Communauté de communes Osartis Marquion

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communauté de communes du Pas-de-Calais associant 49 communes et 42 300 hab. sur 33 060 ha. Vitry-en-Artois (siège), Brebières, Corbehem et Biache-Saint-Vaast, ses voisines, dépassent 2 000 hab. Le nom est celui des deux anciennes intercommunalités fusionnées en 2015. Osartis est formé sur le pays d’Ostrevent et l’Artois avec une petite préciosité pour ce dernier et l’idée d’«oser l’Artois». Marquion est une commune rurale dont l’autre communauté avait pris le nom.

Izel-lès-Équerchin (1 060 Izellois, 991 ha) est à 4 km NO de Vitry-en-Artois, à la source de l’Escrebieux et traversée au SE par l’axe A1-LGV. Elle a 240 hab. de plus qu’en 1999 9(+29%).

Quiéry-la-Motte (740 Quiérysiens, 893 ha), 5 km au nord de Vitry-en-Artois et 9 km à l’ouest de Douai, limitrophe du Nord, a son village dans le vallon de tête de l’Escrebieux, juste à l’est d’Izel et de l’axe A1-LGV qui traverse le finage au NO. Les terrains de l’usine Renault de Douai débordent un peu sur le finage de Quiéry à l’est. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Neuvireuil (590 Neuvireuillois, 434 ha), 7 km ONO de Vitry-en-Artois à l’ouest d’Izel, héberge un nettoyage du groupe Seriance (110 sal.) et a gagné 130 hab. depuis 1999.

Fresnoy-en-Gohelle (230 Fresnoysiens, 298 ha), 10 km NO de Vitry-en-Artois, a un petit finage traversé par la D919.

Arleux-en-Gohelle (880 Arleusiens, 627 ha) est à 11 km ONO de Vitry-en-Artois sur la D919. Arleux a un cimetière britannique au SO et héberge le transporteur Cousin (25 sal.). Le nombre de ses habitants, qui n’était que de 500 hab. en 1954, s’est encore accru de 160 hab. depuis 1999.

Oppy (400 Oppynois, 484 ha) est dans la plaine à 8 km ONO de Vitry-en-Artois.

Fresnes-lès-Montauban (590 Fresnois, 495 ha) est à 4 km à l’ouest de Vitry-en-Artois, à mi-chemin d’Arras et de Douai, et accueille un échangeur de l’A1 et de la N50, longé à l’ouest par la LGV et qui a suscité une petite zone d’activités, mais dont l’aire de péage est à Gavrelle dans la CU d’Arras; constructions SOGI (90 sal.), gardiennage Securitas (230 sal.); nettoyage Déca (340 sal.). La population a crû de 90 hab. après 1999.

Plouvain (470 Plouvinois, 241 ha), 5 km OSO de Vitry-en-Artois, est dans la vallée de la Scarpe côté nord, avec un camping. L’A26 longe le finage côté ouest; une avancée étroite de la commune au NO contient une partie du gros échangeur A1-A26.

Pelves (760 Pelvois, 660 ha), 7 km OSO de Vitry-en-Artois, a son village sur le bas versant sud de la Scarpe face à Rœux. Au SE sur le bas plateau, un site d’entraînement et endurance pour véhicules tout terrain y a été aménagé dans une ancienne carrière, et accueille des compétitions. La commune a regagné des habitants de 1936 à 1990 puis est restée stable.

Boiry-Notre-Dame (450 Boirysiens, 611 ha) est à 8 km SO de Vitry-en-Artois; camping. Le finage atteint au sud le vallon et le marais du Cojeul, affluent de la Sensée. Une aire de repos de l’A26 est tout à l’est.

Hamblain-les-Prés (490 Hamblinois, 487 ha) est à 5 km SSO de Vitry-en-Artois, dans un petit secteur de marais au sud de Biache-Saint-Vaast. L’A26 traverse le finage à l’ouest, équipée d’une aire de service. Les Prés est le nom d’ne grosse ferme au sud-est. Le nom de la commune s’écrivait jadis Amblain.

Sailly-en-Ostrevent (700 Saillysiens, 743 ha), 5 km au sud de Vitry-en-Artois, est aux abords de la vallée de la Sensée côté nord, longée par son petit affluent le Trinquise. Le cromlech de cinq pierres dressées des Bonnettes se découvre à la pointe sud-ouest de son finage.

