Communauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède' (au long, communauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède), intercommunalité au SE de la Dordogne, associant 20 communes, 9 000 hab. sur 25 000 ha. Le siège est à Saint-Cyprien. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Saint-Cyprien (1 630 Cypriotes, 2 150 ha dont 842 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Sarlat, 19 km à l’ouest de celle-ci dans la vallée de la Dordogne, en pays de châteaux, de grottes et de conserveries. Elle a un clocher-donjon classé, un château du 18e et, un peu au nord sur la hauteur, des grottes et le château de Fages (15e-16e s.); un hippodrome et un collège public; supermarché Carrefour (35 sal.), laiterie Péchalou (25 sal.); tabac, oies. Le village est au pied du coteau droit de la Dordogne, à une convergence de vallons, desservi par la D703 et la voie ferrée. Le finage comprend une fraction de la plaine de la Dordogne au sud, et s’étend largement au NO dans les collines. La commune se dépeuple lentement depuis les 2 600 hab. de 1881 mais le mouvement semble s’être arrêté (+50 hab. depuis 1999). Le village est le bureau du nouveau canton dit Vallée Dordogne (sic)(44 communes, 18 200 hab., 63 300 ha). Meyrals (650 Meyralais, 1 816 ha dont 983 de bois) est à 4 km NE de Saint-Cyprien; église du 12e s., puissant château de la Roque (12e-13e et 16e) à la pointe sud du finage près de Saint-Cyprien; son finage atteint au nord la Petite Beune (grottes préhistoriques du Grand Lac et de Bernifal à la pointe nord); la commune a gagné 180 hab. depuis 1999 (+35%). Castels-et-Bézenac (820 hab., 2 376 ha dont 1 112 de bois) est une commune nouvelle de 2017, née de la fusion de Castels (660 Castelois, 1 960 ha dont 907 de bois) juste à l’est de Saint-Cyprien, et de Bézenac (160 Bézenacois, 416 ha dont 205 de bois) 4 km SE de Saint-Cyprien. Castels est un très petit village jouxtant Saint-Cyprien dans la vallée du Moulant; son finage comprend une large part de la plaine alluviale de la Dordogne, rive droite, en amont de Saint-Cyprien, la D703 et la voie ferrée longeant le pied du coteau; au NE sur le plateau, ancien prieuré de Redon-Espic avec une église classée du 12e s. Bézenac, qui n’avait qu’un petit finage, concentre ses maisons au pied du coteau de la Dordogne, dont un méandre du fleuve se rapproche au droit du village. La commune a gagné 230 hab. depuis 1999. Coux-et-Bigaroque-Mouzens (1 260 hab., 2 747 ha dont 589 de bois) est une commune nouvelle à l’ouest de Sint-Cyprien, née d’une fusion de 2016, et a 200 hab. de plus qu’en 1999. Mouzens (240 Mouzenssois, 814 ha dont 204 de bois) n’a qu’un tout petit village dans un vallon entaillant le coteau droit de la Dordogne, 7 km SO de Saint-Cyprien, et un finage étroit qui s’étire vers le nord sur le relief, et contient au sud une portion de plaine alluviale de la Dordogne autour du hameau du Pas de Croze; au NE, le château de Monsec (14e, 16e, 19e) est sur un promontoire dominant la Dordogne. Coux-et-Bigaroque (1 020 Couxois, 1 933 ha dont 385 de bois) venait d’une fusion de 1825. Le hameau de Bigaroque est à la pointe extrême à l’ouest du finage, au pied d’un éperon que frôle la Dordogne; sur le plateau, les hameaux de Lanceplaine et des Valades sont plus peuplés. Coux, jadis La Coux, est un petit village sur le rebord du bas plateau tout au sud; au pied, plusieurs «îles» témoignent des changements de cours de la Dordogne dans sa plaine. Les autres communes de la l’intercommunalité sont au sud de la Dordogne, où Belvès fut le centre d’un petit pays au bois. Pays-de-Belvès (1 490 Belvésois, 3 072 ha) est une autre commune nouvelle, issue d’une fusion de 2016. Belvès (1 370 hab., 2 366 ha dont 1 309 de bois) était un chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Sarlat à 32 km SO de la ville, 13 km SSO de Saint-Cyprien. Le nom est le même que Bellevue: c’est un village perché d’allure médiévale avec des remparts, des ruelles pittoresques et d’assez nombreux monuments des 11e et 15e s., doté d’un boulevard circulaire et d’une halle du 15e s. Il est admis dans la liste des «plus beaux villages de France» et des «stations vertes de vacances» et ses équipements sont diversifiés: musée d’instruments de musique anciens, abris troglodytes; villages de vacances; hôpital local (10 lits), collège et section d’enseignement adapté. La société Gascogne Wood Products ex-Imberty emploie 45 salariés aux lambris et parquets, avec exploitation forestière et charbon de bois, et a une autre usine au Bugue. La bourgade avait absorbé en 1972 au sud-ouest la commune de Fongalop, dont le village est à 7 km SSO de Belvès, ce qui donnait un finage très étiré vers