Communauté de communes du Bazadais

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contrée au SE de la Gironde, autour de Bazas, dont le nom vient de la tribu gauloise des Vasates. Le Bazadais se partage entre la forêt landaise au sud et à l’ouest et, au nord, une assez riche polyculture avec vignes, des pinèdes au SO, des élevages un peu partout: la bazadaise est une race bovine locale pie-noire, de relativement petite taille, laitière; la contrée produit aussi des bœufs gras appréciés.

La communauté de communes du Bazadais, à l’angle SE du département, réunit 31 communes, 15 600 hab., 60 400 ha. Seule Bazas a plus de 2 000 hab.

Marimbault (200 Marimbalais, 671 ha dont 524 de bois), 6 km SO de Bazas, est dans la forêt; église classée du 12^e s. L’A65 traverse le finage à l’est; +100 hab. depuis 1999 (+100%).

Lignan-de-Bazas (400 Lignanais, 1 110 ha dont 727 de bois), 6 km à l’ouest de Bazas, disperse son habitat dans les bois; +150 hab. depuis 1999 (+60%).

Le Nizan (520 Nizannais, 1 521 ha dont 1 005 de bois), 9 km NO de Bazas, a un très petit village dans une clairière (église du 11^e s.) et disperse le reste de son habitat dans les bois; emballages en bois Sarraute (20 sal.). La commune a gagné 170 hab. depuis 1999 (+43%).

Aubiac (290 Aubiacais, 562 ha dont 286 de bois), 7 km NNO de Bazas, est également forestière.

Cazats (430 Cazadais, 748 ha dont 286 de bois), 6 km NNE de Bazas, a un paysage plus ouvert que les précédentes. L’A65 traverse le finage à l’ouest. À l’est, la commune partage avec Brouqueyran (en Réolais) et Bazas un lac collinaire de 20 ha dans un vallon affluent du Beuve; transports Mazzariol (50 sal.). Elle a gagné 210 hab. depuis 1999 (+95%).

Lados (180 Ladossais, 649 ha dont 273 de bois), 10 km NE de Bazas, est bordée à l’ouest par le Beuve; petit village de bas plateau, avec église du 12^e; +60 hab. depuis 1999 (+50%).

Gans (200 Gansois, 701 ha dont 250 de bois), est dans la même situation que Lados juste au sud; +40 hab. depuis 1999.

Gajac (390 Gajacais, 1 228 ha dont 276 de bois), 8 km ENE de Bazas, au sud des précédentes, bénéficie d’un plus grand finage, du passage de la D9 et, à l’ouest, d’une rive du grand lac de barrage de la Prade (62 ha) sur le Beuve; église du 12^e, +60 hab. depuis 1999.

Saint-Côme (320 Saint-Cômais, 596 ha), 3 km ESE de Bazas, contient la moitié du lac de la Prade au nord. Le finage est traversé par la D655 qui va de Langon à Nérac par Bazas et Casteljaloux; +70 hab. depuis 1999 (+28%).

Birac (230 Biracais, 1 017 ha dont 533 de bois), 7 km ESE de Bazas, a un habitat dispersé. Le très petit village est à l’écart de la D665; église classée du 13^e; +50 hab. depuis 1999.

Sauviac (330 Sauviacais, 1 115 ha dont 619 de bois), 4 km SE de Bazas, est plus engagée dans la forêt; +80 hab. depuis 1999 (+32%).

Cudos (990 Cudossais, 3 421 ha dont 2 424 de bois), 6 km au sud de Bazas, a un village plus étoffé que les précédentes, avec un lycée agricole et collège privés au château de Labeyrie. Le finage est cultivé au nord, en forêt au sud; il s’étire vers le NE dans ce qui reste de l’ancien finage d’Artiguevieille; +240 hab. depuis 1999 (+32%).