Noyelles-sous-Bellonne (840 Noyellois, 421 ha) est à 5 km ESE de Vitry-en-Artois. La population a crû de 260 hab. depuis 1999 (+41%).

Gouy-sous-Bellonne (1 410 Gouysiens, 547 ha) est à 8 km ESE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord. Son finage touche à l’est au canal de la Sensée, qui coïncide ici avec la limite départementale; la D956 traverse à l’est. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Bellonne (210 Bellonnais, 203 ha) est à 6 km ESE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord; ancienne seigneurie, elle n’est plus qu’un petit village, mais son nom est respectueusement porté par ses deux voisines, pourtant bien plus grandes.

Tortequesne (850 Tortequesnois, 337 ha), 9 km SE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord dont le nom évoque un chêne tordu, est sur la rive gauche de la Sensée, face à Lécluse (CA du Douaisis). Elle a gagné des habitants depuis 1954 (400 hab.) dont 150 après 1999.

Étaing (460 Étaignois, 511 ha), 7 km SSE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord, a son village sur la rive droite de la Sensée. L’A26 traverse au SO. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Éterpigny (260 Sterpiniens, 349 ha), 11 km au sud de Vitry-en-Artois, est sur le bord droit de la vallée de la Sensée, avec un château; au nord le Cojeul rejoint la Sensée et le finage touche à l’A26; +90 hab. depuis 1999 (+53%). Le nom évoque un défrichement (étrèpe).

Rémy (390 Rémynois, 359 ha) est à 11 km SSO de Vitry-en-Artois sur la rive gauche de la Sensée, avec un château. Le finage est limité au nord par le cours du Cojeul. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+44%).

Haucourt (220 Haucourtois, 606 ha), 12 km SSO de Vitry-en-Artois, est sur la rive droite de la Sensée, son finage traversé par la D939; cimetière britannique.

Vis-en-Artois (660 Vissois, 642 ha) 13 km SSO de Vitry-en-Artois, a son village au passage de la route d’Arras à Cambrai (D939, ancienne chaussée Brunehaut) à 14 km ESE d’Arras, longé au sud par la Sensée. Il fut détruit en 1917-1918 et a moins d’habitants aujourd’hui que dans l’entre-deux-guerres, mais la commune a gagné 120 hab. depuis 1999; cimetière britannique au SO. La commune a reçu deux files d’éoliennes, faisant partie d’un parc de 18 Enercon (0,8MW chacune, à l’autrichien WEB): 3 sur une file de 5 au SO, 3 sur une file de 5 au SE, les autres étant à Hendecourt-lès-Cagnicourt.

Au sud

Hendecourt-lès-Cagnicourt (330 Hendecourtois, 886 ha) est à 15 km SSO de Vitry-en-Artois sur la D956; château avec jardin botanique; cimetière britannique au nord. La commune accueille à l’est et au nord un parc de 18 éoliennes Enercon (0,8MW chacune, à l’autrichien WEB), dont six sur le territoire de Vis-en-Artois.

Cagnicourt (440 Cagnicourtois, 942 ha), 15 km au sud de Vitry-en-Artois, fut une seigneurie dont le nom reste porté par trois communes voisines; cimetière britannique; +50 hab. après 1999.

Riencourt-lès-Cagnicourt (260 Riencourtois, 473 ha) est à 17 km SSO de Vitry-en-Artois.

Villers-lès-Cagnicourt (260 Villérois, 440 ha) est à 13 km SSE de Vitry-en-Artois, au nord-est de Cagnicourt, traversée au nord par la D939 sur le tracé d’une chaussée Brunehaut.

Dury (330 Duriens, 531 ha) est à 9 km SSE de Vitry-en-Artois, et limitrophe du Nord tout au nord. L’A26 traverse le finage au NE; cimetière britannique au village; le finage atteint au sud la D939 (chaussée Brunehaut).

Saudemont (440 Saudemontois, 535 ha) est à 12 km SSE de Vitry-en-Artois; église classée, en partie du 12^e s. et à clocher roman, et un site de marais d’une quarantaine d’hectares, pour la chasse et la pêche, avec camping. L’A26 traverse le finage au SO, la D939 le longe tout au sud. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Récourt (230 Récourtois, 333 ha) est à 10 km SSE de Vitry-en-Artois et limitrophe du Nord, peu au nord de Saudemont.

