Communauté de communes des Sept Vallées

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communauté de communes du Pas-de-Calais, associant 69 communes et 29 700 hab. sur 49 730 ha. Hesdin (siège) et Beaurainville ont plus de 2 000 hab.

À l’est

Marconne (1 140 Marconnois dont 75 à part, 418 ha), juste à l’est d’Hesdin, se campe à l’est dans la vallée de la Canche et sur l’interfluve Ternoise-Canche; maison familiale rurale de Valfosse, clinique des Sept Vallées (30 sal.), distillerie Fauconnier (60 sal.). La population a augmenté des années 1930 (770 hab.) à 1990 (1 400 hab.) puis un peu baissé (-160 hab. après 1999).

Marconnelle (1 120 Marconnellois, 555 ha) étire ses maisons en village-rue le long de la D349 à l’ouest d’Hesdin, au pied du versant sud de la Canche, qui y reçoit la Ternoise. La 939 traverse en droite ligne le finage tout au sud. La commune a une fabrique d’aliments pour animaux Nestlé Purina Petcare (300 sal.), deux supermarchés Carrefour (80 sal.) et Intermarché (50 sal.). La population communale, qui était au-dessous de 700 hab. en 1936, a plafonné à 1 500 hab. en 1982 et diminue depuis (-120 hab. après 1999).

Huby-Saint-Leu (890 Saint-Loupois, 1 244 ha dont 1 015 de bois), juste au nord d’Hesdin sur la rive droite de la Ternoise avant son confluent avec la Canche, contient au nord à peu près toute la forêt domaniale d’Hesdin (1 020 ha). Elle a une église du 15^e s. et accueille une maison de retraite de la MGEN (Mutuelle générale de l’Éducation nationale) pour personnes dépendantes (90 places). La commune a progressé entre 1954 (550 hab.) et 1990 où elle a dépassé les 1 000 hab., mais a perdu des habitants ensuite (-90 hab. après 1999).

La Loge (210 Logeois (68 ha), 5 km au nord d’Hesdin, a un minuscule finage à l’orée nord de la forêt d’Hesdin.

Cavron-Saint-Martin (460 Cavronnais, 1 180 ha), 9 km NO d’Hesdin, est dans la vallée de la Planquette, affluent de droite de la Canche; un camping; +50 hab. après 1999. Le finage a une queue au NE, qui atteint la D928 près de Wamin.

Wambercourt (260 Wambercourtois, 606 ha), 9 km au NNO d’Hesdin, est dans la vallée de la Planquette en amont de Cavron; +60 hab. après 1999.

Wamin (240 Waminois, 720 ha) est à 5 km NNE d’Hesdin. La route d’Hesdin à Saint-Omer (D928) traverse son finage, qui touche à la forêt d’Hesdin; elle a un château du 18^e s. en brique et pierre avec parc; ancienne commanderie d’hospitaliers isolée au sud.

Grigny (300 Grignois, 214 ha), 2 km NE d’Hesdin, est un petit village dispersé dans la vallée de la Ternoise, avec un camping et la voie ferrée vers Arras. Il offre un jardin Melarosa et a un atelier d’électromécanique (DV, 250 sal.) et un transporteur (Blanchard, 55 sal.). La commune perd des habitants depuis 1975.

Le Parcq (760 Parcquois, 927 ha) est un ancien chef-lieu de canton 4 km à l’est d’Hesdin sur un plateau parcouru par la D939. Son nom dérive d’un enclos qui flanquait le château fort, et qui fut détruit en 1335 par les Anglais, puis restauré autour de l’an 1400 sur 940 ha, et transformé en village de colonisation en 1586, avec franchises, pour compenser la perte de l’ancien Hesdin détruit en 1553 par Charles Quint.

