Communauté de communes Rhône Crussol' communauté de communes de l’Ardèche, associant 13 communes et 33 800 hab. sur 20 000 ha. Guilherand-Granges (siège) Charmes-sur-Rhône, Cornas, Saint-Georges-les-Bains, Saint-Péray et Soyons dépassent 2 000 hab. Châteaubourg (250 Châteaubourgeois, 427 ha) est au bord du Rhône à 9 km au nord de Guilherand-Granges, sur la D86 et la voie ferrée. Le château féodal Durtail est perché sur le relief à l’ouest, et offre une large vue sur le Rhône. +40 hab. depuis 1999. Saint-Romain-de-Lerps (930 Lerpsois, 1 414 ha dont 427 de bois), 12 km au NO de Guilherand-Granges, est sur le plateau à 612 m et mais offre un large panorama du belvédère du Pic (650 m) avec table d’orientation, chapelle classée, château ruiné et théâtre de plein air; plusieurs hameaux et châteaux se dispersent. La commune fut nommée Mont-l’Air en 1793. Descendue à 290 hab. en 1962, sa population augmente depuis, gagnant 380 hab. après 1999 (+69%). Saint-Sylvestre (520 Saint-Sylvestrois, 1 516 ha), 22 km NO de Guilherand-Granges, a un petit village de plateau à 450 m; pont romain sur le Doiron encaissé au nord; chapelle au hameau de Saint-Martin-de-Galéjas au SE; +170 hab. après 1999 (+49%). Champis (630 Champinois, 1 634 ha dont 700 de bois) est à 21 km ONO de Guilherand-Granges, à 550 m. C’est une commune d’habitat dispersé sur le plateau ancien; mégalithes au sud. Champis a eu 1 100 hab. dans les années 1850 et sa population était tombée à 330 en 1982; elle a gagné 180 hab. après 1999 (+40%). Alboussière (1 010 Alboussiérois, 1 839 ha dont 649 de bois) est à 20 km à l’ouest de Guilherand-Granges sur la route de Lamastre et Saint-Agrève (D533) à 548 m. Elle a eu 1 100 hab. en 1866, 600 au minimum de 1982 et a gagné 230 hab. (+29%) après 1999; jardin paysager de Terre Pimprenelle au NO, deux campings au SE. Boffres (630 Boffrais, 3 010 ha dont 1 402 de bois), 23 km OSO de Guilherand-Granges à 580 m, est un village perché, qui a un atelier alimentaire (chips la Ducale, 20 sal.); à l’ouest est le château des Faugs, des années 1880, où Vincent d’Indy se retirait à l’occasion. La commune a eu plus de 1 600 hab. au 19e s.; sa population s’est stabilisée après 1975 puis a augmenté de 110 hab. après 1999. Toulaud (1 780 Toulaudains, 3 473 ha dont 1 808 de bois), 7 km au SO de Guilherand-Granges, est sur le bas plateau à l’ouest de Soyons, dominé par un vieux village perché au sud; centre d’appel Teletech (60 sal.), tôlerie Combedimanche (30 sal.). Au NO sur le relief est un camp militaire de 600 ha en champ de tir. Toulaud a eu un maximum de 1 900 hab. en 1841, un minimum de 730 en 1975 et a plus que doublé depuis; elle a gagné 260 hab. après. (3 120 Charmésiens, 595 ha) est une commune du département de l’Ardèche dans la CC Rhône Crussol, à mi-chemin de Guilherand-Granges et La Voulte-sur-Rhône. Le barrage de Charmes sur le Rhône fait dériver le courant dans le canal situé sur la rive droite du fleuve. Charmes a quelques entreprises: céréales alimentaires Antarctic (180 sal.), métallerie STI Cico-Sud (35 sal.); port de plaisance. Le nom de Charmes a été précisé en 1934; la commune n’avait alors que 650 hab.; sa population croît depuis les années 1950, et a augmenté de 1 000 hab. (+47%) après 1999. (2 380 Cornassiens, 833 ha) est une commune du département de l’Ardèche dans la CC Rhône Crussol, 6 km au nord de Guilherand-Granges dans la plaine du Rhône. La commune, qui ne cultive pourtant que 91 ha de vignes, a droit à une AOC particulière très prisée, établie en 1938 et limitée à son finage, pour des vins rouges issus de syrah, sur des sols d’arènes granitiques. La petite ville a reçu un Institut de formation des personnels du ministère de l’Agriculture (Infoma). Elle n’avait pas 600 hab. en 1954 et a passé les 1 000 en 1975; elle a gagné 250 hab. depuis 1999. (11 150 Guilherandais-Grangeois, 655 ha) est une commune du département de l’Ardèche, en banlieue de Valence. Elle est le siège de la CC Rhône Crussol. Le village originel est au pied de l’escarpement dominé par le château ruiné de Crussol; il est traversé par la voie