Communauté de communes de Portes Sud Périgord

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communauté de communes au sud-ouest de la Dordogne, associant 27 communes, 8 260 hab., 27 840 ha. Le siège est à Eymet, seule à dépasser 2 000 hab., et située à l’extrémité occidentale du territoire, qui s’étend vers l’est le long de la limite du Lot-et-Garonne.

Serres-et-Montguyard (240 hab., 685 ha), 4 km à l’est d’Eymet, est une petite commune, formée de deux finages à peine jointifs, réunis pourtant dès 1793. Celui de Serres est borné au nord par le cours du Dropt, au sud par la limite départementale; le village est sur la rive gauche du Dropt. Celui de Montguyard, au NO, se résume à une grande colline, avec un petit hameau au NO. La jonction a 100 m de large sur le cours du Dropt.

Fonroque (330 Fonroquois, 900 ha dont 75 de vignes), 5 km NNE d’Eymet sur la route de Bergerac (D923), est née comme bastide anglaise en 1284. Le finage est compris entre l’Escourou à l’ouest et le Réveillou à l’est, tous deux encaissés. La commune aurait gagné 90 hab. depuis 1999.

Saint-Julien-Innocence-Eulalie (290 hab., 1 973 ha dont 308 de bois) est une commune nouvelle, née en 2019 de la fusion de trois petites communes. Saint-Julien-d’Eymet (110 Saint-Juliénois, 581 ha dont 130 de vignes), 8 km NNE d’Eymet, est sur un coteau viticole. Sainte-Innocence (100 Innocentiens, 720 ha dont 130 de vignes), 8 km au nord d’Eymet, est traversée par la vallée de l’Escourrou. Sainte-Eulalie-d’Eymet (80 Eulaliens, 672 ha dont 167 de bois), 5 km NO d’Eymet, est bordée à l’est par l’Escourou et contient la petite forêt de Casseplégat («le chêne plié»).

Singleyrac (280 Singleyracois; 710 ha), 12 km NE d’Eymet, a un finage très étiré du nord au sud sur 6 km, allant de la Gardonnette au Réveillou; 110 ha de vignes.

Sadillac (120 Sadillacois, 563 ha), 14 km NE d’Eymet, a 70 ha de vignes, une église d’ancien prieuré du 12^e, et un golf.

Razac-d’Eymet (290 Razacois, 1 228 ha), 7 km NE d’Eymet, atteint au sud le cours du Dropt, au nord celui du Réveillou; petit lac de Mérigole au SE, avec camping; 65 ha de vignes.

Saint-Aubin-de-Cadelech (340 Saint Aubinois, 1 366 ha), 9 km ENE d’Eymet, est sur une colline au NO de son finage, dont le Dropt fixe la longue limite méridionale; Cadelech est un château tout au SE au bord du Dropt.

Saint-Capraise-d’Eymet (150 Saint Capraisiens, 1 118 ha), 12 km ENE d’Eymet, est au creux d’un vallon; à l’ouest, sources du Réveillou; à l’est le Courbarrieux limite le finage; 50 ha de vignes.

Plaisance (440 Plaisanciers, 2 475 ha), 17 km ENE d’Eymet, est issue d’une fusion de 1973, par laquelle trois communes ont choisi un nom purement publicitaire. La mairie est sur la N21 à la Halte d’Eyrenville. Eyrenville est au NE, sur le versant gauche de la vallée de la Banège, qui traverse tout le finage du NE au SO. Mandacou est au NO, en village-rue sur un petit promontoire. Falgueyrat est au SO, sur une basse colline proche du confluent de la Banège et du Dropt, lequel fixe la limite sud de la commune et celle du département.

Saint-Perdoux (140 Saint-Perdoussiens, 743 ha), 19 km NE d’Eymet au nord de Plaisance, est traversée par la N21 et aux sources du Courbarieux; 90 ha de vignes.

Monsaguel (160 Monsaguelois, 1 157 ha), 23 km ENE d’Eymet, touche au nord à la vallée de la Conne.

Saint-Cernin-de-Labarde (210 hab., 1 139 ha dont 178 de bois), 27 km NE d’Eymet, perche son village sur le coteau droit de la Conne, au-dessus d’une grande courbe de la rivière, dont la source est au NE du finage; 120 ha de vignes et vergers.

Conne-de-Labarde (250 Conois, 1 005 ha dont 200 de bois), 25 km NE d’Eymet, est juste en aval de Saint-Cernin mais au sommet du coteau gauche de la Conne; une extension du finage déborde sur le plateau oriental autour du hameau de Soulbarède, environné de vergers. Vignes et vergers occupent 300 ha.

