Communauté de communes du Pays de Mormal' communauté de communes du département du Nord, associant 53 communes et 48 400 hab. sur 46 690 ha. Le Quesnoy (siège), Bavay, Gommegnies, Landrecies, La Longueville et Poix-du-Nord ont plus de 2 000 hab. Orsinval (560 Orsinvalois, 334 ha) est à 3 km au nord du Quesnoy. Le village est sur les deux versants de la vallée de la Rhonelle, à la traversée de la D934 juste à l’amont de Villers-Pol. Elle a gagné 90 hab. après 1999. Villers-Pol (1 310 Villers-Polois, 1 217 ha) est à 5 km NNO du Quesnoy dans la vallée de la Rhonelle. Le village est fleuri (trois fleurs) et accueille un festival d’orgues de barbarie. La commune avait 1 600 hab. en 1846, 1 000 en 1975; elle a gagné 40 hab. après 1999. Maresches (830 Mareschois, 478 ha) est à 8 km NO du Quesnoy au bord de la Rhonelle. Sa population a baissé de 130 hab. depuis 1999. Sepmeries (660 Sepmeriens, 599 ha) est à 8 km ONO du Quesnoy, sur la voie ferrée de Valenciennes à Hirson. Au sud du finage se voient les traces d’une chaussée Brunehaut. Une grande partie du territoire appartient au centre hospitalier de Lille, à la suite d’un don. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999. Ruesnes (470 Ruesnois, 675 ha) est 4 km à l’ouest du Quesnoy, en forme de village-rue dont la partie orientale est sur le territoire du Quesnoy sous le nom de Banlieue vers Ruesnes; château des 18e et 20e s. avec parc; +80 hab. après 1999. Beaudignies (580 Beaudigniens, 792 ha), est à 4 km au SO du Quesnoy dans la vallée de l’Écaillon. Le village, sur la D942, conserve une église fortifiée à donjon. Le finage s’étire en queue vers le SO au-delà du hameau du Pont à Pierres, sur le ruisseau de Saint-Georges traversé par la D942. Ghissignies (530 Ghissigniens, 452 ha) est à 3 km SSO du Quesnoy dans la vallée de l’Écaillon et a deux châteaux du 19e s., un cimetière militaire; +90 hab. après 1999. Salesches (330 Saleschois, 458 ha) est à 7 km au SO du Quesnoy, son village est sur le versant droit du ruisseau de Saint-Georges, complété en amont par le hameau de Viterlan. Neuville-en-Avesnois (310 Neuvillois, 317 ha), 8 km au SO du Quesnoy, a une église fortifiée (16e au 19e s.), inscrite. Vendegies-au-Bois (490 Vendegeois, 998 ha) est à 10 km SO du Quesnoy dans la vallée du ruisseau des Harpies et s’orne d’un château des 17e et 19e s. accompagné d’un beau parc; avec étang. Elle a un bois de 90 ha au SE, borné par une chaussée Brunehaut, reprise par la D932, qui va de Bavay au-delà du Cateau-Cambrésis et limite le finage à l’est. la commune a gagné 100 hab. depuis 1999. Croix-Caluyau (260 Croix-Caluois, 401 ha), à 14 km SSO du Quesnoy, aligne ses maisons sur la chaussée Brunehaut-D932 juste au NE de Forest-en-Cambrésis; +50 hab. après 1999. Forest-en-Cambrésis (570 Forésiens, 887 ha) est à 15 km SSO du Quesnoy sur la D932, ancienne chaussée Brunehaut. Forest a été créée dans les bois en 1180, avec quelques franchises et un plan en damier; son paysage agricole est de nos jours celui de la grande culture du Cambrésis et cache des souterrains-refuges. Elle a eu plus de 1 500 hab. de 1840 à 1886, avec un maximum à 1 800 hab. en 1866, et s’est sensiblement dépeuplée depuis, mais a repris 50 hab. après 1999. Bousies (1 770 Bodiciens, 988 ha), 13 km au sud du Quesnoy, est un gros village-centre, de forme ramassée, au bord du ruisseau des Harpies (dit de l’Hirondelle en amont). La commune eut une grande usine textile du groupe Seydoux, entre 1865 et 1956, forte de 1 500 emplois à son apogée. Elle a eu 3 500 hab. en 1891 et n’a pas cessé de se dépeupler jusqu’en 1999, mais a repris 70 hab. ensuite. Elle accueille de nombreux commerçants et artisans, la maçonnerie Ducarne (40 sal.), et propose un musée d’histoire locale dit des Évolutions. On y fête encore le houblon. Robersart (200 Robersartois, 233 ha) est une petite commune