Communauté de communes Bruyères-Vallons des Vosges' communauté de communes des Vosges, associant 34 communes et 15 300 hab. sur 22 000 ha. Bruyères (siège) est seule à dépasser 2 000 hab. Vervezelle (140 hab., 192 ha) est à 3 km au NNE de Bruyères, dans la dépression permotriasique. Belmont-sur-Buttant (310 hab., 846 ha dont 400 de bois), 5 km NE de Bruyères, est au centre de la dépression permotriasique du NE de Bruyères. Le relief monte au SE sur la crête SO-NE du Borémont (704 m) qui sépare les bassins de la Meurthe et de la Moselle (Vologne), à la limite de l’intercommunalité de Saint-Dié. La mention sur-Buttant a été ajoutée en 1867. Domfaing (220 hab., 390 ha dont 189 de bois), 5 km NNE de Bruyères, est au bord du Buttant au pied d’une crête de grès vosgien. Brouvelieures (450 Brouvillois, 736 ha dont 575 de bois), 5 km au nord de Bruyères, est un ancien chef-lieu de canton; le nom vient aussi des bruyères. Le village est à l’entrée de la percée cataclinale de la Mortagne dans l’arrière-côte du grès vosgien. Au nord, le Buttant conflue avec la Mortagne, qui prend la même direction vers le NO à travers les grès vosgiens dans une vallée encaissée bien calibrée. Une microzone d’activités, sur la D420 dans la petite plaine de confluence, a reçu de très petites entreprises; mais la population communale décline un peu depuis 1975 (640 hab.), perdant encore 70 hab. après 1999. Fremifontaine (470 Frémifontainois, 956 ha dont 633 de bois), 8 km NNO de Bruyères, a un village étiré de la Haute Ville au nord à la Basse Ville au sud, et un finage borné à l’est par la vallée de la Mortagne, dont les trois hameaux sont séparés de Brouvelieures par la forêt. La population s’est accrue de 120 hab. depuis 1999. Pierrepont-sur-l’Arentèle (140 hab., 623 ha dont 340 de bois) est à 9 km NO de Bruyères en plaine; hameau de Dracourt au nord. La mention sur-l’Arentèle a été ajoutée en 1882. Nonzeville (54 Nonzevillois, 162 ha), 11 km NO de Bruyères, est une très petite commune de plaine à 2 km ESE de Destord. Destord (260 hab., 504 ha dont 156 de bois) est à 12 km NO de Bruyères sur la D159, avec des bois à l’ouest. Girecourt-sur-Durbion (360 hab., 692 ha dont 213 de bois), 12 km ONO de Bruyères, tient un petit carrefour à un coude de la D420, sur le Durbion. Gugnécourt (260 hab., 511 ha dont 155 de bois), 11 km ONO de Bruyères, est au bord du Durbion sur la D420 et a 50 hab. de plus qu’en 1999. Grandvillers (760 Grandvillois, 1 746 ha dont 1 037 de bois), village-rue à 7 km ONO de Bruyères, est sur la D420 dans la vallée de l’Arentèle, qui naît à Bruyères et rejoint la Mortagne à Rambervillers; finitions de bâtiment Robey (20 sal.). Viménil (250 Viménilois, 805 ha dont 584 de bois), 11 km à l’ouest de Bruyères, est au SO de Grandvillers mais sur le Durbion; hameau du Void de la Borde au SE. Méménil (160 hab., 915 ha dont 665 de bois), 13 km à l’ouest de Bruyères, est à l’orée nord de la forêt de Dampierre. Fontenay (490 hab., 647 ha dont 274 de bois), 15 km à l’ouest de Bruyères, est frôlée par la D420 et à l’orée de la forêt de Dampierre, juste au NE d’Aydoilles (agglomération d’Épinal). Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999. Charmois-devant-Bruyères (400 hab., 661 ha dont 250 de bois) est à 14 km OSO de Bruyères, en bordure SO de la forêt de Dampierre. Le nom était Charmois avant le détachement du Roulier en 1829. Cheniménil (1 260 Chnérants, 928 ha dont 317 de bois), 15 km SO de Bruyères, est sur la rive droite de la Vologne; elle n’a plus que de petits ateliers depuis la fin de ses filatures en 2007 mais sa population se maintient. Docelles (880 Docellois, 874 ha dont 438 de bois), sur la rive droite de la Vologne au confluent du Barba à 12 km SO de Bruyères sur la D11 et la voie ferrée, forme une agglomération avec Cheniménil; fabrique de vêtements de travail Halbout (55 sal.), une scierie (Forestière Docelloise, 30 sal.); mais sa vénérable papeterie, fondée en 1452, reprise par UPM (finlandais Kymmene), a fermé en 2014. La population a baissé de 160 hab. depuis 1999 (-15%). Faucompierre (240 Falconois, 245 ha dont 122 de bois), 12 km SSO de Bruyères à 444 m, est dans la vallée du Barba à un confluent; au nord, la Roche des Fées est à 649 m. Laveline-du-Houx (210 hab., 821 ha dont 390 de bois), 11 km au sud de Bruyères, est dans la vallée du Barba, en deux habitats, Laveline au SE à 469 m, Houx au NO à 463 m, la mairie entre les deux; elle y ajoute le hameau de Hérigoutte au NE dans les bois à 630 m. La Neuveville-devant-Lépanges (510 hab., 877 ha dont 386 de bois), 8 km SSO de Bruyères à 430 m, sur la rive gauche de la Vologne, s’est agrandie en 1972 en fusionnant avec le Boulay au SO (220 hab.) et Saint-Jean-du-Marché (60 hab.) au SE, ce qui lui donne au sud la crête O-E de l’Ancerf (649 m). Le nom de la commune avait été La Neuville-et-Grémonménil dans les