Communauté de communes Drôme Sud Provence' communauté de communes au SO de la Drôme, associant 14 communes et 42 400 hab. sur 28 920 ha. Pierrelatte (siège), Donzère, Malataverne, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Suze-la-Rousse et Tulette ont plus de 2 000 hab. La Garde-Adhémar (1 150 Lagardiens, 2 773 ha dont 539 de bois), 6 km ENE de Pierrelatte, est un vieux village perché, jadis fief des Adhémar dont il perpétue le nom sous une forme plus directe que Montélimar. Il conserve des remparts et des maisons anciennes allant du 12e au 18e s., des restes d’un château renaissance, une chapelle romane à clocher polygonal et offre de larges vues sur la plaine du Rhône et ses puissantes installations; Jardin des Herbes, chapelle du Val des Nymphes un peu à l’est, spectacles historiques. L’ensemble est classé parmi les «plus beaux villages de France». La population communale a augmenté de 1962 (500 hab.) à 1982, mais reste quasi-stable depuis (+40 hab. après 1999). Au pied du village à l’ouest, la plaine du Rhône est parcourue par l’autoroute A7 et le canal du Rhône, et le finage lagardien va au-delà de celui-ci, partageant avec Pierrelatte l’emprise de l’aérodrome; le viaduc du TGV à la traversée du canal est dans la commune de La Garde-Adhémar. Les Granges-Gontardes (700 Gontardiens, 726 ha) à 8 km NE de Pierrelatte, a son village dans la vallée de la Berre, et cultive 135 ha de vignes, surtout sur le bas plateau des Chirouzes. La commune n’avait que 210 hab. en 1962, contre plus de 600 vers 1850, et a augmenté de 130 hab. après 1999. Clansayes (540 Clansayais, 1 447 ha), 12 km à l’est de Pierrelatte sur les premiers reliefs, offre de belles vues, une tour des templiers du 13e s., et cultive 101 ha de vignes; golf de la Drôme Provençale tout au nord; +90 hab. après 1999. Solérieux (320 Saint-Raphaëlois, 855 ha), 14 km ESE de Pierrelatte à l’est de Saint-Paul-Trois-Châteaux, est dans la vallée du Lauzon au SO; église Saint-Raphaël romane, d’un établissement de templiers; +110 hab. depuis 1999 (+52%). Saint-Restitut (1 510 Saint-Restitutiens, 1 449 ha dont 405 de bois), 3 km au SE de Saint-Paul-Trois-Châteaux, limitrophe du Vaucluse, est un beau village de plateau, fréquenté au Moyen Âge par un actif pèlerinage dont reste une grande chapelle, et site d’amples carrières où ont été aménagées des caves à vins. La commune cultive 218 ha de vignes; elle n’avait pas 500 hab. en 1975, alors qu’elle avait dépassé le millier un siècle auparavant; elle a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+20%). La Baume-de-Transit (940 Baumois, 1 205 ha), 9 km à l’est de Saint-Paul-Trois-Châteaux sur la rive gauche du Lez, limitrophe du Vaucluse par l’Enclave, cultive 580 ha de vignes; ruines du château médiéval; la commune a gagné 190 hab. depuis 1999 (+26%). Bouchet (1 540 Bousquetains, 1 189 ha), 21 km SE de Pierrelatte à l’est de Suze-la-Rousse, limitrophe du Vaucluse par l’Enclave, est très viticole (600 ha) et sa cave coopérative occupe les locaux d’une ancienne abbaye cistercienne de femmes, créée en 1184. La croissance démographique récente y est très sensible: Bouchet n’avait que 700 hab. en 1999 et a donc plus que doublé depuis. Rochegude (1 720 Rochegudiens, 1 830 ha dont 800 de bois), 22 km SE de Pierrelatte, a un village perché à 5 km au sud de Suze-la-Rousse et un finage qui dessine une avancée dans le Vaucluse. Ses vignerons cultivent 1 086 ha de vignes; elle fait partie des cinq communes drômoises autorisées à produire des côtes-du-rhône-villages. Un château des 17e-18e s. y a été transformé en hôtellerie. Rochegude a gagné 470 hab. depuis 1999 (+38%). Elle avait 500 hab. en 1936 (1 250 entre 1846 et 1861), et a crû surtout après 1980. (6 060 hab., 3 206 ha dont 557 de bois) est une commune du département de la Drôme dans la CC Drôme Sud Provence, 8 km au nord de Pierrelatte. La ville est sur la N7 et la voie ferrée de l’ex-PLM, à la sortie du défilé de Donzère par lequel le Rhône tranche une partie du plateau des Gras. Elle a conservé une porte de l’ancienne muraille et quelques vieilles maisons, un château refait aux 16e et 17e s., et propose un musée du Vieux Donzère. L’Enclos, au sud-est du centre-ville, doté d’immeubles collectifs, est un «quartier prioritaire». La commune partage le défilé avec Châteauneuf-du-Rhône et, en face, l’ardéchoise Viviers. Le barrage de