Communauté de communes Cœur de l’Avesnois

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communauté de communes du Nord, associant 43 communes et 29 800 hab. sur 41 800 ha. Avesnes-sur-Helpe (siège), Avesnelles et Sains-du-Nord dépassent 2 000 hab.

Haut-Lieu (400 Hautlieusards, 907 ha) est à 2 km au SO d’Avesnes sur le plateau, avec un village-rue, et un château au sud. Le finage est traversé par une chaussée Brunehaut et contient au nord les grandes carrières Bocahut (105 sal.) au hameau de Godin. La commune accueille aussi les viandes CEV (Boucheries du Bocage, 40 sal.). Sa population augmentait depuis les 400 hab. de 1975, mais elle a perdu 150 hab. après1999 (-27%).

Bas-Lieu (350 Baslieusards, 762 ha) est un faubourg d’Avesnes au NE, donc à l’opposé de Haut-Lieu, sur la crête en dépit de son nom, et sur la route de Maubeuge (N2); elle accueille les transports Augereau (55 sal.) et Naveau (35 sal.).

Flaumont-Waudrechies (370 Flaumontois, 570 ha) aligne deux villages sur la rive droite de l’Helpe juste à l’amont d’Avesnes, réunis dès avant 1794. Un oppidum sur le versant gauche de l’Helpe est nommé, comme souvent, Camp de César. La commune a aussi deux chapelles et accueille une fabrication de produits réfractaires Magnesita (45 sal.). Sa population avait atteint 500 hab. en 1910, mais reste stable depuis 1990.

Étrœungt (1 320 Courbeteux, 2 510 ha) est un assez gros village à 7 km au sud d’Avesnes, sur la N2 rectiligne en direction de Vervins, toutefois munie d’un contournement du village à l’est, tandis qu’à l’ouest subsiste la trace d’une chaussée Brunehaut. Les formes anciennes du nom, Villa Strono ou Struen, comme à Étrun, évoqueraient un torrent (strom), en l’occurrence la Petite Helpe qui passe juste au nord de la bourgade. Le gentilé viendrait du courbet, une sorte de faucille à tailler les haies. Étrœungt a une église du 16^e s. à beaux vitraux de 1865, un lavoir de pierre bleue et un moulin à eau, de nombreux oratoires et chapelles, un centre d’aide par le travail avec chèvrerie. Le hameau de Warpont, au NO, est issu du gué sur l’Helpe mineure où passait la voie romaine (ancien site de Duronum). Au NE, le finage contient le hameau de Cantraine, au SE celui de Tatimont. La carrière du Parcq (26 ha) au SE du village est aménagée en site géologique; le Strunien est un étage géologique à la limite du Dévonien et du Carbonifère, dont le nom vient de la commune. Celle-ci a eu jusqu’à 2 700 hab. en 1886 et n’a guère cessé de se dépeupler depuis, perdant encore 90 hab. après 1999.

Larouillies (260 Larouillois, 540 ha), 10 km au sud d’Avesnes, est un petit village -rue au sud d’Étrœungt sur la N2, ici confondue avec la chaussée Brunehaut d’Avesnes; le nom aurait un rapport avec la route et ses rouliers; on y a compté plus de 650 hab. au début du 19^e s.

Floyon (540 Floyonnais, 1 747 ha) 11 km SSO d’Avesnes, dessine une pointe dans le département de l’Aisne, contenant le bois de la Houssoye (100 ha); elle a une église fortifiée du 16^e s.; hameau de Chevireuil au NO au bord du ruisseau de même nom, avec un camping. Floyon a eu 1 500 hab. au début du 19^e s. et s’est constamment dépeuplée jusqu’en 1999; sa population est stable depuis.

Boulogne-sur-Helpe (350 Boulonnais, 870 ha) est à 6 km au SO d’Avesnes et sa limite orientale s’appuie sur la chaussée Brunehaut. La commune a précisé son nom en 1933. Son village est sur la rive droite de l’Helpe mineure, et se complète des hameaux de la Basse Boulogne au sud, de la Rouge Croix au SO; espace naturiste Aquadétente.

Cartignies (1 260 Castriciniens, 2 641 ha), 8 km OSO d’Avesnes, a son village au confluent de l’Helpe Mineure et du Grand Rieu. Elle a eu 1 900 hab. au milieu du 19^e s. et s’est dépeuplée jusqu’en 1990; elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Le finage, relativement étendu, et d’habitat quelque peu dispersé, atteint au sud la limite départementale et contient de nombreux oratoires; transports Michel (20 sal.), haras de la ferme du Vau au sud. Cartignies est le lieu de naissance de Pierre Mauroy (1928-2013); le gentilé, de forme récente qui se veut savante, se réfère à une racine originelle (castrum, château) qui n’est nullement attestée.

