied des reliefs, est considéré comme «quartier prioritaire». Fontaine avait 1 000 hab. autour de 1870, 2 200 en 1911, déjà 7 000 en 1936; elle est passée à 15 000 hab. en 1962, 25 000 en 1975, puis sa population s’est un peu tassée, baissant de 290 hab. après 1999. Les activités sont surtout tertiaires et en petits établissements; conseil Persistent Systems (50 sal.), ingénierie Symbio (70 sal.), nettoyages Samsic (300 sal.), Sine (150 sal.), ADN (130 sal.), INS (130 sal.), Dauphinoise (SDN (605 sal.); chauffage Dalkia (110 sal.); analyses Silliker (80 sal.); Orange (120 sal.), La Poste (65 sal.). Du côté des fabrications se signalent une fabrique de portes automatiques Portalp (80 sal.), la maçonnerie SMBA (75 sal.). La commune est le bureau distributeur de deux nouveaux cantons, Fontaine-Seyssinet (11 700 hab.) et Fontaine-Vercors (11 600 hab.). (3 440 Fontanilois, 550 ha dont 331 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, dans la cluse de Grenoble au pied de la Chartreuse, à 10 km NNO de la préfecture. La commune résulte d’une fusion ancienne (1818) mais s’est nommée simplement Fontanil jusqu’en 1941. Elle est fleurie (trois fleurs) et a un lycée professionnel public. Le rocher du Cornillon, au-dessus de la ville, fut jadis couronné par un château fort delphinal; une maquette est exposée en ville. De 400 hab. en 1936 et 590 en 1962, la population est passée à plus de 2 000 en 1990; elle a encore gagné 970 hab. après 1999 (+39%). Les entreprises sont assez diversifiées mais plutôt de petite taille, à l’exception d’une fabrique d’échangeurs de chaleur Vicarb du groupe Alfa-Laval (230 sal.) et d’une fabrique de matériel électrique Schneider (320 sal.); électronique ID3 (45 sal.), plusieurs transporteurs: dont Allemand (55 sal.), Laffond (50 sal.), STEF (40 sal.), Geodis (40 sal.), XPO (40 sal.); recyclage SPRM (45 sal.). (7 230 Giérois, 893 ha dont 200 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 6 km à l’est du centre de Grenoble sur la rive gauche de l’Isère au débouché de la vallée du Sonnant. Elle a une gare, des entreprises de services; un collège public et un privé. Surtout, la commune tient la partie orientale du campus de Saint-Martin-d’Hères, où sont notamment l’IUT, le Cemagref, deux écoles d’ingénieurs, les facultés de mathématiques et de biologie, le Centre technique du papier et des terrains de sports; zone industrielle de Mayencin et rocade sud de Grenoble en bordure du campus. Au nord-est, de l’autre côté du grand méandre de l’Isère au Taillat, qui appartient à la commune de Meylan, s’étend la plaine agricole des Voûtes. Le finage monte un peu au sud sur les pentes du Belledonne autour de la vallée du Sonnant; le fort du Mûrier, de 1878, s’y juche à 893 m; rénové, il abrite des manifestations culturelles. La population communale, d’environ 1 100 hab. entre 1800 et 1920, est passée à 1 600 en 1954, 4 000 en 1982 et croît encore, augmentant de 1 000 hab. après 1999. Les bureaux et laboratoires sont nombreux dans la commune: recherche pharmaceutique Eurofins Optimed (60 sal.), ingénieries Expleo Régions (150 sal.), UGA Floralis (70 sal.), Ecential Robotics (110 sal.) et Alpine de Géotechnique (40 sal.), informatique Incom (40 sal.), conseil RGIS (35 sal.), télécommunications Eloquant (75 sal.). S’y trouve aussi un dépôt de tramway de la Semitag (260 sal.). Du côté des fabrications, fabrique d’équipements de contrôle Axeriel (30 sal.), mécanique Cattin (30 sal.) et Delta Plus (25 sal.). (160 480 hab., 1 813 ha) est la préfecture du département de l’Isère. Elle est à la tête d’une des grandes agglomérations françaises, et très remarquée pour son ensemble d’innovations et l’ampleur de ses investissements et compétences dans les technologies avancées. La commune s’étend dans la plaine de confluence du Drac et de l’Isère, large de 6 à 8 kilomètres, et principalement sur les cailloutis du cône d’épandage du Drac, qui a repoussé le cours de l’Isère au pied de la Chartreuse. Une antique bourgade des Allobroges, nommée Cularo, s’y était établie et a été transformée en cité romaine au temps de l’empereur Gratien (4e siècle), ce qui lui a valu le nom de Gratianopolis, finalement altéré en Grenoble — Grelibre sous la Révolution. Elle a tiré parti de sa situation: Grenoble apparaît protégée à l’intérieur de la montagne, et pourtant largement ouverte sur le sud par le couloir du Drac, vers le nord-est, la Savoie et le Genevois par la plaine du Grésivaudan, et surtout vers le nord-ouest où aucun vrai obstacle de relief ne gêne ses relations et où Lyon est un puissant facteur historique de dynamisme. Par là, elle a pu servir de poste avancé au royaume vers les montagnes et l’Italie du Nord, et développer une fonction de carrefour. Elle est devenue la capitale du Dauphiné, dotée d’une université en 1339 et d’un parlement dès 1453. Pourtant, elle ne fut pendant des siècles qu’une ville secondaire, surtout par comparaison à la métropole lyonnaise. Elle a investi dans l’industrie textile et s’est donné une spécialité lucrative dans la production de gants, qui ouvrait à ses marchands des relations dans les milieux fortunés. Le véritable essor de la ville date de la fin du 19e siècle et résulte d’une remarquable ouverture de sa bourgeoisie à l’innovation technologique et à l’esprit d’entreprise. C’est autour de Grenoble que s’inventent les premières applications industrielles de l’électricité et de la