Écourt-Saint-Quentin (1 700 Écourtois, 949 ha), 13 km SE de Vitry-en-Artois et limitrophe du Nord, est bornée au nord par la vallée de la Sensée où elle a 110 ha de plans d’eau, riches en poissons et oiseaux, avec un camping au petit hameau de l’Auberge Rouge. Le village est au sud du finage, longé par le cours de l’Hirondelle et le marais de Becquerel à son débouché dans la Sensée par l’Agache, qui limite le finage à l’est; cimetière allemand à l’ouest du village; deux campings sur l’Hirondelle. Sa population, de 2 000 hab. au début du 19^e s., est progressivement descendue à moins de 1 400 dans les années 1930, et a lentement remonté depuis.

Rumaucourt (690 Rumaucourtois, 551 ha) est à 14 km SE de Vitry-en-Artois juste au SO d’Écourt. Le finage est limité au nord par le cours de l’Hirondelle, assorti d’un plan d’eau d’une trentaine d’hectares juste devant Écourt; cimetière allemand au village. Tout au sud passe l’A26, qui a dans la commune l’aire de service de Rumaucourt, doublée côté sud par celle de Baralle. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Sauchy-Lestrée (460 Salésiens, 906 ha), 17 km SE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord, a son village au bord de l’Agache près du canal du Nord; camping, cimetière britannique. L’A26 longe le finage au SO. À l’est à la limite du département, la commune contient une fraction du grand aérodrome militaire d’Épinoy-Cambrai (fermé en 2012). Le nom est formé sur la saulaie (Sauchy) et une ancienne grand-route (estrée).

Sauchy-Cauchy (370 Salciauchissois, 408 ha), 16 km SE de Vitry-en-Artois, a son village au bord de l’Agache, affluent de la Sensée, et du canal du Nord. juste au nord de Sauchy-Lestrée et son nom, formé sur saulaie et chaussée, a le même sens. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Palluel (580 Palluellois, 277 ha), 13 km SE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord, est dans la vallée de la Sensée, au confluent de l’Agache au débouché du canal du Nord dans le canal de la Sensée face à Arleux. À l’ouest, étang du Marais du Grand Clair (40 ha dont 30 dans la commune). Le village a été victime d’une violente tornade en juin 1967, qui a fait 7 morts et des dizaines de blessés; sa population, qui a varié de 750 hab. (1831) à 420 (1936), est assez stable depuis 1980 (+50 hab. après 1999).

Oisy-le-Verger (1 210 Ossicatiens, 1 136 ha), 15 km SE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord, a son finage borné au nord par la vallée de la Sensée mais avec une fraction du canal de la Sensée autour de l’ancienne abbaye du Verger en un site qui a attiré trois campings. À l’ouest entre Palluel et Sauchy-Cauchy, la commune a une extension au- delà du canal du Nord, formant une quasi-enclave au centre de laquelle se dresse un menhir classé nommé le Gros Caillou; maison de retraite, aide à domicile Proxidom (30 sal.). La mention «le Verger» est du 19^e s. Oisy a eu 2 300 hab. en 1866 et s’est dépeuplée ensuite, perdant encore 70 hab. après 1999. La commune doit recevoir une écluse du futur canal Seine-Nord-Escaut.

Épinoy (560 Spinétiens, 808 ha) est à 19 km SE de Vitry-en-Artois, 7 km au NE de Marquion et limitrophe du Nord. Elle est traversée au NE par la D943. Au sud, elle contient la quasi-totalité de la piste de l’aérodrome militaire de Cambrai-Épinoy (2 500 m) fermé en 2012, mais dont l’ancien camp et une piste secondaire sont à Haynecourt (Nord). Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Marquion (980 Marquionnais, 822 ha), à 17 km SE de Vitry-en-Artois et limitrophe du Nord, est un ancien chef-lieu de canton à 28 km ESE de la préfecture d’Arras et moitié moins de Cambrai, sur la route d’Arras à Cambrai (D939) qui reprend le trajet d’une chaussée Brunehaut. Le village est longé à l’ouest par le canal du Nord, avec un petit faubourg d’outrepont, des silos et un port de plaisance. Il est contourné à l’est par l’A26, qui y a un échangeur à péage avec la D939. Le futur canal Seine-Nord-Escaut y aura une écluse, et doit permettre la création d’une grande plate-forme logistique dite de Cambrai-Marquion. Marquion dispose d’un collège public; isolation Thermie France (40 sal.), négoce de fournitures Hydroméca (25 sal.). Le nombre d’habitants a très peu changé en deux siècles.