Beaurepaire-sur-Sambre (270 Beaurepairois, 786 ha), 13 km au SO d’Avesnes, est au bord de la Riviérette, affluent de la Sambre, longée par la D116. Le finage est limitrophe de l’Aisne et borné au sud par le cours de la haute Sambre; d’où l’allongement du nom, accordé en 1933. Beaurepaire a quelques fermes anciennes, dont une du 18^e s. dite château Mallet; elle avait 390 hab. en 1962 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999.

Prisches (1 060 Prischois, 2 311 ha) est à 13 km au OSO d’Avesnes, limitrophe de l’Aisne, son village est au bord de la Riviérette. La commune se flatte d’avoir en France le record du nombre de bovins par habitant (6); du moins le record vaut-il probablement au niveau de la région. Elle avait plus de 1 600 hab. en 1846, s’est dépeuplée jusqu’en 1982 (930 hab.) et a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Petit-Fayt (310 Fagusiens, 816 ha) est à 2 km en aval de Cartignies sur la rive gauche de l’Helpe Mineure à l’amont de Grand-Fayt; complexe laitier Canelia avec beurrerie (110 sal.), laiterie (70 sal.); +50 hab. depuis 1999. Elle a été réunie à Grand-Fayt de 1801 à 1845.

Grand-Fayt (490 Fagusiens, 880 ha), 10 km OSO d’Avesnes, est sur la rive gauche de l’Helpe Mineure; moulin à eau, camping; +40 hab. depuis 1999. Le nom dérive de fagus, le hêtre, qui se retrouve dans le gentilé.

Marbaix (480 Marbaisiens, 662 ha), 6 km ONO d’Avesnes sur la route de Landrecies (D962) est ourlée au nord par les méandres de l’Helpe. Elle fut un haut lieu d’exploitation ancien de la pierre bleue, qu’elle fête en mai; elle bénéficie de l’aoc fromagère de maroilles; +50 hab. depuis 1999.

Taisnières-en-Thiérache (480 Taisniérois, 850 ha) est à 11 km ONO d’Avesnes au bord de l’Helpe Majeure, rive gauche, avec un moulin à eau et une église du 18^e s. à haut clocher (41 m); hameau des Catiaux à l’est. Sa population a diminué de moitié en deux siècles.

Dompierre-sur-Helpe (870 Dompierrois, 1 320 ha), 5 km ONO d’Avesnes, est sur la rive droite de l’Helpe Majeure, avec une gare; le château et le parc d’Hugémont (17^e-18^e s.), avec plan d’eau, sont en aval du village; l’ancienne carrière de la Dolomie, au nord, conserve un étang allongé. Le nom était Dompierre tout court avant 1933; la population, de plus de 1 000 hab. entre 1830 et 1870, était descendue à 740 hab. en 1911; elle a augmenté ensuite jusqu’en 1982, puis s’est un peu tassée, perdant encore 190 hab. après 1999.

Saint-Hilaire-sur-Helpe (860 Saint-Hilairois, 1 541 ha) jouxte Avesnes à l’ouest; elle s’est nommée simplement Saint-Hilaire jusqu’en 1894. Sa population a décliné de 1962 (930 hab.) à 1999. La commune a une gare et contient le château de Coutant (13^e, 16^e-17^e, 19^e s.) à la pointe sud du finage, et plusieurs chapelles; institut médico-éducatif (50 places). Le Grand-Fuchau (ou Fuchaux), à la limite ouest de la commune et partagé avec Dompierre, est un hameau très ancien établi sur le gué que franchissait la voie romaine de Bavay à Reims; il y reste un moulin à eau.

Saint-Aubin (360 Saint-Aubinois, 1 012 ha dont 255 de bois) est à 6 km NNO d’Avesnes, au bord de la Tarsies, affluent de la Sambre, hameau des Bodeletz au SO. Saint-Aubin a eu plus de 700 hab. vers 1830, 320 à son minimum de 1975. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Dourlers (560 Dourlésiens, 874 ha) est à 7 km au nord d’Avesnes. Le village s’étire d’ouest en est sur la rive droite de la Tarsies, affluent de la Sambre, et a un château des 18^e-19^e s., avec parc, qui abrite un musée du scoutisme. La N2 rectiligne traverse à l’est, du sud au nord, passant par le hameau de Mont Dourlers qui est dans le val.