juste au NE de Bousies avec un finage étiré NO-SE, traversé au SE par la D934. Elle conserve une motte castrale à fossés sous l’église, et la ferme Wattremez du 18e s. Fontaine-au-Bois (680 Fontagnards, 768 ha) est à 15 km SSE du Quesnoy, entre Bousies et Landrecies, à l’une des têtes du ruisseau de l’Hirondelle sur la D43. Son habitat s’aligne sur trois chemins en triangle et s’orne d’une église à clocher fortifié. La commune et avait 1 100 hab. au milieu du 19e s., mais a arrêté de se dépeupler depuis 1950. Deux communes sont au SE du territoire intercommunal, au-delà de Landrecies, de la Sambre et de la forêt de Mormal. Le Favril (510 Favrilois, 1 149 ha dont 155 de bois) est à 20 km SSE du Quesnoy, sur la rive droite de la Riviérette, affluent de la Sambre. Son nom évoque une ancienne forge. La commune inclut au sud-ouest le bois du Toillon au-delà du hameau de la Rue du Bois et contient aussi au SE le hameau du Grand Debout sur la D964. Elle avait 840 hab. en 1846 et a connu son minimum de peuplement en 1975 (360 hab.). Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999. Maroilles (1 450 Maroillais, 2 213 ha) est à 18 km au SE du Quesnoy, au-delà de la forêt de Mormal. Le village est sur la D962 au bord et au-dessus de l’Helpe Mineure. Son finage inclut son confluent avec la Sambre, dont la plaine humide s’étale dans le nord de la commune. Maroilles conserve quelques vestiges de l’ancienne abbaye bénédictine du 7e s., un arc de triomphe de 1807, un pigeonnier du 18e s., un kiosque à concerts. Elle bénéficie du site aquatique du moulin des Prés sur l’Helpe, et du jardin de Sylvie Fontaine. La commune a eu plus de 2 200 hab. au début du 19e s. et s’est dépeuplée jusqu’en 1999 avant de regagner une cinquantaine d’habitants. Ce «village de charme» est surtout célèbre pour son fromage, qui est réputé issu des origines de l’abbaye et qui bénéficie d’une appellation contrôlée (aoc) depuis 1955, modifiée en 1986. C’est un fromage de lait de vache à pâte molle lavée à l’eau salée éventuellement additionnée de bière, à pâte onctueuse et croûte rougie par la Bacteria linens; il est présenté sous la forme d’un pavé de 700 g, 13 cm de côté et 6 cm d’épaisseur, souvent assez odorant; d’autres formes prennent des noms différents. La production est d’environ 2 000 t/an, assurée par une dizaine de producteurs fermiers et trois fromageries. L’aire s’est beaucoup étendue, portant sur 210 000 ha du Nord et de l’Aisne. Maroilles n’a cependant pas d’entreprise notable dans ce domaine, son principal établissement étant une fabrique de plats préparés (Defroidmont, 25 sal.). Locquignol (330 Locquignolais, 9 755 ha dont 9 211 de bois) est une commune d’une dimension inhabituelle dans la région, et même la plus étendue de toutes: c’est qu’elle englobe assez exactement la forêt domaniale de Mormal (9 163 ha). Celle-ci, survivance locale de l’ancienne Charbonnière, est limitée strictement au nord par la route de Bavay au Cateau-Cambrésis, ancienne chaussée Brunehaut; mais elle est traversée par la voie ferrée de Valenciennes à Maubeuge. Le village, né au Moyen Âge d’une simple exploitation agricole avec rendez-vous de chasse et élevage de chevaux, occupe une clairière d’à peine 130 ha au milieu de la forêt, près des sources de la Rhonelle et de l’Écaillon; fête de la forêt, concours de bûcheronnage. Une petite clairière de 35 ha juste au SE est occupée par le hameau des Grandes Pâtures. La chapelle des Flaquettes est un peu plus au nord. Vers le sud-ouest sont un arboretum de 10 ha avec jardin botanique, un camp militaire et le champ de tir de la Haute Cornée. La commune atteint au sud la vallée de la Sambre, que suit la voie ferrée Paris-Maubeuge par Saint-Quentin; gare, hameau et écluse d’Hachette. Locquignol avait 700 hab. en 1840, 290 seulement en 1990, 350 en 1999. Preux-au-Bois (850 Preutains