Communauté d’agglomération Ardenne Métropole' intercommulanité des Ardennes comportant 58 communes et 123 000 hab. sur 56 800 ha. Le siège est à Charleville-Mézières. Ont également plus de 2 000 hab. Donchery, Floing, Nouvion-sur-Meuse, Nouzonville, Sedan, Villers-Semeuse, Vivier-au-Court et Vrigne-aux-Bois. Le territoire intercommunal associe les deux principaux bassins urbains du département mais, en dépit du titre, n’a évidemment pas le statut de métropole. Il a des formes contournées à l’ouest où plusieurs communes voisines de la préfecture ont préféré adhérer à une vaste communauté de communes des Crêtes pré-ardennaises sans vraie ville. Au nord, la limite suit la frontière de la Belgique. Aiglemont (1 630 Aiglemontais, 885 ha dont 434 de bois) est à 6 km ENE de Charleville sur le plateau de rive droite de la Meuse, et n’avait que 600 hab. avant 1950; mais elle a perdu 130 hab. après 1999. Le finage est boisé au nord et comporte au sud plusieurs lotissements. La rive droite de la Meuse est suivie par la voie ferrée mais très peu habitée. Montcy-Notre-Dame (1 630 Montcéens, 613 ha dont 288 de bois) occupe un large éperon de méandre de la Meuse sur la rive gauche juste en aval de la préfecture. On y voit l’écomusée du Linge, consacré aux lavandières qui furent jadis une spécialité locale, et, au NE en bord de Meuse dans les bois, le château de la Pierronnerie; institut médico-éducatif, entreprise de bâtiment Ferracin (EBBA, 120 sal.). La commune avait 840 hab. en 1900, 1 400 en 1950 et a atteint son plafond en 1975, évoluant très peu depuis. Sécheval (570 Siccavallois, 1 379 ha dont 1 028 de bois), 12 km NO de Charleville, a son village dans un creux du plateau ardennais sur la D88, à 260 m d’altitude. À l’est, le plateau culmine à 381 m dans la forêt domaniale du Bois de l’Or et des Fourmis; à l’ouest, dépression humide du Marais Gérard. La commune a gagé 170 hab. (+43%) depuis 1999. Arreux (330 Cabres, 423 ha dont 250 de bois), 11 km NO de Charleville, a un petit village complété de lotissements; bois au nord-est, vallée profonde du Fond d’Arreux à la limite occidentale, descendant vers la Sormonne. Houldizy (390 Houldiziens, 462 ha) est à 8 km NO de Charleville; +50 hab. depuis 1999. Damouzy (460 Damouziens, 678 ha dont 314 de bois), 6 km NO de Charleville, étire son finage du NE au SO. Au NE est le hameau de Sorel. Le SO est traversé par la N43 et la voie ferrée, et contient une partie de l’aérodrome des Ardennes, plus quelques maisons et entreprises au hameau du Temple. Tournes (1 100 Tournois, 826 ha), 9 km ONO de Charleville, est bornée au sud par le cours de la Sormonne et traversée par la N43 et la voie ferrée, qui ont suscité la zone industrielle de Tournes-Cliron et contribué à la croissance du village; métallerie Metalnov (50 sal.), engrenages Sopap (50 sal.), abreuvoirs et matériels d’élevage La Buvette (50 sal.), appareils médicaux Kinetec (35 sal.), réparations d’électronique ID (70 sal.), transports Walbaum (50 sal.), vente à domicile Maximo (45 sal.), constructions Urano (45 sal.). La population était restée autour de 500 hab. de 1830 à 1970 et a dépassé le millier vers 1990; elle est stable depuis. Au sud se déploie sur 160 ha l’aérodrome des Ardennes-Étienne Riché (codes XCZ, LFQV); d’origine militaire, passé à la Chambre de Commerce en 1968, il a une piste revêtue de 1 500 m et une piste en herbe de 250 m, un aéroclub et reçoit des avions d’affaires. Cliron (400 Clironnais, 618 ha), 12 km ONO de Charleville, a son village sur la N43 près de la bifurcation de la D988. Au sud, le finage atteint la Sormonne et a quelques entreprises le long de la voie ferrée; métallerie Atom Sodery (55 sal.). La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+43%). Haudrecy (320 hab., 336 ha), 10 km ONO de Charleville, est sur la rive droite de la Sormonne. L’autoroute A304 traverse au sud le petit finage au pied du relief; +50 hab. après 1999. Belval (230 hab., 494 ha), 8 km ONO de Charleville, est bornée au nord par la Sormonne; l’A304 traverse au sud; peinture en bâtiment APE (60 sal.). Fagnon (360 Fagnonnais, 998 ha dont 394 de bois), 9 km OSO de Charleville, est dans un repli de la Côte. La commune abrite un golf et les restes de l’abbaye des Sept-Fontaines. Le finage est très allongé vers le SO, incluant la ferme d’Écogne à 5 km du village. Warcq (1 300 Warcquins, 919 ha dont 171 de bois), 4 km à l’ouest de Charleville, a son village sur la rive gauche de la Meuse; église forte à donjon-clocher carré, un parc animalier et le musée