production hydroélectrique, avec l’ingénieur d’origine pyrénéenne Bergès, des industriels comme Merlin en matériel électrique, puis Neyret à l’origine de Neyrpic, Matussière dans la papeterie, Vicat dans les ciments, Perrin dans la lingerie. L’université, longtemps discrète et qui fut même à éclipses jadis, s’ouvre alors aux innovations et crée un Institut électrotechnique en 1898, devenu Institut Polytechnique dès 1901. Elle établit rapidement des liaisons étroites avec les milieux industriels: «L’université de Grenoble, dans les trente années qui précédèrent la guerre de 1914, fut l’une des initiatrices les plus prestigieuses d’une conception nouvelle de l’enseignement supérieur, que l’on peut caractériser de trois manières. Dans son contenu tout d’abord: Grenoble développa des enseignements orientés vers une «physique de l’électricité», en rupture avec l’enseignement classique de la physique. Dans son orientation ensuite: il s’agissait de former des ingénieurs détenteurs d’un savoir scientifique suffisant pour les rendre capables de concevoir des ensembles industriels, électriques en particulier, cohérents. Dans sa vision enfin des relations avec le monde industriel, tant du point de vue de la formation des ingénieurs que de la recherche proprement dite, l’universitaire avait pour mission d’être le conseiller de l’industriel» (Françoise Caron, Le Dialogue entre l’industrie et la science à Grenoble, 2000). Les relations s’intensifièrent dans l’entre-deux-guerres, au point que Louis Néel (prix Nobel de physique 1970), choisit de rester à Grenoble après avoir dû abandonner son laboratoire de Strasbourg pendant la guerre. Après 1950, l’intérêt de la technobourgeoisie pour la montagne en général et les sports d’hiver en particulier aidant, Grenoble devint une ville à la mode, attirant mieux encore cadres, ingénieurs et chercheurs. De surcroît et non sans interaction, elle devint un lieu d’innovation sociale, urbaine et médiatique, pionnière dans le Planning familial (1951), la concertation pour l’aménagement avec les groupes d’action municipale (GAM, 1963) chers à Hubert Dubedout (maire de 1965 à 1983), l’apparition en 1968 d’un campus universitaire «à l’américaine» où trône l’université scientifique Joseph Fourier, les jeux Olympiques de 1968, la réapparition du tramway dès 1987, etc. Grenoble détient ainsi l’une des plus remarquables concentrations françaises d’activités universitaires et de centres de recherche. Le fleuron en est la zone dite Minatec, située dans l’éperon de confluence entre Isère et Drac au nord-ouest de la commune; son nom est la contraction de Micro-et Nanotechnologies et elle accueille 4 000 chercheurs et techniciens. Elle s’achève au nord par l’anneau du Synchrotron, plus précisément Installation européenne de rayonnement Synchrotron, et plus brièvement ESRF (European Synchrotron Radiation Facility), équipement international européen qui emploie 600 personnes. Elle comprend de vastes installations du Commissariat à l’énergie atomique, essentiellement le LETI (Laboratoire d’électronique et de technologies de l’information, 1 000 salariés et 500 collaborateurs extérieurs). Elle a reçu côté sud un laboratoire de l’Institut Laue Langevin (ILL, 450 personnes), qui dispose depuis 1971 d’un réacteur à neutrons à haut flux de 58 MW, et un autre de l’EMBL (laboratoire européen de biologie moléculaire, 70 employés). ESRF, ILL et EMBL sont associés dans un EIROforum européen, et forment avec l’Institut de biologie structurale (IBS) le PBS (Partenariat pour la biologie structurale). Un nouveau bâtiment a été ouvert en 2006 pour abriter l’IVMS (Institut de Virologie moléculaire et structurale) et l’IBs. Tout cet ensemble est donc largement orienté vers les nanotechnologies et la biologie mais comprend aussi plusieurs éléments de l’Institut Polytechnique de Grenoble (physique, électricité et télécommunications). Un autre grand ensemble, qui se partage toutefois entre le Minatec et le vaste campus de Saint-Martin-d’Hères, hors de la commune de Grenoble, s’est formé autour de l’INPG (Institut national polytechnique de Grenoble), héritier de la vénérable école électrotechnique. Il comprend traditionnellement dix «grandes écoles»: ENSPG (École nationale supérieure de physique de Grenoble, au Minatec), ENSEEG (École nationale supérieure d’électrochimie et d’électrométallurgie de Grenoble, au campus), ENSERG (École nationale supérieure d’électronique et de radioélectricité de Grenoble, au Minatec), ENSGI (École nationale supérieure de génie industriel, à l’ouest du centre-ville), EFPG (École française de papeterie et des industries graphiques, au campus), ENSHMG (École nationale supérieure d’hydraulique et de mécanique de Grenoble, au campus), ENSIEG (École nationale supérieure d’ingénieurs électriciens de Grenoble, au campus), ENSIMAG (École nationale supérieure d’informatique et mathématiques appliquées de Grenoble, au campus), plus INPG-Télécom, ces cinq derniers au campus; la dixième est l’ESISAR (École nationale supérieure en systèmes avancés et réseaux) de Valence. En 2008, une restructuration redistribue ces centres en six unités nouvelles: ENSE3 (École nationale supérieure de l’énergie, l’eau et l’environnement, ENSIMAG (École nationale supérieure d’informatique, de mathématiques appliquées et de télécommunications de Grenoble, regroupant l’ancienne Ensimag et l’INPG-Télécommunications), Génie industriel, Pagora (École des sciences du papier, de la communication imprimée et des biomatériaux, modernisation de l’EFPG dont le nom combine Papeterie, Grenoble et Agora…), Phelma (École de physique, d’électronique et des matériaux, regroupant ENSPG, ENSETG, ENSEEG) et dont le nom additionne les deux premières lettres de ses trois composantes); l’Esisar subsiste inchangée à Valence. En 1970, Grenoble avait trois universités: Joseph Fourier en sciences physiques et naturelles, médecine et sports (17 000 étudiants, 1 300 enseignants et techniciens), Pierre Mendès-France en sciences humaines (20 000 étudiants, 1 200 membres du personnel), Stendhal en lettres (10 000 étudiants, 800 membres du personnel). Devenues Grenoble I, II et III, elles ont fusionné fin 2014 sous le nom de Grenobe-Alpes-Isère. En 2023, celle-ci compte 59 500 étudiants dont 3 000 doctorants, et 10 400 professionnels (dont 6000 enseigannts et chercheurs), 71 unités de recherche. La ville a aussi une école supérieure d’art et une d’architecture, une de commerce dite en franglais Grenoble École de Management, plus un établissement du Centre de formation des personnels territoriaux (CNFPT) et un de l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique), qui fait état de 26 équipes et 500 collaborateurs, mais faisant partie d’autres institutions, et qui est à Montbonnot. L’ensemble des personnes travaillant dans le domaine des micro et nanotechnologies dans l’agglomération de Grenoble est évalué à 25 000 personnes (dont 3 000 chercheurs) et celles qui travaillent dans l’informatique et les logiciels seraient 13 000 (dont 1 500 chercheurs). L’ensemble hospitalier public représente 2 500 lits dont plus de 1 600 lits médicaux, plusieurs hôpitaux étant sur le territoire communal, mais le Centre hospitalier universitaire est sur le territoire de La Tronche, sur la rive droite de l’Isère. Il s’y ajoute plusieurs cliniques: Eaux-Claires (mutualiste, 220 lits), des Cèdres (145 lits), des Bains (125 lits), des Alpes (60 lits, 80 sal.), du Mail (35 lits). Grenoble a un large éventail d’offre culturelle. Sa Maison de la Culture, rouverte en 2004, a été parmi les pionniers. Grenoble a un centre chorégraphique national et une quarantaine de compagnies de danse, un Conservatoire national de musique et plusieurs salles de concert, l’orchestre des Musiciens du Louvre, des festivals (Jazz, Noctambules, Cabaret Frappé), et les installations d’accueil de la Régie 2C (Ciel et Chaufferie); cinq équipes d’art dramatique reconnues et un Centre national dramatique, trois théâtres; un Centre national d’art contemporain (le Magasin) et une Artothèque. Le Musée de Grenoble (beaux-arts) est un des principaux de province; il s’accompagne d’un musée de la Résistance et de la déportation, d’un muséum d’Histoire naturelle, d’un Musée dauphinois, d’un musée de l’Ancien Évêché, d’un Musée archéologique, d’un musée des Automates. Le centre-ville originel dessine une petite ellipse d’à peine 500 m sur la rive gauche de l’Isère; il inclut au bord de l’eau l’ancien palais Delphinal, qui a longtemps abrité le palais de justice, héritier du Parlement du Dauphiné; la cathédrale, le musée Stendhal, ainsi que le jardin de ville et la gare du téléphérique de la Bastille qui permet d’accéder à l’éperon de la Chartreuse sur la rive droite et reçoit 220 000 passagers par an. Ce centre est entouré d’un carré de boulevards, qui englobe au sud la préfecture et l’hôtel du département, ainsi que le Muséum, à l’est une cité administrative, au nord-est le Musée de Grenoble, et vers l’ouest tout un ensemble de rues piétonnes et marchandes. Les extensions du centre au 19e et au 20e siècle ont permis d’aménager au sud un ensemble de prestige comprenant le parc Paul Mistral, qui fut le site de l’Exposition internationale de la houille blanche en 1925, ses installations sportives en partie héritées des Jeux de 1968, l’hôtel de ville, la Maison de la Culture et la haute tour Perret (80 m), «phare» de Grenoble, qui date de l’Exposition. Vers l’ouest, l’espace est structuré par des avenues divergeant de la Porte de France, jusqu’à la gare; il contient plusieurs lycées et Instituts de technologie ainsi que l’École de génie industriel de l’INPG, le musée des automates, et de l’ensemble où s’étalait le quartier militaire de Bonne, en voie de réaménagement comme espace de verdure et d’habitat dans le prolongement du parc Mistral. Vers le nord-est, l’Île Verte est un quartier d’habitation qui occupe un grand lobe de méandre de l’Isère; il est séparé du centre-ville par une coulée verte qui flanque le boulevard, et comprend le grand cimetière Saint-Roch. Autour de ce centre au sens large, les quartiers sont très diversifiés. Vers le nord-ouest, au-delà de la gare, apparaissent deux ensembles forts. L’un correspond au grand parc scientifique entre Drac et Isère, qui va jusqu’au confluent, contient le grand synchrotron et un nombre impressionnant de laboratoires, et a pris récemment le nom de Minatec. L’autre est le quartier Europole, d’aménagement récent et qui vise au prestige des affaires, en partie sur l’ancienne gare de triage; il comprend notamment des bureaux, un World Trade Center, le nouveau Palais de justice, l’école de commerce, une cité scolaire internationale, un gymnase. Sur la rive droite de l’Isère, Grenoble dispose d’une petite section qui grimpe sur les premières pentes de la Chartreuse; le fort de la