Communauté d’agglomération Douaisis Agglo

Douaisis

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communauté d’agglomération du Nord, associant 35 communes et 147 000 hab. Douai (siège), Arleux, Auby, Courchelettes, Cuincy, Dechy, Faumont, Flers-en-Escrebieux, Flines-lez-Raches, Guesnain, Lallaing, Lambres-lez-Douai, Râches, Raimbeaucourt, Roost-Warendin, Sin-le-Noble, Waziers ont plus de 2 000 hab.

Esquerchin (930 Esquerchinois, 534 ha), 5 km à l’ouest de Douai, a son village sur la D425, avec une longue rue orthogonale; clinique de l’Escrebieux (50 sal.). Elle a 190 hab. de plus qu’en 1999 (un quart).

Lauwin-Planque (1 640 Lauwinois, 367 ha), à 4 km au nord-ouest de Douai, est soudée à Cuincy et traversée par la D643 et la D621, qui y ont un échangeur. La commune accueille ainsi tout un ensemble logistique: une plate-forme de distribution Amazon (1 620 sal.), entreposages LSL (85 sal.), Bustock (80 sal.) et Bigben (65 sal.), base logistique Kiabi (350 sal.); intérim Proman (60 sal.). La commune n’avait que 900 hab. en 1975 et a crû rapidement ensuite; mais elle a perdu 280 hab. après 1999.

Anhiers (900 Anhiersois, 171 ha), 6 km au NE de Douai, est une commune très peu étendue, inscrite dans le territoire de Flines-lez-Râches et qui, comme elle, fait partie du Parc régional Scarpe-Escaut. La Scarpe longe son territoire côté ouest. Le paysage conserve des traces et de menus terrils boisés du puits de mine n°2 de Flines, fermé en 1959. La population communale s’est accrue dans les années 1980 mais a baissé de 90 hab. après 1999.

Roucourt (470 Roucourtois, 319 ha) est à 7 km au SE de Douai. Elle a un château du 18e s. avec parc et jardins protégés, une motte féodale. Les puits 1 et 2 de Roucourt (1875-1959) ont servi à l’aération de la fosse de Guesnain, faute d’avoir trouvé le charbon. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Erchin (700 Erchinois, 528 ha), 9 km au SE de Douai, a eu des mines des compagnies d’Aniche (Sébastopol, 1904-1961) et d’Azincourt (Azincourt n°2, 1888-1936), avec terrils. Le mont d’Erchin (ou mont Saint-Rémy) est une butte allongée, culminant à 77 m, qui domine le village à l’ouest et se prolonge au nord par le talus de l’Ostrevant. La commune a un château du 19e s. et une tradition de guerliches (gaufres), d’où le nom du géant local, qui représente un garnement. La population d’Erchin a augmenté dans les années 1980 et s’est montrée assez stable depuis; elle a toutefois baissé de 100 hab. après 1999.

Villers-au-Tertre (670 Villersois, 457 ha) est à 11 km au SE de Douai. À l’ouest, la petite butte du mont du Calvaire et la butte allongée du Bois de la Grange montent à 85 m.

Fressain (890 Fressinois, 639 ha) est à 14 km SE de Douai; elle a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Marcq-en-Ostrevent (750 Marcquois, 627 ha) est à 16 km SE de Douai, au bord de la Naville Tortue, petit affluent de l’Escaut. Elle a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+39%).

Féchain (1 710 Féchinois, 514 ha), 17 km SE de Douai, sur la rive gauche de la Sensée, qui y offre un large plan d’eau sur d’anciennes tourbières. Le géant local Andy, de 2004, est le premier à représenter un handicapé en fauteuil roulant; institut médico-éducatif (50 places). Féchain a aussi un polissoir néolithique et un colombier du 18e s. La population communale a augmenté de 1920 à 1999 avant de perdre 230 habitants.

Aubigny-au-Bac (1 180 Aubignois, 516 ha), 14 km SE de Douai, a son village sur la rive gauche de la Sensée, à la traversée de la D643 et de la voie ferrée vers Cambrai. Le finage inclut à l’ouest, à la limite du Pas-de-Calais, le marais d’Aubigny et son grand étang (46 ha), avec plage et parc de loisirs, pus un menhir de la Pierre qui pousse. La commune a trois campings et une gare; constructions B. Lannoy (160 sal.), magasin Carrefour (20 sal.). Sa population, assez stable après 1950, s’est accrue de 120 hab. depuis 1999.