Donzère, à la tête du canal, achevé en 1952, est tout près de la ville. Le canal isole à l’ouest les «îles» Margerie, étendue de plaine humide où se dessinent d’anciens bras du fleuve, jusqu’au confluent antérieur de la Berre, qui désormais apporte ses eaux au canal, 5 km plus à l’est. La partie orientale du finage, où passent l’autoroute et le TGV, est boisée. La commune est surtout résidentielle et cultive 381 ha de vignes. Le groupe Fabemi est un gros fabricant de bétons et autres matériaux de construction, et a un département de travaux publics. Il est divisé en une demi-douzaine d’entreprises spécialisées, employant plus de 250 salariés. S’y ajoutent un atelier de mécanique Chaussy-Gomez (35 sal.), les poissons surgelés Boiron (40 sal.), un supermarché U (50 sal.); transports XPO (65 sal.), Roustant (45 sal.) et Donniz (35 sal.). Donzère a aussi un parc de 5 éoliennes EDF depuis 1999, proche de l’autoroute (3 MW), et bénéficie du vieux pont suspendu de Robinet sur le Rhône (1847). Le canal de Donzère-Mondragon, le plus long des biefs artificiels du Rhône, mesure 27 km entre Donzère et Mornas; son usine hydroélectrique est à Bollène (Vaucluse), un peu en aval des installations nucléaires du Tricastin. (2 240 Malatavernois, 1 668 ha) est une commune de la Drôme dans la CC Drôme Sud Provence, au nord de Donzère. Elle a reçu échangeur et péage autoroutiers et la société d’autoroute ASF y emploie 30 personnes; N7, A7 et TGV s’y côtoient dans le défilé de Roucoule, qui ferme au sud le bassin de Montélimar. Malataverne est également en croissance: elle n’avait que 450 hab. dans les années 1960 et en a encore gagné 800 après 1999 (+56%). Elle accueille plusieurs entreprises: transports Jardel (150 sal.) et Presta Silo (90 sal.), fabrique d’autoclaves Lagarde (50 sal., au groupe allemand Scholz), métallerie Fornes (25 sal.), bétons Vicat (30 sal.); négoce de quincaillerie Sibille (60 sal.); cars Ginhoux (20 sal.). (13 980 Pierrelattins, 4 956 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Nyons, dans la CC Drôme Sud Provence, à l’angle sud-ouest du département. La commune est longée à l’ouest par le Rhône, et à l’est par le canal de Donzère-Mondragon. Au nord, elle se limite à l’ancien cours de la Berre et à l’ancien confluent de la Berre et du Rhône. La ville est sur la N7 et la voie ferrée de Lyon à Avignon, et fait face à l’ardéchoise Bourg-Saint-Andéol. La commune est traversée au SE par la LGV. Pierrelatte a été impulsée par les grands travaux du Rhône, qui l’ont cependant transformée en île: d’un peu plus de 3 000 hab. avec constance durant un siècle, sa population est brusquement passée à 4 300 en 1962 et près de 10 000 en 1968, pour atteindre 11 600 en 1982 et 12 200 en 1999. Elle a deux lycées et deux collèges publics, un collège privé, un centre d’aide par le travail (Papillons Blancs) mais pas d’établissement hospitalier. Le vieux centre historique s’inscrit dans une ellipse au milieu d’une ville ancienne aux maisons très tassées et cernées d’une ceinture de boulevards, à la manière méditerranéenne. Le grand ensemble du Roc, à l’est et au nord-est du centre-ville, est classé «quartier prioritaire». La commune a également reçu un aérodrome au nord-est (LFHD) avec deux pistes gazonnées de 1 200 et 1 100 m et aéroclub, et un parc d’attraction au sud, la Ferme des Crocodiles, devenu le site le plus visité du département de la Drôme (près de 300 000 entrées annuelles). La centrale nucléaire du Tricastin est au sud-est de la commune, au bord du canal, en fait sur le territoire de Saint-Paul-Trois-Châteaux; mais elle s’accompagne d’un vaste ensemble d’installations de l’industrie nucléaire qui déborde largement sur le territoire de Pierrelatte, et qui en font l’un des plus grands sites nucléaires du monde. Le groupe Areva compte à Pierrelatte 2 400 salariés, dont 1 120 pour Eurodif (enrichissement de l’uranium), 960 pour la Cogema (chimie de l’uranium) et 320 pour la Comurhex (conversion de l’uranium naturel), auxquels s’ajoutent les 125 employés de la FBFC (Franco-belge de fabrication de combustibles). Cet ensemble s’est enrichi à partir de 2008 de la nouvelle usine Georges Besse II du groupe Areva (Eurodif), pour l’enrichissement de l’uranium par centrifugation. La centrale EDF, qui emploie 1 300 personnes, dispose de 4 groupes de 900 MW chacun, installés en 1974 et 1975 et produisant 24 