années 1790 en raison d’une fusion avec Grémonménil, qui subsiste comme hameau au NE; il était devenu ensuite Laneuville-devant-Bruyères, remplacé en 1907 par le nom actuel, que la fusion de 1972 n’a pas affecté. L’ensemble a gagné 130 hab. depuis 1999. Le Roulier (200 hab., 567 ha dont 308 de bois), 11 km SO de Bruyères, a un village aux maisons dispersées vers 440 m au sud de la forêt de Dampierre. La commune a été créée en 1829 à partir de Charmois-le-Roulier. Deycimont (320 Deycimontais., 632 ha dont 274 de bois), à 8 km SO de Bruyères sur le versant droit de la Vologne, a gagné 80 hab. depuis 1999 (un tiers), tout en perdant son dernier tissage. Lépanges-sur-Vologne (860 Lépangeois, 757 ha dont 350 de bois), 6 km SO de Bruyères à 403 m, sur la D44 et la voie ferrée, a perdu aussi son dernier tissage en 2008, et 100 hab. par rapport à 1999. La mention sur-Vologne est de 1968. Prey (90 hab., 213 ha), 5 km SO de Bruyères, est au bas du versant gauche de la Vologne face à Lépanges à 420 m. Fays (230 hab., 483 ha dont 324 de bois), 5 km OSO de Bruyères, disperse ses maisons au pied du relief à 470 m. Le finage n’atteint pas tout à fait la Vologne au SE, dont elle est séparée par une queue de Laval-sur-Vologne. Laval-sur-Vologne (640 Lavallois, 358 ha), 3 km au SO de Bruyères, se distingue par ses papeteries. La grosse papeterie Lucart ex Novatissue ex-Mougeot-Dussapt, spécialiste de papiers de toilette et couches-culottes (290 sal., 650 sal. en 2005), issue d’un moulin à papier de 1736, appartient au groupe italien Lucart. Laval a aussi une autre papeterie de couches-coulottes, ancienne Riboth-Novacare, passée en 2020 à la fabrication de masques sanitaires (BB Distrube, 45 sal.). S’y ajoute la Papeterie des Vosges (PDV, 120 sal.) apparue en 1736, passée en 2002 au groupe Bolloré, cédée en 2009 à un groupe états-unien et spécialisée dans les papiers minces, notamment pour notices pharmaceutiques. La mention sur-Vologne est de 1937. Champ-le-Duc (560 hab., 392 ha), 2 km SSO de Bruyères, dont l’habitat prolonge au sud celui de Bruyères, a une belle église classée du 12e s.; zone artisanale de Borémont à l’est au bord de la D423; scierie Gaiffe (25 sal.), transports Vincent (25 sal.). Au SE, la commune est traversée par la voie ferrée et atteint la Vologne. La population a augmenté de 60 hab. après 1999. Fiménil (230 Fiménilois, 513 ha dont 270 de bois), 4 km au sud de Bruyères, est sur la rive gauche de la Vologne. Son finage atteint au sud le Stéaumont (665 m). Beauménil (130 hab., 330 ha dont 170 de bois), 5 km SSE de Bruyères, est juste au sud de la Vologne; tout au sud, hameau du Rond Champ. Le finage s’étire vers le SSO sur le relief boisé du Malenrupt (660 m). Laveline-devant-Bruyères (600 Lavelinois, 310 ha), 5 km au SE de Bruyères, est sur la D423 et la voie ferrée au bord de la Vologne. Au NE, le finage monte sur le Borémont à 704 m et s’orne du Rocher de l’Ermitage. La population a baissé de 90 hab. depuis 1999. Herpelmont (290 hab., 558 ha dont 330 de bois), est à 7 km SSE de Bruyères à 480m. Le finage s’étend au sud sur les reliefs boisés; au nord, lac des Messires (5 ha, avec camping) près du hameau de la Feigne. Jussarupt (280 hab., 657 ha dont 361 de bois), 9 km SE de Bruyères à 480 m, a son village aux abords de la Vologne, rive gauche; fabrique de charcuteries (Pierrat, 35 sal.). (3 130 Bruyérois, 1 602 ha dont 1 030 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département des Vosges dans l’arrondissement d’Épinal, 25 km à l’est de la préfecture, à 483 m. La ville est dans la dépression permotriasique qui longe le pied de la côte du grès vosgien, face au débouché de la Vologne; les environs sont de relief vigoureux, parsemé de buttes. Bruyères a un ancien château, et offre un beau panorama du haut de la butte de l’Avison qui monte à 593 m; l’Avison a été coiffée d’une tour carrée de 1900 refaite après 1944, qui porte une table d’orientation et… l’altitude à 601 m; circuit des fourmis du massif de l’Helledraye, étangs et rochers de Pointhaie au nord. La ville a collège et lycée publics, hôpital local (12 lits), quatre maisons de retraite. Le lycée porte le nom de Jean Lurçat, né à Bruyères en 1892. Un musée d’art populaire est aménagé dans l’ancienne synagogue. La ville a aussi une gare avec bifurcation, un centre Leclerc (115 sal.) et un Intermarché (30 sal.); nettoyage LSP (75 sal.); mais une verrerie Ficocipa (120 sal.) spécialisée dans les rétroviseurs, a fermé en 2020. La population communale avait atteint 4 200 hab. en 1891 et un maximum de 4 500 hab. en 1911; abaissée à 2 900 en 1926, elle est remontée à 3 850 en 1975 et a diminué ensuite; elle s’est stabilisée après 1999. Bruyères est le siège de la communauté de communes Bruyères-Vallons des Vosges (34 communes, 15 300 hab.) Le nouveau canton de Bruyères a 51 communes et 19 800 hab. |