Bernos-Beaulac (1 150 Beaulacais, 3 680 ha dont 2 602 de bois) est à 7 km au SSO de Bazas sur le Ciron, engagée dans la forêt landaise. Elle a eu plusieurs sites d’industrie sur le Ciron. D’une série de petites forges et papeteries subsiste à Tierrouge l’unité de la Saica (ex-Sapco, emballages en carton ondulé, 180 sal.); maçonnerie Spadetto (20 sal.); pisciculture; base nautique. L’ancien nom, Bernos, a été complété en 1979, Bernos n’ayant guère que la mairie et l’église, Beaulac étant l’agglomération ouvrière et commerçante sur l’ancienne nationale devenue D93, où passent les pièces d’Airbus de Langon à Toulouse. La population reste stable (+60 hab. depuis 1999).

Captieux (1 300 Capsylvains, 11 933 ha dont 10 483 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Langon, 32 km au sud de celle-ci, 16 km SS0 de Bazas dans la forêt landaise, et dans le Parc régional des Landes. Elle a une tradition de corridas; échangeur à péage de l’A65 à l’est; scierie Castagne (25 sal.). Elle aurait jadis été Caput sylvarum, «tête de la forêt». La commune héberge au SO un très grand camp militaire du Centre d’essais des Landes; le champ de tir figure néanmoins dans les listes Natura 2000, avec un site de grues cendrées. Tout au sud et à la limite du département, le Poteau marquait la limite entre Bazadais et Landes sur la grand-route et a eu une gare et une école; restent quelques maisons, et l’autoroute de Gascogne (A65). Captieux est sur le passage des convois à grand gabarit vers les usines aéronautiques de Toulouse, empruntant un itinéraire baptisé N524, qui depuis Langon suit l’ancienne N32 par Bazas et Beaulac, et bifurque à l’entrée nord de Captieux vers le SE en direction de Gabarret et Eauze. Sa population s’érode depuis les 1 900 hab. de 1962 et a perdu 230 hab. depuis 1999.

Cinq autres communes du Bazadais, à l’est de Captieux, font également partie du Parc régional des Landes.

Giscos (190 Giscossais, 3 206 ha dont 2 842 de bois), 9 km ESE de Captieux, est limitrophe des Landes et du Lot-et-Garonne. Le finage est bordé au nord par le Ciron; scierie Castagne (30 sal.).

Lartigue (41 Lartiguais, 1 364 ha dont 1 167 de bois), 19 km ESE de Captieux, est traversée par le Ciron.

Saint-Michel-de-Castelnau (230 Saint-Michelois, 4 261 ha dont 3 634 de bois), 15 km à l’est de Captieux, a eu plusieurs industries; reste une Papeterie du Ciron du groupe Hexaform (cartonnages, 40 sal.), isolée au bord du Ciron au NO.

Goualade (100 Goualadais, 1 700 ha dont 1 461 de bois), 13 km ENE de Captieux, 16 km ESE de Bazas, n’a qu’un très petit village en clairière; au NE, originale bergerie circulaire (18^e s.) au Cap de Bos.

Escaudes (160 Escaudais, 2 577 ha dont 2 168 de bois), 6 km ENE de Captieux, est longée par le Ciron à l’est, traversée par l’A65 au nord-ouest, près du château du Boscage (17^e); église du 16^e.

Lerm-et-Musset (480 Lermois, 3 687 ha dont 2 926 de bois), 12 km NE de Captieux et 14 km SSE de Bazas, n’adhère pas au Parc, mais propose un musée paysan. La partie septentrionale est dans les collines du Bazadais; le Ciron limite son finage à l’ouest; +80 hab. depuis 1999. La réunion des deux anciennes paroisses date des années 1790; Musset n’est plus qu’une ferme viticole isolée dans les bois au NE; Lerm est un village relativement étoffé, en carrefour au SO.

Lavazan (240 Lavazanais, 897 ha dont 350 de bois), a 10 km ESE de Bazas, sur la D655; +60 hab. depuis 1999 (+33%).

Marions (200 Marionnais, 1 632 ha), 13 km ESE de Bazas, est à la limite du département; la D655 passe un peu au nord du petit village.

Sillas (120 Sillassais, 763 ha dont 555 de bois), 16 km ESE de Bazas, à la limite du Lot-et-Garonne, est une petite commune sans village.

Cours-les-Bains (220 Bennicoursins, 1 043 ha dont 543 de bois), 22 km ESE de Bazas, au SE de Grignols et limitrophe du Lot-et-Garonne, a son village un peu au nord de la D655 et au sud du Lisos, qui traversent le finage. Une source ferrugineuse a autorisé l’addition de les-Bains en 1887; les anciens thermes, au moulin de la Rode sur le Lisos à l’est du village, ne sont plus exploités depuis les années 1930.