ferrée et les D82 et 96. La commune de Guilherand, absorbant en 1991 celle de Granges-lès-Valence et allongeant son nom à l’occasion, a reçu dans la plaine du Rhône, de l’autre côté de Valence, une bonne part de la croissance des banlieues de la préfecture de la Drôme. Guilherand n’avait guère que 1 000 hab. en 1924, 2 000 en 1954, et a connu une très forte augmentation démographique dans les années 1960 (9 000 hab. en 1975): elle n’y a ajouté que 270 hab. après 1999. La commune, dotée d’un collège public, participe ainsi non seulement à l’habitat mais aux activités de l’agglomération valentinoise: carrosserie spécialiste de véhicules de nettoiement urbain (Faun, 250 sal., allemand); fabrique d’équipements de contrôle CBPS (Conduent, 450 sal., états-unien); informatique Confluence (CBPS, 380 sal.) et Visialiv (85 sal.). Elle a également reçu un gros centre commercial avec l’hypermarché Auchan (320 sal.) et des magasins annexes, la clinique Pasteur (370 sal., 105 lits, groupe CGS) et une maison de retraite Orpea (60 sal.). Le nouveau canton de Guilherand-Granges a 5 communes, 22 000 hab. (2 460 Saint-Georgeois, 1 411 ha dont 516 de bois), 8 km NNE de La Voulte, dans la CC Rhône-Crussol, est au pied du principal escarpement, un peu à l’écart du fleuve. La vallée encaissée du Turzon y est propice aux sports nautiques; des eaux alcalino-sulfureuses ont été exploitées sporadiquement du 14e au 19e s., justifiant le complément du nom de la commune, apparu en 1860. Elle a un centre de convalescence; travaux publics Buesa (35 sal.), transports Chasson (20 sal.). Les ruines d’un château féodal subsistent au-dessus du hameau de Saint-Marcel-de-Crussol dans la gorge du Turzon. Saint-Marcel-de-Crussol est une ancienne commune, qui absorba même Saint-Georges en 1825; puis sa population déclina et le nom de la commune fut changé en 1860 au profit de Saint-Georges, née d’un prieuré et surtout mieux placée en un endroit plus accessible. La commune n’avait que 530 hab. en 1954 et a crû en deux étapes, jusqu’en 1962, puis après 1982. Elle a gagné 700 hab. après 1999 (+40%). (7 750 Saint-Pérollais, 2 405 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Ardèche dans l’arrondissement de Tournon-sur-Rhône, 15 km au sud de Tournon dans la CC Rhône-Crussol. La ville est au débouché du Mialan dans la plaine du Rhône, sur sa rive droite, en banlieue de Valence. Elle est dominée par les ruines de l’ancien château féodal de Crussol, perché sur un promontoire à la pointe d’un bloc basculé du socle cristallin dominant le Rhône face à Valence, et séparé des plateaux vivarais par la vallée du Mialan. Saint-Péray a un collège public et quelques petites entreprises; autocars des Courriers rhodaniens (70 sal.), négoce de matériels de manutention (Labrosse, 60 sal.). La commune bénéficie d’une aoc vinicole propre, qui remonte à 1936; elle s’applique à des vins blancs tranquilles ou mousseux, pour environ 65 ha. La population communale s’est longtemps fixée autour de 2 600 hab., de 1840 à 1940 environ, puis a connu un accroissement sensible et constant, gagnant encore 1 100 hab. après 1999. (2 350 Soyonnais, 790 ha) est une commune de l’Ardèche dans la CC Rhône Crussol, au bord du Rhône face aux zones d’activité de Valence. Réputée site probable de la tribu gauloise des Ségovellaunes, d’où viendrait son nom, elle a des traces d’un oppidum avec grottes et habitat préhistorique, ainsi qu’une tour penchée et un musée municipal; Corderies Tournonnaises (40 sal.), installations électriques NSE (40 sal.), magasin Intermarché (80 sal.). L’habitat pavillonnaire s’est largement diffusé sur le bas plateau. Au sud, s’est ouvert le parc d’attraction Ardèche Miniatures. Au nord-est, la commune détient une partie de la plaine alluviale de rive droite au sud de Guilherand-Granges, dont l’île de Blaud et le hameau des Freydières, et le grand pont à quatre voies de la D96vers Valence. Soyons avait eu des hauts fourneaux au 19e siècle. Sa population n’était que de 600 hab. en 1936, 830 en 1962 et a fortement augmenté. Elle a gagné 590 hab. depuis 1999 (+34%). |