Bastille, qu’atteint le téléphérique installé en 1934, y trône et offre une vue superbe sur l’ensemble de l’agglomération; un peu plus bas dans la montée de Rabot, un site universitaire comprend plusieurs bâtiments dont l’ancien Institut de géographie alpine, fondé par Raoul Blanchard en 1906, installé en ce lieu en 1961 mais abandonné en 2001 pour le sud de la ville, et bénéficie de la même exposition en hauteur et en adret. Ces pentes culminent au mont Jalla à 623 m et s’ornent de deux parcs, Guy Pape sur les pentes et l’Esplanade en contrebas le long de l’Isère vers l’aval. Toute la partie méridionale de la commune, jusqu’à Échirolles et Eybens, bouclée au sud par une rocade routière, est d’urbanisation récente. Elle comporte vers l’ouest des zones d’activité étendues, dont le parc Technisud au bord du Drac, les vastes installations des lycées techniques et un marché d’intérêt national. Les quartiers de la Villeneuve et du Village Olympique y ont introduit des grands ensembles discutés. Deux parcs apportent un peu de verdure, celui des Champs-Élysées à l’ouest et celui de Villeneuve à l’est; nombre d’administrations et de bureaux y ont trouvé place, y compris le nouvel Institut de Géographie alpine au sein d’une Cité des Territoires. Une petite excroissance de la commune de Grenoble au sud de la rocade contient le Palais des congrès et les installations de la foire Alpexpo, ainsi qu’une patinoire, tout près d’un grand espace commercial partagé avec Échirolles. Plusieurs de ces quartiers sont classés en «zone urbaine sensible»: Mistral et ses grands immeubles au bord du Drac, la Villeneuve-Arlequins-Baladins et le Village Olympique au sud, Teisseire-Châtelet au sud-est. La Villeneuve et le Village Olympique, voisins, ont été dotés d’un statut de zone franche urbaine. Dans les plus grandes entreprises se signalent STMicro électronique (1 550 et 470 sal.),les matériels électriques Schneider (510 et 550), Caterpillar (650), les machines de bureau Hewlett Packard (HP, 600), les moteurs et turbines GE Hydro (570), les équipements d’automobiles Araymond (320+180), les tubes d’acier Minitubes (360), les produits pharmaceutiques Biomérieux (270), les commandes électriques Master Grid (270) et commandes électroniques Siemens (190), les fours et brûleurs ECM (250), les outils diamantés Umicore (110); lignes électriques Greenalp (210), chauffage CCIAG (210 sal.) Dans d’autres domaines sont l’EESC (école de commerce, 560 sal.), GEG (gaz et électricité, 210 sal.), les informaticiens CGI (320), Corys (200), Sopra Steria (200), Hardis (170), Reynolds (150), Viso (120), Diabelcorp (110), EASII (110); les ingénieries Verkor (170) et HIQ (130); Orange (290), La Poste (780), la vente par correspondance Spartod (220). Puis Enedis (110 sal.), la blanchisserie MAJ (120), le nettoyage FPS (110), le magasin La Boîte à Outils (110), un négoce de cadeaux Pacaprod (130); conseil Raygroup (100), comptabilité Tessi (150), aide à domicile Vitalliance (160), crèche Kinougarde (100), services Internet Wizbii (140). La commune de Grenoble avait environ 25 000 hab. au début du 19e s., 40 000 en 1866, 69 000 en 1901. Elle est passée à 96 000 en 1936, 159 000 en 1962, et a culminé à 166 000 en 1975; puis elle a perdu 16 000 hab. de 1975 à 1990, avant de reprendre sa croissance démographique. En 2023, les nombres officiels lui attribuent 4 280 hab. de plus qu’en 1999. La communauté Grenoble-Alpes-Métropole associe 49 communes et 445 100 hab. L’arrondissement a 746 400 hab., 263 communes, 471 473 ha. Quatre cantons nouveaux portent le nom de Grenoble; les cantons 1, 3 et 4 se limitent à une fraction de la commune; le canton Grenoble-2 a une autre fraction et 7 communes voisines. Au total, ils rassemblent 185 196 hab. (3 870 Jarrois, 1 326 ha dont 300 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, d’habitat quelque peu dispersé, 4 km au NO de Vizille. Elle s’étend des portes d’Échirolles au confluent de la Romanche et du Drac et inclut la réserve naturelle de la Haute-Jarrie (7 ha). Elle offre des ruines du château de Bon Repos au centre du finage et bénéficie d’une gare et d’un collège public. Le quartier industriel de Basse-Jarrie, sur la rive droite de la Romanche, comprend un ensemble industriel assez consistant: grosse usine chimique Arkema du groupe Total (360 sal.), métallurgie du zircon Cezus du groupe Framatome (260 sal.); génie thermique Axima (260 sal.), métallerie Capelli (30 sal.). Jarrie avait un millier d’habitants vers 1900, le double vers 1950; sa population a stagné jusqu’en 1975 puis a crû à nouveau jusqu’en 1999 — elle a perdu 170 habitants après 1999. (18 580 Meylanais, 1 232 ha,) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 7 km au NE de Grenoble, dont elle est séparée par la commune de La Tronche. Elle est dotée de deux collèges et un lycée publics, deux cliniques. La commune n’avait que 900 hab. au début du 20e s.; elle est passée à 1 700 en 1954 puis sa population a vigoureusement augmenté (6 500 hab. en 1968, 14 600 en 1982). Elle a toutefois baissé de 460 hab. depuis 1999. Son territoire est bordé au sud par la rive droite de l’Isère et dessine un grand lobe de méandre vers le sud dans le quartier vert de la Taillat, où un étang est à l’abri de la digue qui longe la rivière. La commune est traversée par la N90 et, au contact de la ZIRST et des espaces verts méridionaux, par l’A41 (deux échangeurs). Plusieurs parcs