Saint-Aubin-de-Lanquais (340 Saint-Aubinois, 927 ha), 30 km NE d’Eymet, est un village du plateau oligocène; 80 ha de vignes.

Faux (630 Fallois ou Fauxois, 1 607 ha dont 400 de bois), 35 km NE d’Eymet, est bordée à l’est par le Couzeau; dolmens de Camguillem au SO, de Bourdil au SE; +60 hab. depuis 1999.

Monmadalès (80 Monmadalesiens, 504 ha), 32 km NE d’Eymet, est bordée par la Conne à l’ouest; le village couronne une petite butte allongée.

Montaut (130 Montois, 1 616 ha), 27 km ENE d’Eymet au NE d’Issigeac, est perché sur une butte isolée; deux autres buttes-témoins se dressent à l’est. La commune est aux sources de la Banège.

Issigeac (780 Issigeacois, 916 ha) est un ancien chef-lieu de canton à 18 km SE de Bergerac, 23 km ENE d’Eymet. Construite en rond dans la vallée de la Banège, la bourgade fait partie des «villages de charme» et des «villages de caractère»; maisons anciennes à encorbellement, château du 17^e s. (ancien palais des évêques), église classée du 15^e, marché; hippodrome des Eyères au SO au bord de la Banège, qui traverse le finage du NE au SO; maison de retraite Korian Medica (20 sal.). Sa population régressait depuis 1982, atteignant en 1999 son niveau le plus bas depuis la Révolution; mais elle a regagné 150 hab. depuis 1999.

Monmarvès (63 hab., 562 ha), 26 km ENE d’Eymet, est juste au sud d’Issigeac et limitrophe du Lot-et-Garonne.

Boisse (250 Boissiens, 1 658 ha), 27 km ENE d’Eymet au SE d’Issigeac, limitrophe du Lot-et-Garonne, conserve le menhir du Caillou au SO; 100 ha de vignes.

Sainte-Radegonde (65 hab., 481 ha), 29 km à l’est d’Eymet au SE de Bosse, a son village juste à la limite du Lot-et-Garonne. Le finage est traversé par la vallée de la Bounègue, affluent de droite du Dropt.

Faurilles (35 Faurillois, 430 ha), 31 km ENE d’Eymet, est sur un promontoire de confluence dominant la vallée de la Bounègue; 60 ha de vignes. C’est la commune la moins peuplée du département, avec Saint-Cassien.

Saint-Léon-d’Issigeac (120 Saint Léonnais, 568 ha), 29 km ENE d’Eymet, 7 km à l’est d’Issigeac, couronne le versant droit de la Bounègue; dolmen du Breil à l’ouest.

Bardou (44 Bardoviens, 476 ha) est à 30 km ENE d’Eymet, 8 km ENE d’Issigeac sur une butte de l’Oligocène, comme, juste à l’est, son château (du 14^e au 18^e s.).

(2 700 hab., 3 125 ha dont 181 ha de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Bergerac à 24 km SSO de la ville, sur la rive droite du Dropt. Eymet est née comme bastide en 1270 sous Alphonse de Poitiers; elle est devenue protestante en 1535. Elle s’est agrandie en 1970 de ses voisines du nord-ouest Coquiot, Rouquette et Saint-Sulpice-d’Eymet, ce qui a porté sa population de 2 000 à 3 000 hab., niveau qu’elle n’a pu maintenir; elle a toutefois regagné 80 hab. après 1999.

Le bourg a un plan en damier au bord de la D933. On y visite un donjon du 13^e s., une belle place à arcades rénovée, un musée des arts et traditions; hôpital local avec maison de retraite, collège public, camping. La bourgade est réputée pour ses conserveries et ses vins (159 ha de vignes d’appellation bergerac sur un total de 206 ha). À l’ouest, le village de Saint-Sulpice-d’Eymet est au bord du grand lac de l’Escourou (120 ha), dont le barrage, partagé avec Soumensac, est à l’angle SO du finage d’Eymet, peu avant son confluent avec le Dropt. Un peu à l’est, le hameau de Coquiot se perche sur le versant droit du Dropt. Rouquette subsiste comme hameau perché du même coteau, mais un peu au nord du bourg d’Eymet. Escoussou est un autre hameau, sur la D933 au sud d’Eymet, au confluent du Dropt et de l’Escoussou, dont le cours limite le finage au SE. Eymet est le siège de la communauté de communes des Portes Sud Périgord (28 communes, 8 600 hab., 28 700 ha) et le bureau du nouveau canton du Sud-Bergeracois; 42 communes, 15 200 hab., 45 400 ha.