Communauté de communes de Parthenay-Gâtine' communauté de communes des Deux-Sèvres, associant 39 communes, 37 800 hab., 83 615 ha. Le siège est à Parthenay; Châtillon-sur-Thouet, Pompaire et Le Tallud, communes voisines, ont également plus de 2 000 hab. Une vingtaine de communes composent la moitié occidentale de la communauté, correspondant à peu près aux anciens cantons de Parhenay et de Secondigny. La Chapelle-Bertrand (490 Bertrandais, 1 939 ha), 7 km SE de Parthenay, a gagné 70 hab. depuis 1999. Elle a un château du 15e s. à hautes tours et éléments renaissance, deux étangs dont celui de l’Orgère (site inscrit); matériels électriques Cofidep (25 sal.). Le petit village est à l’est, complété par quelques hameaux dans un paysage bocager. Viennay (1 110 Viennaisiens, 1 571 ha), 5 km au nord de Parthenay sur la route de Thouars, a eu une croissance rapide: elle n’avait que 370 hab. en 1954; mais le mouvement ralentit (+ 60 hab. depuis 1999); étangs, carrières et vergers, zone d’activité de la Berthonnière au NO sur la N149. Lageon (360 Lageonais, 1 402 ha), 10 km au nord de Parthenay sur la D938, a une ancienne église du 13e s. inscrite. Amailloux (840 Amaliens, 3 724 ha dont 344 de bois), 13 km au NNO de Parthenay, est traversée par la N149. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999. Le château de Tennessus, du 14e et du 17e s., à grosses tours donnant sur des douves en eau, est au SE du finage à 8 km de Parthenay (site inscrit); hameaux de Jussay au sud, Puyravault au NE, Fougerit au NO. Bien isolé au NE aux Piodières, un dépôt d’explosifs de la société Titanite a été installé en 2002; bois et centre d’enfouissement de déchets tout au nord. Saint-Germain-de-Longue-Chaume (410 hab., 1 463 ha), 11 km au NO de Parthenay, accueille depuis 2008 au SO le parc éolien du Colombier (5 machines, 10 MW) à Eolfi (Veolia). La commune, qui a gagné 80 hab. depuis 1999, a aussi plusieurs petits hameaux. Adilly (310 Adillysiens, 1 292 ha), 7 km NO de Parthenay, a son petit village au sud du finage; au nord, château de la Clairière, avec camping. À l’est, l’étang de Sunay, partagé avec Châtillon-sur-Thouet, est un site inscrit. Fénery (310 hab., 1 263 ha) est à 9 km ONO de Parthenay; voie verte sur l’ancienne voie ferrée, château de la Brouardière au NE, des fermes dispersées. Pougne-Hérisson (380 Pugnaciens, 1 186 ha), 14 km à l’ouest de Parthenay, est un village relativement isolé en pleine Gâtine et dépeuplé (780 hab. en 1901). Un parc d’attractions y a été lancé avec fracas par le «conteur» Yannick Jaulin avec un «jardin des histoires», «parc de loisirs poétiques», et un festival bisannuel «hors norme et décalé», censés faire du «trou du cul du monde» un «nombril du monde». La commune est issue d’une fusion des années 1790; Pougne est au sud-est; Hérisson, à l’extrême nord du finage, conserve une église médiévale inscrite et un château des 15e-16e s.; site classé de la Pierre Branlante de Hérisson, dite la Merveille; quelques élevages avicoles. Saint-Aubin-le-Cloud (1 880 Saint-Aubinois, 4 183 ha dont 151 de bois), 9 km à l’ouest de Parthenay, abrite un lycée public avec internat et établissement d’enseignement adapté (EREA). Sa population avait augmenté entre 1962 (1 530 hab. et 1982 (1 900 sdc), mais elle a diminué un peu ensuite (-100 hab. depuis 1999). Le finage, étendu, traversé par le cours du Palais, a de nombreux étangs, dont la Chagnée au NE du village, avec camping; château (19e s.) et bois du Theil au NE (site inscrit), voie verte. Azay-sur-Thouet (1 180 