Communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne

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intercommunalité de la Haute-Marne, réunissant 59 communes et 12 900 hab. sur 69 580 ha. Le siège est à Joinville, seule commune de plus de 2 000 hab.

Rupt (350 Rupéens, 653 ha dont 154 de bois), 3 km SSO de Joinville, est au pied du versant gauche de la Marne; N67 et voie ferrée; bois des Princes sur le plateau à l’ouest.

Suzannecourt (380 Suzannecourtois, 460 ha dont 190 de bois) est à 2 km à l’est de Joinville sur la rive droite de la Marne au confluent du Rongeant.

Thonnance-lès-Joinville (720 Thonnançais, 1 133 ha dont 570 de bois), 2 km NE de Joinville; jouxte Suzannecourt à l’aval, au confluent du Mont et de la Marne; jardins de Mon Moulin. Elle a perdu 150 hab. depuis 1999.

Vecqueville (540 Vecquevillois, 522 ha dont 145 de bois), 2 km en aval de Joinville sur la rive gauche de la Marne, inclut l’ancienne commune de Bussy où se trouve la grosse fonderie Ferry-Capitain (310 sal., groupe CIF, Compagnie industrielle et financière); emballages de carton pour produits laitiers avec imprimerie Jeanne d’Arc, au groupe autrichien Constantia Teich (75 sal.). La commune a perdu 180 hab. depuis 1999.

Autigny-le-Grand (150 Autignois, 359 ha dont 141 de bois), 4 km au nord de Joinville, est sur la rive droite de la Marne, au passage de la voie ferrée; elle a perdu 60 hab. depuis 1999.

Autigny-le-Petit (64 Autignyens, 253 ha dont 110 de bois), 5 km au nord de Joinville, est également sur la rive droite de la Marne juste à l’aval d’Autigny-le-Grand.

Chatonrupt-Sommermont (290 hab., 1 666 ha dont 694 de bois), 7 km au nord de Joinville, a un petit village sur la rive gauche de la Marne, qu’évite la N67. Son finage s’étend largement sur le plateau à l’ouest, où il englobe le village de Sommermont (60 hab.) dans un vallon, ancienne commune fusionnée en 1972.

Guindrecourt-aux-Ormes (90 Guindrecourtois, 907 ha dont 169 de bois), 12 km ONO de Joinville, est une petite commune du plateau.

Nomécourt (110 Nomécourtois, 1 077 ha dont 227 de bois) est à 7 km à l’ouest de Joinville sur le plateau, au passage de la D60.

Mathons (68 Mathonais, 1 340 ha dont 650 de bois), 10 km OSO de Joinville est sur une partie boisée du plateau.

Ferrière-et-Lafolie (51 hab., 793 ha dont 324 de bois), 8 km SO de Joinville, est à la tête d’un vallon affluent de la Marne; la Folie est un écart à la limite nord du finage dans les bois, déjà intégré en 1793. Le finage porte quatre des éoliennes du parc des Éparmonts.

Blécourt (120 Blécourtois, 725 ha dont 153 de bois), 9 km SO de Joinville sur le plateau, a une église classée du 12^e s., avec pèlerinage. Son finage porte 4 des 12 éoliennes Repower (1,5 MW chacune) du parc des Éparmonts (au canadien Boralex).

Brachay (66 Brachayens, 740 ha dont 346 de bois), 13 km SO de Joinville, a son petit village dans la vallée du Blaiseron, encaissée dans le plateau; sur celui-ci à l’est, 4 des 12 hélices du parc éolien des Éparmonts.

Charmes-en-l’Angle (9 hab., 736 ha dont 571 de bois),15 km SO de Joinville, la commune la moins peuplée du département, est sur la rive gauche du Blaiseron en aval de Brachay; château du 18^e s.

Charmes-la-Grande (160 Charmessans, 1 143 ha dont 366 de bois), 17 km SO de Joinville est sur la rive droite du Blaiseron.

Baudrecourt (90 Baudrecourtois, 878 ha dont 163 de bois), 19 km OSO de Joinville, a son village sur la rive gauche du Blaiseron.

Courcelles-sur-Blaise (100 hab., 567 ha dont 149 de bois), 17 km OSO de Joinville, est au confluent de la Blaise et du Blaiseron sur la D60.

Mertrud (180 hab., 1 206 ha dont 576 de bois), 22 km OSO de Joinville, est dans une échancrure de la forêt du Der.

Dommartin-le-Saint-Père (280 hab., 1 488 ha dont 406 de bois), 20 km OSO de Joinville, est sur la rive droite de la Blaise juste à l’aval de Doulevant.