L’habitat s’étire sur plusieurs rues dans la campagne. Le finage atteint au sud le versant droit de la Canche où subsistent des ruines du château du Vieil Hesdin, dit des Ducs de Bourgogne (11^e et 13^e-14^e s.) et flanqué d’un parc d’attractions; il franchit au nord la vallée de la Ternoise au Bas Parcq. Les principaux établissements sont la métallerie Arkal (60 sal.) et les menuiseries MTV (80 sal.) et Ternois (100 sal.); linière coopérative Opalin. Le Parcq a reçu la Maison du Bois du pays des Sept Vallées. La population communale a peu varié au cours des deux derniers siècles; elle augmente légèrement depuis un creux atteint en 1982 (570 hab.) et ne s’est accrue que d’une quarantaine d’habitants après 1999.

Auchy-lès-Hesdin (1 580 Alciaquois, 961 ha) est à 6 km ENE d’Hesdin dans la vallée de la Ternoise. On y voit une cascade de la Ternoise, une église abbatiale en partie du 13^e s. à deux hautes tourelles du 18^e s.; réserve naturelle des marais de la Grenouillère (17 ha). L’abbaye bénédictine du 8^e s. était devenue une filature de coton, qui n’a été désaffectée qu’en 1989 et qui est réaménagée pour abriter des activités communautaires du pays des Sept Vallées. La commune a un collège public, une maison de retraite, de nombreux commerces et services de base, mais pas d’entreprise de plus 20 emplois. L’évolution du nombre de ses habitants a été atypique, avec un minimum vers 1870 (1 300 hab.) et un maximum en 1975 (1 950 hab.); il a baissé de 210 hab. après 1999.

Rollancourt (320 Rollancourtois, 1 159 ha) est 7 km NNE d’Hesdin dans la vallée de la Ternoise, surtout sur la rive droite. Elle abrite un Institut rural avec internat et un plan d’eau servant de base de loisirs. Elle a 170 hab. de moins qu’en 1999 (en raison de la révision de la population comptée à part).

Béalencourt (130 Béalencourtois, 731 ha) est à 11 km NE d’Hesdin sur le plateau.; petit hameau de Monts à l’est.

Maisoncelle (150 Maisoncellois, 430 ha) est à 13 km au NE d’Hesdin sur le plateau. Le finage atteint au NE le village de Tramecourt.

Tramecourt (59 Tramecouriens, 222 ha), 15 km NE d’Hesdin juste au NE d’Azincourt est un «village de charme» qui a perdu la moitié de ses habitants depuis 1960, n’a qu’un étroit finage mais conserve un curieux clocher fortifié carré et un grand château de 1740 réaménagé au 19^e s. et doté d’un grand parc paysager, l’ensemble s’étendant aussi sur les trois communes voisines.

Azincourt (320 Azincourtois, 846 ha), 14 km NE d’Hesdin, est restée célèbre comme lieu d’une des pires défaites historiques de la royauté française devant les Anglais (25 octobre 1415), ruinant sa cavalerie embourbée. La commune est fleurie (trois fleurs), accueille un musée de traditions et un centre d’histoire médiévale, et propose un festival des Créatifs; maçonnerie Boulet (45 sal.). Le finage inclut au sud-ouest l’ancien village de Bucamps, assorti d’un château. La D928 passe au NO. Azincourt avait 450 hab. vers 1830, 210 seulement en 1975, mais sa population augmente peu à peu depuis (+40 hab. après 1999).

Blangy-sur-Ternoise (730 Blangiaquois, 1 161 ha), est à 11 km ENE d’Hesdin dans la vallée de la Ternoise et a une gare sur la voie vers Arras, un camping. Il ne reste de l’ancienne abbaye Sainte-Berthe qu’une ferme et un moulin, restaurés dans les années 1960 en centre de retraite spirituelle. La population de la commune a varié entre un maximum de 920 hab. en 1850 et un minimum de 680 hab. en 1975.