Bourlon (1 160 Bourlonais, 1 230 ha dont 194 de bois) est à 22 km SE de Vitry-en-Artois et 5 km au SE de Marquion, limitrophe du Nord. L’A26 traverse à l’ouest le finage, qui conserve un petit bois au sud-est du village à la limite du département; un collège privé. Bourlon a eu 1 950 hab. en 1896, moins de 1 100 en 1975, a regagné quelques habitants mais en a reperdu une centaine après 1999.

Graincourt-lès-Havrincourt (650 Graincourtois, 1 157 ha), 26 km SSE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord et de son Enclave, est elle-même une quasi-enclave entourée de tous côtés par les communes du département du Nord. Les autoroutes A2 et A26 se croisent juste à l’angle oriental de la commune, qui n’a toutefois pas d’accès à l’échangeur. La D930 traverse en droite ligne au nord. Le canal du Nord passe dans la partie occidentale de la commune. Celle-ci accueillait une grosse usine de volailles et surgelés du groupe Doux (Doux Frais, 320 sal. en 2005), qui a été entraînée dans la déconfiture du groupe à la fin de 2012 sans trouver de repreneur; transports Courbet (40 sal.), station de traitement des eaux de la SEDE (45 sal.); maison de retraite. La commune a atteint 1 500 hab. en 1876 puis s’est dépeuplée et a été détruite en 1917; sa population stagne depuis 1960. Le futur canal Seine-Nord-Europe doit apporter un quai céréalier.

Baralle (490 Barallois, 795 ha) est à 16 km SE de Vitry-en-Artois, avec un village-rue prolongé au SO par Buissy, au bord de l’étang du Grand Marais (10 ha). La D939 traverse juste au nord, accompagnée d’une petite zone d’activités avec un hypermarché U (90 sal.); plus loin, l’A29 frôle la limite septentrionale, équipée d’une aire de service jumelle de celle de Rumaucourt.

Buissy (290 Bucéens, 687 ha), 17 km SE de Vitry-en-Artois, est un village-rue dans le prolongement de Baralle, dont le finage s’étend vers le SO; +60 hab. depuis 1999.

Sains-lès-Marquion (330 Sainsois, 626 ha), 19 km SE de Vitry-en-Artois, limitrophe du Nord par son Enclave au sud de son finage, a son village au bord du canal du Nord.

Inchy-en-Artois (600 Inchésiens, 1 106 ha dont 200 de bois) est à 20 km SSE de Vitry-en-Artois et limitrophe du Nord par son Enclave; analyses et contrôles pour l’agriculture (Staphyt, 145 sal.); «en Artois» a été ajouté en 1894. Le village est au bord de l’Hirondelle, et borné au NE par le canal du Nord. Inchy a eu plus de 1 100 hab. au 19^e s. et s’est dépeuplée de 1972 à 1982. La mention en-Artois a été ajoutée en 1894.

Pronville-en-Artois (330 Pronvillois, 609 ha) est à 19 km SSE de Vitry-en-Artois et limitrophe du Nord par son Enclave; +50 hab. après 1999.

Quéant (660 Quéantois, 902 ha) est à 19 km au sud de Vitry-en-Artois. Elle a eu plus de 1 000 hab. au 19^e s.; elle a regagné 110 hab. depuis 1999. Son territoire abonde en muches; l’ancienne forme du nom en Chaom ou Chaun a pu évoquer une chênaie.

Lagnicourt-Marcel (330 Lagnicourtois, 842 ha), 22 km SSO de Vitry-en-Artois, est à l’angle SO du territoire intercommunal. Nommée seulement Lagnicourt jusqu’en 1924, elle a curieusement pris à cette date le nom d’un célèbre coiffeur poitevin installé à Paris (Marcel Grateau, 1852-1936), inventeur en 1872 de l’«ondulation Marcel», très prisé en Angleterre, et qui, avec un groupe de coiffeurs londoniens, a levé des fonds pour la reconstruction d’un village du front de guerre. Lagnicourt fut choisi, en mémoire du fils du président britannique de la Ligue d’aide aux pays dévastés, qui y était tombé au combat. La commune a eu plus de 800 hab. au milieu du 19^e s. et n’a arrêté son dépeuplement qu’après 2000.