Grignols (1 200 Grignolais, 2 270 ha dont 775 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Langon à 27 km SE de la ville, 18 km ESE de Bazas, à la limite de la forêt landaise et du département du Lot-et-Garonne. Le nom vient de grenier. La population a baissé lentement depuis les 1 800 hab. de 1876 mais a repris 70 hab. depuis 1999. La commune a un château, un parc animalier; parquets et lambris Laouet (25 sal.); maison de retraite les Camélias (45 sal.). Vers le nord, traces d’anciens villages de Saint-Loubert, Campin et Sadirac sur des collines, avec églises isolées et cimetières, église d’Auzac à l’est.

Masseilles (150 Massellais, 672 ha dont 185 de bois), 17 km ESE de Bazas au NO de Grignols, contient au SO des restes de l’ancienne abbaye de Fontguilhem (12^e). Le village aligne quelques maisons sur une colline; église du 12^e. Le Lisos borde le finage au NE.

Cauvignac (170 Cauvignacais, 551 ha), 16 km ESE de Bazas, est sans village; +60 hab. depuis 1999 (+55%). Le finage touche à l’est à la vallée du Lisos.

Sendets (340 Sendessois, 836 ha dont 300 de bois), 15 km ESE de Bazas, a un petit village au SE de son finage. Au nord, le hameau de Mitton est au croisement des D9 et D10.; +80 hab. depuis 1999 (31%).

Labescau (110 Labescaliens, 599 ha dont 350 de bois) est à 16 km ENE de Bazas sur le plateau.

Sigalens (380 Sigalainois, 1 833 ha dont 250 de bois), 18 km ENE de Bazas, a son petit village sur une crête entre les vallées du Lisos et de la Bassanne. Celle-ci, à l’ouest du village, a un lac collinaire partagé avec Aillas (Réolais). Le finage contient à l’extrême sud l’ancienne église de Montclaris (14^e). Il s’étire au NE le long du Lisos et dépasse sa vallée à l’est; église et cimetière isolés d’Aillas-le-Vieux au nord sur la crête; +140 hab. depuis 1999 (+58%).

(5 020 Bazadais, 3 729 ha dont 1 252 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Langon, 15 km au sud de Langon; c’est une ancienne sous-préfecture et une ville de marchés, qui dessert un petit pays. Le bourg, sur un promontoire entre deux bras du Beuve, est souvent cité pour sa cathédrale gothique à riche façade ornée et triple porche (13^e s.); murailles, musée polyvalent, apothicairerie de l’hôpital Saint-Antoine, quelques hôtels particuliers, promenade des remparts au SE. Il accueille un abattage de volailles du groupe LDC (ex-Roland Bidou, 270 sal.) et une fabrique de machines de papeteries (Lucas, 140 sal.), plus une menuiserie métallique (RD, 55 sal.); mécanique Sotomeca (40 sal.) et Persohn (30 sal.); maçonnerie Dupiol (20 sal.); magasins Super U (60 sal.), Intermarché (35 sal.), transports TME (40 sal.), autocars Adventour (20 sal.); La Poste (40 sal.); hippodrome et haras national; collège, lycée polyvalent, lycée agricole et centre de formation forestier, hôpital public (20 lits); marché et fête des bœufs gras.

La commune bénéficie de deux lacs collinaires, sur le Beuve et un affluent de gauche du Beuve, créés en 1981 pour l’agriculture; celui de la Prade, sur le Beuve à l’est (62 ha), est équipé en base de loisirs sur un périmètre de 80 ha. La N524 à grand gabarit contourne la ville par l’ouest, ainsi que l’A65, qui a un échangeur avec péage et aire de repos au NO de la commune. La population se maintient assez bien depuis le début du 20^e siècle; elle a augmenté de 230 hab. depuis 1999. La communauté de communes du Bazadais, qui siège à Bazas, couvre les anciens cantons de Bazas, Captieux au sud et Grignols à l’est; 31 communes, 15 600 hab., 60 400 ha.