000 GWh par an. Plusieurs entreprises sont associées à cet ensemble, comme Orys (chaudronnerie nucléaire, 140 sal., groupe Ortec), Sigedi (65 sal.), Endel (65 sal., mécanique, groupe Suez), les ingénieries Assystem (380 sal.), Nuvia (120 sal.), Ekium (60 sal.), Onet (180 et 50 sal.), les réseaux électriques Ineo (370 sal.), SNEF Power (140 sal.), Cegelec (Actemium, 60 sal.), Bouygues (60 sal.); installations thermiques Axima (55 sal.), Taranis (55 sal.) et Sietra (55 sal.); nettoyage Samsic (65 sal.). Dans d’autres domaines sont une papeterie-cartonnerie Spinnler (60 sal.), une base logistique du groupe Intermarché (360 sal.); supermarché Carrefour (80 sal.), négoce de surgelés Sysco (175 sal.); bâtiment et travaux publics Braja Vesigne (140 sal.); un centre d’aide par le travail. Pierrelatte est le bureau du nouveau canton du Tricastin (8 communes, 29 700 hab.). (9 160 Tricastins, 2 204 ha dont 400 de bois), est un ancien chef-lieu de canton de la Drôme dans l’arrondissement de Nyons, à la limite sud-ouest du département dans la CC Drôme Sud Provence. Le centre-ville occupe une éminence qui domine la plaine du Rhône face à Pierrelatte; il est à 10 km du Rhône, mais seulement à 2 km à l’est du canal de Donzère-Mondragon. Le nom de la ville ne vient pas d’hypothétiques châteaux médiévaux, mais simplement de la tribu des Tricastins qui occupait les lieux dans l’Antiquité: elle fut Augusta Tricastinorum, occupant alors une enceinte carrée, puis pourvue d’un évêché au 6e siècle. Le bourg conserve une cathédrale de style roman provençal, construite à partir de 1120 mais remaniée jusqu’au 20e siècle, des restes de l’enceinte dont une porte, des maisons anciennes. Il offre un collège public, une maison de la Truffe et du Tricastin; un musée d’archéologie. La population communale s’était abaissée de 2 600 hab. en 1866 à moins de 1 500 dans les années 1930, puis a fortement augmenté avec les travaux du Rhône, la commune et ses collines offrant un cadre agréable à la résidence. Elle a encore gagné 1 500 hab. depuis 1999. Le canal a coupé du bourg une partie de plaine, occupée par les installations nucléaires du Tricastin, notamment la centrale électrique. C’est pourquoi les 1 300 employés de la centrale EDF sont comptés à Saint-Paul et non à Pierrelatte. Sur le territoire de la commune se sont également installées la fabrique de revêtements de sol Gerflor, qui occupe 370 personnes, et quelques entreprises de bâtiment et travaux publics, les matériels électriques Isdel (60 sal.) et Mirion (détecteurs, 55 sal.); ingénierie Onet (65 sal.), électromécanique CIMAT (Foselev, 50 sal.), fabrique de matériel d’apiculture Icko (75 sal.); Intermarché (75 sal.), nettoyage Atalian (90 sal.); lycée agricole privé. La commune cultive 247 ha de vignes, en partie en aoc coteaux-du-tricastin. (2 200 Suziens, 3 060 ha dont 510 de bois) est une commune de la Drôme, dans la CC Drôme Sud Provence, 18 km au SE de Pierrelatte sur la rive gauche du Lez. Elle sert de centre de services aux communes voisines, avec un collège public. «Village de caractère», Suze a conservé des remparts, une halle au blé. La commune est devenue un grand centre viticole (1 322 ha cultivés). Son château, apparu au 12e siècle et remanié largement aux 15e et 16e s., s’est orné de beaux stucs au 18e s.; il abrite une «université du vin» interprofessionnelle; la cave coopérative assure la moitié de la production des coteaux-du-tricastin. Suze-la-Rousse n’avait que 940 hab. en 1936, contre plus de 2 000 dans les années 1860; sa population croît depuis et a gagné 610 hab. après 1999 (+38%). (2 040 Tulettiens, 2 353 ha) est une commune de la Drôme dans la CC Drôme Sud Provence, 23 km SE de Pierrefitte dans le couloir de l’Eygues, à la fois limitrophe du Vaucluse au sud et de l’Enclave des Papes au nord. Elle a des restes de remparts et maisons anciennes, artisanat d’art; musée de la figurine. On y cultive 1 951 ha de vignes, ce qui en fait la première commune viticole de la Drôme; grosse cave coopérative et nombreuses caves particulières, négoce de vins Terroir et Gastronomie.; huilerie Brochenin (60 sal.), confiserie Le Comptoir de Mathilde (55 sal.), magasin Intermarché (30 sal.). La population de Tulette a été plus stable que celle des communes voisines (2 200 hab. en 1872, 1 300 au creux des années 1930 à 1960); elle a 310 hab. de plus qu’en 1999. |