Floursies (140 Floursiciens, 465 ha) à 8 km NNE, est à la source de la Tarsies. Le village s’orne d’une originale fontaine, inscrite, d’où partait un aqueduc romain en direction de Bavay.

Semousies (240 Semousiens, 308 ha) est à 6 km NNE d’Avesnes. Son finage est borné à l’ouest et au sud par les voies rectilignes de la N2 et de la D962 qui se croisent à l’angle SO aux Trois Pavés; hameau du Luitheau à l’est.

Beugnies (590 Beugnisiens, 692 ha dont 408 de bois) est à 9 km au NE d’Avesnes sur la D962 rectiligne, où son village jouxte Sars-Poteries. Le finage de Beugnies contient au NO le grand bois de la Garde et au SO le château Copreaux. La population s’est accrue de 60 hab. depuis 1999.

Sars-Poteries (1 440 Sarséens, 788 ha) est à 11 km NE d’Avesnes. Le village est longé au sud par la D962, à la source du Stordoir, affluent de la Solre. La commune se signale par un musée-atelier du verre, un menhir, le parc du château Imbert et un moulin à eau qui fait partie de l’écomusée Fourmies-Trélon. Elle a eu 2 600 hab. au début du 20^e s., et s’est dépeuplée jusqu’en 1990, puis a encore perdu 130 hab. après 1999. Le nom avait la même forme en 1790.

Dimont (320 Dimontois, 749 ha) est à 2 km NE d’Avesnes, juste au nord de Sars-Poteries sur le Stordoir. Dimont, aux nombreuses chapelles éparses, a absorbé en 1825 Offies, qui n’avait guère que 50 hab. et dont le hameau est 2 km à l’est du village. Elle a eu 450 hab. autour de 1860 et perd encore quelques habitants.

Wattignies-la-Victoire (250 Wattigniens, 631 ha) est à 13 km NE d’Avesnes, sur le plateau qui domine la Solre. Le prédicat évoque une victoire des troupes des généraux Jourdan, Duquesnoy et Carnot sur les armées autrichiennes en octobre 1793; il a été ajouté au moment du centenaire pour se distinguer de l’autre Wattignies (Métropole de Lille), lieu d’une cuisante défaite française de 1708.

Damousies (210 Damouséens, 500 ha dont 121 de bois) est à 15 km NE d’Avesnes et 8 km SSE de Maubeuge, à un confluent de la Solre face à Obrechies (Maubeuge Val de Sambre).; elle a un château à l’extrémité nord de son finage, et une église inscrite du 17^e s.).

Choisies (51 Choisiens, 251 ha) est à 17 km NO d’Avesnes, sur le plateau; la Solre limite son finage au sud.

Dimechaux (330 Dimecellois, 485 ha) est à 15 km NE d’Avesnes sur le plateau.

Lez-Fontaine (230 Lezfontainois, 451 ha), 13 km NE d’Avesnes, s’interpose entre Solre et Sars-Poteries, propose un théâtre de verdure et conserve la chapelle du Trieu. La D962 traverse le finage au sud, la Solre court au nord. La population était de 410 hab. autour de 1840.

Solrinnes (140 Solrinnois, 542 ha dont 189 de bois) est à 16 km NE d’Avesnes, dans un vallon qui débouche sur la Solre, 5 km NNO de Solre; le village est sur le versant nord, avec en face le petit hameau du Warou.

Bérelles (160 Bérellois, 578 ha dont 289 de bois) est à 19 km NE d’Avesnes sur le plateau, au passage de la D963.

Eccles (81 Ecclois, 354 ha dont 148 de bois) est à 19 km NE d’Avesnes et 4 km au nord de Solre sur la D963.

Hestrud (300 Hestrudiens, 609 ha dont 239 de bois), est à 20 km NE d’Avesnes sur la D962, à la frontière belge. Le village est dans la pittoresque vallée de la Thure, 6 km au NE de Solre, et propose un café-musée de la Douane et des frontières.

Beaurieux (170 Beaurivains, 739 ha dont 168 de bois), 3 km à l’est de Solre, est également frontalière; elle offre le parc de son château qui a conservé une tour, et le centre naturiste des Prés du Sart.