Doulevant-le-Château (370 Doulevantais, 2 214 ha dont 813 de bois), 22 km OSO de Joinville, est un ancien chef-lieu de canton, 35 km au sud de Saint-Dizier sur la D60 dans la vallée de la Blaise. Devenu un temps Blaiserives après avoir absorbé Villers-aux-Chênes en 1972, le village a préféré reprendre son ancien nom en 1992. Il est illustré par l’usine Eurofence (clôtures métalliques, 80 sal.) et il est le terminus du chemin de fer touristique de la vallée de la Blaise, qui va à Wassy et Éclaron. Villlers-aux-Chênes (63 hab.) reste comme écart sur le plateau à l’ouest, sur la D60. La population, longtemps stable, a perdu 90 hab. depuis 1999.

Arnancourt (95 Arnancourtois, 931 ha dont 507 de bois), 25 km OSO de Joinville, a son village dans la vallée de la Blaise en amont de Doulevant, environné de bois.

Blumeray (110 Blumeréens, 1 468 ha dont 621 de bois), 27 km OSO de Joinville, est sur le plateau à l’ouest de la Blaise; hameau d’Humbercin au SE. Le nom fut jadis Blumercy.

Nully (160 Urans, 1 784 ha), 31 km OSO de Joinville, sur la D60, est un village-rue avec une église classée et un château du 17^e s.; atelier d’emballages plastiques Storopack (35 sal.). Elle a été réunie à Trémilly de 1972 à 2005 sous le nom de Nully-Trémilly (2 853 ha dont 891 de bois).

Trémilly (86 Noblots, 1 069 ha), 33 km OSO de Joinville, 2 km à l’ouest de Nully sur la D60, a une église classée et un château du 18^e s., avec parc; ce fut un haut lieu du protestantisme au 16^e s. Elle a été réunie en 1972 à Nully; mais leur séparation a été acceptée en 2005.

Beurville (100 Beurvillois, 2 292 ha dont 1 318 de bois) est à 32 km SO de Joinville dans le vallon du Céffondet, qui rejoint la Voire à Montier-en-Der.

Cirey-sur-Blaise (120 hab., 1 644 ha dont 1 171 de bois), 22 km SO de Joinville, est célèbre par son château du 17^e s. restauré par Voltaire, qui y vécut de 1734 à 1749; souvenirs voltairiens et manifestations gastronomiques en été; transports Dynagri (45 sal.) et constructions de la Vallée de la Blaise (40 sal.).

Bouzancourt (66 Bouzancourtois, 1 175 ha dont 631 de bois), 24 km SO de Joinville, est dans la vallée de la Blaise juste en amont de Cirey. Sur le plateau à l’est, deux des éoliennes Vestas de la moitié occidentale du parc du Mont Gimont.

Ambonville (90 Ambonvillois, 1 447 ha dont 404 de bois), 21 km SO de Joinville, est à la source du Blaiseron et contient quatre des éoliennes Vestas du parc du Mont Gimont (partie occidentale, au britannique RES); bois des Convers au nord.

Leschères-sur-le-Blaiseron (100 Leschèrois, 1 493 ha dont 606 de bois), 18 km SO de Joinville, est dans la haute vallée du Blaiseron et a deux éoliennes Vestas de la moitié orientale du parc du Mont Gimont. La mention sur-le-Blaiseron a été ajoutée en 1924.

Flammerécourt (69 Flammerécourtois, 1 052 ha dont 589de bois), 14 km SO de Joinville, est sur la rive droite du Blaiseron en amont de Brachay; à l’est sur le plateau, deux des éoliennes Vestas du parc du Mont Gimont.

À l’est

Gudmont-Villiers (290 Gudmontais, 1 677 ha dont 644 de bois), 13 km au sud de Joinville, en aval de Froncles, résulte d’une fusion de 1972 entre Gudmont et Villiers-sur-Marne (110 hab.) un peu en amont. Les deux villages sont sur la rive gauche de la Marne et desservis par la N67 et la voie ferrée; à Gudmont, gare, château, carrières Cemex (25 sal.) au milieu d’un méandre abandonné rive droite. La population a diminué de 70 hab. depuis 1999.

Rouvroy-sur-Marne (390 hab., 841 ha dont 515 de bois), 11 km au sud de Joinville, occupe un méandre de la Marne, rive gauche; N67 et voie ferrée passent au pied du versant gauche; +40 hab. depuis 1999. La mention sur-Marne est de 1925.

Donjeux (390 Donjeuxois, 1 284 ha dont 554 de bois), 10 km au sud de Joinville, a un château du 18^e s. avec un beau parc, et d’anciennes usines. Le village est sur l’interfluve entre la Marne à l’ouest et un ample méandre de la vallée du Rognon à l’est. Le château est à l’est, sur un éperon du versant droit du Rognon. Le confluent est à la limite nord du finage, devant Mussey.