(4 350 Biachois, 929 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC Osartis Marquion, 4 km au SO de Vitry-en-Artois, sur la rive gauche de la Scarpe. Elle a un collège public, une base nautique, une gare sur la voie d’Arras à Douai; fabriques de radiateurs Finimétal (130 sal., filiale du finlandais Rettig) et de pièces pour automobiles UM (200 sal.), celle-ci installée par le japonais Unipres et l’italien Magnetto (d’où UM) sur le site d’une ancienne usine Sollac fermée en 2002; nettoyage Agilice (170 sal.). Un site prénéanderthalien d’ossements humains a été découvert en 1976 et supposé dater de 200 000 ans. La population communale a crû durant tout le 19^e s. et jusqu’en 1975; elle a encore augmenté de 380 hab. après 1999.

(5 150 Brebiérois, 1 080 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC Osartis Marquion, 4 km ENE de Vitry-en-Artois au bord de la Scarpe. Très proche de Corbehem et à 7 km au sud-ouest de Douai, elle est traversée par la D950 et la voie ferrée d’Arras à Douai, avec bifurcations. Le château de la Bucquière (18^e et 19^e s.) est au sud-est du finage, entouré de bois et d’étangs. L’aérodrome de Vitry-en-Artois déborde légèrement sur le finage de Brebières au nord-ouest, tandis que l’usine Renault de Douai empiète au nord-est. La ville est fleurie (trois fleurs); elle a un lycée professionnel public et deux instituts médico-éducatifs (65 et 55 places), un centre d’aide par le travail.

Brebières accueille les fabriques de moteurs électriques de la Douaisienne de Basse Tension (DBT, 65 sal.), de cigarettes électroniques Kemix (30 sal.). Dans le tertiaire, se signalent un Intermarché (30 sal.), l’intérim Adequat (45 sal.), les transports Jacot (65 sal.) et les entrepôts ID Logistics (250 sal.). La commune avait 1 800 hab. au début du 20^e siècle, 2 500 en 1954, est montée à 4 200 hab. en 1968 et a crû plus lentement ensuite, mais vient de gagner 690 hab. depuis 1999.

Le nouveau canton de Brebières a 33 communes et 32 500 hab.

(2 320 Corbehemois, 260 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC d’Osartis Marquion, sur la Scarpe à 6 km ENE de Vitry-en-Artois. Le canal de la Sensée y croise la Scarpe. La ville a une gare sur la voie d’Arras à Douai, deux châteaux, une halte nautique. Corbehem a perdu sa principale usine en 2015, la papeterie Stora Enso, ex-Béghin, qui eut 830 salariés en 2005 et en avait encore 350 au moment de la fermeture. De 360 hab. en 1840, la population était montée à 1 100 en 1911 et 2 600 en 1975. Elle est étale depuis 1999.

(4 730 Vitryens, 1 878 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement d’Arras, 16 km ENE de la préfecture. La mention «en Artois» a été ajoutée en 1886. Vitry avait alors 2 900 hab.; elle a été détruite en 1917; sa population a surtout augmenté après 1950 et a culminé en 1975 avant de baisser un peu; elle n’a gagné que 80 hab. depuis 1999. En dépit de l’étymologie très fantaisiste donnée par le site Internet municipal, le nom fut Victoriacon au 6^e s., d’un patronyme romain comme la plupart des Vitry.

La commune a un collège public, une maison de retraite; fabrique de plats préparés Le Petit Cuisinier (95 sal.), du groupe Mulliez, transférée en 2009 d’Hénin-Beaumont; magasin Super-U (80 sal.), nettoyage Onet 115 sal.). Elle a un aérodrome (LFQS), partagé avec Brebières, doté de deux pistes gazonnées de 900 m chacune et d’un aéroclub, avec base d’ULM; il a succédé après la dernière guerre à celui de la Brayelle plus proche de Douai, qui avait été créé par Louis Bréguet en 1908 et dont les terrains ont été affectés à l’usine Renault. La ville est le siège de la communauté de communes Osartis Marquion, qui rassemble 49 communes et 42 300 hab.