et jardins égaient le centre-ville. À la pointe occidentale de la commune se tiennent un grand centre commercial et les zones d’activité des Buclos et des Sources, plus un centre théologique. Meylan est surtout connue pour sa ZIRST (Zone pour l’innovation et les réalisations scientifiques et techniques), devenue en 2005 Inovallée, qui se prolonge vers l’est à Montbonnot et qui est complétée au nord par le jardin d’entreprises de Maupertuis. Elle a accueilli de nombreux établissements, dont le gros bâtiment du CNET (Centre national d’étude des télécommunications), centre Norbert Segard de France-Télécom, qui emploie 550 personnes. Les technologies avancées sont évidemment bien représentées, mêlées à des activités plus banales de services aux bureaux et à l’industrie. Toutefois, Schneider Electric (960 salariés vers 2010) a cessé en 2021. Roche Diagnostics (groupe pharmaceutique suisse Hoffmann-La Roche) a 450 salariés. La Société Générale (banque) a installé à Meylan ses bureaux grenoblois (370 sal.). La recherche et la production en électronique mobilisent Sames Technologies (250 sal., matériel de traitement de surfaces, groupe Excel), la Grenobloise d’Électronique et d’automatisme (GEA, 180 sal.), Depagne (matériels électriques, 150 sal.); recherche médicale Blue Ortho (75 sal.); constructions Campenon-Bernard (190 sal.); lignes électriques OT (65 sal.) Dans l’informatique, Amtair (65 sal.), Actoll (65 sal.), Ineo Tinea (55 sal.), Inetum (55 sal.) et négoce d’informatique Dolphin (140 sal.); ingénierie Cedrat (50 sal.). Dans les services apparaissent les gestions comptables KPMG (70 sal.) et Adex (55 sal.), les services Internet Naver (110 sal.), le sercétariat ACT RMC (90 sal.), Notaires Conseils Associés (55 sal.); Orange (520 sal.); nettoyage Framex (120 sal.); aides à domicile Agir à Dom (160 sal.) et Alpes Net Services (55 sal.); La Poste (70 sal.). Le nouveau canton de Meylan a 8 communes, 45 300 hab. (2 320 Nucérétains, 1 686 ha dont 948 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 11 km au NO de Grenoble au pied du Vercors à gauche de l’Isère. Son finage monte à 1 643 m à la pointe de la Sure; barrage sur l’Isère; fermetures Isea (70 sal.) et transports Fret Vite (40 sal.); maison d’enfants catholique du Village de l’amitié (50 sal.). La commune avait 830 hab. en 1962 et croît régulièrement depuis (+110 hab. après 1999). (2 150 Poisatiers, 256 ha) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, en banlieue SE de Grenoble. Elle est surtout résidentielle, et boisée sur les hauteurs; parc Dubedout, château de Perrière et cimetière intercommunal. Poisat n’avait que 250 hab. en 1931; elle est montée à 740 en 1962, a crû sensiblement autour de 1970, plus lentement ensuite jusqu’en 1990; elle est restée stable après 1999. (10 950 Pontois, 560 ha) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 7 km au sud de Grenoble sur la rive droite du Drac. C’est l’une des grandes banlieues industrielles de Grenoble, en amont de la ville, bien située dans le couloir de communication: voie ferrée, N75 et N85-91, A480 (deux échangeurs). La ville abrite deux collèges publics et un lycée agricole public. La commune n’a été créée qu’en 1873, avec un millier d’habitants; sa population a augmenté après 1920, montant à 2 600 hab. en 1931, 5 000 en 1963, 10 000 en 1969, et culminant à 12 700 en 1975; elle a un peu baissé depuis, perdant 820 hab. après 1999. Le Pont-de-Claix est une base industrielle de l’agglomération grenobloise, longtemps fondée sur la chimie, bien qu’elle soit en amont de la ville. Une large partie de la commune au sud-est est occupée par les vastes installations de la chimie de Rhône-Poulenc, qui occupaient encore 2 000 personnes en 1995 mais ont beaucoup évolué; il reste quelques dizaines de salariés à Rhodia Opérations, qui comprend notamment Chloralp, qui produit chlore et soude et reçoit le sel par une conduite de 85 km depuis Hauterives (Drôme); mais son existence est en question. Vencorex (400 sal., suédo-thaïlandais) fabrique des produits chimiques. La grande usine est à présent la fabrique de seringues Becton Dickinson (1 790 sal., états-unien). Tyco Healthcare (Covidien, 180 sal., états-unien) y ajoute une production d’aiguilles chirurgicales, Medtronic (190 sal.) des appareils médicochirurgicaux. Sintertech (210 sal.), spécialiste de poudres métalliques, fait des éléments filtrants pour automobiles, Isochem (135 sal., groupe SNPE) des produits phytosanitaires. La commune accueille divers ateliers de moindre taille et les autocars Perraud (100 sal.), ainsi que La Poste (50). Le nouveau canton du Pont-de-Claix a 12 communes, 47 500 hab. (16 220 Saint-Égrèvois, 1 088 ha dont 250 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement et la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 8 km NNO de la préfecture dans la cluse de Grenoble, rive droite. Le relief est dans le Parc de la Chartreuse, où le finage monte jusqu’à 1 298 m au crêt du Néron. La commune s’est ménagé quelques espaces verts et la ville soigne son fleurissement; collège public, maison familiale rurale, centre hospitalier public spécialisé (440 lits de psychiatrie, 1 400 employés). La population communale est passée de 1 300 hab. en 1851 à 2 700 en 1900, 4 300 en 1954, et a fortement augmenté ensuite; elle s’est encore accrue de 730 hab. après 1999. Saint-Égrève est une active banlieue, dont les principales