Communauté d’agglomération Maubeuge Val de Sambre' communauté d’agglomération du Nord, associant 43 communes et 125 200 hab. sur 34 630 ha. Maubeuge (siège), Aulnoye-Aymeries, Bachant, Berlaimont, Boussois, Cousolre, Feignies, Ferrière-la-Grande, Hautmont, Jeumont, Leval, Louvroil, Marpent, Pont-sur-Sambre, Recquignies, Rousies ont plus de 2 000 hab. Mairieux (720 Mairieusiens, 649 ha) est à 5 km au NNE de Maubeuge, traversée par la N2 à l’ouest au hameau de la Grisoëlle et ponctuée par les forts des Sarts et d’Héron-Fontaine; elle n’avait que 450 hab. en 1968, a crû jusqu’en 1999 et a perdu 80 hab. depuis. Gognies-Chaussée (740 Gognisiens, 794 ha), à 8 km NNO de Maubeuge, est frontalière. La frontière suit ici une chaussée Brunehaut issue de Bavay, où s’alignent de part et d’autre les maisons; haras, château de Contreuiil. Le nombre des habitants a peu changé depuis 1840; il a baissé de 60 hab. après 1999. Bettignies (320 Bettigniens, 462 ha), 7 km au nord de Maubeuge sur la N2, est également frontalière, la frontière faisant une pointe avancée vers le sud; +50 hab. après 1999. Bersillies (260 Bersillais, 283 ha) est à 6 km NE de Maubeuge et a un fort. Villers-Sire-Nicole (1 020 Villersois, 845 ha) est un village-centre frontalier dans la vallée de la Trouille, à 8 km au NE de Maubeuge, dont le finage avance en pointe vers la Belgique; un camping. Sa population était montée à plus de 1 400 hab. en 1886 et diminuait depuis, mais elle a repris 60 habitants après 1999. Vieux-Reng (890 Vieux-Rengtois, 1 164 ha) est une commune frontalière, 9 km au NE de Maubeuge. Le fort de la Salmagne, à l’ouest, faisait partie de la défense de Maubeuge et combine des défenses de l’époque Séré de Rivière et de l’époque Maginot. Vieux-Reng a absorbé les anciennes communes de la Salmagne à l’ouest en 1807, dotée d’un fort, et de Lameries en 1826, à la frontière à l’est, face à la belge Grand-Rang qui est dans la commune d’Erquelinnes. Au sud-ouest, le finage contient une partie de l’aérodrome de Maubeuge. La population avait ainsi atteint 960 hab. en 1851 et s’est assez longtemps maintenue à ce niveau; elle a décliné après 1962 mais a repris 70 hab. depuis 1999. Élesmes (1 000 Élesmois, 623 ha) est à 4 km NE de Maubeuge et accueille, avec Vieux-Reng, le petit aérodrome de Maubeuge, dit de la Salmagne ou Maubeuge-Élesmes-Vieux-Reng (coes XME et LFQJ), doté d’une piste bitumée de 1 300 m, avec aéroclub, vol à voile et parachutisme; ancien fort de l’Épinette à l’est. Sa population, distribuée sur plusieurs «rues», est à son maximum historique après avoir augmenté de 120 hab. depuis 1999. Assevent (1 830 Asseventois, 187 ha) est une commune peu étendue juste à l’est de Maubeuge sur la D959, au sud de la voie rapide D649. Elle avait 70 hab. de plus en 1999. Cerfontaine (710 Cerfontainois, 387 ha) est à 5 km ESE de Maubeuge sur la D936; hameau du Diable à l’ouest sur la même route; redoute de Ferrière au sud dans la commune. La population, assez stable depuis les années 1950, a augmenté de 140 hab. après 1999. Colleret (1 630 Colleretiziens, 1 879 ha dont 232 de bois) est à 9 km ESE de Maubeuge, au sud de Jeumont, sur la D936 et touche à la frontière belge à l’est, près du château de Branleux; elle a une maison de retraite (le Verlaine, 30 sal.) et conserve tout au NO un fort de Maubeuge de 1878 sur le relief, dit fort de Cerfontaine, entouré de bois et de douves en eau. La population est stable depuis 1960. Au nord le hameau d’Ostergnies, de pierre bleue, offre une vue étendue. Bousignies-sur-Roc (400 Bousigniens, 1 214 ha dont 418 de bois), 18 km ESE de Maubeuge, est une commune du département du Nord, entourée sur trois côtés par le territoire belge (mais sans route transfrontalière) et calée dans la vallée de la Hante. Des carrières y ont été exploitées; «sur Roc» a été ajouté en 1909. La commune avait 810 hab. en 1881, 410 en 1999. Aibes (380 Aibois, 923 ha) est à 13 km ESE de Maubeuge sur la D963; château de Boutigny au SE. Quiévelon (140 Quiévelonnais, 435 ha) est à 12 km ESE de Maubeuge. Obrechies (280 Obréchiens, 545 ha) est à 8 km SSE de Maubeuge, de part et d’autre d’un vallon débouchant sur la Solre face à Damousies (Cœur d’Avesnois). Elle a une église du 16e s. inscrite pour sa charpente; hameau du Fayt au sud. Ferrière-la-Petite (1 070 Ferriérois, 535 ha) est dans la vallée de la Solre à 5 km SSE de Maubeuge, au confluent d’un vallon venant de Quiévelon. Elle offre un musée de la faïence et de la poterie, que des artisans belges avaient diffusées dans la commune à partir du 18e s. La population de Ferrière fluctue autour du même niveau depuis un siècle; elle a toutefois perdu 70 habitants après 1999. Neuf-Mesnil (1 310 Neufmesnilois, 121 ha) est une très petite commune juste au SO de Maubeuge, entre Feignies au nord et Hautmont au sud, à l’écart de la vallée de la Sambre. Elle accueille les constructions Cerri (50 sal.) et l’atelier de mécanique Assistech (40 sal.). La commune, qui n’avait que 250 hab. en 1850, était passée à 2 000 en 1901 et s’est lentement dépeuplée depuis, perdant encore 90 hab. après 1999. Vieux-Mesnil (540 Vieux-Meslinois, 599 ha dont 99 de bois) est à 9 km OSO de Maubeuge dans un vallon affluent de la Sambre; hameau-rue de Manissart au nord. Le finage englobe au nord-est le bois de Hoyaux et combine un secteur de prés et un secteur de grande culture. On y voit quelques restes d’un aqueduc romain vers Bavay, qui est à 7 km au NO. Sa population croît un peu depuis les 380 hab. de 1975. Boussières-sur-Sambre (530 Boussiérois, 328 ha), à 9 km au SO de Maubeuge, est une commune fleurie (trois fleurs) sur la rive gauche de la Sambre où elle a une base nautique. Son nom était Boussières jusqu’en 1931. L’habitat se prolonge vers le NE par la Rue d’Hautmont. Sa population a très peu varié tout au long du 20e siècle. Elle a gagné 90 hab. après 1999. Saint-Rémy-du-Nord (1 110 Saint-Rémysiens, 591 ha) est à 8,5 km au SO de Maubeuge, juste sud d’Hautmont dans la vallée d’un ruisseau qui conflue avec la Sambre à l’entrée d’Hautmont. Elle s’est nommée Saint-Rémy-Malbâti durant tout le 19e s. et a fini par obtenir de changer de nom en 1912; elle avait alors 1 000 hab., a crû jusqu’en 1962 (1 400 hab.) et perd des habitants continûment depuis (-170 hab. depuis 1999). Elle accueille Flamme-Assainissement (160 sal.) et le recyclage ARDF (35 sal.). Limont-Fontaine (560 Limontois, 678 ha), 11 km SSO de Maubeuge, associe depuis avant 1794 deux villages distincts. Limont est au sud, dans le vallon d’Éclaibes, avec un jardin botanique; Fontaine est au nord sur le plateau troué de carrières, dont une avec un étang de 7 ha au fond. Tout au SE près d’Écuélin, le finage se prolonge dans les bois par une queue en clairière distorte qui contient le très petit hameau des Fourneaux. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999. Éclaibes (270 Éclaibois, 489 ha dont 150 de bois), 12 km au sud de Maubeuge, est dans le même vallon que Limont, avec un étang et quelques restes d’un château féodal à tours et douves. La N2 (D602) traverse le finage à l’est, par la Ferme de la Belle Hôtesse. Beaufort (1 030 Beaufortois, 1 276 ha) est à 9 km au sud de Maubeuge. Le village est près de la source du ruisseau d’Éclaibes, et conserve les ruines d’une tour sarrasine (donjon du 12e s.); hameau de Ropsies à l’est. La N2 traverse la commune avant d’arriver à Maubeuge. Les pépinières de Beaufort emploient 30 salariés à l’aménagement d’espaces verts. La population communale est très stable depuis 1960; elle a culminé à 1 300 hab. en 1861. Écuélin (140 Écuélinois, 340 ha) est à 14 km SSO de Maubeuge et conserve la chapelle (13e s.) d’une ancienne commanderie d’hospitaliers, et un château; elle a une part de la réserve naturelle du bocage de Marache (7 ha). Saint-Remy-Chaussée (520 Saint-Rémisiens, 517 ha) est à 17 km SSO de Maubeuge dans la vallée de la Tarsies; son complément de nom vient de la chaussée Brunehaut de Bavay (D961) qui traverse la commune; +40 hab. après 1999. Monceau-Saint-Waast (460 Moncéens, 593 ha) est à 18 km SO de Maubeuge, dans la vallée de la Tarsies juste à