le SO. Saint-Amand-de-Belvès (120 hab., 706 ha dont 300 de bois), qui est à l’est de la Nauze, ajoute désormais une autre aile à la commune, dont le dessin prend des airs d’accent circonflexe. L’ensemble a 140 hab. de moins qu’en 1999. Saint-Pardoux-et-Vielvic (220 Saint-Parduciens-et-Vielvicois, 1 423 ha dont 836 de bois) 3 km OSO de Belvès, ont été réunies en 1793; Saint-Pardoux est au NE, proche de Belvès au pied du relief et au bord du Raumel affluent de gauche de la Nauze; Vielvic est au sud-ouest, sous forme d’un petit hameau. Sur le plateau au NO, près d’un Camp de César, l’aérodrome de Belvès-Saint-Pardoux (LFIB), doté d’une piste de 800 m gazonnée, fonctionne avec un aéroclub depuis 1913; meetings annuels et ULM paramoteurs de la société Technic’Air. Larzac (140 Larzacois, 678 ha dont 425 de bois), 3 km au sud de Belvès, est traversée par la Nauze, qui accueille voie ferrée et D710. Salles-de-Belvès (70 Salésois, 876 ha dont 652 de bois), 8 km au sud de Belvès, est sur le relief dominant la Nauze, où passent D710 et voie ferrée. Sainte-Foy-de-Belvès (140 Sainte-Foyens, 741 ha dont 461 de bois), 7 km SSE de Belvès, traversée par la Beuze, a un habitat totalement dispersé. Doissat (110 Doissacois, 1 530 ha dont 962 de bois), 9 km SE de Belvès, bordée au sud par la Beuze, a un château et des noyeraies. Son finage en arc de cercle s’étire vers le sud-est sur 9 km, jusqu’à atteindre celui de Besse. Grives (130 Grivois, 812 ha dont 292 de bois), 9 km à l’est de Belvès, est sur le versant gauche de la Vallée, qui rejoint la Nauze à Siorac; au Breuil au SE, chartreuse du 18e s. Carves (110 Carvésois, 1 013 ha dont 319 de bois), 7 km ENE de Belvès, se tient sur une échine; la Vallée traverse le finage au sud, le Neufond le borde au nord, les deux confluent à la pointe NO du finage à Écoute-s’il-Pleut. Sagelat (310 Sagelacois, 757 ha), juste au nord de Belvès, est une commune d’habitat très dispersé qui occupe l’interfluve de la Nauze et de la Vallée. Sagelat n’est plus guère qu’un lieu-dit de la vallée de la Nauze, supplanté par le hameau de Fongauffier, sur la route un peu en aval sur la rive gauche de la Nauze, qui a reçu la mairie. Monplaisant (290 Monplaisanais, 556 ha dont 120 de bois), 3 km au nord de Belvès au-dessus de la Nauze, qui borde son finage à l’est. Le finage lance une longue queue au SE sous Belvès, dans la plaine de rive gauche de la Nauze; elle contient, sur la Nauze juste en amont de Fongauffier, la filature dite de Belvès, avec une petite production de feutre, visites, stages et ateliers, boutique. Siorac-en-Périgord (1 080 Sioracois, 1 177 ha dont 243 de bois), 7 km NNO de Belvès, est dans la plaine de rive gauche de la Dordogne et passe pour une station estivale, avec camping et loisirs nautiques, commerces, services et artisans; supermarché Carrefour (50 sal.); elle s’est accrue de 170 hab. depuis 1999. La voie ferrée de Bergerac à Sarlat longe le village au sud et lance une bifurcation vers Agen, qui emprunte la vallée de la Nauze. Le pont sur la Dordogne accueille la D703. Le finage s’étire loin en aval le long de la Dordogne, jusqu’aux abords du Buisson-de-Cadouin; il monte au sud et à l’est sur les premiers reliefs. La Nauze y atteint la Dordogne, mais son confluent est déporté vers l’aval en raison des alluvionnements. Saint-Germain-de-Belvès (190 Saint-Germinois, 719 ha dont 165 de bois), 7 km NE de Belvès, est sur une échine; le finage est borné à l’ouest par la Vallée, au sud par son affluent le Neufond; au hameau de Lolivarié dans la Vallée, golf à 18 trous. Cladech (100 Cladéchois, 549 ha dont 203 de bois), 10 km NE de Belvès, est une commune des collines, dotée d’un petit village. Allas-les-Mines (220 Allacois, 704 ha dont 150 de bois), 4 km SE de Saint-Cyprien, est au pied du coteau gauche de la Dordogne et a une part de la plaine alluviale dans un lobe de méandre; église du 14e s., camping; à l’est, château de Goudou et hameau d’Envaux sur la rive, partagé avec Castelnaud; au sud sur le plateau, ancienne carrière de lignite à la limite de Cladech, qui justifie le nom de la commune, allongé en 1919. Berbiguières (190 Berbiguiérois, 535 ha dont 206 de bois), 5 km au sud de Saint-Cyprien, est dans un vallon encaissé du plateau, où passe la D50; château des 12e et 17e s. au village. Le finage contient un long secteur de la rive gauche de la Dordogne face à Saint-Cyprien, où sont les ponts et une petite base de loisirs. Marnac (190 Marnacois, 792 ha dont 220 de bois), 4 km SO de Saint-Cyprien, disperse ses maisons sur les premiers reliefs de rive gauche de la Dordogne et a une petite part de la plaine alluviale au nord; à l’ouest, la voie ferrée et la D703 ont dû longer la rive. |