usines sont une métallerie Araymond (550 sal.) plus une fabrique de fixations techniques en plastique Araymond (80 sal.); en électronique, Teledye (420 sal.), VIT Mycronic (60 sal.) et SOTEB (55 sal.); cimenterie Vicat (70 sal.). La ville est néanmoins très tournée vers le tertiaire et les services: conditionnement à façon Sico (55 sal.), fourniture de chaleur Dalkia (60 sal.), transports Fouver-Mercier (100 sal.), Geodis (90 sal.), VFD (80 sal.); Schenker (50 sal.). Elle a un hypermarché Carrefour (320 sal.) et des grands magasins dont Leroy-Merlin (170 sal.), Boulanger (50 sal.), Decathlon (55 sal.); vente par correspondance Photoweb (200 sal.), distribution de médicaments CERP (90 sal.) et Binding (50 sal.). (2 630 Saint-Georgeois, 1 462 ha dont 750 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 28 km au sud de Grenoble dans la vallée du Drac, doublée au sud par le gros hameau de Saint-Pierre-de-Commiers sur la D529 (table d’orientation de la Pierre du Soleil). La voie du train touristique de La Mure, qui longe le Drac et ses lacs, s’y branche au nord sur la voie de Grenoble vers les Hautes-Alpes. La commune n’avait que 820 hab. en 1968 et croît depuis; elle a gagné 730 hab. après 1999 (+38%). (38 460 Martinérois, 926 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, juste à l’est de Grenoble dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole. Son territoire est presque entièrement construit. Saint-Martin-d’Hères avait moins de 2 000 hab. au début du 20e s., et n’a cessé de se peupler jusqu’en 1975: 5 000 hab. en 1933, 15 000 en 1963, 38 000 en 1975; sa population s’est ensuite un peu tassée mais elle a augmenté de 2 530 hab. après 1999. Son territoire est traversé par la rocade sud de Grenoble (deux accès) et bordé au nord par la rive gauche de l’Isère. Toute la partie septentrionale est occupée par le domaine universitaire dit de Saint-Martin-d’Hères, mais qui déborde assez largement sur la commune voisine de Gières. Le grand ensemble d’habitation de la Renaudie, au sud-est en bordure de l’autoroute, est classé en «quartier prioritaire». Le campus accueille 50 000 étudiants. Toutes les facultés y sont présentes, sauf celles de la santé qui sont à La Tronche avec l’hôpital. Plusieurs instituts supérieurs les accompagnent: ENSI (École nationale supérieure d’ingénieurs), ENSPG (École nationale supérieure de physique de Grenoble) et ENSIEG (École nationale supérieure d’ingénieurs électriciens de Grenoble, devenue d’énergie et de traitement de l’information sans changer de sigle), ENSHMG (École nationale supérieure d’hydraulique et de mécanique de Grenoble), l’ENSEEG (École nationale supérieure d’électrochimie et d’électrométallurgie); plus l’IUT, l’Institut des sciences et techniques de Grenoble, l’École supérieure des affaires, l’Institut d’Études politiques, l’Institut national de programmation de Grenoble, un IUP de Génie mécanique et de productique, le Cemagref, le Centre technique du papier et de la cellulose et l’École française de papeterie et des industries graphiques, et le campus privé de Bissy (mécanique); quatre résidences universitaires, nombreuses installations sportives. Ce domaine est flanqué au sud par les zones d’activité des Glairons et du Champ Roman. Le centre administratif et marchand de la commune a été refait au cours des années 1980. Saint-Martin-d’Hères est dotée de trois collèges et deux lycées publics dont un professionnel. Elle abrite une grosse clinique (Belledonne, 570 sal.). Les plus nombreux employeurs sont du domaine tertiaire et et de taille assez modérée: informatique Alma (Accross, 100 sal.) et Prowebce (65 sal.), comptabilité Total Global Finance (80 sal.); centre commercial E.Leclerc (120 sal.), Géant Casino (250 sal.) et Lidl (50) avec magasins Ikea (240 sal.), Castorama (130 sal.), La Boîte à Outils (60 sal.), négoces de matériaux SAMSE (85 sal.), de combustibles STEDIS (75 sal.); maçonnerie SDER (55 sal.); nettoyage Eden (90 sal.); travaux publics Eiffage (50 sal.). La commune accueille les transports de voyageurs départementaux SAM VFD (260 sal.) et de grands garages. L’industrie est présente, mais limitée: échangeurs thermiques SGL Carbon Technic (100 sal.), à un groupe allemand; métallerie Précitechnique (70 sal., groupe PTH). Le nouveau canton de Saint-Martin-d’Hères a 4 communes, 48 200 hab. (5 910 Saint-Martiniers, 1 006 ha dont 650 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, juste au nord de Grenoble, à la pointe extrême de la Chartreuse. Sur le relief, le territoire communal occupe un vallon monoclinal entre le puissant crêt d’urgonien du mont Néron à l’ouest (1 298 m) et le crêt parallèle du tithonique du mont Rachais (1 048 m) à l’est, au-dessus de La Tronche. Mais l’habitat se tient au pied de la montagne, en continuité avec celui de Grenoble. Le quartier de Pique Pierre et Buisserate, sur la rive droite au pied de la Chartreuse et longé par une gare de triage, est classé en «quartier prioritaire». La banlieue est surtout résidentielle, avec un collège public, un centre d’aide par le travail et quelques entreprises de services comme l’informatique Econocom (450 sal.), le nettoyage Onet (560 sal.), le génie climatique Streiff (750 sal.); maçonnerie Cuynat (50 sal.); EDF déclare 480 agents. La commune n’avait que 900 hab. en 1911 et sa population a crû ensuite jusqu’en 1958 (5 800 hab.); puis elle a diminué jusqu’en 1999; et augmenté