Blingel (170 Blingelois, 317 ha), 9 km NE d’Hesdin, a son village sur la rive gauche de la Ternoise, doublé sur la rive droite par le hameau de Courcelle; haras. Elle a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Éclimeux (180 Éclimeusiens, 603 ha) est à 11 km ENE d’Hesdin sur le plateau; la D939 traverse au sud du village; restes de rampe de lancement de V1.

Incourt (86 Incourtois, 182 ha), est à 9 km ENE d’Hesdin sur le plateau; la D939 traverse au sud.

Neulette (27 Neulettois, 136 ha), 10 km ENE d’Hesdin, est à la tête d’un vallon juste au sud de la D939; château des 17^e-18^e s.

Noyelles-lès-Humières (58 Noyellois, 116 ha) est 11 km à l’est d’Hesdin sur le plateau.

Fresnoy (72 Frenoisiens, 240 ha) est 7 km à l’est d’Hesdin sur le plateau; bois (40 ha) et château d’Estival au NO; restes de rampe de lancement de V1. La D939 traverse au nord.

Willeman (180 Willemanois, 1 017 ha), 10 km ESE d’Hesdin dans le vallon de la Riviérette, affluent de la Canche, avec un château du 18^e s. et une église classée du 15^e s.; camping.

Fillièvres (540 Filliévrois, 2 043 ha), 12 km SE d’Hesdin, est dans la vallée de la Canche. Elle dispose d’un assez grand finage de part et d’autre de la vallée; camping. Elle avait dépassé 1 000 hab. dans les années 1830 et reste au niveau de peuplement atteint un siècle après.

Galametz (200 Galamessins, 427 ha) et à 11 km SE d’Hesdin sur la rive gauche de la Canche et la D340, juste à l’aval de Fillièvres.

Wail (270 Wailois, 915 ha) est à 8 km ESE d’Hesdin, sur la D340 dans la vallée de la Canche au confluent de la Riviérette. Son nom est dérivé du gué (wad); la ferme des Récollets est du 18^e s., le hameau des Quatrevaux est au sud de la commune dans un petit vallon affluent de gauche de la Canche.

Vieil-Hesdin (350 Vieil-Hesdinois, 982 ha) est à 6 km ESE d’Hesdin, sur le site de l’ancienne ville d’Hesdin, rive gauche de la Canche sur la D340. La commune conserve des restes du couvent des Sœurs noires au Marais (18^e s.), le château du Forestel au sud, et au nord le château d’Estruval, de 1804, avec parc; mais le finage ne comprend pas l’ancien château d’Hesdin, qui est au Parcq.

Saint-Georges (340 Saint-Georgeois, 969 ha), 5 km ESE d’Hesdin, est sur la rive gauche de la Canche; église du 14^e s. à clocher carré fortifié, château de Watteville à l’ouest, pisciculture.

Sainte-Austreberthe (400 Sainte-Austreberthois, 371 ha) est juste au sud d’Hesdin, mais sur la rive gauche de la Canche, dont le cours limite le finage au nord. Au sud, échangeur de la D939, de la D928 et de la D340, assorti d’une petite zone d’activités; usine de tubes plastiques Dyka du groupe belge Tessenderlo (210 sal.). La commune a gagné des habitants de 1936 (220 hab.) à 1999.

Brévillers (160 Brévillois, 303 ha), 3 km SSO d’Hesdin, a un petit village-rue, qui a crû de 50 hab. depuis 1999. La D928 limite son finage à l’est.

Le Quesnoy-en-Artois (350 Quercitois ou Quercitains, 792 ha) est à 5 km au sud d’Hesdin, fragmentée en plusieurs hameaux et traversée à l’ouest par la D928; «en Artois» a été ajouté à son nom en 1911. Sa population, passée de 600 hab. vers 1830 à 280 au cours des années 1960, a un peu augmenté jusqu’en 1982 et stagne depuis.