Solre-le-Château (1 800 Solréziens, 1 376 ha dont 349 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, 15 km ENE de celle-ci sur la D982 et la D963. Le village est sur le plateau ardennais, au bord de la Solre qui descend vers la Sambre (22 km). Son cadre, son hôtel de ville du 16^e s., deux menhirs de Pierres Martines, son église du 17^e s. un peu penchée, la chapelle de Walcourt du 18^e s. en font un «village de charme», doté d’un collège public; constructions Christian (30 sal.). Vers le nord, la commune inclut le bois des Nielles et le hameau de l’Écrevisse. Le Riamé rejoint la Solre juste au nord du bourg, près d’un camping et de terrains de sports. La Solre a sa source au sud de la commune, au hameau de l’Épine, qui est sur la D963 et également à la source de la Belleuse, qui descend vers le SO et rejoint l’Helpe Majeure à Sémeries. Solre (Solre-Libre en 1793) a eu 2 000 hab. en 1806, et un maximum à 3 000 hab. en 1866; sa population a baissé jusqu’à 2 000 hab. entre 1936 et 1968 puis a entamé une nouvelle et lente décroissance (–90 hab. après 1999).

Clairfayts (360 Clarofagiens, 753 ha dont 221 de bois) est à 3 km au SE de Solre; elle est frontalière (mais sans accès transfrontalier) et a plusieurs chapelles dispersées. Elle a absorbé la commune d’Épinoy (65 hab.) en 1825, au NO sur le Riamé, affluent de droite de la Solre. et a eu 520 hab. en 1846, 240 en 1982. C’est par Clairfayts que les troupes de Rommel entrèrent en France le 10 mai 1940, en dépit des quelques défenses de la ligne Maginot, dont il reste des traces.

Felleries (1 470 Fleurisiens, 1 949 ha dont 969 de bois) est à 9 km ENE du chef-lieu, dans le vallon de la Belleuse, affluent de l’Helpe, et dans un finage très boisé. Le village a une structure diffuse et se complète à l’est du hameau du Muid. Le musée de boissellerie des Bois-Jolis est installé dans un moulin restauré et évoque une ancienne spécialité locale. L’hôpital départemental de Felleries-Liessies (330 places dont 6 lits médicaux) occupe un domaine boisé de 100 ha tout au SE du finage, à 6 km au sud de Solre sur la D963 et près de Liessies. La commune héberge aussi le centre naturiste des Trois Vallons. Felleries a dépassé les 2 000 hab. une fois en 1886, puis en 1946 et 1954, puis s’est dépeuplée jusqu’en 1999; elle a repris 60 hab. depuis.

Liessies (550 Laetitiens, 1 760 ha dont 1 110 de bois), 14 km à l’est d’Avesnes, a son «village de charme» sur l’Helpe Majeure à la traversée de la D963. Liessies englobe au sud une grande part de la forêt domaniale du Bois l’Abbé, qui occupe au total 1 782 ha. Son finage contient l’étang et le château de la Motte, le parc départemental du Val Joly, issu d’une ancienne abbaye bénédictine qui fut une puissance en Hainaut, un Conservatoire du patrimoine religieux, plus la chapelle classée de Sainte-Hiltrude à l’orée de la forêt de Trélon et en limite de Willies. Elle touche au nord à l’hôpital départemental de Felleries-Liessies. La commune a eu 1 200 hab. en 1846; elle en a gagné 460 depuis 1999.

Ramousies (230 Ramousiens, 960 ha) est à 8 km à l’est d’Avesnes, dans la vallée de l’Helpe Majeure; la ferme fortifiée de Rempsies est inscrite. Le nombre d’habitants diminue depuis plus d’un siècle.

Sémeries (550 Sémerisiens, 1 346 ha) est à 5 km en amont d’Avesnes, partagé en deux villages de part et d’autre de l’Helpe. Le finage va assez loin vers le sud, où il englobe le hameau de Zorées et où il est traversé au SO par la voie ferrée et la route D951 vers Fourmies; chapelle de Walcourt (inscrite). La population de Sémeries a culminé à 880 hab. en 1876; mais elle est assez stable depuis 1950.

Rainsars (180 Rainsarsois, 616 ha) est une petite commune à 9 km au SE d’Avesnes, au sud de Sains-du-Nord. Le finage, d’habitat quelque peu dispersé, donne au sud sur la vallée du Pont de Sains et touche au hameau du Pont de Sains; sa population est stable; son nom fut jadis écrit Rinsart.

