Communauté de communes des Hauts de Flandre' communauté de communes du Nord, associant 40 communes et 53 600 hab. sur 44 850 ha. Bergues (siège), Esquelbecq, Hondschoote, Hoymille, Rexpoëde, Warhem, Watten, Wormhout ont plus de 2 000 hab. Killem (1 180 Killemois, 1 199 ha), à 3 km SO de Hondschoote, a une église-halle à trois nefs des environs de 1600 et héberge le teillage de lin de la société Van Robaeys Frères (107 sal.). Le village est groupé; des fermes se dispersent dans tout le finage, qui est traversé au SE par la D947. De 1 400 hab. dans la première moitié du 19e s., sa population est descendue à 820 hab. en 1975; elle augmente un peu depuis, gagnant 160 hab. après 1999. Oost-Cappel (480 Oost-Cappelois, 399 ha), à 6 km au sud de Hondschoote, associe deux villages, l’ancien à la frontière et les Cinq-Chemins au carrefour principal sur la D947; cars Delgrange (80 sal.), mare pédagogique à l’entrée du village. La population s’est accrue de 80 hab. après 1999. Bambecque (820 Bambecquois, 1 181 ha) est à 10 km SSO d’Hondschoote et frontalière. Sa limite méridionale suit le cours de l’Yser jusqu’à la frontière. Elle conserve le château de l’Engelshof (18e s., parfois Ingelshof) et une église-halle à trois vaisseaux des alentours de 1600. Son finage contient la réserve naturelle régionale du Vallon de la Petite Becque. La D974 traverse à l’est, par le hameau de Kruystraete (le carrefour). Elle a eu 1 100 hab. dans la première moitié du 19e s., et un minimum de 590 hab. en 1990; elle a gagné 160 hab. (un quart) depuis 1999. West-Cappel (640 West-Cappelois, 757 ha), 9 km SO de Hondschoote; est un «village de charme» avec château de la Briarde (15e et 18e-19e s.), à douves et tours d’angles; une église classée de style flamand (16e s.). La voie antique Steene Straete fixe la limite occidentale de la commune. Celle-ci a eu 1 000 hab. en 1841, 430 à son minimum de 1982; sa population croît un peu depuis et a gagné 100 hab. après 1999. Wylder (300 Wylderois, 255 ha) est à 12 km au SO d’Hondschoote. Son village s’étire le long de la Clay Becque, qui conflue avec l’Yser juste au sud. L’A25 traverse le finage juste à l’ouest, la Steele Straete le borne à l’est; +80 hab. depuis 1999. Herzeele (1 660 Herzeelois, 1 717 ha), 13 km SSO d’Hondschoote, est classé «village de charme»; son finage est limité au nord par l’Yser, traversé au SO par l’A25, qui y a un accès. La commune abrite la réserve régionale du Vallon de la Petite Becque (1 ha) et elle est connue pour un café à trois grands buffets d’orgues. Elle avait tout près de 2 000 hab. au début du 19e s., s’est dépeuplée jusqu’en 1982 (1 100 hab.) et croît depuis (+350 hab. après 1999). Ledringhem (680 Ledringhemois, 701 ha) est à 4 km au SO de Wormhout, doté d’une hallekerque à trois nefs (16e s.). La voie antique Steene Straete traverse le finage en droite ligne du SSE au NNO. La population a gagné 160 hab. depuis 1999 (+31%). Zegerscappel (1 560 Zegerscappelois, 1 740 ha), 7 km à l’ouest de Wormhout, est traversée au sud par le cours de l’Yser; son village est sur la D928 avec une église en partie du 12e s.; manoir d’Orval. La voie antique Steene Straete borne le finage à l’est, avec un camping au bord. La commune a crû de 350 hab. après 1999 (+21%). Eringhem (510 Eringhémois, 1 153 ha) est à13 km au SO de Bergues, 10 km ONO de Wormhout. Le village est à l’extrémité orientale d’un long finage; 13 km au SO de Bergues; église du 16e et motte féodale Nieuwland à l’ouest. La population d’Eringhem augmente légèrement depuis 1982 (360 hab.) et a gagné 90 hab. après 1999. Bollezeele (1 450 Bollezeelois, 1 754 ha), 11 km OSO de Wormhout, a une église en partie du 12e s., avec de beaux vitraux; une maison de retraite, un camping. À l’est du village, le hameau d’Erkelsbrugge, au bord de l’Yser, est au croisement des D11 et 828. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Merckeghem (620 Merckeghemois, 1 073 ha) est à 15 km OSO de Wormhout, à la limite du Houtland et du Blootland. Une grosse colline boisée y monte à 61 m, le Galgberg ou «mont du gibet»; la motte féodale de l’Eeckhout Veld est dans la commune. Le finage comporte en annexe une queue au nord-ouest, qui englobe le hameau de Lynck au bord du canal de la Haute-Colme. La population augmente un peu depuis 1975 (490 hab.) mais avait atteint 870 hab. en 1876; elle a 70 hab. de plus qu’en 1999. Volckerinckhove (570 Volckerinckhovois, 988 ha) est à 14 km OSO de Wormhout. Elle conserve une église des 11e et 16e s., à deux nefs, ainsi qu’une chaumière du 17e s. rénovée; elle avait 950 hab. au 19e s. La ligne à grande vitesse Lille-Calais traverse son territoire au SO; camping à l’ouest; +70 hab. depuis 1999. Broxeele (400 Broxellois, 377 ha), 13 km OSO de Wormhout, est traversée à l’ouest par la D928, au sud par la LGV Lille-Calais; camping. Le nom est le même que Bruxelles (l’habitat du marais), ville qui pour cela a cédé à la commune une réplique du Manneken Pis. Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+42%). Lederzeele (700 Lederzeelois, 864 ha), 15 km OSO de Wormhout, à la source de l’Yser, est au croisement de la D928 et de l’ancienne voie romaine de Cassel à Watten que suit la D26. Deux mottes féodales se distinguent à Lederzeele, dont une au NE entre D928 et voie ferrée, sur un site d’oppidum avec douves en eau. La commune a eu 1 700 hab. en 1876, moins de 600 de 1936 à 1999 après avoir cédé Nieurlet. Nieurlet (930 Nieurletois, 1 025 ha), 18 km SO de Wormhout, juste au NE de Saint-Omer, a été créée en 1928 à partir de Lederzeele. Son finage déborde sur le marais de Clairmarais aux marais drainés de Moerelaek à l’ouest et de Booneghem à l’est, où est le hameau de ce nom. Il comprend à l’ouest, sur la D928, le hameau de la Poterie proche de Saint-Momelin et, dans les marais, une partie de la réserve naturelle des étangs du Romelaëre (104 ha avec Saint-Omer). Saint-Momelin (440 Saint-Momelinois, 600 ha dont 300 de bois), 20 km au SO de Wormhout, se serre sur la rive droite de l’Aa. Au nord, au-delà d’un étranglement à la ferme des Deux Lions, son finage grimpe sur les pentes méridionales du mont Watten et y englobe le bois du Ham; +40 hab. après 1999. Wulverdinghe (320 Wulverdinghois, 290 ha), juste à l’est de Watten, a un petit finage limité au mont, vers 65 m, où subsiste au SO de la commune une motte féodale avec oppidum au Hœweel; +80 hab. après 1999 (un tiers). Millam (860 Milliamois, 1 244 ha), 18 km OSO de Wormhout au nord-est de Watten, a une part de l’ancien marais et une belle hallekerque du 18e s., classée; linière Vanhersecke (20 sal.). Le finage est borné à l’ouest par le canal de Haute-Colme et traversé au sud par la LGV Lille-Calais. La population a gagné 200 hab. (un tiers) depuis 1999, mais reste en deçà du millier d’habitants de la fin du 19e s. Holque (910 Holquois, 381 ha), 25 km OSO de Wormhout, 12 km au sud de Bourbourg, juste au nord de Watten, n’a qu’un petit finage, dans l’angle formé par le canal de la Haute-Colme à l’est, et par l’Aa, qui longe la limite occidentale du finage. Le village est desservi par la D300 et traversé par la LGV de Calais; mécanique Nord-Motors (40 sal.), autocars et voyages Schoonaert (135 sal.). La population est stable. Saint-Pierre-Brouck (1 000 Saint-Pierrebrouckois, 886 ha), est à mi-chemin (6 km) de Watten et de Bourbourg, et longée à l’ouest par l’Aa, à l’est par le