Vacqueriette-Erquières (250 Vacqueriettois-Erquiérois, 594 ha), 7 km SSE d’Hesdin associe deux villages fusionnés en 1972, qui ensemble avaient près de 600 hab. vers 1840; emballages plastiques Ternois (40 sal.), mécanique Lequien (20 sal.).

Chériennes (160 Chériennois, 100 ha) est à 7 km au sud d’Hesdin et propose un jardin botanique des Lianes; hameau d’Aboval à l’est du village.

Regnauville (220 Regnauvillois, 417 ha) est à 8 km SSO d’Hesdin sur la D928.

Caumont (160 Caumontois, 944 ha), 11 km au sud d’Hesdin, a son village au creux du vallon de la Fontaine Riante qui descend vers l’Authie.

Labroye (160 Arboredois, 815 ha dont 280 de bois) est à 13 km SSO d’Hesdin dans la vallée de l’Authie à la traversée de la D928. La commune est limitrophe de la Somme; elle conserve une forêt sur le plateau au nord du fleuve.

Raye-sur-Authie (250 Royais, 589 ha), 12 km SO d’Hesdin, limitrophe de la Somme, est dans la vallée de l’Authie au débouché d’un vallon affluent de droite, la Warnette, dans lequel est le hameau du Fond de Val. Son nom a été précisé en 1906; elle avait 700 hab. en 1836 et se dépeuple constamment depuis.

Guigny (140 Guignois, 360 ha), 7 km SO d’Hesdin, a son village au-dessus d’une tête du vallon de la Warnette, dont le cours borne son finage à l’est.

Capelle-lès-Hesdin (520 Capellois, 556 ha) est à 6 km au sud-ouest d’Hesdin; son nom a été complété en 1936. Sa population croît un peu; elle était de 300 hab. en 1962 et a augmenté de 110 hab. après 1999.

À l’ouest

Bouin-Plumoison (520 Boumoisiens, 622 ha), à 4 km à l’ouest d’Hesdin, résulte d’une fusion de 1970. Les deux villages sont en file continue le long de la D349 et de la voie ferrée de la vallée de la Canche, au pied du versant sud juste à l’aval de Marconnelle. Elle accueille la publicité Adrexo (65 sal.) et un musée de l’abeille. Sa population est stable.

Guisy (290 Guisitiens, 116 ha), 4 km ONO d’Hesdin, est sur la rive droite de la Canche et n’a qu’un très petit finage en contrebas de la forêt d’Hesdin.

Aubin-Saint-Vaast (750 Aubinois, 670 ha) occupe la plaine de la Canche à 6 km ONO d’Hesdin, et son finage s’étend également vers le sud jusqu’à la D939. Elle a un camping et s’orne d’un portail d’église romane (12^e s.); sa population a crû depuis les 520 hab. de 1936, mais avait atteint 850 hab. en 1841, et a stagné après 1999.

Contes (350 Contois, 715 ha) est à 8 km en aval d’Hesdin à l’ONO, dans la vallée de la Canche juste après le confluent de la Planquette. Ses maisons sont alignées au pied du versant de rive droite de la Canche; un camping et des étangs.

Maresquel-Ecquemicourt (1 040 Maresquellois, 769 ha), 9 km ONO d’Hesdin, aligne deux villages sur 3,2 km au pied du versant gauche de la Canche, le long de la D349 et de la voie ferrée. Ils ont été réunis en 1968; Ecquemicourt est à l’amont. La commune a une gare et propose un jardin d’Evea; La Poste déclare 45 sal., la fabrique d’ingrédients alimentaires Eurovanille 25 sal. Une papeterie Deruisher fondée en 1840, reprise par International Paper (papiers de bureau pour imprimantes et photocopieurs), a fermé en 2006 avec 230 salariés. La population diminuait depuis 1982, où elle avait dépassé le millier d’habitants; elle a augmenté de 170 hab. après 1999.