(2 420 Avesnellois, 1 271 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Cœur de l’Avesnois, en banlieue sud-est d’Avesnes-sur-Helpe Elle contient un ancien oppidum gaulois avec des traces d’un castelet (Camp de César) et elle est dotée d’un collège public. Les principaux établissements sont les équipements aérauliques Sadi (Application d’Isolants, 60 sal.), une filature Rhovyl (25 sal.), les éditions de L’Observateur de l’Avesnois (45 sal.), un atelier d’équipements de levage (Chapel, 40 sal.); couverture Ramery (30 sal.), supermarchés Match (35 sal.) et Carrefour (60 sal.); transports de voyageurs Transdev (70 sal.). Avesnelles avait 400 hab. au début du 19^e s., 1 000 au milieu et 2 500 à la fin; sa population a culminé à 3 100 hab. en 1975 et lentement diminué depuis (-190 hab. après 1999).

(4 330 Avesnois, 224 ha) est une sous-préfecture du département du Nord, 92 km au sud-est de la préfecture. Le nom d’avesnes, en général, très répandu dans les toponymes du Nord, semble désigner des lieux à sols pauvres, ou maigres. La ville est située sur l’extrémité occidentale du massif ardennais; elle est près d’une voie antique dite Brunehaut qui allait de Reims à Bavay, et à la fois sur le tracé de la N2 et sur la voie ferrée de Lille à la Lorraine par Hirson. C’est une «ville d’art et histoire», fondée au 11^e s. comme ville forte à la traversée de l’Helpe au-dessus d’une paroi rocheuse. Elle offre une belle grand’place un peu étroite, ornée notamment d’une «maison espagnole» du 16^e s., un hôtel de ville du 18^e s., une église collégiale en partie des 12^e-13^e s. à gros clocher carré, des restes de fortifications médiévales et des 16^e-17^e s. avec donjon, bastions et fossés.

La commune se nommait simplement Avesnes jusqu’en 1962. Sa population s’est accrue du début du 19^e s. (3 000 hab.) à 1891 (6 500 hab.) puis a diminué; elle a connu un nouveau départ dans les années 1920 pour monter à 6 300 hab. en 1975, mais sa population diminue à nouveau depuis; elle a officiellement perdu 1 060 habitants après 1999 (-20%). Avesnes a un collège et un lycée privés et un lycée public, un centre hospitalier de 290 lits dont 60 médicaux, une maison familiale rurale, un tribunal de grande instance.

Les principaux établissements sont une fabrique d’appareils médico-chirurgicaux Sipa (Industries plastiques d’Avesnes, 140 sal.) et deux coopératives agricoles; imprimerie de l’Avesnois (40 sal.); aide à domicile Free Fom (30 sal.); La Poste (65 sal.). Avesnes est également le siège du groupement de producteurs d’animaux vivants Cevinor, qui gère un marché au cadran (Socamoc). La boulette d’Avesnes est un fromage de tradition, au lait de vache, de type maroilles additionné d’épices, remontant au 18^e siècle. La ville est le siège de la communauté de communes du Cœur de l’Avesnois, qui rassemble 43 communes et 29 800 hab. L’arrondissement a 227 700 hab. (239 100 en 1999), 151 communes.

Le nouveau canton d’Avesnes-sur-Helpe comprend 52 communes, 58 800 hab.

(2 820 Sainsois, 1 603 ha dont 517 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC Cœur de l’Avesnois, 7 km SE d’Avesnes-sur-Helpe sur le plateau. Au sud-est, le grand bois de la Fagne de Sains descend vers la vallée profonde de la rivière du Pont de Sains, que la route traverse au hameau du Pont de Sains et qui rejoint la Petite Helpe à Étrœungt; le bourg dispose d’une gare et d’une route vers Fourmies et d’une médiathèque de la Maison du Bocage (1985) qui fait partie de l’écomusée de Fourmies. Le château de Talleyrand au Pont de Sains est sur l’autre rive, dans la commune de Féron.

Sains a un collège public et un lycée agricole public avec formation d’adultes et d’apprentis, ainsi qu’une maison de retraite (40 places), et un centre d’aide par le travail. De 1 500 hab. au milieu du 19^e s., la population communale est montée à 4 200 autour de 1890. Elle a diminué ensuite, passant au-dessous de 3 000 hab. en 1936, puis a repris un peu après la guerre, avec un maximum secondaire à 3 600 hab. en 1962. Elle n’a pas cessé de décliner depuis, perdant encore 400 habitants après1999.