Communauté de communes du Sud Avesnois' communauté de communes du département du Nord, associant 12 communes et 25 100 hab. sur 17 900 ha. Fourmies (siège), Anor, Trélon et Wignehies dépassent 2 000 hab. Féron (570 Féronais, 1 339 ha dont 506 de bois) est à 4 km NNO de Fourmies sur la route d’Avesnes, accompagnée plus à l’est par la voie ferrée. La commune se distingue par son château (avec parc et jardins) du 18e s., le hameau et les étangs du Pont de Sains au nord, sur l’Helpe Mineure, le bois du Grand Fresseau à l’est; un festival Feron’Arts s’y tient en août; +40 hab. après 1999. Glageon (1 790 Glageonnais, 1 177 ha dont 504 de bois) est à 7 km NE de Fourmies sur la D951, juste à l’ouest de Trélon avec qui elle formait une rue d’ateliers et de cités ouvrières; mais elle s’est dépeuplée. Sa population a atteint les 2 000 hab. en 1880, est montée jusqu’à 3 000 hab. en 1906 puis a constamment diminué, perdant encore 120 hab. après 1999. Son finage est entouré de bois et porte un cimetière militaire. Il conserve des carrières de pierre bleue et une spécialité de marbre rose. Ohain (1 210 Ohainais, 1 188 ha dont 200 de bois) est une commune frontalière juste au sud-est de Trélon, face à la belge Momignies, avec plusieurs hameaux-rues; le bois de la Haie d’Anor est au sud du finage. La commune a eu 1 400 hab. en 1881 et s’est tenue ensuite entre 1 100 et 1 200 hab. Wallers-en-Fagne (290 Wallersois, 779 ha), 11 km au NE de Fourmies au bord de l’Helpe Majeure, à la frontière belge, a un «village de charme» et englobe l’étang de la Folie à l’orée de la forêt de Trélon. La commune a une carrière CCM (70 sal., 2 Mt/an) de pierre bleue (calcaire) et la Maison de la Fagne (écomusée de la pierre) avec un «centre artisanal de la pierre bleue». Elle a retrouvé en 2007 un ancien nom qui avait été remplacé par Wallers, tout court, puis par Wallers-Trélon en 1889. Sa population a culminé à 530 hab. en 1851; elle a cessé de décliner après 1999 et a même gagné 70 hab. depuis. Baives (170 Baivois, 798 ha dont 123 de bois) est une commune frontalière à 12 km au NE de Fourmies sur un petit affluent de droite de l’Helpe Majeure. L’altitude s’élève à 239 m aux Monts de Baives, sur un reste de massif corallien du Dévonien portant des pelouses calcicoles et, à ce titre, classé en réserve naturelle sur 40 ha; une chapelle y est signalée. Baives a eu 330 hab. en 1831, mais reprend quelques habitants depuis 1982. Moustier-en-Fagne (60 Monastériens, 713 ha dont 313 de bois) est une commune frontalière à 15 km NE de Fourmies. Le nom évoque un monastère des tourbières. Le village compte quelques maisons au bord de l’Helpe Majeure à 11 km, un manoir inscrit. Des bénédictines olivétaines fabriquent des icônes dans leur prieuré. Le bois de Trélon est à l’ouest, celui de Neumont au sud. Moustier a précisé son nom en 1933; elle a eu 280 hab. en 1851 et maintient sa population depuis 1968. Eppe-Sauvage (250 Eppois, 1 667 ha dont 800 de bois) est une commune frontalière à 17 km NE de Fourmies, dont le petit «village de charme» est dans la vallée de l’Helpe Majeure qui, à l’aval, est en grande partie submergée par le beau lac encaissé du Val Joly, créé en 1967 par barrage et qui occupe 220 ha. Une station touristique du Val Joly a été construite sur la rive nord du lac, avec base de loisirs, base nautique et aquarium. Le château Voyaux (16e s.) est au sud-est du village et le château Maillard (18e s.) au nord-ouest; la commune a aussi une église du 16e s., et la grosse ferme-manoir du Grand Sartier au sud (18e s.). Sauvage est une déformation de selvage, c’est-à-dire forestière, et Eppe est le même mot qu’Helpe. La population communale était de 900 hab. en 1851 et a diminué jusqu’en 1999. Willies (140 Williens, 414 ha), 17 km NNE de Fourmies, dont le nom dérive de villa, se cache sur les deux rives de la vallée de l’Helpe. Le barrage du Val Joly est dans la commune, en amont du village; il a été construit par EDF en 1967 pour réguler les débits de l’Helpe en vue du refroidissement de la centrale thermique de Pont-sur-Sambre. La commune s’orne de la chapelle de Sainte-Hiltrude au sud, et a un camping à l’est au-dessus d’un diverticule du lac du Val Joly, dont la commune contient une trentaine d’hectares. (3 300 Anoriens, 2 224 ha dont 700 de bois) est une commune du département du Nord dans la CC du Sud Avesnois, à 5 km ESE de Fourmies. C’est la commune qui tient l’angle SE du département, à la fois frontalière et limitrophe du département de l’Aisne. L’altitude s’élève à 271 m à la frontière, ce qui en ferait le lieu culminant du département. Ville de longue tradition de forges et de métallurgie, elle a abrité les Aciéries et forges d’Anor, liquidée en 2022, et dispose d’une gare sur la