de 690 hab. ensuite. (2 280 Saint-Pagnards, 1 969 ha dont 500 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 7 km à l’ouest de Vif de l’autre côté du Bémont (1 270 m). Elle occupe en contrebas du Vercors une conque drainée par le Lavanchon, qui rejoint le Drac à Pont-de-Claix. Son finage atteint à l’ouest la crête orientale du Vercors (2 049 m au Roc Cornafion) et empiète sur la forêt domaniale du Gerbier. Elle n’avait encore que 420 hab. en 1962 (730 vers 1840) et sa population a crû surtout dans les années 1980; elle a gagné 430 hab. après 1999 (+23%). (11 550 Sassenageois, 1 331 ha dont 544 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 6 km au NO de Grenoble dans la plaine de rive gauche de l’Isère, au pied du Vercors et au confluent du Drac et de l’Isère. Le bourg originel est au débouché du Furon dans la plaine; un petit boulevard circulaire y enserre le château Bérenger du 17e s. L’hôtel de ville est installé dans le «château des Blondes», ancienne fabrique de dentelles de 1780 où travaillaient jadis des orphelines. Le versant est agrémenté par la résurgence du Germe dans le vallon du Furon et les «cuves» (grottes) de Sassenage, qui montrent de belles marmites de géant; lacets et points de vue de la route qui grimpe à Lans-en-Vercors par les gorges du Furon. La commune n’avait encore que 1 600 hab. dans les années 1930, guère plus qu’au milieu du 19e s., puis a connu une forte croissance à partir de 1950: 4 100 hab. en 1968, 9 000 en 1982; le mouvement se poursuit: sa population a augmenté de 1 590 hab. depuis 1999. Elle a reçu un collège et un lycée publics, un lycée technique du bâtiment, un supermarché Carrefour (50 sal.). Sassenage accueille une usine de L’Air Liquide pour les systèmes frigorifiques (990 sal.) assortie d’un atelier de gaz industriels Biogas (60 sal.) du même groupe; ferments lactiques Danisco (60 sal.), matériels de sports et loisirs Intersport (180 sal.); travaux publics spécialisés subaquatiques Hydrokarst (70 sal.), installations électriques Constructel (110 sal.); dépôt de la Semitag (transports publics de l’agglomération de Grenoble, 370 sal.) et transports de voyageurs Faure Vercors (70 sal.), transports de fret Zanon (85 sal.); gardiennage ABC Sécurité (70 sal.); La Poste (300 sal.). (11 920 Seyssinettois, 1 065 ha dont 516 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, juste face à Grenoble à l’ouest, de l’autre côté du Drac canalisé. Son finage monte jusqu’à la corniche du Vercors où trônent les Trois Pucelles à 1 456 m (rochers d’escalade) et où grimpe la route de Saint-Nizier-du-Moucherotte. Le donjon ruiné de la Tour sans Venin, l’une des «sept merveilles du Dauphiné», y offre un vaste point de vue sur Grenoble. La commune s’est d’abord nommée Pariset (ou Parizet); en 1929, elle s’est séparée de Saint-Nizier-du-Moucherotte, et a pris son nom actuel, Seyssinet étant un village au sud, qui a reçu la mairie. Elle n’avait alors guère que 1 000 hab.; elle est passée à 2 000 en 1954, puis 11 000 en 1970, et sa population a crû jusqu’en 1990; elle a baissé de 1 300 hab. après 1999. La ville a un collège et un lycée publics. Elle abrite plusieurs entreprises d’ingénierie et services aux entreprises, comme Hardis (410 sal.) en informatique, BBM en comptabilité (80 sal.), l’atelier protégé EASI (mécanique, 90 sal.); gardiennages SERIS ESI (270 sal.), Fiducial (Prosegur, 120 sal.) et Loomis (70 sal.), nettoyage Derichebourg (100 sal.), blanchisserie Morel-Bordet (60 sal.); production de chaleur Idex (65 sal.); aide à domicile Second Souffle (55 sal.), négoce d’équipements d’automobiles Cofirhad (55 sal.), vente par correspondance Chronodrive (60 sal.), distribution d’électricité Enedis (80 sal.), transport d’électricité RTE (60 sal.). Les principaux ateliers de fabrication s’occupent d’équipements de contrôle (société 40-30, 160 sal.), d’appareils de chauffage (EFD Induction, 60 sal., groupe norvégien). (8 020 Seyssinois, 800 ha)est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, en banlieue sud-ouest de Grenoble sur la rive gauche du Drac, face à Échirolles; collège public. Le finage monte jusqu’à la corniche du Vercors où elle atteint le Moucherotte (1 901 m); golf au bord du Drac, hôtel de ville dans un château du 17e s. bien remanié depuis; clinique du Dauphiné (90 sal). La commune n’avait guère que 500 hab. dans la première moitié du 20e s.; elle est passée à 1 000 en 1962, 4 000 en 1976, 7 000 en 1990, un peu moins ensuite; sa population a encore augmenté de 1 080 hab. après 1999. Ses principaux établissements sont de mécanique AVDM (30 sal.), installations électriques SDEL (Actemium, 60 sal.); ingénierie EGIS (80 sal.); magasin Intermarché (100 sal.), jardinerie du Salève (Botanic, 45 sal.). (6 700 Tronchois, 642 ha dont 200 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, juste au NE de la préfecture. La commune monte au nord jusqu’au crêt du Mont Rochois et elle est bordée au sud par la rive droite de l’Isère, qui y dessine deux grands méandres. Sur le lobe convexe du Sablon, a pris place une zone d’activités et de cimetières. Le lobe suivant en aval est occupé par le quartier grenoblois de l’Île Verte. Le long des rives se sont établis le centre hospitalier universitaire de Grenoble et l’hôpital civil (depuis 1913), séparés par les facultés de médecine et de pharmacie. La ville a un lycée public et un privé; elle offre le musée Hébert en