Azéens, 2 020 ha) est au sud de Saint-Aubin, à 8 km OSO de Parthenay, sur la D949 et bordé par le Thouet côté sud; église du 15e s., camping; hameau de la Trébesse à l’est sur le Thouet, château de la Milandière au SO. La population a augmenté de 220 hab. depuis 1999; mais elle dépassait 1 500 hab. dans les années 1880. Allonne (680 hab., 2 298 ha dont 126 de bois), 14 km SO de Parthenay, a une église classée du 12e s.; bois d’Allonne et prieuré dit château de l’Abbaye (12e et 17e s.) au NE. La limite occidentale du finage, rectiligne, s’appuie sur la D748. Le Retail (280 hab., 1 445 ha dont 225 de bois) est de l’autre côté de cette route-limite à l’ouest, et englobe au nord une moitié de la forêt domaniale de Secondigny. Le drainage se fait vers le SO et la Sèvre Nantaise. Secondigny (1 930 Secondignois, 3 734 ha dont 228 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km OSO de Parthenay, sur la D748 au carrefour de la D949. Le village est au bord du Thouet, qui a sa source dans la commune à l’extrême ouest (les Sources de Gâtine); forêt domaniale au SO. Le village, à l’est de son finage, a une église romane avec un clocher carré à sommet octogonal (12e s., classé); collèges public et privé, maison familiale rurale. La commune héberge quelques ateliers: palettes de bois Migeon (40 sal.), conditionnement et stockage de fruits et légumes (Vieilles Touches, 50 sal.), négoce de fruits et légumes POM (20 sal.), supermarché U (35 sal.). La commune dispose du plan d’eau des Effres sur le Thouet, agrémenté d’une base de loisirs avec camping; forêt domaniale au sud de la ville, nombreux vergers. Ses agriculteurs soignent une spécialité de pommes de qualité, notamment la reinette clochard, et fabriquent du jus de pomme «doré de gâtine». Secondigny, qui figure parmi les «stations vertes de vacances», a perdu des habitants après 1982 puis s’est stabilisée; elle avait dépassé 2 500 hab. dans les années 1880. Elle est «bureau centralisateur» du nouveau et grand canton de la Gâtine. Vernoux-en-Gâtine (590 Vernouziens, 3 120 ha dont 127 de bois) est à 22 km OSO de Parthenay sur la D949. Le village est proche des sources de la Sèvre Nantaise et du Thouet. Le finage a de petits bois et des chaos de rochers granitiques, au nord du village et à la pointe NE, près du cours de la Sèvre sous le Bois de Vernoux; le massif granitique et ses rochers s’étendent aux communes voisines de Largeasse (Rocher Branlant), L’Absie, Neuvy-Bouin, formant un site protégé. Le relief est accidenté au SO par les vallons encaissés du Saumort. Non loin tout au sud, la Faziliète fut jadis un haut lieu de fabrication de paniers en bois de châtaignier, qui eut même un syndicat en 1911; il n’en reste que quelques traces. Les principales entreprises sont les vergers Cantet (30 sal.), la Gâtinaise de travaux publics (45 sal.). Un parc éolien de 4 Vestas (8 MW) a ouvert en 2011 tout au NE près du chaos granitique; mais la commune a 100 hab. de moins qu’en 1999; elle n’a pas cessé de se dépeupler depuis les 1 700 hab. de 1896. La partie orientale de l’intercommunalité est un peu moins peuplée et s’étend dans le sens nord-sud. Thénezay (1 440 Thénezéens, 4 849 ha dont 926 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Parthenay, 21 km ENE de celle-ci, à la bordure du département de la Vienne. Le village a un collège public et quelques petites entreprises: cartonnages Poitou-Carton (groupe Smurfit, 30 sal.), fabrique d’explosifs Maxam (ESA, 30 sal.). La forêt d’Autun occupe le sud de la commune et cache les