Denna Watergang. Elle a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+22%). Cappelle-Brouck (1 170 Cappellebrouckois, 1 755 ha) est à mi-chemin (6 km) de Watten et de Bourbourg, juste à l’est de Saint-Pierre-Brouck, limitée à l’ouest par le Denna Watergang, à l’est par le canal de la Haute-Colme, au bord duquel est le hameau de Pont-l’Abbesse. Cappelle a une église du 12e s. très remaniée et un négoce de matériel agricole (Verhaegue, 75 sal.); le finage est traversé par la D300., qui contourne le village; +60 hab. après 1999. Looberghe (1 210 Looberghois, 1 955 ha) est à 18 km ONO de Wormhout et 7 km au SE de Bourbourg et son finage s’étend de part et d’autre du canal de la Haute-Colme; deux moulins à vent du milieu du 19e s. y sont préservés; hallekerque du 18e s. Elle a eu 1 600 hab. en 1851, et reste à peu près au même niveau depuis les années 1920. Drincham (270 Drinchamois, 338 ha) est à 3 km au SE de Looberghe; sa modeste croissance récente (+50 hab. après 1999) l’approche de son meilleur niveau du 19e s. Brouckerque (1 450 Brouckerquois, 1 191 ha) est à 18 km NO de Wormhout, 11 km OSO de Bergues. Son finage se tient entre le canal de la Haute-Colme à l’est et le canal de dérivation de la Haute-Colme à l’ouest, où il contient une fraction du hameau de Coppenaxfort (Craywick). Le nom a pour sens «l’église du marais»; l’église se signale par une belle tour classée du 14e s. La population était tombée à moins de 700 hab. dans les années 1960 mais augmente depuis. Elle a gagné 250 hab. après 1999 (+21%). Pitgam (990 Pitgamois, 2 337 ha) est à 11 km OSO de Bergues. Elle est bordée au nord-ouest par le canal de la Haute-Colme; elle a une hallekerque des 11e et 16e s., et le moulin à vent du Lion (Den Leeuw, 18e s.) sur une colline au SE. La commune a dépassé 1 700 hab. dans la première moitié du 19e s., et se tenait à son minimum depuis 1968 mais a gagné 50 hab. après 1999. Steene (1 400 Steenois, 1 028 ha) est à 6 km OSO de Bergues. Son finage est traversé par le Hout Gracht et limité au nord par le canal de la Haute-Colme, au bord duquel se tient le gros hameau de Grand Millebrugge. Le nom de Steene, qui vient de la pierre, est en rapport avec une ancienne chaussée romaine empierrée qui menait à Cassel (actuelle D52). La commune abrite le château de Steenbourg (16e au 19e s.), à douves; un autre château des 18e-19e s., à Grand Millebrugge, fut associé à une sucrerie-distillerie. La population de Steene a crû de 200 hab. depuis 1999. Crochte (690 Crochtois, 783 ha) est à 7 km SO de Bergues; elle a un collège public et a crû de 100 hab. depuis 1999; le nom a le sens de cave, grotte ou souterrain. Socx (960 Socxois, 800 ha) est 3 km au sud de Bergues sur la D928. Son finage s’étire du nord au sud et atteint au nord l’échangeur16 de l’A25 avec la D916 (ancienne N16). Le village, qui n’avait guère que 700 hab. dans les années 1960, s’est augmenté de lotissements, dont la Résidence du Parc, mais a perdu 60 hab. depuis 1999; château du 19e s. et une église du 15e s. refaite en 1894. La commune avait hébergé le quartier du général Foch pendant la Première guerre mondiale, l’hôpital de Dunkerque durant la seconde. Elle accueille au nord depuis 1988, près de l’échangeur, une usine de Coca-Cola (400 sal.) productrices de diverses boissons gazeuses de la firme; chaudronnerie Steme (85 sal.), équipements de levage Atecmi (35 sal.); tuyauterie Sotem (25 sal.); nettoyage Elior (350 sal.). Bissezeele (220 Bissezeelois, 357 ha), 7 km au sud de Bergues, a un petit village double, en partie sur la D928, et un finage traversé par la voie ferrée de Lille à Dunkerque; +40 hab. depuis 1999. Quaëdypre (1 160 Quaëdyprois, 1 870 ha), 4 km