l’aval de Saint-Remy-Chaussée, dont elle est séparée par la D961 rectiligne; elle avait déjà ce nom en 1793 et sa population n’a guère changé depuis. La voie ferrée Valenciennes-Thionville traverse le finage à l’ouest; quelques hameaux se dispersent, dont le Bout du Diable tout au SO. La population a baissé de 40 hab. après 1999. Sassegnies (260 Sassegnisiens, 415 ha), 20 km au SO de Maubeuge, est sur la rive gauche de la Sambre, que suit la voie ferrée de Paris à Saint-Quentin et Maubeuge; son finage s’appuie à l’ouest sur la forêt de Mormal. Noyelles-sur-Sambre (280 Noyellais, 649 ha), 21 km au SO de Maubeuge, est sur la rive droite de l’Helpe et la moitié de son territoire est occupé par les fonds humides de la vallée de la Scarpe et du confluent de l’Helpe; camping. C’est le pays natal du peintre Marcel Gromaire (1892-1971), qui y est enterré et dont une toile orne l’église du 18e s. La mention «sur Sambre» est de 1962; la population est restée sensiblement au même niveau pendant tout le 20e s. mais a baissé de 60 hab. depuis 1999. (9 080 Aulnésiens, 866 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge-Val de Sambre, 16 km SO de Maubeuge, sur le plateau de rive droite de la Sambre. La commune résulte d’une fusion de 1953 entre Aulnoye (6 000 hab.) au sud et Aymeries (900 hab.) au nord, dans une boucle de la Sambre, rive droite. La population a culminé à 10 100 hab. en 1982 et diminue depuis. Elle a baissé de 370 hab. après 1999. La ville est l’un des foyers industriels du bassin de la Sambre et dispose d’une gare avec carrefour ferroviaire et triage, débordant sur les communes voisines de Leval et Bachant. Elle a reçu en 1839 ses premiers hauts fourneaux (L’Espérance), un fort contingent de cheminots à partir de 1854, puis le groupe Montbard-Aulnoye a installé sur le site une usine de tubes en 1906; les usines ont été réunies en 1932, puis Montbard-Aulnoye a fusionné avec Louvroil-Recquignies, et finalement le groupe Vallourec (le nom qui contracte Valenciennes, Louvroil, Recquignies date de 1930) est formé en 1957, puis fusionne en 1997 avec l’allemand Mannesmann. On distingue à présent les usines métallurgiques Vallourec Oil & Gas (590 sal.), Vallourec Tubes (200 sal.), Tuboscope Vetco (Nov Grant Prideco, 105 sal.); le centre de recherches du groupe Vallourec y ajoute 150 salariés. La ville a un collège public et un privé, un lycée privé et un lycée professionnel public, une maison de retraite; hypermarché Leclerc (140 sal.) et Intermarché (35 sal.); constructions Tommasini (70 sal.), intérim Start People (120 sal.) et Randstad (55 sal.); la SNCF déclare 270 sal. La commune s’orne d’une tour florentine à Aymeries, propose un centre nautique, et des fêtes nocturnes en août. Le nouveau canton d’Aulnoy-Aymeries a 39 communes, 51 500 hab. (2 310 Bachinois, 937 ha) est une commune du département du Nord dans la CA de Maubeuge Val de Sambre, à la sortie NE d’Aulnoy-Aymeries, dont elle détient l’emprise de la gare de triage (SNCF, 60 sal.). Le village central longe la rive droite de la Sambre. La commune a une part de la réserve naturelle du bocage de Marache (7 ha). Sa population, en partie formée de cheminots, a atteint 1 000 hab. en 1886, 2 000 en 1935 et a culminé à 2 800 hab. en 1968 avant de perdre quelques dizaines d’habitants (dont –80 depuis 1999. (3 210 Berlaimontois, 1 310 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, 13 km au NO de celle-ci et à 8 km au sud-ouest de Maubeuge, dans la CA de Maubeuge Val de Sambre, au bord de la Sambre canalisée. La commune est bordée à l’ouest et au nord par la forêt de Mormal traversée par la D951 et la voie ferrée de Valenciennes à Thionville; elle contient au SO le hameau-rue du Sart Bara à l’orée de la forêt. Elle jouxte Aulnoye-Aymeries au SE. Elle a une église classée, refaite après chacune des deux guerres du 20e s. Berlaimont a un collège public, une clinique psychiatrique (Les Courtils, 30 sal.), une maison de retraite Orpea (55 sal.). Elle accueille une fonderie d’acier (Aciérie et Fonderie de la Haute-Sambre, 