gouffres du Servelet et du Jars; hameaux de Puysan au sud, la Boissière au SO, Buzay et le Peu à l’ouest, la Moinie au nord. Thénezay a eu 2 400 hab. dans les années 1870 et sa population a lentement et constamment diminué depuis, avant de se stabiliser. Doux (230 Dolais, 985 ha), 5 km NE de Thénezay, contient au SE la longue butte allongée du Pied de Doux, la carrière de Mollets au SO. Pressigny (190 hab., 1 212 ha dont 335 de bois) est 6 km au NO de Thénezay. Le grand parc du château de Porteau offre tout un complexe d’allées parmi des cèdres; le château est du début du 20e s. La vallée encaissée et sinueuse des Échasses va du SE au NO vers le Thouet; hameau de Jarzay au NO. Aubigny (170 hab., 1 198 ha dont 194 de bois), 8 km NO de Thénezay, est un petit village sur le versant droit d’un vallon qui naît au lavoir de Brangeard et atteint au nord l’Acheneau; il est doublé au SO par le hameau de la Coudrelle. Lhoumois (160 hab., 967 ha) est à 9 km OSO de Thénezay. Le château de la Roche Faton y conserve huit tours, dont deux grosses tours rondes, des 15e-16e s.; le site est inscrit. Le finage est limité à l’ouest par la vallée encaissée du Thouet; parc des Jardins du Gué au Gué de Flais sur le Thouet. Oroux (100 Oroussiens, 656 ha), 6 km SO de Thénezay, inclut au nord le beau château de Maurivet, des 16e et 18e s., à façade renaissance et parc. Gourgé (990 Gourgéens, 5 043 ha dont 232 de bois), 12 km à l’ouest de Thénezay, a une église classée du 12e s., un moulin à eau restauré. Un vieux pont roman du 12e s., à 8 arches, enjambe à l’est du village le Thouet, qui traverse tout le finage; pigeonnier du 15e s. au Fresne. Le finage va vers le nord-ouest au-delà du cours du Cébron, élargi par le barrage de Puy Terrier (lac de 180 ha); il y porte le château d’Orfeuille (17e et 19e s.); château de la Roche aux Enfants au nord, étang et camping de la Barre au SO. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. La Peyratte (1 220 hab., 4 686 ha), 12 km SO de Thénezay, domine la vallée du Thouet; église romane du 11e s. à grosse tour carrée, ancienne forge, moulin rénové; camping sur le Thouet face au château perché de Peyré; maison d’accueil spécialisée de l’Adapei (90 enfants). La commune a quelques petites entreprises de transports; hameau de la Pionnière au NE. La N149 traverse le sud du finage parmi des étangs. L’ancienne Forge à Fer de la Meilleraye, sur le Thouet, forme un site inscrit (avec Gourgé). La Ferrière-en-Parthenay (820 hab., 2 912 ha dont 422 de bois), 9 km au SSO de Thénezay sur la N149 Poitiers à Parthenay, contient au SO la petite forêt du Rou, à l’est le hameau de Lavausseau; exploitation forestière (Bois du Poitou, 20 sal.), métallerie Petit (20 sal.). Elle a gagné 50 hab. depuis 1999. Saurais (200 Sauraisiens, 1 130 ha dont 145 de bois), 17 km SO de Thénezay, a 40 hab. de plus qu’en 1999; un site naturiste est à la Ferme de l’Oliverie au nord, le seul du département. Saint-Martin-du-Fouilloux (240 hab., 2 397 ha dont 420 de bois), à 18 km SO de Thénezay et 12 km SE de Parthenay, est réputée posséder au NO du village, au Terrier, signalé par des pylônes de télécommunication, le point le plus élevé du département (272 m), d’où l’on a une vue étendue; promenade balisée; bois de Magot au NE de la commune. Vausseroux (340 hab., 1 912 ha dont 174 de bois) est à 24 km SSO de Thénezay; bois Néry au NO, château de la Guillotière au SE, quelques fermes dispersées dans un paysage semi-bocager; elle a 40 hab. de plus qu’en 1999. Reffannes (370 Reffannais, 838 ha