Mussey-sur-Marne (360 Musséens, 992 ha dont 472 de bois), 8 km au sud de Joinville, a son village au creux d’un vallon qui débouche sur la Marne rive gauche, face au confluent du Rognon. Juste au nord, un aérodrome de plaisance a pris place sur un promontoire du plateau (code LFFJ), avec piste gazonnée de 660 m, aéroclub et vol à voile. La mention sur-Marne est de 1891.

Fronville (310 Fronvillois, 1 108 ha dont 501 de bois), 6 km au sud de Joinville sur la rive gauche de la Marne, abrite l’usine Sogefi Suspensions ex-Allevard-Rejna du groupe italien Rejna, 130 sal. (ressorts et pièces pour automobiles), héritière des ateliers de Saint-Urbain; gare, N67.

Saint-Urbain-Maconcourt (660 Saint-Urbinois, 2 585 ha dont 706 de bois), 7 km SSE de Joinville dans une ample échancrure du versant droit de la Marne, résulte d’une fusion de 1972 entre Saint-Urbain (alors 700 hab.) et Maconcourt (45 hab.); elle conserve des restes de l’ancienne abbaye de Maconcourt, isolée tout au SE dans un vallon affluent du Rongeant. Le nom de la commune a été longtemps porté par une société métallurgique Saint-Urbain, dont l’héritage est passé au groupe Rejna.

Vaux-sur-Saint-Urbain (60 hab., 640 ha dont 331 de bois), 14 km SSE de Joinville, est une petite commune au SE de Saint-Urbain, à l’est et à l’écart de la vallée du Rognon.

Poissons (660 Picheneilles, 1 548 ha dont 707 de bois, 7 km ESE de Joinville, est un ancien chef-lieu de canton dans le vallon du Rongeant, affluent de la Marne; église classée de 1528 (gothique flamboyant), petit château de Riaucourt du 17^e s.; maison de retraite publique. La commune a eu 1 600 hab. en 1806, 1 000 en 1900; sa population, assez stable après 1950, a baissé de 90 hab. depuis 1999. Poissons est le bureau d’un nouveau canton de 65 communes (record de Haute-Marne) et seulement 8 600 hab.

Noncourt-sur-le-Rongeant (180 Noncourtois, 931 ha dont 403 de bois) est à 8 km ESE de Joinville, dans la vallée du Rongeant juste en amont de Poissons. La mention sur-le-Rongeant est de 1924.

Sailly (33 hab., 1 249 ha dont 640 de bois) est à 12 km à l’est de Joinville dans un vallon qui rejoint le Rongeant à Noncourt.

Thonnance-les-Moulins (720 hab., 2 150 ha dont 517de bois), 13 km ESE de Joinville, dans la vallée du Rongeant près de la source, a absorbé en 1973 trois autres communes, dont subsistent trois microhameaux, Brouthières (8 hab. contre 18 en 1970) 3 km à l’est, Soulaincourt (27 hab., contre 58 alors) 4 km au NNE, Bressoncourt (5 hab., naguère 20) 8 km au NE. Thonon a dans son finage actuel trois des éoliennes Senvion du parc des Hauts-Pays (v. Épizon); camping au bord du Rongeant tout à l’ouest.

Annonville (33 Annonvillois, 619 ha dont 132 de bois) est à 13 km SE de Joinville.

Épizon (160 Épizonais, 3 753 ha dont 1 475 de bois), 20 km SE de Joinville, s’est agrandie en deux étapes. Elle a absorbé en 1972 sa voisine de l’ouest Bettoncourt-le-Haut (65 hab.) et en 2013 Pautaines-Augeville (1 442 ha dont 645 de bois) dont les deux hameaux, 3 à 4 km au SO d’Épizon, avaient ensemble 25 hab. depuis leur fusion en 1972 (dont 6 hab. à Augeville). La commune et ses voisines ont reçu un vaste parc éolien des Hauts-Pays, géré par Erelia (Engie GDF-Suez) et comportant trois groupes de 15, 13 et 11 éoliennes Senvion, en tout 80 MW; 11 turbines sont dans le finage d’Épizon.

Busson (41 Bussonais, 988 ha dont 517 de bois), 25 km SE de Joinville, est à 6 km au sud d’Épizon sur le plateau, mais sans éolienne.

Chambroncourt (50 Caldénacutiens, 1 018 ha dont 354 de bois), 26 km SE de Joinville, 6 km au SE d’Épizon, limitrophe des Vosges, a 4 éoliennes du parc des Hauts-Pays.