ou Pétrosiens, 399 ha), 12 km SSE du Quesnoy, est à l’orée de la forêt de Mormal, en plusieurs rues habitées, avec un cimetière militaire et un camping; maison de retraite, étang de pêche. La D934 passe à l’ouest du village. La commune a eu plus de 1 700 hab. autour de 1870 et a décliné jusqu’en 1990. Le nom de Preux évoque un endroit pierreux (Petrosum à l’origine). Hecq (360 Hecquois, 136 ha), 10 km SSE du Quesnoy, a un très petit finage à l’orée de la forêt de Mormal, le peuplement étant complété à l’est par un hameau-rue qui prolonge l’habitat d’Englefontaine; la D934 borne le finage à l’ouest; +90 hab. (un tiers) depuis 1999. Englefontaine (1 310 Englefontainois, 462 ha) est à 8 km au sud du Quesnoy dans le vallon du ruisseau de Saint-Georges, à la croisée des D932 et 934 venant de Valenciennes et de Bavay, juste à l’est de Poix-du-Nord et à l’orée de la forêt de Mormal; cimetière militaire au Canton de la Cauchie sur la D932, ancienne chaussée Brunehaut. La commune sert de village-centre et a un équipement de base en commerces et services; transports URE (40 sal.). Elle a eu 1 900 hab. vers 1870, moins de 1 200 autour de 1960 et reste stable depuis 1970. Au NO se voient deux éoliennes du parc partagé avec Louvignies-Quesnoy. Raucourt-au-Bois (160 Raucourtois, 104 ha) est à 8 km SSE du Quesnoy. La D932, ancienne chaussée Brunehaut, borne le finage à l’est, juste en limite de la forêt de Mormal. Jolimetz (870 Jolimessins, 398 ha) est à 4 km au SE du Quesnoy sur la D33, avec un château. Le finage est borné à l’est par la chaussée Brunehaut (D932) vers Bavay à la limite de la forêt de Mormal, au sud-ouest par le cours de l’Écaillon, au nord par la voie ferrée Valenciennes-Thionville. Le village-rue est complété à l’est par la Rue Coulon, au nord, le long de la voie ferrée, par la Rue du Rond Quesne suivie par la Rue Marie Ansart. Potelle (430 Potellois, 404 ha) a son centre en village-rue sur la D33, à 3 km au SE du Quesnoy, mais un finage de forme étrange, très allongé du NNO au SSE et divisé en trois parties presque séparées. La plus large est au nord, avec une ancienne maladrerie et un château fort polygonal de grès du 14e s., à douves, très remanié ensuite mais qui a conservé son allure médiévale; cette étendue est traversée par la voie ferrée et la Rhonelle et bornée au nord par la D951. La partie du village est au centre. La partie sud est une longue queue, terminée par le hameau rue du Pont à Vaches et touchant en pointe à la chaussée Brunehaut-D932 et à laforêt de Mormal entre les finages de Raucourt et de Jolimetz. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Louvignies-Quesnoy (950 Louvignois, 843 ha) est à 3 km au sud du Quesnoy sur la route de Landrecies (D934) au passage de l’Écaillon. Elle a une petite fromagerie (Lebeau), une base ULM et a gagné 40 hab. depuis 1999. Au sud, la commune a trois des cinq éoliennes Vestas du parc du Louveng (11 MW, autrichien RP Global). Villereau (1 060 Villereautins, 532 ha) est au NE du Quesnoy, avec un finage allongé jusqu’à la forêt de Mormal et associant deux villages distincts. Celui de Villereau est à 2 km NE du Quesnoy au bord de la Rhonelle sur la D951; il est accompagné un peu à l’ouest par le hameau-rue de Ramponeau, juste au nord du Quesnoy. Sur la même route mais 2 km à l’est s’étire jusqu’à la chaussée Brunehaut-D932 le village-rue d’Herbignies. La commune a une maison de retraite des Érables (45 sal.), un camping au Franc Allouet tout au SE. La population communale a eu 1 100 hab. en 1881, 590 seulement en 1968; elle a augmenté de 350 hab. après 1999, soit de moitié. Frasnoy (380 Fresnotains, 584 ha), 4 km ENE du Quesnoy, étire son village au-dessus de la vallée de l’Aunelle et a un château du 18e s. avec des éléments plus anciens; camping; cimetière militaire allemand au NO. La D949 borne le finage au SE. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Jenlain (1 170 Jenlinois, 591 ha) est à 8 km au nord du Quesnoy à la bifurcation des routes de Valenciennes vers Bavay (D649 ex-N49) et Le Quesnoy (D934). Le village domine la vallée encaissée de l’Aunelle et sa population reste stable. Il abrite la brasserie Duyck (40 sal., bières Jenlain et Sebourg, depuis 1922), soutenue par une confrérie et une fête de la bière; grand marché de Noël; château et ferme d’En Haut (18e s.). Eth (350 Ethois, 284 ha), à 11 km NNE du Quesnoy, est une commune frontalière dans la vallée du Sart, avec un château de 1766 assorti d’un beau parc. Bry (430 Bryessois, 288 ha) est une commune frontalière à 12 km au NNE du Quesnoy, dans la vallée du Sart juste à l’amont d’Eth et en continuité avec son habitat. La frontière dessine une étroite pointe au sein de son finage à la faveur d’une ancienne chaussée romaine qui vient de Bavay en passant par La Flamengrie; +80 hab. depuis 1999. Wargnies-le-Grand (1 130 Wargnisiens, 568 ha) est à 8 km NNE du Quesnoy au bord de l’Aunelle. La voie rapide D649 traverse son finage au sud; +70 hab. après 1999. Wargnies-le-Petit (780 Wargnions, 522 ha), 7 km NE du Quesnoy, est juste au sud de Wargnies-le-Grand dans la même vallée, au-delà de la D964. Elle est bornée au sud par une chaussée Brunehaut vers Bavay. Elle a perdu 60 hab. après 1999. Preux-au-Sart (320 Pérusiens, 509 ha), 8 km au NE du Quesnoy, conserve le château de Preux et accueille tout à l’est le golf de Mormal. Le hameau de la Boiscrête, partagé avec Wargnies-le-Petit, s’allonge sur l’ancienne chaussée Brunehaut vers Bavay. Preux a le sens de pierreux. Amfroipret (220 Aufridiens, 154 ha) est un village-rue à 9 km au NE du Quesnoy, dans un petit finage étiré du NO au SE, qui atteint la chaussée Brunehaut-D932 et la forêt de Mormal au SE. Le gentilé correspond à un patronyme germanique originel Aufrid, attesté dans les formes anciennes du nom (le pré d’Aufrid). La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999 (+38%). Bermeries (380 Bermeriens, 529 ha) est à 10 km NE du Quesnoy, 4 km OSO de Bavay; au NO, la ferme de Cambron est inscrite et a un camping. La chaussée Brunehaut-D932 limite le finage au SE; +70 hab. depuis 1999. Saint-Waast (650 Védastiens, 591 ha) est à 13 km NE du Quesnoy, 4 km à l’ouest de Bavay au bord de l’Hogneau, sur une ancienne chaussée Brunehaut (D2649); la voie rapide D649 contourne le village par le nord. Elle s’orne à l’est du château de Rametz, à tours, douves et jardins, d’origine médiévale; tour sarrasine du 12e s.; hameaux du Pissotiau au SE, du May au SO. La commune est souvent nommée Saint-Waast-la-Vallée, mais ce nom n’a pas de caractère officiel. Sa population a diminué de 1911 (850 hab.) à 1990 (620 hab.). La Flamengrie (430 Flamengrois, 203 ha), 13 km au NE du Quesnoy, 8 km ONO de Bavay, est une curieuse commune qui dessine une avancée étroite en territoire belge et qui fut jadis un haut lieu des contrebandes. On y trouve encore quelques-unes des nombreuses bornes-frontières en pierre, portant sur une face le lys de la royauté française et sur l’autre l’aigle de l’empire autrichien, et qui délimitaient laborieusement un territoire longtemps disputé. Le finage est traversé tout au sud par la D649, qui offre un accès; au SE, hameau frontalier de la Perche Rompue sur une autre chaussée ancienne sortant de Bavay; +70 hab. depuis 1999. Bettrechies (260 Bettriciens, 336 ha), 6 km NO de Bavay, est une commune frontalière, bornée à l’est par la vallée de la Rivière de Bavay et dotée d’un camping. Elle a reçu en 1934 sur son territoire une météorite à chondrite de près de 20 kg, dont des fragments sont au muséum de Lille; sa population ne change guère. Gussignies (340 Gussigniens, 346 ha), 7 km NO de Bavay, est une commune frontalière, drainée au sud par la Rivière de Bavay. Elle