dont 348 de bois), 28 km SO de Thénezay et 15 km SSE de Parthenay, a un finage entouré de bois à l’est et au sud, où il mord sur la forêt de la Saisine. Vautebis (120 Vautebitiens, 726 ha), 26 km SSO de Thénezay, est un petit village sur la D738. Les Châteliers (510 hab., 2 642 ha dont 260 de bois) est une commune nouvelle créée en 2019 par fusion entre Chantecorps et Coutières. Chantecorps (330 hab., 1 910 ha dont 240 de bois), 31 km SSO de Thénezay sur un petit affluent de la Vonne, conserve des ruines de l’abbaye des Châteliers, au bord de l’étang de pêche de même nom (24 ha, site inscrit); église des 12e et 17e s. à balet; hameau de la Proutière à l’ouest, bois de la Coudre au NE, château de la Magnonière au sud. Coutières (180 hab., 732 ha) est à 32 km SSO de Thénezay. Un jardin des oiseaux a été aménagé à la Grimaudière, à l’est; il participe avec l’université de Poitiers à des activités de tournage de documentaires sur les oiseaux. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999 (+46%). Fomperron (430 Fomperronais, 1 740 ha dont 311 de bois), 35 km au sud de Thénezay, a gagné 100 hab. depuis 1999 (+30%); hameau du Marchais au NO. Saint-Germier (230 Saint-Germariens, 1 178 ha), 36 km au sud de Thénezay, est limitrophe de la Vienne. Ménigoute (880 Ménigoutais, 1 922 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Parthenay, 25 km au SE de la ville, à la limite du département de la Vienne. Le village est perché sur une butte qui domine la rive gauche de la Vonne; il a un collège public et quelques atouts: chapelle gothique, musée des arts et traditions, festival international du film ornithologique, fête des traditions paysannes; édition de livres et papeteries WMD (50 sal.). L’enfoncement de la Vonne et de son affluent de droite le ruisseau des Trois Moulins a contribué à révéler à l’ouest un site de rochers granitiques pittoresques (le Moulin Neuf), qui déborde un peu sur Coutières, et qui est un site inscrit, et protégé depuis 2013. Le site contient aussi le grand étang du Bois Pouvreau (camping), le château de la Barre au bord de la Vonne. Au SE, châteaux de Montifault et la Brouinière. La population communale est stable depuis un siècle, avec une légère tendance récente à la diminution. Vasles (1 710 Vasléens, 8 916 ha dont 934 de bois) est à 21 km ESE de Parthenay. Le village est au sud-est de son finage, non loin de la limite départementale; parc de loisirs, quelques bois et château isolé de la Sayette, de 1628 avec deux tours rondes du 13e s., parc et jardins. Vasles passe pour une capitale du mouton, aime se surnommer «Mouton-Village», tient un marché aux ovins et propose un label «agneau vasles-mouton-village», ainsi qu’un «jardin des agneaux» avec parc floral et automates. Le nombre de ses visiteurs saisonniers est estimé à 25 000, ce qui en ferait le troisième site de la Gâtine. La commune abrite aussi la maison de retraite médicalisée de Gatebourse. L’Auxance coule dans la partie nord de la commune qui, très étendue, englobe au sud-ouest le bois de l’Abbesse, le château du Chilleau et le hameau de la Pagerie, à 4 km à peine de Ménigoute, dont elle est limitrophe. Au NO, château de la Favrelière. Vasles a eu plus de 3 000 hab. à la fin du 19e s., et en avait encore 2 500 en 1954; elle s’est dépeuplée jusqu’en 1999, mais a augmenté de 120 hab. depuis. Les Forges (140 hab., 1 061 ha dont 107 de bois), 25 km au sud de Thénezay, a son territoire enclavé dans celui de Vasles à 6 km au nord de Ménigoute. Un domaine du groupe néerlandais Liberty