Morionvilliers (29 Morionvillois, 688 ha), 28 km SE de Joinville, est à la limite des Vosges, 7 km OSO de Grand.

Germisay (18 hab., 673 ha), 20 km ESE de Joinville, 2 km au nord d’Épizon, a quelques maisons dans un vallon sur la D25.

Germay (47 hab., 1 196 ha), 19 km ESE de Joinville, à la source de la Saulx, touche au SE dans les bois à la limite départementale des Vosges; deux éoliennes des Hauts-Pays.

Lezéville (120 Lézévillois, 2 572 ha), 23 km ESE de Joinville, est à la fois limitrophe de la Meuse et des Vosges. Elle a absorbé en 1972 au SE Laneuville-au-Bois, dont le hameau (38 hab.) est en clairière à 4 km ESE, et Harmeville (39 hab.), au NO sur la Saulx au-delà d’un étranglement du finage.

Cirfontaines-en-Ornois (76 Cirfontainois, 1 395 ha dont 344 de bois), 23 km à l’est de Joinville, est limitrophe de la Meuse. Son nom porte celui d’une contrée de marche entre Champagne et Lorraine, lié à celui de l’Ornain; le plateau des Bars y atteint 423 m sur une butte juste au SE du village.

Gillaumé (36 hab., 521 ha) est à 19 km à l’est de Joinville, limitrophe de la Meuse.

Échenay (90 Épincellois, 944 ha dont 207 de bois), 16 km à l’est de Joinville au confluent de la Saulx et de la Saur, a un château du 17^e s. et un lavoir-horloge protégé.

Saudron (47 hab., 906 ha dont 142 de bois), 19 km ENE de Joinville, sur la D60, est limitrophe de la Meuse, de Bure et de son site d’enfouissement de déchets nucléaires, discrètement nommé Laboratoire de recherche souterrain de Meuse-Haute-Marne.

Paroy-sur-Saulx (46 Paroissiens, 747 ha dont 221 de bois), 19 km NE de Joinville sur la rive droite de la Saulx, est limitrophe de la Meuse. La mention sur-Saulx est de 1924.

Effincourt (65 Effincourtois, 1 231 ha dont 339 de bois), 20 km ENE de Joinville, a son village sur la rive gauche de la Saulx et partage avec Pansey une file de douze éoliennes Sanvion du groupe Engie-Suez, partie du vaste parc des Hauts-Pays. Le finage touche au nord à la limite de la Meuse.

Pansey (100 hab., 896 ha dont 182 de bois), 14 km ENE de Joinville, est sur la rive gauche de la Saulx à la traversée de la D60; quatre éoliennes des Hauts-Pays sur le plateau à l’ouest.

Aingoulaincourt (13 Aingoulaincourtois, 510 ha dont 130 de bois), 15 km à l’est de Joinville, a son village au fond d’une cuve semi-circulaire de la Côte des Bars et, sur le plateau, les deux éoliennes méridionales de la file de Pansey-Effincourt.

Montreuil-sur-Thonnance (60 hab., 809 ha dont 510 de bois), 9 km ENE de Joinville, est dans un pays au bois, dans la vallée du Mont, qui conflue avec la Marne à Joinville et qu’emprunte la D60.

(3 110 Joinvillois, 1 894 ha dont 1 037 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Marne dans l’arrondissement de Saint-Dizier, membre de la communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne, 30 km au SSE de celle-ci, sur la rive gauche de la Marne avec un faubourg d’outrepont, la Madeleine, au nom caractéristique, euphémisme pour la Maladrerie; gare, N67 (avec un large contournement à l’est), canal Entre Champagne et Bourgogne. Le plateau monte à 335 m à l’ouest. Joinville est un ancien centre historique de la famille de Joinville puis des Guise. Le bourg s’orne du château du Grand Jardin (16^e s.), propriété départementale avec parc, animations et festival de musique; une église classée et le musée de l’Auditoire (ancien tribunal seigneurial de 1561); collège et lycée publics; hôpital local (200 employés).

L’emploi industriel s’est réduit; la ville conserve quelques ateliers comme Electrifil (Société industrielle du Rongeant, capteurs et faisceaux pour automobiles, 70 sal.), Kaminski (matériel ferroviaire, 30 sal.), charpentes Buguet (20 sal.); supermarché U (60 sal.); travail temporaire Adecco (70 sal.), transports Adam (30 sal.); un aérodrome est à Mussey. Le bourg anime une communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne qui groupe 59 communes (12 900 hab.). La population diminue après un sommet à 4 800 hab. en 1982; elle s’est réduite de 1 490 hab. (-32%!) depuis 1999. Le nouveau canton de Joinville a 38 communes et 10 500 hab.