voie de Valenciennes à Hirson et d’un embranchement du chemin de fer touristique à vapeur des Trois Vallées vers la Belgique; transport ferroviaire Millet Rail (25 sal.), charpente Mathis (25 sal.). La commune contient les bois de la Haie d’Anor et l’étang de la Galoperie (10 ha), et la réserve naturelle des étangs de Milourd, créés jadis pour les forges dans le bassin de l’Oise — l’Oise passe au sud de la commune. Quantité d’oratoires et de chapelles se disséminent dans la commune, dont de nombreux hameaux et de longues voies portent le nom de Rue. Le nombre des habitants a augmenté au 19e s., de 1 700 hab. jusqu’au maximum de 4 900 hab. observé en 1885. Il a ensuite constamment baissé jusqu’aux années 1990 mais, fait nouveau, a pu augmenter de 140 hab. depuis 1999. (11 750 Fourmisiens 2 298 ha dont 1 007 de bois) est une commune du département du Nord, 18 km au SE d’Avesnes-sur-Helpe, sur la Petite Helpe ou Helpe Mineure. Son finage est limitrophe du département de l’Aisne et traversé par la voie ferrée de Valenciennes à Hirson (gare). Au sud, s’étend la forêt domaniale de Fourmies, où se cachent les étangs des Moines. La ville a un théâtre, trois collèges publics et un privé, deux lycées publics dont un professionnel; centre hospitalier privé (275 lits dont 100 médicaux), institut médico-éducatif (40 places), centre d’aide par le travail et maison de retraite. Fourmies est restée célèbre pour la fusillade de 1882, lors d’une manifestation visant à célébrer le Premier Mai comme journée internationale de revendication des travailleurs, instituée par la Deuxième Internationale socialiste un an auparavant: la répression policière fit 9 morts et prit une dimension symbolique pour le mouvement ouvrier français. La ville était de tradition lainière, et fut marquée par la réunion en 1919 de 25 établissements dans la Société des Filatures de laine peignée de la région de Fourmies; elle a depuis 1949 une école d’apprentissage textile et elle est également dotée d’un musée du Textile et de la vie sociale, ainsi que d’un écomusée de la région Fourmies-Trélon. Mais le travail de la laine est très minoritaire à présent: la filature de laine peignée MTE (Manufacture des textiles européens) n’a plus que quelques salariés; la dernière verrerie (SPN) a disparu, ainsi que Posso, fabricant d’articles pour photographies. La principale usine est une visserie-boulonnerie Agrati (155 sal.) ex-VBF, reprise en 2010 par la société italienne après avoir appartenu à Sacilor, Valois puis Textron; les autres sont la métallerie Leo François (65 sal.), les caves à vins et à fromages Eurocave (75 sal.). La ville a un magasin Carrefour (155 sal.), un Intermarché (25 sal.); négoce de vaisselle Teaxam (50 sal.), nettoyage Agenor (110 sal.), intérim Leader (65 sal.) La ville est le siège de la communauté de communes du Sud Avesnois, qui réunit 12 communes et 25 100 hab. Fourmies avait 3 000 hab. en 1851, et avait atteint 15 600 hab. en 1891, un niveau qu’elle n’a jamais retrouvé depuis; sa population est descendue à 13 800 hab. dans l’entre-deux-guerres, 13 400 en 1954, puis est remontée jusqu’à 15 500 en 1975 avant de diminuer à nouveau, perdant 2 480 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Fourmies a 46 communes, 53 300 hab. (2 840 Trélonais, 3 915 ha dont 2 966 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, 15 km ESE de celle-ci sur le plateau ardennais, 7 km au NE de Fourmies dans la CC du Sud Avesnois. Étroit au sud dans le bois de Trélon, le territoire communal s’élargit vers le nord dans la forêt domaniale de Trélon et atteint la vallée de l’Helpe Majeure au bord du lac du Val Joly, aménagé en parc départemental avec base de loisirs. L’étang du Hayon, en revanche, est tout près du bourg dans la vallée du ruisseau du Pont-de Sains, qui descend vers l’Helpe Mineure. La commune a un gros château du 18e s. (et 19e s.), un collège public et un institut médico-éducatif (100 places), une maison de retraite dans un ancien couvent du 18e s. devenu hospice. Le musée du verre est une antenne de l’écomusée de Fourmies-Trélon, qui rappelle le passé verrier de la commune; corderie Houze (25 sal.), négoce de boissons Viéville (40 sal.). La population communale a culminé à 4 300 hab. autour de 1895 puis a constamment décliné, perdant encore 110 hab. après 1999. (2 890 Piens, 1 386 ha) est une commune du département du Nord dans le Sud Avesnois, 3 km à l’ouest de Fourmies sur l’Helpe Mineure et à la limite du département de l’Aisne. Elle accueille la polyclinique de la Thiérache (120 sal., 65 lits) et une maison de retraite. Sa population a fortement progressé de 1830 (2 100 hab.) à 1891 (6 500 hab.) mais n’a pas cessé de diminuer ensuite, perdant encore 450 hab. depuis 1999. |