130 sal.), une fabrique de clôtures métalliques (Place, 20 sal.); hôtel de l’Espérance (35 sal.); intérim Euro Deal (40 sal.). La commune avait 2 600 hab. en 1900, et sa population a augmenté jusqu’à dépasser 3 800 hab. de 1962 à 1974; elle diminue depuis (–70 hab. après 1999). (3 220 Beuxéidiens, 629 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge Val de Sambre à 6 km ENE de Maubeuge. La commune est dans vallée de la Sambre, où passe la D649 devenue voie rapide, et dans le parc naturel régional de l’Avesnois. Le nom vient du buis, d’où le gentilé un peu trop recherché. La commune conserve un fort de la défense de Maubeuge et des cités ouvrières. Elle est surtout connue par sa verrerie, qui fut à l’origine du groupe BSN (Boussois-Souchon-Neuvesel,1966), devenu Danone par la suite. L’usine a commencé en 1899 comme glacerie, filiale d’un groupe de Charleroi. Elle a fusionné en 1906 avec la glacerie de Jeumont, qui n’a pas été reconstruite après les destructions de la dernière guerre, puis a été cédée en 1982 à Pittsburgh Plate Glass, au belge Glaverbel en 1998, enfin au japonais Asahi Glass Co (AGC). Elle fabrique du verre plat par flottage, et emploie 290 personnes (contre 600 en 2005). Le seul autre atelier notable est celui des carreaux de céramique Desvres Surfaces (120 sal.). L’église a été reconstruite en 1928 en briques de verre. La voie ferrée est hors Boussois, mais en face à Recquignies sur la rive droite de la Sambre; toutefois la verrerie bénéficie d’un embranchement avec pont. La commune n’avait encore que 500 hab. dans les années 1870 puis a doublé sa population au début du 20e s., et l’a encore doublée en 1954 (2 900 hab.) avant de culminer à 3 600 hab. en 1968; une légère érosion s’observe depuis (-290 hab. après 1999). (2 230 Cousolréziens, 2 098 ha dont 576 de bois) est une commune du département du Nord dans la CA de Maubeuge Val de Sambre, 15 km ESE de Maubeuge. La ville est dans la vallée de la Thure. Elle a une mairie du 19e s.; la place et kiosque à musique de 1908 marquent le centre du bourg; un étang de pêche a été aménagé en 1972; un collège public, maison de retraite (35 sal.). Son finage est frontalier de la Belgique à la fois au nord et à l’est et inclut à la frontière, à l’est, le hameau de Reugnies dans la vallée de la Hante, ou rivière de Beaumont, autre affluent de la Sambre. Sur le plateau sont les hameaux de Marcigny au sud-est et des Haies au sud-ouest. Cousolre fut un grand centre d’extraction de marbres noirs et blancs, qui eut jusqu’à 1 500 salariés vers 1870. Sa population a culminé à 3 300 hab. entre 1880 et 1900, puis a diminué, baissant encore de 170 hab. après 1999. (6 880 Finésiens, 1 880 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge Val de Sambre, 5 km au NO de Maubeuge. Elle bénéficie d’un collège public et un lycée professionnel public, d’une médiathèque et de l’Espace Gérard Philipe; un parc est aménagé à la place du fort Leveau, édifié pour défendre Maubeuge vers 1880 et qui a été détruit lors des deux guerres. Il s’y tient un festival international de la harpe. Feignies est surtout un élément industriel et résidentiel de l’agglomération de Maubeuge. Elle accueille trois ensembles productifs majeurs: Renault Electricity (1 720 sal.) une usine de viandes du groupe Bigard (360 sal.); la boulangerie Menissez (250 sal.), d’origine locale, qui existe depuis 1965 et qui est divisée en plusieurs unités; la fabrique de céramiques et réfractaires Vesuvius (145 sal.), du groupe britannique Cookson devenu Vesuvius en 2012. Un autre ensemble était la fonderie d’acier Sambre et Meuse (210 sal.), fondée en 1901 et spécialisée dans le matériel ferroviaire (boggies), montée à 5 000 emplois vers 1950 mais en difficulté ensuite; elle passa en 2010 au groupe d’État russe UVZ (matériel ferroviaire et tanks) qui conduisit à sa liquidation en 2015; des offres de sociétés indiennes et hong-kongaises n’ont pu être honorées ensuite. La zone industrielle de Grévaux-les-Guides, au sud, a été le site d’une usine Chausson en 1971, devenue