du vieux Warcq. La N43 suit la bordure nord du finage, avec une file de maisons et le hameau de la Mal Campée. La voie ferrée est entre cette urbanisation et le village et longe le gros hameau des Granges Bertholet. À l’ouest du village sont le hameau des Granges Pavant puis une zone d’activités; fabrique de bétons Bemaco (270 sal.), travaux publics Urano (310 sal.), location de camions Truck Location (170 sal.). L’A304 traverse au sud, sans accès. La population n’a pas cessé d’augmenter de 1800 (400 hab.) à 1990 mais diminue depuis. et a baissé de 180 hab. après 1999. Prix-lès-Mézières (1 360 Pirisiens, 508 ha) est sur la rive gauche de la Meuse en limite SO de Mézières; zone d’activités de la Poterie, des extensions de l’habitat au sud le long de la D3; société de maintenance industrielle et mécanique Arti (55 sal.), entrepôts de la Régie départementale des transports (150 sal.), quelques magasins (Brico Dépôt, 55 sal.), publicité Adrexo (95 sal.) et Mediapost (45 sal.), transports Archereau (60 sal.) et garages. Le nom était Prix, tout court, avant 1892; elle avait alors 350 hab., 800 en 1954, et croissait depuis, mais elle a perdu 110 hab. après 1999. La Francheville (1 720 Affranchis, 679 ha dont 142 de bois) est juste au sud de Mézières dans la petite vallée de la Vence. Le village originel s’étire en rue sur la rive gauche, mais l’habitat est plus étoffé sur les basses collines à l’est de la Vence, dont l’A34 et la voie ferrée empruntent la vallée: gros hameau et zone d’activités de Saint-Ponce au sud, grands lotissements de Beauséjour au NE. S’y ajoute au nord le lotissement de Mogador. L’A304 se branche sur l’A34 par un ample échangeur au SO. La croissance de la population a été sensible et régulière (950 hab. en 1954) mais s’est limitée à 100 hab. après 1999; charcuterie (30 sal.). Les Ayvelles (900 Ayvelliens, 545 ha), 6 km SSE de Charleville, a été formée par deux villages au bord de la D764, Grande Ayvelle au nord et Petite Ayvelle au sud, celle-ci de nos jours plus étoffée que la Grande et possédant la mairie. Entre les deux s’est bâti un grand lotissement de pavillons qui assure la jonction. La Meuse fixe la limite orientale du finage, accompagnée de grands étangs de sablières; fabrique d’élévateurs (EGI, 45 sal.). Au nord le territoire empiète sur la grande zone industrielle et commerciale de Villers-Semeuse. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. Lumes (1 160 Lumichons, 614 ha), 6 km SE de Charleville, est sur la rive droite de la Meuse, entre l’A34 et la voie ferrée, qui y amorce au sud le triage de Nouvion. L’habitat est formé d’un assemblage de lotissements où se lit à peine l’ancien village. Au NO se détache de la Meuse rive droite le canal de dérivation de Romery. Au NE s’isole la grosse butte boisée du Moulin à Vent (254 m). La commune n’avait que 300 hab. avant 1910, est passée brusquement à 900 dans les années 1920 et jusque vers 1980 et a culminé en 1999 puis perdu une centaine d’habitants. Ville-sur-Lumes (540 Villelumois, 310 ha), 5 km à l’est de Charleville, a un village au SO de son petit finage et pas d’écarts. La commune a été créée en 1872 à partir de Saint-Laurent. Elle a gagné 150 hab. depuis 1999 (+38%). Saint-Laurent (1 260 Laurentins, 426 ha), 4 km à l’est de Charleville, a son village agrandi de lotissements au nord de son finage sur la D979. Au NE la commune héberge le lycée agricole public de Charleville, avec centres d’apprentissage et de formation d’adultes. Au sud, le finage atteint la rive droite de la Meuse, flanquée du canal de dérivation et du hameau de Romery au pied du talus. Après avoir perdu les finages du Theux et de Ville-sur-Lumes en 1972, la commune s’est tenue vers 500 hab. jusqu’en 1960 puis s’est peuplée, mais plafonne depuis 2010. La Grandville (820 Grandvillois, 1 002 ha dont 609 de bois), 7 km ENE de Charleville-Mézières, a son gros village sur la D979, avec quelques extensions périphériques en étoile et un camping. Le finage est accidenté au NE mais n’y atteint que 295 m. La population a gagné 130 hab. depuis 1999. Neufmanil (1 030 Crayats, 1 012 ha dont 830 de bois), 9 km NE de Charleville, a son village et des files de maisons dans la vallée encaissée de la Goutelle à un site de confluent. Le finage s’étend loin au NE sur le plateau accidenté et boisé où il monte à 385 m; il reste du passé industriel une ferronnerie de serrures Pommier (40 sal.). La population a baissé de 200 hab. depuis 1999. Gespunsart (1 150 Gespinois, 2 102 ha dont 1 663 de bois), 13 km NE de