a un grand château des 18e et 19e s., et a gagné 60 hab. de 1999 à 2006; jardin de nature, petite brasserie en activité, réserve naturelle du bois d’Encade dans un site encaissé de 2 ha, autour des ruines d’une scierie qui ont accueilli une végétation originale. La D24, ancienne chaussée Brunehaut, traverse à l’est en direction d’Hensies (Belgique). La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Bellignies (820 Bellignois, 518 ha dont 140 de bois) est à 5 km NNO de Bavay sur une chaussée Brunehaut vers Tournai suivie par la D24, mais son finage n’atteint pas la frontière. Le village s’éparpille de part et d’autre de la vallée de l’Hogneau; il a une rue sur le plateau (la D24) et une autre dans la vallée (camping). Son grand château à tour du 13e s. et corps des 17e au 19e s. possède un parc avec dolmen. Bellignies a aussi une église inscrite, un musée du marbre et de la pierre bleue et d’anciennes carrières de marbre; la Secab (Gagneraud, 35 sal.) continue à extraire des pierres d’ornement. La commune a absorbé Bréaugies en 1825, dont témoigne un hameau au sud, et eu son maximum de population en 1911 (1 100 hab.); le nombre de ses habitants avait peu changé depuis les années 1930. Houdain-lez-Bavay (900 Houdinois, 1 218 ha), commune frontalière, est juste au nord de Bavay à 2 km et s’orne du château de Warnicamp (15e, 17e et 18e s.). Son finage atteint la frontière belge après le hameau d’Eugnies et le château du Fontenoy au nord, et comprend plusieurs hameaux et d’anciennes carrières souterraines. La voie rapide D649 traverse tout au sud, avec un échangeur. Deux communes touchent au territoire de Bavay au nord-est, sont frontalières et sont traversées par l’Hogneau. Une ancienne voie romaine de Bavay vers le nord-est en direction de Mons sépare leurs finages. Hon-Hergies (880 Hon-Hergeois, 1 102 ha), au NE de Bavay, déjà sous ce nom en 1793, associe deux anciens villages dont l’habitat se disperse de part et d’autre de la vallée de l’Hogneau, qui a quelques étangs et un camping, et propose un circuit des machines agricoles. Le nombre d’habitants a culminé à 1 150 en 1891, mais a cessé de diminuer depuis 1982 et a même gagné 60 hab. après 1999. La limite orientale du finage suit la D84, ancienne chaussée Brunehaut vers Mons (la D84) et qui s’achève à la frontière au hameau de la Ruelle, non loin du hameau de la Folie. Le village a un clocher à bulbe du 18e s. Taisnières-sur-Hon (970 Taisniérois, 1 622 ha) est une commune frontalière à 4 km NE de Bavay, son village au bord de l’Hogneau juste à l’amont de Hon, et sur la chaussée D84; église du 16e s. à haut clocher, camping. Une autre chaussée Brunehaut (D832 puis D51) traverse au sud, en direction de Charleroi. Taisnières a eu 1 400 hab. en 1872 et se tient à son niveau actuel depuis 1965. Elle fut le site de la bataille de Malplaquet (septembre 1709) qui confirma une série de défaites françaises et contribua à la gloire de Malbrouk (Marlborough), mit en jeu 200 000 hommes, fit au moins 10 000 morts ajoutés au bilan de la guerre dite de Succession d’Espagne; un monument de 1909 commémore ce désastre. Malplaquet est un village-rue tout à l’est, sur la D932 tout près de la frontière. Taisnières abrite aussi au SO une très puissante station du Gaz de France pour le mélange et la compression de gaz à l’arrivée des conduites venant des Pays-Bas et de Norvège, où passent plus du tiers des importations de gaz en France. Hargnies (620 Hargniesiens, 514 ha) est à 7 km SE de Bavay, avec une longue rue habitée. Son finage est borné à l’ouest par une chaussée Brunehaut empruntée par la D961, à la limite de la forêt de Mormal. Au NO, la commune partage une réserve naturelle avec Audignies et Locquignol. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+36%). Audignies (380 Aldinois, 366 ha) est juste au SE de Bavay. Le petit village, au nord, a un château des 14e-15e et 17e-18e s., à douves; il est doublé tout au sud par le hameau-rue du Giron et par celui du Quêne au Leu. La chaussée Brunehaut-D961 limite le finage à l’ouest. La commune a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+41%). Mecquignies (730 Macogniens, 478 ha) est juste au sud de Bavay, en forme de village-rue complété au SE par le hameau d’Hautmont. Son finage atteint au sud la forêt de Mormal et contient un camping. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+23%). Obies (670 Obitains, 543 ha) est à 4 km au sud de Bavay, en forme de long village-rue nord-sud. Le finage est limité au sud par la forêt de Mormal, à l’ouest par la chaussée Brunehaut qui porte la D932 et le hameau du Saule; au SO se tient le hameau rue du Tréchon; +80 hab. depuis 1999. (3 320 Bavaisiens, 1 012 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, 24 km au NNO de celle-ci et à 18 km SSO de Mons (Belgique, dans la CC du Pays de Mormal. Elle fut Bagacum, créée vers 20 avant notre ère pour servir de chef-lieu à la Nervie conquise par les légions de César. Elle est devenue autour de l’an 50 de notre ère un remarquable carrefour au centre d’une étoile de six routes romaines; la plupart subsistent de nos jours sous forme de routes et de chemins connus sous le nom de chaussées Brunehaut, et les limites communales les suivent volontiers, ainsi que la limite nord de la forêt de Mormal. La ville ancienne dessine une ellipse de boulevards et conserve des ruines gallo-romaines avec des restes assez complets du forum, un musée archéologique et une maison du patrimoine. Elle offre aussi son enceinte médiévale du 14e s., une belle place des 17e-18e s. et des maisons de pierre bleue, la colonne Brunehaut des 17e et 19e s. Bavay a un collège public et un privé, un lycée public, un lycée agricole privé (LPER), une maison de retraite. Elle accueille les ateliers de tubes d’acier CRTI (40 sal.), de métallerie Ligare (30 sal.), de mécanique Heripret (30 sal.), d’engrais Angibaud-Derome (30 sal.), de peinture Cloez-Trehout (30 sal.); supermarchés Match (70 sal.) et Carrefour (20 sal.). aide à domicile HCA (45 sal.). Bavay, dont le nom a pu jadis s’écrire Bavai, a fusionné en 1946 avec sa voisine Louvignies-Bavay, qui avait alors 1 200 hab. et avait elle-même absorbé Buvignies en 1825. Bavay n’a atteint les 2 000 hab. qu’en 1946, grâce à cette fusion; puis sa population a augmenté jusqu’en 1982 (4 200 hab.), mais elle diminue depuis et a perdu 430 hab. après 1999. (2 340 Gommegnons, 1 578 ha) est une commune du département du Nord dans la CC du Pays de Mormal, 5 km au NE du Quesnoy sur la route de Bavay, au bord de l’Aunelle. Outre le village central, l’habitat s’étire le long de plusieurs chemins ou «caches» en direction de la forêt de Mormal, dont la limite fixe celle de la commune au sud-est, le long de la chaussée Brunehaut de Bavay vers Le Cateau. Le Grand Sart et le Carnoy en sont les principaux hameaux-rues. Gommegnies fut jadis un village de sabotiers. Elle accueille une fabrique de fours de boulanger Eurofours (60 sal.), créée localement en 1980 et qui avait 230 sal. en 2005; ingénierie Prodys (30 sal.); grande brocante régionale de la foire de la Licorne en juin. La population était bien plus nombreuse au 19e s. que de nos jours: plus de 3 000 hab., et 3 500 hab. au maximum dans les années 1880 à 1900; puis elle a diminué jusqu’en 1982 (1 800 hab.) avant d’augmenter un peu, gagnant encore 300 hab. après 1999. (3 590 Landreciens, 2 170 ha) est ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, 19 km à l’ouest d’Avesnes dans la CC du Pays de Mormal, tout au sud. La ville est dans la plaine de la Sambre, qui a pris depuis Ors une direction SO-NE le long de la faille bordière du massif ancien ardennais, et qui y reçoit à droite la Riviérette. Landrecies, qui