Brunémont (710 Brunémontois, 195 ha), 13 km SE de Douai, a son village sur la rive gauche de la Sensée; plan d’eau (25 ha) du marais de Brunémont dans la vallée juste au sud du village, avec camping et fête du marais; au nord, le petit finage est traversé par la voie ferrée de Douai à Cambrai et longé à l’est par la D643. La commune a 300 hab. de plus qu’en 1999 (+73%).

Bugnicourt (1 060 Bugnicourtois, 628 ha) est à 11 km SE de Douai sur la D643. Elle s’orne d’un château du 19e s. façon renaissance; elle a gagné 170 hab. depuis 1999.

Cantin (1 700 Cantinois, 932 ha) est à 7 km SE de Douai sur la D643 et la voie ferrée vers Cambrai (gare). La D921 contourne le village à l’est en se branchant sur la D643. Elle a eu des carrières et une cimenterie au bord du canal de la Sensée, et inclut au nord un étang d’ancienne carrière (36 ha); le canal de la Sensée traverse le SO du finage; ancien château du 14e s. et belvédère du 18e s., église des 13e et 16e s. Cantin abrite un centre de formation d’adultes (AFPA). On y fête la rhubarbe. La population a connu un premier maximum en 1866 (1 040 hab.) et un second en 1975, a diminué un peu ensuite mais a regagné 260 hab. depuis 1999.

Gœulzin (1 080 Gœulzinois, 479 ha) est à 7 km SSE de Douai, limitrophe du Pas-de-Calais et conserve un château de brique des 17e-18e s. à deux tours rondes et une carrée. La seule écluse du canal de la Sensée, refaite en 1966, est dans la commune et laisse passer une moyenne de 50 bateaux par jour (18 500 dans l’année). La D643 et la D621 traversent au nord du finage. La population communale a culminé d’abord en 1846, diminué jusque dans les années 1920, augmenté lentement ensuite avant de se stabiliser.

Férin (1 480 Férinois, 552 ha) est à 5 km au sud de Douai, le long du canal de la Sensée et à la limite du Pas-de-Calais. Elle conserve des traces d’une grande villa gallo-romaine, et une grosse ferme de la Sensée de l’autre côté du pont, qui fut associée à une raffinerie de sucre. Au nord-est passent les routes D643 et 621, avec échangeur sur la D25 et zone d’activités. Férin a un magasin de matériels médicaux Proxilys (50 sal.), la réparation de matériel agricole Leignel-Petit (35 sal.). La commune avait 700 hab. dans l’entre-deux-guerres et a fait un saut de 790 hab. en 1975 à 1 320 en 1982; elle a encore gagné 110 hab. après 1999.

Estrées (1 120 Estrésiens, 582 ha) est à 9 km au sud de Douai, limitrophe du Pas-de-Calais, et son nom évoque une ancienne route vers Tournai (D956), qui longe la commune à l’ouest. Le canal de la Sensée frôle la limite nord du finage. Estrées a dépassé 1 000 hab. durant la plus grande partie du 19e s., puis est tombée à moins de 700 dans l’entre-deux-guerres; sa population a augmenté lentement après 1954 (+60 hab. depuis 1999).

Hamel (800 Hamelois, 359 ha), 11 km au sud de Douai, 2 km à l’ouest d’Arleux, est limitrophe du Pas-de-Calais à la fois au sud et au NO. Le village est sur le bord nord de la vallée de la Sensée, la commune a des étangs dans la plaine de la Sensée et conserve un dolmen du Bois. À l’ouest, le hameau-rue des Marais longe un étang.

Lécluse (1 390 Léclusiens, 496 ha), 13 km SSO de Douai, est une bourgade de la vallée de la Sensée, sur la D956. La commune est excentrée et presque enclavée dans le territoire du Pas-de-Calais. Son nom vient d’une écluse déjà en place au 12e s. parmi les aménagements des marais et du cours de la Sensée. Elle contient au SO un menhir dit Pierre du Diable. À l’est, le hameau-rue des Marais prolonge le village jusqu’à son homonyme d’Hamel. La commune a eu plus de 1 800 hab. en 1881 et sa population a tendu à décliner lentement depuis; elle avait 1 600 hab. en 1999.


Arleux

(3 200 Arleusiens, 1 110 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la CA du Douaisis, 10 km SSE de Douai. La commune donne au sud sur les marais de la Sensée et leurs étangs. Elle est traversée par le canal du Nord, qui y rejoint le canal de la Sensée, et a un port de plaisance et une gare, un collège public, une église en partie du 12e s. Elle se distingue par des cultures d’aulx, avec une spécialité d’ail fumé à la tourbe et une foire à l’ail. La population d’Arleux n’a guère changé des années 1830 aux années 1930; puis elle a augmenté après la guerre, jusqu’en 1990, et encore de 600 hab. après 1999; génie thermique CVCA (30 sal.).