Charleville, est aussi dans la vallée de la Goutelle mais dans un site bien plus ouvert que celui de Neufmanil. Elle conserve des usines dans le calme des bois, surtout NPL (Ninin Plismy Lejay), usine fondée en 1852 par Plismy, qui emploie 130 personnes et fait notamment des colonnes de direction pour voitures Citroën. Le finage, très boisé sur le plateau, est borné à l’est par la frontière belge sur près de 10 km, avec un passage vers Sugny et Bouillon par la D979 et le hameau de Rogissart, dans un vallon à l’est du village. Gespunsart avait 2 200 hab. vers 1880, mais son déclin semble arrêté. Gernelle (320 Gernellis, 483 ha dont 218 de bois), 9 km ENE de Charleville, a son village au sud de son finage, qui au NE est boisé et limité par la Vrigne. Issancourt-et-Rumel (390 hab., 547ha dont 180 de bois), 8 km à l’est de Charleville, a deux villages dans le vallon d’Issancourt, affluent de la Vrigne qui borne le finage au NE. Rumel est au NE à l’aval, relié à Issancourt par une file de maisons; en amont d’Issancourt au SO, le hameau de Rumel, réuni à Issancourt en 1808, complète l’habitat. Chalandry-Elaire (700 Chalairois, 518 ha) est à 7 km SSE de Charleville entre Les Ayvelles et Flize. Élaire, le village principal, est sur la rive gauche de la Meuse au passage de la D764, avec la mairie et l’école; Chalandry est un peu à l’ouest. Les deux ont été réunis dès les années 1790. Étrépigny (300 Sterpiniens, 423 ha) est à 9 km SSE de Charleville, au pied de la Côte jurassique. Le nom évoque un ancien défrichement (étrépage). Flize (1 770 Fliziens, 2 597 ha dont 1 646 de bois), est une commune nouvelle résultant d’une fusion de quatre communes antérieures ayant adopté le nom de la commune principale, qui a ainsi décuplé sa superficie. Flize (1 190 Filiziens, 207 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 8 km SSE de la préfecture, dans un très petit finage sur la rive gauche de la Meuse. Le village est surtout résidentiel, et n’a que des entreprises artisanales. La population, qui avait un peu augmenté dans le dernier quart du 20e s., a perdu 110 hab. après 1999. Boutancourt (290 Boutancourtiens, 299 ha), est dans un vallon affluent de la Meuse à 2 km au sud de Flize, et abrite un asile médicalisé des Papillons Blancs (130 sal.) pour enfants handicapés. Élan (80 Élanais, 986 ha dont 871 de bois) est à 4 km au sud de Flize dans la partie supérieure du même vallon, avec un château à quatre tours et les restes d’une abbaye cistercienne, un étang tout au nord. Balaives-et-Butz (220 Balaiviens, 1 105 ha dont 680 de bois), fruit d’une fusion de 1828, est à 5 km au SO de Flize dans les bois du front de la Côte jurassique. Balaives est à une confluence de vallons, Butz est un petit hameau à l’ouest; entre les deux, le hameau de Flamanville a un écomusée. Sapogne-et-Feuchères (530 Sapognards, 1 071 ha dont 314 de bois), 14 km SSE de Charleville, a son village principal à la tête d’un vallon affluent de la Bar; Feuchères est un hameau au nord. Leur réunion est de 1828. Le finage atteint la Bar et le canal des Ardennes à l’extrême SE. Saint-Aignan (150 Saint-Aignanois, 774 ha dont 304 de bois), 18 km SE de Charleville, a son village sur la rive droite de la Bar. Celle-ci dessine un très grand méandre en longeant et en traversant le finage, autour d’un long promontoire couvert par le Bois de la Queue. Le canal des Ardennes recoupe le pédoncule du méandre par le tunnel de Saint-Aignan, de 300 m de long avec écluses, qui est entièrement dans la commune. Hannogne-Saint-Martin (480 Allobais, 471 ha), 12 km SE de Charleville, est sur la rive gauche de la Bar, que longe le canal des Ardennes et dont le cours sinueux dessine la limite orientale de la commune. Dom-le-Mesnil (1 120 Domois, 799 ha), 2 km à l’est de Flize, 10 km SE de Charleville, a son village sur la D764 au pied de la Côte jurassique, qui fait également fonction de coteau gauche de la Meuse. La Bar rejoint la Meuse à l’est du village. Proche du confluent, le port de plaisance de Pont-à-Bar, bien équipé à l’entrée du canal des Ardennes, est une étape majeure sur le réseau des canaux et fleuves de l’Est; la population communale a augmenté de 50 hab. depuis 1999. Vrigne-Meuse (320 Vrigne-Meusiens, 444 ha), 14 km SE de Charleville, est sur la rive droite de la Meuse face au confluent de la Bar et au pied du plateau du Lias. Elle a une gare et un embranchement ferroviaire vers Vivier-au-Court; entreprise de bâtiment Maurice Picard (80 sal.); la commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+68%). Villers-sur-Bar (260 Villerois, 545 ha), 15 km SE de Charleville et 10 km OSO de Sedan, est sur la rive droite de la Bar au confluent avec la Meuse, qui borne le finage au nord. Cheveuges (450 Cheveugiens, 890 ha dont 303 de bois), 19 km SE de Charleville, est sur la rive droite de la Bar dans la concavité du long méandre de Saint-Aignan. Le finage est traversé par la D977; un musée du piège a fermé en 2014. En Sedanais Noyers-Pont-Maugis (690 Nucipontins, 932 ha), 7 km au sud de Sedan et 24 km SE de Charleville face à Bazeilles, est un haut lieu historique avec une nécropole nationale et un cimetière allemand. Le village de Noyers est perché sur un promontoire de la Côte jurassique; Pont-Maugis est en contrebas au bord de la Meuse, du canal de l’Est, de la voie ferrée et de la D6. Chaumont est un hameau sur le plateau au SO. Le nom de la commune a été Noyers-et-Thelonne, qui a absorbé Chaumont en 1828. Ensuite Thelonne a pris son indépendance en 1883, la commune devenant Noyers, puis Noyers-Pont-Maugis en 1886. Thelonne (410 Thelonnais, 384 ha), 8 km au sud de Sedan, est dans un vallon affluent de la Meuse qui échancre la Côte jurassique. La commune est sortie de Noyers-Thelonne en 1883; la population a gagné 140 hab. depuis 1999 (+52%). Wadelincourt (400 Wadelincourtins, 422 ha), est juste au sud de Sedan sur la rive gauche de la Meuse, au bord du canal de l’Est et de la voie ferrée. Le finage est traversé juste au nord par la voie rapide N1043. Le finage se termine au SSO par une cuve de la Côte jurassique. La commune a 110 hab. de moins qu’en 1999. Balan (1 650 Balanais, 465 ha), juste au SE de Sedan, est une commune de banlieue assurant le lien avec Bazeilles; un atelier de meubles de cuisine (Fabrimeubles, 25 sal.) et un Bricomarché (30 sal.). La voie rapide N1043 traverse la commune à l’ouest mais l’accès est à Bazeilles. La Meuse borde le finage à l’ouest. La population est la même qu’en 1999. La Moncelle (140 Lamoncellois, 135 ha), 4 km ESE de Sedan, est une très petite commune, traversée à l’est par la N58. Le village est sur la rive gauche de la Givonne. Daigny (360 hab., 285 ha), 4 km à l’est de Sedan, a son village sur la rive gauche de la Givonne en amont de La Moncelle. La N58 traverse à l’est. Francheval (620 Franchevalois, 1 960 ha dont 1 354 de bois), 9 km à l’est de Sedan, est dans un vallon du massif ancien 4 km au nord de Douzy. Son finage s’étire vers le NE jusqu’à la frontière belge. Pouru-aux-Bois (260 hab., 902 ha dont 445 de bois), 13 km à l’est de Sedan, juste au nord de pouru-Saint-Rémy, touche à la frontière belge au NE. Pouru-Saint-Rémy (1 170 Capucins, 1 019 ha dont 221 de bois), est dans un vallon affluent de la Chiers, laquelle borne le finage au sud. Le village est frôlé au sud par la voie ferrée et la D804; château de Réméhan. La Chapelle (180 Chapelains, 752 ha dont 662 de bois), 10 km NE de Sedan, est un petit village-rue le long de la D977, flanqué à l’est par la voie rapide N58. Vers le nord, le finage est pourvu d’une queue de 2 km qui raccorde au village un rectangle de forêt frontalière de 530 ha, sans traversée de la frontière belge. Givonne (1 070 Givonnais, 1 404 ha dont 854 de bois), 6 km au NE de Sedan, est dans la vallée de la Givonne, et traversée par la D977, avec des lotissements et un parc de loisirs, et quelques petits ateliers héritiers d’un actif passé dans la métallurgie. Tout le nord du finage est dans la forêt domaniale de Sedan mais n’atteint pas la frontière. La population avait fortement baissé entre 1880 (1 450 hab.) et 1950 (650) mais a repris jusqu’en 1982, puis a regagné 60 hab. après 1999. Illy (420 hab., 1 560 ha dont 1 120 de bois), 5 km au nord de Sedan, a son village au sud du finage. Celui-ci est traversé par la vallée encaissée de la Givonne, où sont en un site de confluence le petit hameau et le château d’Olly, un étang et le petit hameau du Warcan. Il s’étend jusqu’à la frontière belge au NE, que franchit la D777 en direction de Corbion. Fleigneux (210 hab., 1 365 ha dont 1 124 de bois), 6 km au nord de Sedan, a un finage très étiré qui s’élève au nord à 417 m et s’élargit à la frontière belge, que franchit la D6 en direction d’Alle et de la Semoy. Il atteint 413 m près de la frontière. Saint-Menges (980 Saint-Mengeois, 1 221 ha dont 716 de bois) est à 6 km NNO de Sedan au nord de Floing; transports Mathieu (50 sal.). Le finage est borné au SO par la Meuse au méandre d’Iges, et s’allonge au nord dans les forêts du plateau ardennais jusqu’à la frontière belge, que