au SSE de Bergues, a une hallekerque classée des 11e et 16e-17e s., qui a récupéré une partie du mobilier de l’abbaye; teillage de lin Decock (45 sal.), centre Leclerc (230 sal.), transports Bogaert (40 sal.), Trans Lon (45 sal.). Une grosse usine de la firme Timmerman (TIM) fondée en 1948, passée au groupe allemand Fritzmeier de Munich en 1981, fabriquait des cabines pour tracteurs agricoles et engins (610 sal.) mais a été liquidée en 2019. La commune a eu tout près de 2 000 hab. dans les années 1830, et seulement 890 en 1968. Elle a un peu repris ensuite, mais elle à nouveau perdu quelques habitants après 1999. Les deux racines du nom se rapporteraient à quaed (mal, mauvais) et yper (ormeau), ce que certains rapportent à un terroir pauvre. Bierne (1 830 Biernois, 1 104 ha), en banlieue ouest de Bergues, fleurie (trois fleurs), a une fabrique de boîtes en fer-blanc pour boissons Ball Packaging (états-unien, ex-Continental Can, 170 sal.) en rapport avec la proche usine Coca-Cola de Socx. Bierne héberge aussi les fabriques de matériel agricole Kubota (230 sa.), de bicyclettes Plastipak (85 sal.), de charpentes Billiet (45 sal.), de médicaments Rodael (55 sal.), la menuiserie FMB (45 sal.); autocars Thys (30 sal.), transports Pech (30 sal.). Le finage de Bierne est traversé d’ouest en est par le canal de la Haute-Colme, au bord duquel sont les usines du quartier du Petit Millebrugge, et du NO au SE par l’autoroute A25, accessible par un petit échangeur. La gare de Bergues est à la limite orientale de la commune. La population de Bierne était en croissance sensible et continue depuis le niveau des 650 hab. environ qu’elle avait de 1910 à 1975, mais s’est limitée à 70 hab. Uxem (1 470 Uxemois, 827 ha) est à 10 km ESE de Dunkerque, dans le Blootland mais a choisi d’adhérer aux Hauts de Flandre, dont elle forme une excroissance tout au nord, 10 km NNE de Bergues. La commune est surtout résidentielle. Détruit lors de la dernière guerre, le village a laissé place à plusieurs lotissements. Son territoire, très étiré du NO au SE, est traversé au sud par le canal des Chats, au nord par le canal de Furnes, et par de nombreux canaux de drainage. Des blockhaus subsistent au centre. À la pointe nord, il mord sur l’usine métallurgique des Dunes de Leffrinckoucke. Uxem n’avait que 340 hab. en 1968 et a crû ensuite jusqu’en 1990 puis a gagné 370 hab. après 1999 (+34%). (3 640 Berguois 132 ha,) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Dunkerque, 8 km SSE de celle-ci. C’est une ancienne place forte au contact de la plaine de Flandre et des fonds humides poldérisés, au bord du canal de la Haute-Colme et à la tête du canal de Bergues qui va jusqu’à Dunkerque. Elle a gardé son système de remparts de Vauban sur 5 200 m, autour de la petite butte du Grœnberg (la butte verte) qui a donné son nom à la ville. La cité historique, qui a souvent changé de mains au cours de l’histoire et se trouve française depuis 1667, est bâtie en rond sur sa butte et n’a guère dépassé le cercle de ses remparts, au sein d’un finage très petit. Elle est reliée à Dunkerque et à la mer par le canal de Bergues, dispose d’une gare sur la voie ferrée de Dunkerque à Lille, d’un échangeur de l’A26, d’un tramway touristique et d’un port de plaisance. Les canaux de Bergues, de Haute et de Basse Colme communiquent par une écluse triangulaire. Bergues a deux stations de pompage des Wateringues, Houtgracht (6 m3/s) et Basse-Colme (11 m3/s). La ville s’orne de l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Winoc, d’un grand beffroi reconstruit en 1961 après avoir été détruit par les Allemands en 1944; musée municipal d’art et d’histoire, espace culturel du