Auby

(7 270 Aubygeois, 712 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 6 km au NNO de Douai. Son territoire est traversé par le canal de la Haute-Deûle et la voie ferrée de Douai à Lille. Auby a un collège public et un lycée professionnel public, et conserve un château du 18e s. avec un grand parc. Le puits de mine de la fosse 8 de la Compagnie de l’Escarpelle, où un coup de grisou a fait huit morts en 1929, y a fonctionné jusqu’en 1968 au sud-ouest et a laissé un terril et plusieurs corons. Deux zones d’aménagement concerté sont dans la commune, ainsi qu’une cité des Asturies au sud-est, liée à l’usine de zinc fondée en 1869 par l’Asturienne des Mines (Cram). Cette usine de métaux non ferreux est actuellement partagée entre une nouvelle entité Nyrstar (280 sal.), filiale du belge Umicore (Union minière) et de l’australien Oxiana, produisant au total 150 000 t/an, et Umicore VM Building qui conserve 180 sal. au laminoir; cette tradition industrielle justifie la présence d’un géant Zin-Zinc… Une fabrique de cabines de tracteurs de l’italienne SIAC (140 sal.) a fermé en 2016; transports Delcroix (120 sal.) et TG (85 sal.).

La population d’Auby a sensiblement augmenté entre 1861 (1 100 hab.) et 1968 (9 100 hab.) et diminue depuis; elle a encore perdu 750 hab. après 1999. Une partie d’Auby à l’est du canal, dont les Asturies, fait partie d’un «quartier prioritaire» de 231 ha et 7 800 hab. qui s’étend aussi sur Douai, Flers-en Escrebieux et Roost-Warendin.


Courchelettes

(2 870 Courchelettois, 167 ha) est une commune du département du Nord dans l’agglomération du Douaisis, 4 km au SO de Douai sur la Scarpe à la traversée du canal de la Sensée; maison de retraite les Terrasses de la Scarpe (65 sal.). La commune s’était signalée par l’installation de l’une des toutes premières raffineries de pétrole, en 1863, qui recevait le pétrole de Pennsylvanie par Calais. L’usine chimique Axter (170 sal.) fabrique des membranes d’étanchéité bitumineuses; c’est une filiale de Smac Aciéroïd du groupe Colas et elle est issue d’une usine Paxalumin de 1937; chimie SIPC (35 sal.), transports Fosseux (30 sal.). Courchelettes n’avait que 200 hab. au milieu du 19e s. et avait atteint 700 hab. en 1911, puis 1 300 en 1954; elle a poursuivi sa croissance jusqu’en 1990 (3 000 hab.) et sa population reste stable depuis 1999.


Cuincy

(6 500 Cuincynois, 701 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, juste à l’ouest de Douai. Son finage s’étire vers le sud-ouest et il est traversé par la rocade de Douai et le prolongement de l’A21. L’usine Renault de Douai est à moitié sur son territoire, au sud, sur le site de la Brayelle où elle succède à un aérodrome qui avait été créé par Louis Bréguet en 1908, puis abandonné après 1945 au profit de celui de Vitrey-en-Artois, 4 km au sud-ouest. La commune contient le château des Baudouins (19e s.), un centre de culture et loisirs Louis Aragon dans une ferme de l’ancien château des Cuincy-Prévost. Elle accueille une laiterie Lactalis-Nestlé (290 sal.); métallerie Eiffage (160 sal.), installations électriques Satelec (groupe Fayat, 150 sal.) et SNEF (110 sal.); publicité Adrexo (150 sal.); transports Heine (60 sal.) et CAT (50 sal.), supermarché Aldi (250 sal.); interim Start People (120 sal.) et Randstad (90 sal.)

Cuincy était une petite commune agricole au milieu du 19e s., avec 850 hab. vers 1850; elle a atteint 1 500 hab. en 1906 et a eu du mal à maintenir ce niveau; puis sa population a fortement augmenté après 1954, doublant en 1962 (3 000 hab.) et à nouveau en 1975 (6 200 hab.) et culminant à 7 200 hab. en 1990; elle a baissé depuis (-470 hab. après 1999).