franchit la D29 en direction de Sugny. Glaire (880 Glairois, 646 ha) est juste à l’ouest de Sedan sur la rive gauche de la Meuse à sa jonction avec la branche nord du canal de l’Est. Au sud se tient une grande zone d’activités desservie par la voie ferrée et bordée par l’A34, où est la grande usine Sommer-Tarkett de revêtements muraux, mais passée de 800 à 240 personnes depuis 2005; fabrique de machines pour la métallurgie AFS-Sedan (190 sal.) et quelques ateliers, travaux publics Eurovia (55 sal.), cars Meunier (55 sal.); maison de retraite publique; jardinerie. Glaire avait absorbé sa voisine d’ouest Villette en 1828, dont le petit village subsiste sur la rive gauche de la Meuse à l’autre bout du tronçon du canal de l’Est. La commune s’est appelée Glaire-et-Villette jusqu’en 1971, où elle absorbé Iges, qui est au nord au sein d’un méandre très resserré de la Meuse dont elle occupait tout le lobe; elle a alors repris son ancien nom. Le promontoire de méandre d’Iges donne un peu de relief et contient la grotte du Mont d’Iges. La commune a 80 hab. de moins qu’en 1999. (2 630 hab., 3 614 ha dont 2 059 de bois) est une «commune nouvelle » depuis 2017 en raison d’une fusion à trois. Bazeilles même (2 130 Bazeillais, 938 ha) est une commune des Ardennes dans Ardenne Métropole, 4 km SE de Sedan dans la plaine de la Meuse au débouché de la Givonne, qui vient du massif ardennais, et juste en aval du confluent de la Chiers. Le finage est traversé par la voie rapide N1043, qui y a plusieurs accès dont un échangeur avec la N58, et au sud par la voie ferrée, bordée par une zone d’activités. La bourgade est connue pour la bataille du 31 août-1er septembre 1870, qui marqua la lourde défaite française de Sedan, et dont on a néanmoins réussi à glorifier un épisode héroïque, commémoré par la Maison de la Dernière Cartouche; château Régence (1750) avec parc à la française; nécropole et ossuaire. Bazeilles est le site du club de football de Sedan (Club sportif Sedan-Ardennes, 30 sal.) et a un lycée polyvalent public avec une spécialité d’hôtellerie et tourisme, plus une maison de retraite publique, un supermarché Géant Casino (80 sal.). La population est stable depuis 1999. Bazeilles est un solide élément de l’agglomération de Sedan, riche de petites entreprises diversifiées: panneaux de fibres de bois Unilin (200 sal., belge, depuis 1998); convoyeurs plastiques Faber (75sal.); métallurgie Galva Service (ArcelorMittal, 25 sal., frappe à froid), machines-outils Numalliance (30 sal.); transports Bonnefoy (25 sal.). Rubécourt-et-Lamécourt (150 hab., 461 ha dont 316 de bois), elle-même fruit d’une fusion de années 1790, est 3 km à l’est de Bazeilles dans la plaine de la Moselle au débouché de la vallée du ruisseau de Rubécourt, le château et la ferme de Lamécourt étant un peu au sud-ouest du village. Son finage comprend le grand Bois Chevalier sur le plateau au NO. Villers-Cernay (350 hab., 2 215 ha dont 1 685 de bois) est 3 km au nord de Rubécourt dans la même vallée et possède au nord une partie de la forêt domaniale de Sedan jusqu’à la frontière, que traverse la voie rapide N58 en direction de Bouillon; +50 hab. depuis 1999. (47 520 Carolo-Macériens, 3 144 ha dont 740 de bois) est la préfecture des Ardennes. L’agglomération se situe à l’entrée de la Meuse dans le massif ardennais. Son centre occupe trois méandres de la Meuse: une boucle longue et étroite, de sens est-ouest, où a pris place Mézières; juste au nord, la large boucle de Charleville; en aval vers l’est, la boucle plus petite de Montcy-Notre-Dame. Cela vient d’une histoire complexe et de valorisations successives de ces sites. Des traces d’une occupation romaine ont été trouvées sur le site de Castrice, éteint au 5e siècle, dans la boucle de Montcy. Ensuite au 9e s., un «palais» de Charles le Chauve, aujourd’hui disparu, a pris place sur le site d’Arches, au sud de la boucle de Charleville, rive gauche. Puis au 11e siècle c’est le site de Mézières qui a été fortifié, au sud d’Arches, tirant parti de l’étroitesse d’un méandre facile à défendre; le nom rappelle les «vieux murs» (macæriæ). Enfin, Charles de Gonzague a fait construire au début du 17e siècle (1606-1630) une ville nouvelle, au plan quadrillé, à laquelle il a donné son nom, au nord d’Arches dans la deuxième boucle, assez plate et commode à occuper. Au 19e siècle, l’industrie s’est étalée, notamment à l’ouest de la boucle de Mézières dans le quartier de Manchester. Enfin, en 1966, Charleville et Mézières ont été réunies en une seule commune, annexant