Resorts y occupe un château avec golf et hébergements dispersés: un village de vacances du Bois Senis au NO, au dessin floral, complété par quatre autres implantations de villas à proximité immédiate, certains sur le territoire de Vasles (l’Aveneau). (2 740 Châtillonnais, 1 645 ha) est une commune des Deux-Sèvres en banlieue nord de Parthenay (communauté de Parthenay-Gâtine). La bourgade, bordée au sud par le Thouet, prolonge l’urbanisation de Parthenay avec une esquisse de rocade de la N149 et plusieurs zones d’activité le long des sorties de l’agglomération. Le finage étire une longue queue vers le NO au-delà du hameau de Chalandeau. La commune n’avait que 730 hab. en 1954 et a connu une forte croissance de banlieue jusqu’en 1982; sa population s’est un peu tassée ensuite (-70 hab. depuis 1999). Elle abrite plusieurs entreprises. L’ingénierie Sovam (60 sal.) fut la Société des véhicules André Morin, industriel local qui fabriqua des voitures de sport; elle se consacre à présent avec succès aux passerelles et véhicules spéciaux d’aéroports sous la tutelle du groupe Siraga. Les autres activités de production notables sont les traitements de surfaces BTS (70 sal.); Etalmobil (50 sal.) qui aménage des véhicules-magasins; les plastiques SFP (50 sal.); les aliments pour animaux de compagnie Adax (40 sal.); matériel de levage Sovam (45 sal.) et des Ateliers de la Chaînette (20 sal.); lignes électriques et travaux publics GEF-TP (60 sal.); viandes des Éleveurs de Parthenay (35 sal.), conditionnement alimentaire V&Fruits (20 sal.). Dans les services et commerces, les installations thermiques Cigec (45 sal.), nettoyage Net 2000 (45 sal.) et Nickel Star (45 sal.); négoces de matériaux Acem 79 (60 sal.), de plants et bulbes Clisson (25 sal.); une maison de retraite médicale (Themis Pompairin, 65 sal.). (10 900 Parthenaysiens dont 570 à part, 1 138 ha) est une sous-préfecture des Deux-Sèvres, 41 km au NE de Niort. La ville est au bord du Thouet, en aval du confluent avec la Viette, et au centre d’une étoile de routes, dont la N149, et d’un carrefour ferroviaire, mais déclassé. Elle est le chef-lieu incontesté de la Gâtine des Deux-Sèvres. L’ancienne place forte conserve des restes de la citadelle édifiée en 1020, très remaniée cependant. Une première enceinte fermait la citadelle de la ville haute, à laquelle on accède par la puissante porte de l’Horloge, du début du 13e s., à grosses tours rondes à bec. Le château, au-dessus du Thouet, y occupait un triangle isolé par des fossés et bardé de tours; il reste des éléments de remparts et des ruines de deux grosses tours. Une seconde enceinte de 3 000 m, formant un ovale allongé nord-sud, entourait la ville médiévale au pied de la citadelle, profitant elle-même du tracé d’un ancien méandre du Thouet, souligné aujourd’hui par des espaces verts et des boulevards. La tour-porte Saint-Jacques, prolongée par le vieux pont sur le Thouet au nord de la ville, en est le plus respectable héritage. L’intérieur de la vieille ville a des rues tortueuses et des maisons à colombages et encorbellements; église Saint-Laurent, issue d’un prieuré; musée Georges Turpin dans la Maison des cultures de pays, depuis 1993. Site classé des Rochers de Thouars et de la Rue de la Vau Saint-Jacques. Parthenay eut des quartiers de tisserands et de tanneurs, et une spécialité de faïences lancée à la fin du 19e siècle. C’est un fort ancien centre de commerces et de services, dont les marchés au bétail furent prospères, en bordure du massif ancien, et restent actifs. La