ensuite l’usine Renault de Maubeuge (MCA). Feignies abrite aussi des ateliers d’équipements pour automobiles Lear (65 sal.), de mécanique CPI Liard (65 sal.), de conditionnement ATM (90 sal.); supermarché Carrefour (25 sal.), transports Ghestem (140 sal.). La ville a une gare et la N49 passe au sud du finage. Elle héberge un pôle de formation à l’usinage à grande vitesse Mecafutur depuis 2004, une Cité de l’entreprise et le site Sambre-Avesnois de l’IPHC (Institut polytechnique du Hainaut-Cambrésis) qui forme des ingénieurs en productique. Les cités des Cordonniers et des Explorateurs forment un «quartier prioritaire» de 10 ha et 330 hab. au sud de la ville. Feignies a atteint 2 000 hab. en 1858, 3 200 en 1911, 5 600 en 1954 et a poursuivi sa croissance jusqu’en 1990; mais la population a baissé de 410 hab. après 1999. (5 330 Ferriérois, 1 001 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge Val de Sambre, 4 km SSE de Maubeuge, dans la vallée de la Solre. Elle a des maisons de pierre bleue, un collège public, une maison de retraite (Colisée, 55 sal.). D’une ancienne tradition de travail du fer que rappelle son nom, étaient issus une manufacture d’armes au 18e s. et des hauts fourneaux en 1830. Puis les fabrications se sont spécialisées, et finalement fortement réduites après plusieurs fermetures. Se signalent un supermarché Carrefour (40 sal.), la mécanique Vela (30 al.), un nettoyage STNI (130 sal.). La commune a passé les 1 000 hab. en 1831, les 2 000 en 1861 et atteint les 4 000 en 1906; sa population n’a ensuite que lentement augmenté, jusqu’en 1975. Elle a perdu 440 hab. après 1999. (14 610 Hautmontois, 1 227 ha dont 220 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la CA de Maubeuge Val de Sambre, au sud-ouest de Maubeuge. La commune est traversée par la Scarpe canalisée et forme une conurbation industrielle avec les sites métallurgiques de Maubeuge, Louvroil et Aulnoye-Aymeries. L’ancienne abbaye bénédictine conserve des bâtiments du 18e s. Hautmont a aussi un fort de 1880, un cimetière militaire, et une cité du Bois du Quesnoy dessinée par D. Honegger dans les années 1950-1960. La ville est dotée de trois collèges publics, un lycée professionnel public, un centre d’aide par le travail. Elle n’avait que 1 000 hab. au milieu du 19e s.; elle est passée à 5 000 en 1872, 15 000 en 1911. Elle est restée à ce niveau pendant quatre décennies, puis est montée à 16 200 hab. en 1975; sa population diminue depuis et a baissé de 1 590 hab. après 1999. Plusieurs cités sont réunies dans un «quartier prioritaire» des Cités, qui traverse la ville en diagonale du NO au SE, de part et d’autre de la Sambre (6 500 hab. sur 112 ha). Hautmont a été atteinte en août 2008 par une violente tornade, qui a détruit plusieurs centaines de maisons. Elle reste un lieu d’industrie: forges Dembiermont (180 sal.), appartenant au groupe Forgital, d’origine italienne mais domicilié au Luxembourg; tubes d’acier Arcelor-Mittal (135 sal, racheté en 2007 à Vallourec.); engrais Scotts (30 sal.). Hautmont a un groupe de magasins avec Intermarché (25 sal.), Leroy-Merlin (140 sal.), Decathlon (35 sal.). (10 460 Jeumontois, 1 021 ha dont 153 de bois) est une commune du département du Nord dans la CA de Maubeuge Val de Sambre, 10 km ENE de Maubeuge au bord de la Sambre. Son nom vient probablement de Jovis Mons (mont de Jupiter). La commune a des restes d’un château médiéval, et contient au sud le bois de Jeumont; son territoire est traversé par la N49 et une voie ferrée. La ville a une gare, un collège public et un privé, un lycée professionnel public et un lycée professionnel privé, un institut médico-éducatif (95 places), une maison de retraite. Un espace culturel multimédia a été aménagé à la gare. Jeumont a aussi une maison de santé de l’institution Riche, dans un hôpital Arts Déco de 1928 réhabilité après abandon. La ville est étroitement liée à la belge Erquelinnes, contiguë et plus commerçante. L’activité reste dominée par les deux usines de moteurs et constructions électriques Framatome (550 