Dechy

(5 390 Dechynois, 927 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 4 km ESE de Douai. L’habitat se concentre de part et d’autre de la route Cambrai-Valenciennes (D645) et son finage s’étire des marais du nord à la plaine agricole du sud où il atteint la D643-D621. Il est traversé au nord par la voie ferrée vers Valenciennes et à l’ouest par celle de Cambrai. Au SO, zone d’activités du Luc le long de la D25, et une partie du centre hospitalier de Douai. La ville a un collège public, une maison de retraite, la clinique du Pont-Saint-Vaast (40 sal.); un supermarché Carrefour (45 sal.) et les installations électriques Devred (55 sal.), les analyses et essais Socor (55 sal.); surgelés Distripates (35 sal.), garages. Elle a eu deux puits de mine (1913-1985) et deux terrils; mais la centrale thermique dite de Dechy était à Sin-le-Noble, tout à côté. Elle conserve la cité et les corons de la Croix de Pierre, et partage avec Sin-le-Noble un parc aménagé avec plans d’eau sur les anciens terrils. Dechy avait environ 1 400 hab. au milieu du 19e s., 3 000 à la fin; elle a culminé à 6 600 en 1975; la population reste stable depuis 1999.


Douai

(40 470 Douaisiens, 1 687 ha) est une sous-préfecture du département du Nord, 32 km au sud de la préfecture., et siège de la CA du Douaisis. La commune s’étend vers l’ouest au-delà du canal de dérivation de la Scarpe, et surtout vers l’est et le sud-est dans des faubourgs parcourus de voies ferrées, et englobant des zones d’activités et le centre hospitalier. Elle fut une forteresse gallo-romaine (Duacum), et plus tard une ville flamande dont la bourgeoisie était enrichie par le travail de la laine; elle reçut à ce titre parlement et université, et l’un des tout premiers lycées de France en 1802. Elle fut aussi une étape sur la voie de Paris à Lille, aussi bien routière que ferroviaire, et un nœud fluvial de première grandeur à la jonction des canaux de la Deûle, de la Sensée et de la Scarpe. Elle fut même une notable ville de garnison, promue grande place militaire dès l’annexion à la France en 1667. La mise en valeur du bassin minier lui valut une école des maîtres-ouvriers mineurs (1878), transformée ensuite en École des Mines, ainsi que le siège central des Houillères.

Classée ville d’art et d’histoire, fleurie (trois fleurs), elle est restée une ville d’apparence bourgeoise. Douai avait un peu plus de 18 000 hab. au début du 19e s.; sa population a crû assez sensiblement, passant à 30 000 hab. en 1886, 40 000 vers 1930, et a culminé à 49 200 hab. (sdc) en 1968; elle a ensuite perdu des habitants, dont 1 200 de 1999 à 2010. Le centre-ville, traversé par la Scarpe, est ceint d’une ceinture de boulevards en forme de poire entre la gare et les voies ferrées à l’est, le canal de la Sensée à l’ouest. À l’intérieur, le centre historique n’en occupe qu’une petite partie, au lacis serré de petites rues, entre la porte de Valenciennes à l’est et l’église Saint-Jacques à l’ouest, incluant mairie, palais de justice et collégiale.

La ville conserve quelques restes de remparts, la porte de Valenciennes (15e s.) à l’est et la massive porte d’Arras au sud, un haut beffroi des 14e-15e s., restauré au 19e s. et doté d’une cinquantaine de cloches, un théâtre des années 1780, une grande collégiale qui est surtout du 18e s., comme le palais de justice récemment rénové. Douai célèbre ses géants Gayant, dont le principal mesure 8m50 et pèse 370 kg; elle propose plusieurs parcs, l’ensemble de fontaines de la place d’Armes, le musée de la Chartreuse (beaux-arts) et un musée de sciences naturelles et d’archéologie. L’ancienne fonderie de canons a été rénovée et assortie d’un jardin.

Douai est dotée d’un conservatoire régional de musique, de la scène nationale L’Hippodrome, de cinq collèges et quatre lycées publics plus un professionnel, deux collèges et deux lycées privés. Le lycée agricole de Wagnonville est dans un ancien château, au nord-ouest, près de la réserve naturelle des marais de Wagnonville (20 ha) partagée avec Flers-en-Escrebieux. Douai a retrouvé une fonction universitaire avec la création de l’Université d’Artois; elle juxtapose une faculté de droit de l’université d’Artois depuis 1996 (1 100 étudiants), l’École des mines, l’École supérieure de métrologie et IUFM.