du même coup les communes de Montcy-Saint-Pierre dans la troisième boucle, Étion à l’ouest et Mohon au sud de Mézières. Aussi l’ensemble reste-t-il très diversifié, et juxtapose-t-il des aspects urbains très différents. Le centre-ville animé et marchand est celui de Charleville; il s’organise autour de la place Ducale, longue de 126 m et large de 90, superbe réussite architecturale du 17e siècle aux façades de pierre et de brique, à arcades et à hauts toits d’ardoise. Là sont le musée de l’Ardenne (18 000 visiteurs par an) et, sur l’eau, le musée du Vieux Moulin (18 000 aussi), consacré à Arthur Rimbaud, né à Charleville en 1854, fils rebelle mais bien récupéré. La gare est au sud-est, dans la même boucle; l’ancien site d’Arches se reconnaît au sud devant Mézières, mais a pris au 17e s. à son tour un plan quadrillé. Le site de Mézières forme un second centre, très différent: accidenté, aux rues étroites et serrées, encore bordé de murailles du 14e s. à l’ouest, et traversé par trois dérivations de Meuse, l’une à but défensif et servant de douves à l’ancienne citadelle, les autres offrant des raccourcis à la navigation. Mézières était depuis longtemps le centre des pouvoirs: elle en a conservé la préfecture et le palais de justice, plus la basilique de gothique flamboyant, à vitraux abstraits de R. Dürrbach (1955-1979). L’hôtel de ville reste partagé entre les deux sites de Charleville et de Mézières. La nouvelle commune est très étirée du sud au nord; elle inclut au nord le bois de la Havetière sur le plateau ardennais à l’ouest de Nouzonville, au sud le gros échangeur de la route de Reims (A34) et de l’A203 qui contourne l’agglomération en reprenant en partie le tracé de la N43 Nord-Lorraine. Quatre quartiers prioritaires ont été délimités, totalisant 14 000 hab.: la Houillère au NNO, où l’on a remanié les barres de HLM; Manchester au sud-ouest; la Couronne et Ronde-Couture au sud. L’aérodrome, dit de Belval ou de Tournes-Belval, et mieux encore aérodrome des Ardennes (codes XCZ et LFQV), est à 5 km au NO; de catégorie C, occupant 148 ha, il dispose d’une piste de 1 500 m et admet un petit trafic de passagers, qui s’est monté à 4 500 en 2002, mais est tombé à 1 500 en 2006 et 2007; puis l’aérogare a été fermée en 2008; le nombre de mouvements a été de 4 400 en 2010, moitié par l’aéroclub, moitié en «voyages privés» (4 500 en 2002). La ville a un équipement de services assez complet, avec un centre hospitalier de 500 lits et une clinique Orpea de 170 lits (130 sal.); quelques éléments d’enseignement supérieur: BTS, un IUT à deux départements de gestion et distribution industrielle, Institut de formation technique supérieure, IUFM, Institut de formation en soins infirmiers; 8 collèges et 6 lycées publics dont deux professionnels, 2 collèges et 2 lycées privés, un centre de formation des apprentis de l’industrie; un centre d’aide par le travail, 3 maisons de retraite privées et 2 publiques. Un centre de transfert de technologie se consacre aux matériaux, dépôts et traitements de surface (Critt MDTS, 40 sal.). Elle héberge le 3e régiment du Génie (un millier de personnes). La ville organise un festival international de marionnettes et a obtenu une École supérieure nationale des arts de la marionnette (ESNAM); elle est une ville fleurie (trois fleurs) et dispose d’un complexe de cinéma Metropolis. Dans le secteur tertiaire, les principaux établissements sont un centre commercial Carrefour (350 sal.) plus des magasins Leroy-Merlin (100 sal.), Decathlon (50 sal.), Jeanteur (40 sal.), deux Intermarchés (120 et 45 sal.) et un Match (60 sal.); aide à domicile Alliance Services (140 sal.) et Bien Vieillir en Ardenne (55 sal.); Office du logement Habitat 08 (Opac, 240 sal.) et Espace Habitat (HLM, 50sal.); travail temporaire Adecco (320 sal.), Manpower (180), Supplay (85), Alter Ego (80), Leader (60) Triangle (55) nettoyages Lustral (190 sal.), Onet (130), Onyx (55 sal.), Urbaser (55 sal.); transports urbains (CTC 100 sal.). Orange déclare 75 sal., la SNCF 200. La commune a le cortège habituel de grands garages. L’industrie a connu une série de restructurations et des pertes récentes, comme la fermeture de la fonderie Grandry, qui datait de 1848. Elle est surtout représentée par la fabrique d’équipements pour automobiles Hanon HVCC (440 sal., états-unien), ancienne Visteon, un temps acquise et transformée par Ford. S’y ajoutent la biscuiterie Mondelez ex-LU des Trois Chatons (100 sal.), le matériel de travaux publics et miniers Sum Tech (110 sal., société