Beffroi. Elle est jointive de Hoymille qui la prolonge à l’est. Bergues est «station verte de vacances» et «village de charme» et a un collège public et un privé, des maisons de retraite, un camping; coopérative agricole (La Flandre, 85 sal.), Biscuiterie Dunkerquoise (30 sal.), installations électriques Chubb (40 sal.) et Ineo (30 sal.); La Poste (55 sal.). La commune avait 6 000 hab. en 1841 et sa population a décliné ensuite, jusqu’à un minimum de 3 800 entre 1925 et 1955; après une reprise qui l’a portée à 4 600 hab. en 1968, elle a vu sa population baisser à nouveau et a perdu 670 hab. depuis 1999. Elle est le siège de la communauté de communes des Hauts de Flandre, qui regroupe 40 communes et 53 800 hab. (2 160 Esquelbecquois, 1 270 ha) est une commune du département du Nord dans la CC des Hauts de Flandre, 3 km à l’ouest de Wormhout. Le bourg est un «village de charme», avec hallekerque et château d’allure féodale à douves. Le site mémorial de la Plaine au Bois rappelle que des prisonniers britanniques y ont été assassinés par des SS en mai 1940; musée du Westhoek. Esquelbecq a une gare à l’ouest sur la ligne Lille-Dunkerque, une maison de retraite, des négoces de fruits et légumes Pomuni (95 sal.) et Agrifreez (40 sal.), le groupement de producteurs Nord Lapin. La commune avait déjà 2 000 hab. en 1851, est descendue peu à peu jusqu’à 1 400 en 1936 et a augmenté lentement jusqu’en 1999; elle est stable depuis. (4 140 Hondschootois, 2 366 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la CC des Hauts de Flandre, dans l’arrondissement de Dunkerque, 18 km ESE de celle-ci à la frontière belge. Le nom, qui se prononce onscote, désignerait une éminence au bout d’un chenal. La commune s’étire le long de la frontière belge à partir de la berge sud des Moëres. Elle a un hôtel de ville du 16e s. restauré, une église du 14e s. avec une tour de 82 m et un carillon de 61 cloches installé en 2000. Deux anciens moulins à vent, dits de la Victoire (Spinnewyn) et du Nord (Noordmeulen), ont été restaurés. Quelques habitants se sont lancés dans la culture de la vigne (cépage chardonnay) dont ils tirent un vin appelé «fleur de lin», ont fondé une confrérie des Tastewijn et ont aménagé un musée des vendanges. La grande fête de septembre (Karyole Feest) arbore depuis 2006 la géante Bintje, haute de 3,80 m, en l’honneur de la culture des pommes de terre. La ville dispose d’un collège public et un privé, ainsi que de maisons de retraite. Elle conserve une filature de lin (Decock, 40 sal.); réseaux hydrauliques Duval (35 sal.), couvoir de l’Étoile (20 sal.). Sa population est restée entre 2 700 et 4 000 hab. au cours des deux derniers siècles, avec un creux dans les années 1960. Elle a gagné 230 habitants après 1999. (3 400 Hoymillois, 553 ha) est une commune du département du Nord dans la CC des Hauts de Flandre, juste au NE de Bergues au bord du canal de la Haute-Colme. C’est en partie une banlieue résidentielle de Dunkerque, avec des jardins remarqués. Elle héberge un atelier de panneaux de bois Polyfont (110 sal., groupe AFE), la mécanique Axima (30 sal.), un Intermarché (30 sal.). Un lycée agricole privé de 230 places y est dit Institut d’enseignement technologique privé. La commune contient la redoute du Fort Suisse (17e s.), et fête un carnaval des Peulemeuches; le nom équivaut à bonnets et évoque ceux de la Sainte-Catherine. La commune n’avait pas encore 400 hab. en 1962 et a connu ensuite une très forte croissance jusque vers 1980; elle a gagné 160 hab. après 1999. (2 010 Rexpoëdois, 1 337 ha) est une commune du département du Nord dans la CC des Hauts de Flandre, 6 km au SO de Hondschoote sur l’ancienne chaussée royale de Bergues