sal.) qui appartenait à Areva-NP (coentreprise Areva-Siemens); mais, si Orano conserve les activités de l’usine qui se rapportent au nucléaire et le nom de JSPM (Jeumont Systèmes de Pompes et de Mécanismes), les activités électromécaniques ont été cédées à la fin de 2006 à Altawest (groupe nantais formé à partir de Leroux et Lotz) sous le nom de Jeumont Electric (460 sal.). L’ensemble est issu d’une usine Électricité et Hydraulique fondée en 1898 et qui produisit notamment des moteurs de tramway; passée dans le groupe Empain, elle prit en 1906 le nom d’Acene (Ateliers de constructions électriques du Nord et de l’Est), en 1924 celui de Facej (Forges et ateliers de construction électrique de Jeumont), puis Jeumont-Schneider en 1964 après sa fusion avec Schneider-Westinghouse; elle est entrée dans le groupe Framatome en 1993. La commune accueille également une fabrique de câbles du groupe Nexans (100 sal.); magasins Carrefour (45 sal.) et Intermarché (55 sal.). Le quartier d’immeubles Lambreçon, au SE, est un «quartier prioritaire» de 24 ha et 1 900 hab.; le quartier des Roquelles, au nord (32 ha et 900 hab.) en est un autre. Jeumont a eu 1 000 hab. en 1857, puis est montée à 3 000 en 1886, 5 700 en 1911; sa population a culminé à 11 700 hab. en 1982 et diminue depuis, perdant encore 490 hab. après 1999. (2 530 Levallois, 589 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge Val de Sambre, juste au sud d’Aulnoye-Aymeries, au confluent de la Sambre et de la Tarsy. Elle a une gare et abrite un carrefour ferroviaire tout au nord. Le village originel, au sud, longe la vallée de la Sambre où subsistent des étangs, et s’étire en rue vers le SO jusqu’aux Fontinettes. Au-delà de la voie ferrée, l’habitat s’est densifié le long de la D929 dans les quartiers de la Cité des Forges et du Petit Maubeuge et la zone d’activités de la Florentine, en continuité avec l’urbanisation d’Aulnoye-Aymeries. La tour florentine d’aiguillage de la gare d’Aulnoye (1922), classée et restaurée, à horloges, est sur le territoire de Leval. Celle-ci n’a atteint 1 000 hab. qu’en 1921, puis 2 000 en 1970; elle a atteint un maximum en 1982 (2 600 hab.), oscillé ensuite et regagné 110 hab. après 1999. (6 410 hab., 590 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge Val de Sambre, juste au sud de Maubeuge sur la rive droite de la Sambre. Son finage est traversé par la N2 et contient le parc et le plan d’eau du Paradis assortis d’une base de loisirs et d’un arboretum. Elle accueille un lycée professionnel privé, un institut de rééducation psychologique (40 places), la clinique du Bocage (Hôtel de l’Espérance, 60 sal.). Louvroil a eu jadis une usine de tubes de la société Valenciennes et Denain, associée ensuite à l’usine de Recquignies et devenue ainsi l’un des éléments originels de la société Vallourec (le lou du nom est mis pour Louvroil, val pour Valenciennes et rec pour Recquignies); elle a été fermée en 1977. Le principal employeur est aujourd’hui l’usine sidérurgique Tata Steel (Myriad, 450 sal.), héritière d’une ancienne Fabrique de Fer de Maubeuge fondée en 1884 par le belge de Béco, achetée par le néerlandais Hoogovens en 1997, devenu Corus par fusion avec British Steel, puis revendue en 2007 au groupe indien rival de Mittal. Louvroil héberge aussi un centre commercial avec un hypermarché Auchan (400 sal.); nettoyage urbain Flamme Environnement (70 sal.), transports urbains SPLTISA (130 sal.). Louvroil n’avait que 800 hab. en 1850, mais était déjà passée à 2 200 en 1872, 4 800 en 1900; sa croissance s’est poursuivie jusqu’en 1982 (8 200 hab.); elle a perdu 960 habitants après 1999. (2 720 Marpentois, 483 ha) est une commune du département du Nord dans la CC Maubeuge Val de Sambre, 9 km ENE de Maubeuge. Son territoire est contigu à Jeumont dans la vallée de la Sambre mais large d’à peine 1 km et étiré des deux côtés de la rivière canalisée. La petite ville avait eu une aciérie orientée vers la production d’autorails, appartenant à un groupe belge (Baume & Marpent) et qui a pu monter à 1 400 emplois. Elle