locale); la CAP SAMBP (Ardennaise de menuiserie bois et plastique, 120 sal.); les machines-outils à métaux Amada (120 sal.), la métallerie Isotip Joncoux (90 sal.), les machines Wheelabrator (65 sal.) et de moindres ateliers. Avec la fusion, Charleville était passée de 25 000 à 60 200 hab.; mais la population diminue depuis. Elle aurait perdu officiellement 10 600 hab. depuis 1999, soit 18%. Elle est le siège de la communauté d’agglomération Ardenne Métropole, qui groupe 58 communes (123 000 hab.). L’unité urbaine est donnée pour 58 000 hab. (8 communes), l’aire d’attraction 127 300 pour 132 communes. L’arrondissement a 156 000 hab., 157 communes. Les 4 nouveaux cantons de Charleville-Mézières ont 62 080 hab., 15 communes; ils s’étendent de part et d’autre de la Meuse, sur les collines marneuses et calcaires au sud-ouest, sur le plateau ardennais au nord. (2 060 Doncherois ou Foyans, 2 736 ha dont 1 487 de bois) est une commune des Ardennes dans Ardenne Métropole, 5 km à l’ouest de Sedan. La bourgade se trouve sur la rive droite de la Meuse, près d’un large carrefour de plaines au croisement de la vallée de la Meuse et d’une ancienne vallée abandonnée qui se suit de Buzancy à Nouzonville. Elle dispose d’un «Faubourg» rive gauche. C’est une banlieue industrielle de Sedan, mais dont la principale usine (Delphi, radiateurs de voitures) a fermé en 2012; fonderie-émaillerie Invicta (170 sal.), raccords de câbles Nexans (130 sal.); transports Monnier-Borsu-Sotradel (70 sal.), négoce de quincaillerie Vynex (55 sal. groupe Rocket). Une rénovation du centre-ville est aidée par le FEDER; maison de retraite publique. La population communale a crû lentement depuis le creux des années 1920, mais a baissé de 360 hab. après 1999. (2 390 Flongeois, 743 ha) est une commune des Ardennes dans l’agglomération Ardenne Métropole, en banlieue NO de Sedan près de la rive droite de la Meuse; ambulances Ortillon (45 sal.). La population a culminé à 2 400 hab. en 1886, puis s’est abaissée jusqu’à 1 750 hab. vers 1950 avant de croître à nouveau jusqu’en 1982; elle a perdu 120 hab. après 1999. (2 280 Nouvionnais, 906 ha) est une commune du département des Ardennes, sur la rive droite de la Meuse à 9 km SE de Charleville face à Flize, dans la communauté Ardenne Métropole; fonderie Rollinger (25 sal.); collège public. Elle n’avait que 360 hab. vers 1900 et a grandi d’un coup après la première guerre mondiale (2 200 hab. en 1926). La population a diminué depuis le maximum de 1962 (2 900 hab.), puis repris 50 hab. après 1999. Le nouveau canton de Nouvion-sir-Meuse a 32 communes, 14 000 hab., 29 838 ha. (5 870 Nouzonnais, 1 092 ha dont 659 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Ardennes, 7 km au nord de la préfecture, dans l’agglomération Ardenne Métropole. La ville est surtout sur la rive droite de la Meuse et occupe également un étroit vallon affluent, qui représente probablement un ancien cours de la Meuse; mais il s’étend aussi sur la rive gauche et possède à l’ouest une enclave de 170 ha sur le plateau, correspondant à Meillier-Fontaine, petite commune absorbée en 1974 (43 hab.). La ville a reçu un collège public et un petit hôpital local de 8 lits, un supermarché Carrefour (35 sal.). C’est un bourg industriel encore actif, où régnait la grosse fonderie Thomé-Genot (360 sal.), liquidée en 2007, peu après sa reprise par l’états-unien Catalina, dans un fracas médiatique marqué par des manifestations ouvrières, des interventions policières, plusieurs incendies (jusqu’en 2010) et finalement la condamnation pénale pour malversations de ses dirigeants, à l’abri aux États-Unis. Restent des ateliers, dont les principaux sont la serrurerie Warsmann (35 sal.), les Fonderies Nicolas (30 sal.), les forges FECR (le Paquis, 25 sal.); aide à domicile Gohome (40 sal.). La population communale diminue depuis les 7 800 hab. de 1968, et a encore perdu près 1 120 hab. depuis 1999 (-16%). (16 540 Sedanais, 1 628 ha) est une sous-préfecture des Ardennes, au bord de la Meuse, à 20 km ESE de la préfecture, et fait partie de l’agglomération Ardenne Métropole. Sedan a plusieurs titres de notoriété. Elle est célèbre dans l’histoire, elle l’est dans l’industrie, elle l’a été dans les sports: aéronautique et football. Elle fut une place forte des confins nord-orientaux de la France; il lui en reste en pleine ville un énorme et massif château fort, aux murailles impressionnantes hautes de sept niveaux, qui passe pour être le plus grand d’Europe (35 000 m2) et a été commencé en 1424. C’est