centre-ville, dans l’ancienne maison de l’artiste peintre Ernest Hébert (1817-1908), depuis 1935. Hors le complexe hospitalo-universitaire, La Tronche n’a que d’assez petites entreprises: comptabilité Coges In Extenso (40 sal.); centre funéraire intercommunal (PFI Grenoble, 95 sal.); studios de France Television (85 sal.); magasin de sports Décathlon (65 sal.); enseignement privé Edisanté (40 sal.), nettoyage ATE (65 sal.); au SE en bord d’Isère, usine d’incinération et de traitement de déchets Dalkia Wastenergy (60 sal.). La N90 à quatre voies passe au sud de la commune, donnant accès à l’A41, avec un échangeur. La Tronche a eu 1 700 hab. en 1850, 2 800 en 1900, a connu une forte croissance au début du 20e siècle (5 600 hab. en 1931) et a culminé à 8 000 hab. en 1968. La population est stable depuis 1999. (8 480 Varçois, 2 088 ha dont 510 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole à 11 km SSO de Grenoble. La commune associe plusieurs villages et résulte de la fusion de 1955 entre Varces et Allières-et-Risset; elle va du pic Saint-Michel (1 966 m) sur le rebord du Vercors, à l’ouest, au confluent du Drac et de la Romanche à l’est. Sa population s’accroît régulièrement depuis 1962 (2 150 hab.) et comprend notamment, comptés à part, les effectifs de la caserne du 93e RAM (régiment d’artillerie de montagne), soit 980 personnes au quartier de Reynies, et de la maison d’arrêt de l’Isère, ouverte en 1972 avec une capacité de 213 places mais qui semble avoir hébergé jusqu’à 350 détenus. La population officielle a augmenté de 2 100 hab. depuis 1999 (un tiers). La commune a un collège public et un institut médico-éducatif. Les principales entreprises sont les charpentes SDCC (55 sal.), la récupération Paprec (25 sal.), un Intermarché (60 sal.), le négoce de boissons Rhône-Alpes Distribution (45 sal.), les Eaux de Grenoble (30 sal.) et le traitement des eaux usées SODI (65 sal.); La Poste (45 sal.). La commune est traversée par la voie ferrée de Grenoble à Veynes, l’A51 (échangeur) et la D1075. (4 060 Vaulnaviards, 1 986 ha dont 800 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 7 km NNE de Vizille au bord du Vernon qui descend vers Vizille et la Romanche, mais voisine d’Uriage. La population croît au rythme du périurbain grenoblois (1 300 hab. en 1962, 2 100 en 1982) mais elle était déjà de 1 600 hab. dans les années 1880 et s’était abaissée à 1 100 dans l’entre-deux-guerres; elle a augmenté de 940 hab. après 1999 (+30%). Surtout résidentielle, la commune a un territoire qui monte à l’est sur les pentes du Belledonne jusqu’à Chamrousse, englobant la forêt de Prémol où se cache une ancienne chartreuse. Une partie du finage a été abandonnée en 1989 pour contribuer à former la commune nouvelle de Chamrousse. Sa voisine du sud Vaulnaveys-le-Bas a toujours eu deux fois moins d’habitants, et a suivi les mêmes variations démographiques. (8 740 Vifois) 2 830 ha dont 1 036 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 16 km SSO de la préfecture, au pied du Vercors, dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole. La ville est dans l’étroite vallée de la Gresse, entre des hauteurs de 940 m au SE et 1 270 m au Bémont à l’ouest. La voie ferrée vers le sud, la D1075 et l’A51 (échangeur) empruntent ce couloir qui mène au Trièves. Vif est dotée d’une maison familiale rurale, un collège public, un supermarché Casino (60 sal.); elle accueille les finitions de bâtiment MDF (55 sal.), un négoce de matériaux et machines Imer (120 sal.); installations électriques GEEI (45 sal.); transports par autocars Grindler (60 sal.), gestion de transport Area (35 sal.). La ville a eu constamment plus de 2 000 hab. depuis 1876, et sa population progresse nettement depuis les années 1960. Elle a augmenté de 2 240 hab. depuis 1999 (+34%). (7 470 Vizillois, 1 051 ha dont 413 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans la Métropole Grenoble-Alpes-Métropole, 17 km au sud de la préfecture sur la rive droite de la Romanche au passage des routes nationales 91 vers Briançon et 85 vers Gap. Elle tient un verrou à l’entrée de la montagne, depuis longtemps place forte; mais son grand château date du 17e siècle. Racheté au 18e par un industriel grenoblois, il fut en partie occupé par une usine textile, et très remanié au 19e s., mais avec une certaine unité de style. Il devint en 1924 propriété d’État et résidence des présidents de la République, avant d’être cédé au département en 1973. C’est en ce lieu que se tint le 21 juillet 1788 la première réunion des «trois ordres» du Dauphiné, préfiguration des États généraux de 1789. C’est pourquoi le département a ouvert au château un grand musée national de la Révolution française. Le château est entouré d’un vaste parc de 100 ha, clos mais ouvert au public, avec une belle roseraie et, aux sources de la Reine, un élevage de truites. Vizille a un collège et un lycée publics; supermarchés Intermarché (70 sal.), Carrefour (60 sal.) et Lidl (55 sal.); transports de fret RAS (40 sal.) et VFD (30 sal.); La Poste (50 sal.); nettoyage Arc-en-Ciel (60 sal.). La ville fut industrielle, spécialisée dans le textile et le papier; il en reste la papeterie Vicat (160 sal.). Vizille a eu 3 000 hab. en 1846 et sa population a presque constamment augmenté depuis. Elle a baissé de 130 hab. après 1999. Vizille est le bureau distributeur du nouveau canton Oisans-Romanche, 30 communes, 33 100 hab. |