à Ypres (D916). La bourgade est bien équipée. Elle conserve d’anciennes brasseries, et a installé un nouveau centre d’accueil touristique dans la grosse bâtisse du Groënhof, devenue maison communale en 1997 et aménagée depuis 2003 pour le tourisme et les rencontres, avec parc à l’anglaise de 2 ha et grands arbres; métallerie TCI (35 sal.). La commune, dont le nom se prononce Respoude, a eu 2 000 hab. en 1851 et s’est dépeuplée ensuite jusqu’en 1970 où elle avait atteint l’étiage de 1 150 hab., avant de reprendre quelque croissance. Elle a gagné 430 hab. depuis 1999 (+27%). (2 040 Warhemois, 2 784 ha) est une commune du département du Nord dans la CC des Hauts de Flandre, 6 km à l’ouest d’Hondschoote. Elle est traversée par le canal de la Basse-Colme et la partie nord de son finage est dans les marais drainés du Blootland. Elle a une église-halle à trois nefs, des environs de 1600, avec un clocher de 63 m. La culture de la pomme de terre y a été introduite de Hollande dès 1722, ce que rappelle la fête du géant Jan Patate. La commune a eu 2 600 hab. autour de 1840 et un minimum à 1 300 hab. en 1968. Sa population croît depuis et a gagné 160 hab. après 1999. (2 630 Wattenais, 732 ha dont 150 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC des Hauts de Flandre, limitrophe du Pas-de-Calais, 12 km NNO de Saint-Omer sur la rive droite de l’Aa au pied du mont Watten. Elle fut le siège d’une abbaye née en 1072 et dont on visite les restes, dont une tour ruinée. Le nom est réputé signifier «le gué» et se prononce Ouatène; mais le site est celui d’un défilé entre la butte du mont Watten, dite ici «la Montagne», et la crête de la forêt d’Éperlecques de l’autre côté de l’Aa; il fait davantage penser à une «porte» (wade, gate), encore occupée par la mer au 7e siècle. Le mont Watten est une butte isolée qui monte à 72 m au-dessus de la plaine de Flandre, et porte des restes de motte féodale et un moulin-tour du 18e s. restauré et actif (moulin de la Montagne). La ville a une église du 13e s., des restes de fortifications des 17e-18e s., un port de plaisance et son «géant» de 5 mètres, Gilles Dindin. Elle dispose de nombreux commerces, mais seulement de très petites entreprises; elle a un collège public et un privé, et une maison de retraite. La gare est sur la rive gauche de l’Aa, dans la commune d’Éperlecques (Pas-de-Calais). La population communale, qui avait atteint 1 200 hab. vers 1850 et 2 100 en 1900, a crû jusqu’en 1982 (3 200 hab.); mais elle décline depuis et elle a encore perdu 340 hab. après 1999. (5 760 Wormhoutois, 2 741 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans les Hauts de Flandre, 18 km au SSE de Dunkerque. La commune est traversée par l’Yser; elle a une église-halle à trois nefs et tour-porche, du 17e s., un musée communal Jeanne Devos (arts et traditions) et plusieurs géants. Le moulin à pivot Deschodt, dit la Briarde (18e s.), tout au sud, a été restauré. Une base de loisirs accompagne l’étang des Trois Sources. Wormhout est dotée d’un collège public et un collège privé, un lycée professionnel public, une maison de retraite, le centre d’éducation Nature du Houtland dans l’ancienne école du quartier du Bocage, qui héberge aussi d’autres associations; moteurs Dhollandia (40 sal.); emballages plastiques Corflex (Kaysersberg, 60 sal.), peintures et vernis Cromology (55 sal.), constructions ECR (40 sal.), supermarché U (65 sal.). Wormhout avait environ 4 000 hab. dans la première moitié du 19e s., puis sa population s’est abaissée peu à peu, jusqu’à 2 700 hab. en 1954. Elle s’est alors mise à croître et a encore gagné 600 hab. après 1999. Le nouveau canton de Wormhout a 45 communes et 54 000 hab. |