Gouy-Saint-André (670 Gouysons, 1 334 ha), 11 km à l’ouest d’Hesdin, a sur le plateau un assez gros village, au-dessus d’un vallon qui descend vers l’Authie. Au NE au-delà de la D939, qui traverse le finage, subsistent des restes (18^e s.) d’une ancienne abbaye du 12^e s. (Saint-André-au-Bois), annexée en 1834, ce qui amené la commune à compléter alors son nom; fabrique Eurovanille (50 sal.), viandes Lebel (40 sal.), bestiaux Commerçants Réunis (30 sal.). La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Mouriez (250 Richarimontois, 1 572 ha) est à 9 km au sud-ouest d’Hesdin, limitrophe de la Somme, a son village à la tête d’un vallon nommé Varnette qui descend vers l’Authie. Elle fut Rumacum aux temps gallo-romains. Son finage englobe plusieurs hameaux, dont Lambus tout au nord au bord de la D939, Petit Lambus près du village, Bamières et Rachinette au sud-est. Sa population n’a pas cessé de décliner de 1836 (650 hab.) à 1999. Tout au nord sont apparues trois éoliennes, moitié d’un parc partagé avec Tortefontaine.

Tortefontaine (220 Tortefontainois, 1 181 ha), 12 km SO d’Hesdin, limitrophe de la Somme, a son village au bord de la Varnette juste avant son débouché dans la vallée de l’Authie. Des restes de l’abbaye de Dommartin (12^e et 17^e-18^e s.) subsistent près du confluent. Le hameau de Molinel est un peu à l’aval au bord de l’Authie, avec plans d’eau, moulin et camping. Sur le plateau tout au nord se tiennent le hameau de Saint-Josse-au-Bois et le parc éolien des Vallées Tortefontaine-Mouriez (six hélices GE, autrichin WEB) partagé avec Mouriez.

Douriez (310 hab., 884 ha), 17 km OSO d’Hesdin, limitrophe de la Somme, est dans la vallée de l’Authie à la traversée d’une chaussée Brunehaut; elle a une église collégiale classée des 16^e au 19^e s.; un camping au bord de l’Authie à la limite de Saulchoy.

Saulchoy (320 Salciacois, 529 ha), 18 km OSO d’Hesdin, limitrophe de la Somme, est dans la vallée de l’Authie au débouché d’un long vallon; deux campings, hameau d’Hébécourt à l’aval.

Saint-Rémy-au-Bois (110 Saint-Rémygiens, 405 ha), 16 km OSO d’Hesdin, se niche dans un vallon qui descend vers l’Authie, au SO de Gouy et sur la chaussée Brunehaut.

Maintenay (450 Maintenois,1 211 ha), 20 km OSO d’Hesdin, limitrophe de la Somme, aligne ses maisons au pied du versant droit de l’Authie; elle a une église inscrite des 13^e et 16^e s., un moulin à eau du 12^e s. avec un petit musée. La population a augmenté de 120 hab. après 1999 (+36%).

Roussent (240 Roussentois, 504 ha), 21 km OSO d’Hesdin, limitrophe de la Somme, est à l’angle SO du territoire des Sept Vallées. Elle a un beau marais à tourbières, un camping au débouché d’un vallon de rive droite. Elle a gagné 80 hab. depuis 1999, soit +50%. Roussent avait été réunie à Maintenay de 1824 à 1859.

Boisjean (510 Boisjeannois, 1 274 ha) est à 23 km ONO d’Hesdin sur le plateau. Elle contient à l’est le hameau de l’Aiguille. Elle s’est agrandie en 1790 en intégrant Bloville et Le Val-lès-Montreuil (dont il reste une ferme au NE), en 1834 avec une partie de Saint-André-au-Bois, passant alors à 730 hab.; elle a atteint son minimum en 1975 (370 hab.) et croît depuis (+60 hab. après 1999); un camping.