ville est le siège du centre hospitalier du Nord des Deux-Sèvres, qu’elle partage avec Bressuire et Thouars (1 000 lits, 1 700 salariés dont 140 médecins); elle a deux collèges et deux lycées publics, deux collèges privés. Elle organise des festivals de jazz, de jeux (140 000 visiteurs), de musiques traditionnelles, de films de court métrage. Elle s’est également voulue exemplaire sinon pionnière dans l’information numérisée, non sans difficultés. L’appareil industriel est dominé par la métallurgie, avec les ateliers de la Chaînette (ADC, 170 sal., serrage et levage, ponts roulants), passés au groupe Fayat; les Forges de Bologne (ex-Macrodyne, au groupe Manoir, 200 sal.), fournissant des pièces de réacteurs d’avions; les machines de soudage Weiding (170 sal., groupe de l’Air Liquide); la Tôlerie Industrielle (40 sal.), chaudronnerie Onex (35 sal.). Dans d’autres domaines se signalent Comelec (135 sal., matériels électriques), l’abattoir de viandes et volailles Favid (45 sal.), et un tannage de cuirs du groupe de boucherie Charal (25 sal.); atelier des Paralysés de France (plus de 100 emplois), travaux publics et réseaux MRY (95 sal.), déménagements BM (25 sal.), cars et taxis HM Voyages (45 sal.), organisation de fêtes et kermesses Fillon (20 sal.). Deux hypermarchés U (200 sal.) et Leclerc (180 sal.) sont environnés de magasins comme BricoLeclerc (45 sal.), MrBricolage (30 sal.); négoce agricole Amaltis (25 sal.) et de matériels frigorifiques Marais (25 sal.); transports Trans Inter Gâtinais (50 sal.). Le finage, assez peu étendu, est largement urbanisé, sauf au SE. La N149 sert de rocade au sud et à l’est tout en fixant la limite communale. Le territoire ne s’étend que peu au nord du Thouet, autour du faubourg Saint-Paul au NO, à la confluence du Palais, et du minuscule faubourg Saint-Jacques au nord. Parthenay a eu 5 000 hab. au milieu du 19e s., 7 000 à la fin, 8 000 vers 1950; sa population est montée à 12 700 en 1975, mais a perdu des habitants depuis, et encore 270 après 1999. La communauté de communes de Parthenay-Gâtine a son siège dans la ville et groupe 39 communes, 37 800 hab., 83 615 ha. L’unité urbaine est de 18 200 hab., l’aire urbaine évaluée seulement à 19 800 hab., ce qui en fait la troisième ville du département. L’arrondissement a 64 400 hab., 77 communes. Le nouveau canton a 21 700 hab., 11 communes, 18 639 ha; il est entouré sur trois côtés par celui de la Gâtine (Secondigny). (2 070 Pompairiens, 1 280 ha) est une commune des Deux-Sèvres, 5 km au SSE de Parthenay en Parthenay-Gâtine; génie climatique Sopac (120 sal., groupe SPIE), supermarché Casino (30 sal.), négoce et entreposage Artmadis (arts de la table Roche-Fortuné, 50 sal.), ambulances Harmonie (25 sal.), un institut médico-éducatif. Sa population s’est accrue de 190 hab. depuis 1999. Au nord, urbanisations de Parthenay-le-Vieux, la Maladrerie, les Emblées aux franges de Parthenay. (2 080 hab., 1 922 ha) est une commune des Deux-Sèvres à 5 km OSO de Parthenay, en Parthenay-Gâtine, au bord du Thouet rive gauche, sur la D949. Elle est une banlieue résidentielle de la sous-préfecture, passée de 730 hab. en 1954 à 1 800 dès 1982; elle a gagné 170 hab. après 1999. Le village a une église romane à clocher octogonal de granite; centre d’aide par le travail de l’Adapei, quelques ateliers dont Strate Forme (45 sal., pièces en fibre de verre et résines), camping avec plan d’eau d’un barrage sur le Thouet. Au NE, la Logette est un faubourg de Parthenay, avec étang, camping et connexions D743-D949. |