En outre, Douai a conservé sa fonction judiciaire avec la cour d’appel et une maison d’arrêt (390 places); le 6e régiment de commandement et de soutien (RCS) y a été recréé en 2005; un centre administratif et un «Trade Center» ont pris place dans l’ancien arsenal, la foire-exposition Gayant Expo à l’entrée nord de la ville. Le centre hospitalier, installé depuis 1971 route de Cambrai (en partie à Dechy) et qui dispose de 730 lits dont 540 médicaux, est prévu pour un bassin de 260 000 hab. Douai abrite également deux instituts médico-éducatifs (120 et 65 places), des centres d’aide par le travail, trois maisons de retraite. Le «tramway» Evéole, en fait une voie d’autobus à guidage magnétique en site propre, a été inauguré en 2008 entre Douai-ouest (lycée et École des Mines) et Guesnain sur 12 km.

Le premier lieu d’emploi industriel de Douai est depuis 1970 l’usine Georges-Besse de construction d’automobiles du groupe Renault (2 840 sal., contre 5 530 sal. vers 2006); mais elle est hors de la commune à l’ouest de la ville, sur 350 ha dont 45 de bâtiments, en partie sur les territoires de Lambres-lez-Douai et de Cuincy, et même Quiéry-la-Motte et Brébières en Pas-de-Calais; elle travaille dans la gamme moyenne, se concentrant sur la Mégane. Les autres emplois industriels sont principalement dans la métallurgie, avec l’usine de Wagon Automotive (690 sal. en 2005, groupe britannique ex-Oxford), devenue en 2009 fabrique d’équipements pour automobiles SNWM (Société Nouvelle Wagon Manufacturing, 350 sal., du groupe SNOP-FSD); suspensions ex Allevard Rejna (290 sal., groupe italien Sogefi); matériel de levage et robotique Maser (140 sal.); sidérurgie Pandrol (85 sal.); articles en fils métalliques Hendrickson (50 sal.).

Dans d’autres domaines, analyses Eurofins (50 sal.); brasserie Goudale (100 sal.), viandes Pruvost-Leroy (65 sal.) et Douaisienne d’Abattage (50 sal.), services à l’élevage Gènes Diffusion (65 sal., regroupement de coopératives d’insémination qui dispose à Douai d’un haras).

Dans les services financiers et le logement, les principaux employeurs sont la Caisse d’Épargne (85 sal.), GMF Assurances (65 sal.), les gestions immobilières Maisons et Cités (850 sal.), SIA Habitat (Immobilière de l’Artois, 330 sal.), Norevie (150 sal.); formation d’adultes Centre Européen de Formation (90 sal.); ingénierie Cerene (65 sal.); centre d’appel Duacom (350 sal.); installations électriques Ineo (65 sal.), travaux publics Jean Lefebvre (80 sal.).

Douai a également un large éventail de commerces et de services à la maison avec un centre Leclerc (180 sal.), Match (70 sal.) et diverses enseignes de moins de 50 sal.; aide à domicile AGIS (145 sa.), A2Micile (85 sal.) et Proxim (80 sal.); nettoyage NSE (60 sal.), publicité Mediapost (55 sal.), travail temporaire Adecco (260 sal.), Partenaire NPC (190 sal.), Les Compagnons (170 sal.), BRH (160 sal.), Manpower (120 sal.), CRIT (100 sal.), Acterim (85 sal.), Morgan (70 sal.); transports Milet (120 sal.) et X-Treme Nord (55 sal.), transports par bus Autocars Douaisiens (60 sal.); distribution d’électricité Enedis (240 sal.) et de gaz Engie (140 sal.).

Le dessin de la commune est compliqué par l’adjonction au nord-est du quartier de Frais-Marais, où est le centre d’insémination bovine et qui porte des traces de la fosse Bernard des anciennes mines d’Aniche, ouverte en 1912 et arrêtée en 1959, et d’anciennes industries proches de la Sambre, rive droite, et qui a le statut de quartier prioritaire. Le quartier Dorignies, entre Scarpe et canal Dunkerque-Escaut, au nord de la ville est aussi un quartier prioritaire de 231 ha et 7 800 hab. qui s’étend sur Auby, Flers-en-Escrebieux et Roost-Warendin. L’ensemble dit la Clochette, le Bivouac, Notre-Dame, à l’est de la gare de triage, forme un autre quartier prioritaire partagé avec Sin-le-Noble et Waziers, qui rassemble 4 000 hab. sur 89 ha. La communauté d’agglomération du Douaisis rassemble 35 communes et 147 000 hab. L’Insee définit une «unité urbaine»

Douai-Lens de 67 communes et 504 100 hab. qui se différencierait d’une «unité urbaine» Béthune; et une aire d’attraction de Douai (61 communes, 198 000 hab.). L’arrondissement a 245 100 hab., 64 communes, 47 659 ha.