n’abrite guère à présent que la chaudronnerie MCH (20 sal.) et la mécanique Fidem (30 sal.); intérim Sambre Emploi (110 sal.), maison de retraite Medica (50 sal.). Marpent n’avait que 600 hab. en 1851, a passé les 2 000 hab. en 1900 puis a évolué jusqu’à 3 200 en 1975 avant de baisser, puis de se stabiliser. (29 870 Maubeugeois, 1 885 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, 85 km au SE de Lille. La ville est à une croisée de routes sur la Sambre, la N2 sud-nord et la N49 ouest-est, à 7 km de la frontière belge et 20 km au sud de Mons. Le centre-ville, sur la rive gauche, est né d’une abbaye de femmes du 7e s., et se distinguait déjà au 12e s. par son activité métallurgique. Maubeuge n’est française que depuis 1678 (traité de Nimègue). Très affectée en 1940 par la guerre, elle fut l’objet d’une reconstruction radicale pensée et dessinée par André Lurçat. Elle a été affectée par la tornade du 3 août 2008. La ville est fleurie (trois fleurs) et conserve des restes des fortifications et bastions de Vauban vers le nord, dont la monumentale porte de Mons (1682) à trois arcades et toit mansardé. Maubeuge offre aussi la chapelle du collège des jésuites (17e s.) et un béguinage des cantuaines (16e et 18e s.), un ancien arsenal du 17e s., un moulin à tablette. Elle bénéficie de la scène nationale et transfrontalière du Manège et organise un festival des Folies (juillet), une Maison Folie de 2004 ayant trouvé place dans la porte de Mons (expositions). Un parc zoologique a été aménagé dans les anciennes douves à l’ouest, tandis qu’à l’est sont les plans d’eau de l’étang Monier et de l’ancien port, le tout à l’intérieur d’une rocade serrant de près le centre-ville et englobant l’ancien faubourg de rive droite. Maubeuge est divisée en onze quartiers. Le Centre-Ville (3 200 hab.) se tient des deux côtés de la Sambre à l’intérieur du boulevard. Il est complété au sud-est par le petit quartier des Provinces françaises, de 2 000 hab., correspondant à un programme municipal d’un millier de logements en immeubles collectifs des environs de 1960, mais qui apparaît comme un quartier défavorisé tout près du centre-ville, rive droite; il a été érigé en «quartier prioritaire» (7 ha, 2 000 hab.). Cette partie centrale est prolongée en pointe, au sud, par le quartier du faubourg Saint-Lazare (750 hab.). Au nord-est, le vaste quartier de Pont-Allant a 2 000 hab., la polyclinique du Parc, un lycée et un collège et doit accueillir des éléments d’enseignement supérieur. Le faubourg de Mons au nord (3 000 hab.), sur l’axe de la N2, est de résidence plus riche, avec des pavillons. Le quartier de l’Épinette (4 500 hab.) au NNO n’a été urbanisé qu’à partir de 1965, autour d’un centre commercial et en immeubles collectifs; il forme un «quartier prioritaire» de 69 ha et 4 100 hab. Le faubourg Saint-Quentin (1 500 hab.), au nord-ouest du centre-ville, contient une ancienne usine Sculfort (1852) transformée en parc des expositions, et l’hôpital de Maubeuge. Il est prolongé vers l’extérieur par le quartier des Présidents (6 500 hab.), habité après 1960. Deux autres quartiers sont à l’ouest des précédents. Sous-le-Bois (6 000 hab.), côté sud, est un quartier populaire qui fut très fortement lié à l’industrie le long de la Sambre au temps des hauts fourneaux et laminoirs. Côté nord, Douzies (3 000 hab.) héberge un pôle universitaire dépendant de Valenciennes. Enfin Montplaisir (2 000 hab.) est à l’extrême ouest. Tout cet ensemble relève d’un «quartier prioritaire» dit Sous-le-Bois, Douzies, Montplaisir, de 138 ha et 7 100 hab., divisé en deux parties. Associé à l’Épinette, il forme une zone franche urbaine de 373 ha et 11 200 hab., qui bénéficie d’amples réaménagements de friches industrielles et conserve des traces du passé industriel, comme la cité de la Céramique. Ces trois derniers quartiers forment le Grand Sous-le-Bois. La commune de Maubeuge a un musée Henri Boez (archéologie et arts décoratifs, diverses collections), cinq collèges publics et un privé, trois lycées publics dont un professionnel, deux