lui qui a fait la première célébrité de Sedan, consacrée plus tard par celle de Turenne, qui y naquit en 1611. Il abrite un musée d’histoire et le centre-ville autour du château a été rénové avec bonheur; c’est de loin le premier monument ardennais par le nombre de visites (60 000 par an). Sedan fait partie des «villes d’art et d’histoire», est fleurie (trois fleurs) et a un jardin botanique. Mais cette place forte est également connue pour la défaite du 2 septembre 1870, qui vit l’effondrement du Second Empire et l’invasion de la France par les armées prussiennes. Sedan avait été un fief calviniste, ce qui a contribué à en faire un foyer d’industrie textile, célèbre par ses draps (le sedan était un drap noir, fin et uni) et très actif aux 17e et 18 s. La manufacture royale de Dijonval, créée en 1646, a duré jusqu’en 1958; ses bâtiments, conservant une façade du 18e s., abritent un musée des anciennes industries du Sedanais; une manufacture artisanale de tapis et dentelle travaillant le «point de Sedan» a été relancée et se visite. En revanche, la tradition de brasserie s’est éteinte, si ce n’est à titre artisanal. Les autres titres de notoriété n’ont pas la même portée; mais Sedan fut une des villes pionnières de l’aviation grâce à Roger Sommer, héritier d’un industriel venu de Lorraine après la défaite de 1870 et qui réussit dans l’industrie du feutre (v. Douzy); et le club de football de Sedan a appartenu assez régulièrement à l’élite. Sedan anime aujourd’hui tout un bassin industriel, mais la commune, relativement peu étendue, n’a elle-même qu’une faible fraction de cette activité: des ateliers de métallurgie TD Torbel (50 sal.), de quincaillerie FTS (50 sal.), de panneaux de fibre de bois Unilin (200 sal.). La ville est en revanche active dans le secteur tertiaire, disposant d’un centre hospitalier (200 lits), de quatre collèges et trois lycées publics dont deux professionnels, un collège privé, un centre d’aide par le travail; il s’y tient un festival médiéval. En outre, Sedan a un centre Leclerc (180 sal.), les constructions Gabella (50 sal.), les travaux publics, Colas (75 sal.), les agences de travail temporaire Supplay (90 sal.), Randstad (75 sal.), Manpower (65 sal.), RH (60 sal.) et CRIT (55 sal.). Deux «quartiers prioritaire s» ont été identifiés: la Lac au sud de la ville, Torcy Cité à l’ouest, près de la zone industrielle et de Frénois. Sedan avait absorbé à l’ouest, dans la plaine de Meuse, la commune de Torcy en 1846 et y a ajouté en 1964 Frénois, un peu plus loin au pied des reliefs, tout près du grand échangeur routier de la N43. La commune avait 20 000 hab. vers 1900, un peu moins ensuite, mais avait retrouvé ce niveau dès 1960; elle a culminé à 24 000 hab. en 1975 et a encore perdu 4 580 hab. depuis 1999 (-22%). L’unité urbaine Insee comprend 7 communes (25 100 hab.), l’aire d’attraction 36 200 hab. (32 communes). L’arrondissement a 56 800 hab. (62 100 en 1999), 73 communes. Trois nouveaux cantons portent le nom de Sedan et comprennent une partie de la commune, 24 communes au total. (3 640 Villersois, 703 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Ardennes, 4 km au SE de la préfecture. Partie intégrante de l’agglomération de Charleville-Mézières, dans Ardenne Métropole, Villers-Semeuse est une active cité industrielle au bord de la Meuse, desservie par eau, fer et autoroute; elle héberge la plus grande partie de la grande usine de Citroën-PSA, puissante fonderie de fonte et alliage d’aluminium qui occupe 1 300 personnes (2 700 en 2008); clinique privée (55 lits). Elle a reçu aussi un collège public et de grandes surfaces commerciales, notamment l’hypermarché Cora qui emploie 340 personnes et s’étend sur 14 000 m2; maison de retraite (55 sal.). Sa population a augmenté durant le 20e siècle, jusqu’à un maximum en 1990, et reste stable depuis. Le nouveau canton de Villers-Semeuse a 11 communes, 14 400 hab., 14 882 ha. (3 010 Vivarois, 934 ha dont 228 de bois) est une commune des Ardennes, 10 km à l’est de Charleville dans Ardenne Métropole. Elle abrite trois unités de La Fonte ardennaise (ensemble 450 sal.), une fonderie Invicta (20 sal.), les traitements de surfaces Galva 08 (25 sal.); atelier de plastiques Ceva (25 sal.); peinture Jacquemard (40 sal.). La commune abrite aussi un lycée professionnel industriel public. Elle bénéficie d’un accès à la voie rapide de Charleville à Sedan; elle est fleurie (trois fleurs). La population était de 2 500 hab. en 1900 et a crû jusqu’en 1990, puis a perdu 420 hab. après 1999. |