se considère en Thiérache, fut une place forte au 16e s., réorganisée ensuite par Vauban, mais ses fortifications ont été rasées dans les années 1890 pour faciliter le déploiement de l’industrie. Sa population a varié depuis deux siècles autour de 4 000 hab., avec un maximum à 4 700 en 1968, un minimum à 3 700 hab. en 1931; elle a perdu 380 hab. après 1999. Elle a une gare, un centre culturel, un port de plaisance (700 accostages par an), un hôtel de ville des 18e, 19e et 20e s., deux petits musées consacrés à Dupleix (1697-1763), gouverneur de la Compagnie des Indes, et au peintre Ernest Amas (1869-1959), tous deux nés à Landrecies. Elle est dotée d’un collège et un lycée publics, un centre d’aide par le travail et une maison de retraite. Elle accueille un supermarché Carrefour (55 sal.). Le finage est bordé au nord par la forêt de Mormal. (2 120 Longuevillois, 1 764 ha dont 676 de bois) est une commune du département du Nord dans le Pays de Mormal, 5 km ESE de Bavay, aux sources de l’Hogneau sur la route de Maubeuge et la voie ferrée. Son finage contient au sud le Bois Delhaye, dans le prolongement de la forêt de Mormal, et dessine au nord une longue queue qui atteint la frontière belge et englobe ainsi le bois de la Lanière, traversé dans un sens par une chaussée Brunehaut issue de Bavay, et dans l’autre par la voie ferrée de Maubeuge à Mons, tout près du site de Malplaquet; hameau-cité de Lanières tout au nord à la frontière. Tout cet ensemble boisé au NE forme une zone naturelle protégée sur 8 km de long, prolongée au sud du finage par le Bois Delhaye (620 ha au total dans la commune). La Longueville accueille des fabriques de tubes d’acier Longo Raccord (Delcorte, 55 sal.) et de fours (Eurofours, 70 sal.), les travaux publics Lorban (270 sal.); maison de retraite. La population communale croît depuis le début du 20e siècle, où elle était d’environ 1 100 hab.; elle a baissé de 110 hab. après 1999. (2 240 Podéens, 867 ha) est une commune du département du Nord dans la CC du Pays de Mormal, 8 km SSO du Quesnoy, dans le vallon du ruisseau Saint-Georges qui descend vers l’Escaut par la Rhonelle. Le bourg a un collège public et s’orne d’une statue de l’acteur Talma (1763-1826), né à Paris mais dont la famille était originaire de Poix et qui y passa une partie de son enfance. Poix a précisé son nom en 1888; elle avait alors environ 2 000 hab. depuis déjà cinq décennies, et sa population est montée jusqu’à 2 500 hab. en 1906; elle est revenue autour de 2 000 hab. depuis 1936 et a gagné 210 hab. après 1999. (4 990 Quercitains, 1 423 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, 18 km au sud-est de Valenciennes. Le nom vient du chêne, d’où le gentilé, tiré du latin quercus. Elle fut une place forte dans la vallée de la Rhonelle et conserve des fortifications du 17e s. et des siècles suivants formant un octogone régulier, le parc public des Remparts et des étangs de douves. Elle a un hôtel de ville de la fin du 17e s. et un beffroi de 1583 rénové après 1945, avec un carillon de 48 cloches; un jardin des souvenirs est associé à un mémorial néo-zélandais; château de Mantoue. La ville a un collège et un lycée publics, un lycée agricole avec formation d’adultes et d’apprentis, un hôpital local (220 lits dont 20 médicaux), deux maisons de retraite (70 et 60 places). Elle accueille une fabrique de jus de fruits et légumes Refresco (125 sal.), des supermarchés Match (45 sal.) et Intermarché (140 sal.), les transports par cars Couteaux (50 sal.), La Poste (55 sal.). Elle est le siège de la CC du Pays de Mormal (53 communes, 48 300 hab.). La ville avait plus de 3 000 hab. au début du 19e s. et sa population a modérément fluctué: un premier maximum à 4 000 hab. en 1881, un déclin jusqu’à 3 300 hab. en 1931, une reprise jusqu’en 1975 et un léger tassement depuis (-100 hab. après 1999). |