lycées privés; un centre hospitalier (510 lits dont 310 médicaux), la polyclinique du Val de Sambre (170 sal., 150 lits) et la clinique du Parc (75 sal., 90 lits), un institut médico-éducatif (60 places) et un institut d’éducation motrice (40 places), un hôpital-maison de retraite publique (230 places). Maubeuge est dotée d’un tribunal d’instance et d’un centre pénitentiaire de 400 places (1990). La principale usine est MCA (Maubeuge Construction Automobile, 1 500 sal.), qui occupe 85 ha et travaille pour l’automobile; elle est issue d’une usine Chausson installée en 1971 avec des aides publiques, et relève du groupe Renault-Nissan; elle produit 75 000 voitures par an, essentiellement des Kangoo. Outre l’aciérie Tata Steel qui est à Louvroil, le secteur de la métallurgie est également représenté par les tubes d’acier Interfit (90 sal., filiale de Vallourec) et Delcorte (60 sal., société familiale), la métallerie Framatome (55 sal.) et la maintenance nucléaire Somanu (55 sal.). Maubeuge a aussi une fabrique de produits réfractaires Fuiref (50 sal.), une boulangerie industrielle Neuhauser (145 sal.). Du secteur tertiaire et du bâtiment relèvent un hypermarché Carrefour (210 sal.) et des magasins Match (55 sal.) et Brico Dépôt (95 sal.), les constructions Arbuatti (60 sal.), les travaux publics Colas (120 sal.), transports par cars Couteaux (65 sal.), de fret Malgogne (100 sal.); intérim Adecco (320 sal.) Proman (130 sal.), CRIT (120 sal.), Manpower (60 sal.); publicité Adrexo (55 sal.); La Poste (130 sal.). Maubeuge avait 5 000 hab. au début du 19e s., 10 000 vers 1860, 20 000 à la fin; sa population a stagné jusqu’en 1950 puis augmenté jusqu’en 1982 (36 100 hab.) mais a perdu bien des habitants depuis, et encore 4 180 après 1999 (-12%). Maubeuge est le siège de la communauté d’agglomération Maubeuge Val de Sambre, qui réunit 43 communes et 125 200 hab. Le nouveau canton de Maubeuge a 14 communes, 64 200 hab. (2 500 Pontois, 1 133 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge Val de Sambre, 15 km au SO de Maubeuge sur le pédoncule d’un grand méandre de la Sambre, rive gauche. La ville et sa commune sont traversées par la D961, ancienne voie romaine de Bavay vers Reims. Une tour de guet carrée du 17e s. sert de beffroi; une Maison de pays propose un musée historique, qui fait notamment état des découvertes archéologiques de l’époque romaine faites au hameau de Quartes, ancien Locus Quartensis de l’Itinéraire d’Antonin. La commune abrite un atelier de mécanique Eoda (35 sal.). Une centrale thermique y a fonctionné de 1961 à 1997; il en reste le plan d’eau du Val Joly et quatre cités EDF. Une nouvelle centrale à cycle combiné à gaz de 412 MW construite par Siemens pour Poweo a ouvert en 2009 (50 sal.) mais était déjà en difficulté en 2012 et a fermé en 2014. (2 470 Recquigniens, 617 ha dont 116 de bois) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge Val de Sambre, 6 km ESE de Maubeuge sur la rive droite de la Sambre, face à Boussois. Une forge, créée en 1907, fut associée à l’usine de tubes de Louvroil en 1920 puis à Montbard en 1937 et se trouva ainsi en partie à l’origine de Vallourec (les lettres rec du nom de la commune). Recquignies a une gare, mais n’a plus d’industrie notable. Elle n’avait guère que 400 hab. en 1850; sa population est passée à 1 500 hab. en 1911, 2 000 en 1931; elle est montée à 2 600 en 1982 et a perdu quelques dizaines d’habitants ensuite, et encore 60 après 1999. (4 130 Roséens, 579 ha) est une commune du département du Nord dans la CA Maubeuge Val de Sambre, juste au sud-est de Maubeuge au débouché de la Solre dans la plaine de la Sambre. Elle a pour entreprises une fabrique de silos (Phenix, 55 sal.), une de matériels électriques Fema (25 sal.), les installations thermiques Logista (25 sal.); formation d’adultes Alpa (30 sal.). Rousies n’avait que 450 hab. en 1851 mais avait atteint 2 000 en 1901 grâce à l’industrie; elle a crû jusqu’en 1968 (5 000 hab.) puis sa population a lentement diminué, perdant encore 280 hab. après 1999. |