Buire-le-Sec (770 Buirois, 1 336 ha) est à 18 km à l’ouest d’Hesdin sur le plateau où elle aligne plusieurs hameaux, dont la Houssoye et les Maisonnettes à l’ouest. La commune a un oppidum et une motte féodale au village, le château de Romont avec un hameau au NO, un labyrinthe estival, une cité des Artisans avec une fête des métiers; métallerie AMBS-la Littorale (45 sal.). Le village de Romont a été intégré en 1790. Le finage est borné au NE par la D939, qui dessine une longue courbe suivie par une file de douze éoliennes (36MW, Innovent). La commune a eu 1 100 hab. en 1836, 540 seulement en 1975. La population est restée stable après 1999.

Campagne-lès-Hesdin (1 980 Campagnards, 1 564 ha), 14 km ONO d’Hesdin, 14 km au sud-est de Montreuil, est un ancien chef-lieu de canton. Le village s’étire d’est en ouest, entre la D138 et la D939 qui sont quasi parallèles. Elle a un château du 18^e s., et son finage est traversé à l’ouest par la chaussée Brunehaut SSE-NNO vers Boulogne, suivie par la D129 qui a un échangeur avec la D939 au SO du finage; fabrique de matériel agricole Corne (45 sal.). La commune a été réunie en 1790 à Brunehautpré, puis a englobé en 1834 une partie de Saint-André-au-Bois et a ainsi atteint 1 400 hab. Ensuite elle s’est dépeuplée, variant entre 900 et 1 000 hab. dans la première moitié du 20^e s.; le nombre d’habitants croît à nouveau lentement depuis la guerre, gagnant 260 hab. après 1999.

Brimeux (880 Brimeusois, 1 068 ha), 17 km ONO d’Hesdin, aligne ses maisons au pied du versant gauche de la Canche; elle a une église classée des 15^e et 16^e s. et une minoterie (Podvin). Sa population, fort stable depuis longtemps, s’est accrue de 170 habitants après 1999.

Lespinoy (220 Spinoliens, 396 ha), 13 km ONO d’Hesdin, est au bas du versant gauche de la Canche et sur la D349 et la voie ferrée vers Boulogne, juste à l’aval de Beaurainville. Le finage traverse la vallée jusqu’au cours de la Canche (un camping) et s’étend au SO sur le plateau.

Marenla (240 Marenlois, 1 004 ha) est à16 km ONO d’Hesdin, 4 km au NO de Beaurainville, au pied du versant droit de la Canche et au débouché du vallon de Saint-Denœux; un camping.

Loison-sur-Créquoise (270 Loisonnais, 907 ha) est à 15 km ONO d’Hesdin, 2 km au NE de Beaurainville dans la vallée de la Créquoise; elle a précisé son nom en 1907. Loison propose un atelier et théâtre de marionnettes à la ferme du Hérissambre, et se veut un haut lieu de la groseille avec un jardin de la Groseille, une spécialité de perlé de groseille et une fête annuelle de la groseille.

Offin (200 Offinois, 529 ha) est à 16 km NO d’Hesdin dans la vallée de la Créquoise en amont de Loison.

Hesmond (170 Hesmondois, 827 ha), 17 km NO d’Hesdin, est dans la vallée encaissée de l’Embrenne, affluent de droite de la Créquoise; moulin à eau et un petit château du 18^e s.

Boubers-lès-Hesmond (62 Boubersois, 174 ha) 19 km NO d’Hesdin, a un petit finage dans la petite vallée de l’Embrienne, affluent de la Créquoise.

Saint-Denœux (160 Saint-Denœusiens, 403 ha), 20 km NO d’Hesdin, est un «village de charme» dans le creux d’un vallon qui descend vers la Canche à Marenla; il s’orne d’une église inscrite du 16^e s. Le nom n’est pas celui d’un saint, mais une déformation d’un ancien Sendenodum.

Sempy (320 Sempyens, 800 ha), à 24 km NO d’Hesdin, est la commune la plus septentrionale des Sept Vallées. Le village est dans la vallée du Bras de Bronne, qui rejoint la Canche à Marles. La population n’était que de 180 hab. en 1999 et a donc crû de +78%.

Aix-en-Issart (270 Aixois, 1 010 ha) est à 22 km NO d’Hesdin dans la vallée du Bras de Bronne. Le finage est limité à l’est par le reste d’une chaussée Brunehaut bien rectiligne; +50 hab. depuis 1999.

Marant (63 Marantais, 388 ha) n’a qu’un petit village un peu à l’aval d’Aix-en-Issart dans la Vallée du Bras de Bronne; le finage est borné à l’est par un sentier sur un ancien tracé de chaussée Brunehaut.

Marles-sur-Canche (310 Marlois ou Marlésiens, 510 ha) est à 19 km ONO d’Hesdin dans la vallée de la Canche, au débouché du grand vallon du Bras de Bronne. Le village est à 5 km à l’est de Montreuil et propose un musée agricole. Il est complété à l’ouest par le hameau du Petit Marles.

(2 120 Beaurainvillois, 1 309 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC des Sept Vallées, 11 km ONO d’Hesdin dans la vallée de la Canche, sur la D349 et la voie ferrée du Touquet. Elle a un collège public et conserve une motte féodale. Elle accueille une fabrique de matériels de pulvérisation Hardi-Évrard (160 sal.), ancienne maison Évrard acquise en 1987 par le danois Hardi; une verrerie Lekapverre (25 sal.), un supermarché Carrefour (30 sal.); centrale d’achats de produits de ménage Camphes (45 sal.). La commune a eu plus de 1 400 hab. vers 1850, est descendue à 1 000 dans l’entre-deux-guerres, puis sa population a augmenté jusqu’à 2 100 hab. en 1990 et a diminué ensuite un peu; elle a regagné 80 hab. après 1999. Le bourg abrite la Maison de l’initiative et de la solidarité du pays des Sept Vallées ainsi que l’Agence de développement du pays.

(2 230 Hesdinois, 93 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans la CC des Sept Vallées, dans l’arrondissement de Montreuil, 24 km ESE de Montreuil. La ville, classée «village de charme», est sur l’éperon de confluence de la Canche et de la Ternoise, et n’a été créée qu’en 1554 comme ville forte de Charles Quint, en remplacement d’un site originel qui était 5 km en amont sur la Canche (actuel Vieil-Hesdin) et qui venait d’être détruit. Elle ne devint française qu’en 1659, et resta longtemps ville de garnison.

Cette origine explique que son finage soit minuscule et entièrement enclavé dans celui de Marconne. La bourgade est desservie par la voie ferrée (gare) et la D349 et bornée à l’ouest par la D928. Elle a un bel hôtel de ville en partie fortifié du 16^e s. avec bretèche (tribune couverte sur piliers), des hôtels du 18^e s., un beffroi classé de 1875. Elle s’orne également de la maison natale (17^e s.) de l’abbé Prévost (1639), l’auteur de Manon Lescaut, d’un portail d’église du 16^e s., d’un bâtiment du 17^e s. de l’ancienne abbaye de Saint-André-au-Bois, d’un ancien hospice et collège du 18^e s. La ville est fleurie (trois fleurs) et propose un musée municipal.

Elle est dotée d’un collège public et d’un autre privé, d’un hôpital local (260 lits dont 25 médicaux) et d’une unité de soins de longue durée Les Myosotis (80 places), d’une maison de retraite (75 places). La petitesse du finage fait que les principales activités sont dans les communes voisines, à l’exception des bureaux de l’électromécanique Devos-Vandenhove (70 sal.) et d’un transport de voyageurs (Hesdin Voyages, 25 sal.). Hesdin a eu jusqu’à 3 800 hab. dans la première moitié du 19^e s. puis a lentement perdu des habitants; encore à 3 300 hab. en 1954, elle continue à baisser, ayant perdu 530 hab. après 1999.