Le nouveau canton de Douai a 7 communes, 62 200 hab.


Faumont

(2 260 Faumontois, 958 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 13 km NNE de Douai. Elle a été créée en 1830 à partir de Coutiches, avec 1 400 hab.; après être montée à plus de 1 600 hab. en 1876 elle est descendue jusqu’à 1 250 hab. en 1962 puis a repris sa croissance et gagné encore 310 hab. après 1999; château de la Caignerie (18e s.).


Flers-en-Escrebieux

(5 820 Flersois, 711 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 4 km au nord-ouest de Douai. La commune, étirée d’ouest en est, est traversée par le canal de la Haute-Deûle et la voie ferrée Lille-Douai (gare), la N455 vers l’Escaut qui contourne Douai par le nord, la N421 qui la contourne par le sud; deux gros échangeurs de ces voies rapides sont dans la commune. L’Escrebieux est le ruisseau local et désignait aussi ses fonds marécageux; Flers partage la réserve naturelle des marais de Wagnonville avec Douai. La Cité du Villers est un peu isolée dans la partie occidentale de la commune; le hameau a été construit à partir de 1920 pour des mineurs polonais employés par la compagnie des mines de l’Escarpelle, près de fosses situées à Noyelles-Godault. Au sud-est, en bordure du canal de la Deûle et de la Scarpe, le quartier du Pont de la Deûle a reçu la direction des mines de l’Escarpelle et des maisons d’ingénieurs, ainsi que le puits n°3; mais un projet de créer une commune du Pont de la Deûle a échoué. Cet ensemble fait partie d’un «quartier prioritaire» de 231 ha et 7 800 hab. qui s’étend aussi sur Auby, Douai et Roost-Warendin.

Canaux et voies ferrées ont favorisé plus récemment l’apparition d’une grande zone industrielle. Flers accueille ainsi le principal site de l’Imprimerie Nationale (420 sal.), qui s’y est installée en 1974. Deux usines notables sont à Flers: le garnissage de sièges d’automobiles Faurecia (430 sal., groupe PSA), l’usine de pièces en plastique pour cabines de camions Plastic Omnium (130 sal.). S’y ajoutent la mécanique Thelia (80 sal., froid industriel), l’informatique Chronoservices (95 sal.), le conditionnement à façon Dyad (130 sal.), les installations CPD (Clôtures et Portails du Douaisis, 55 sal.), les transports Dorchies (185 sal.), l’intérim Supplay (160 sal.). La ville a un hypermarché Carrefour (310 sal.); maison de retraite. Le nom de la commune était simplement Flers jusqu’en 1938. Sa population a atteint les mille habitants en 1860, 4 000 en 1911; elle a crû plus lentement ensuite, culminant à 6 700 hab. en 1968, puis elle a perdu un bon millier d’habitants jusqu’en 1990, avant de se stabiliser; elle a gagné 210 hab. depuis 1999.


Flines-lez-Raches

(5 690 hab., 1 922 ha dont 350 de bois) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 10 km au NE de Douai. Le finage monte au nord sur le talus de l’Ostrevant, couvert par le bois de Flines et marqué par des carrières de sables et d’argiles. Le nom, d’ailleurs, dérive de Figulina, désignant des fabriques de tuiles, dont des traces de l’époque romaine ont été retrouvées. Râches est la commune voisine, qui était le siège de la seigneurie; son nom a été ajouté en 1846, avec la préposition lès, devenue lez ensuite, mais l’accent circonflexe de Râches a été perdu au passage. Flines s’est également nommée Flines-les-Marchiennes deux fois au cours du 19e s. (1803-1806 et 1813-1848). La commune a une église classée, issue d’une abbaye cistercienne de femmes disparue, et une auberge du 17e s.; un collège public. L’habitat tisse tout un réseau le long de chemins anastomosés dans la plaine de la Scarpe, qui longe au sud la limite communale.

Flines est la commune la plus occidentale du Parc régional Scarpe-Escaut et conserve au nord le bois de Flines, du côté sud de larges marais, notamment le marais des Six Villes, drainé par le Noirot et le courant du Décours; un petit étang de 3 ha au milieu du réseau d’habitat porte traditionnellement le nom de «mer de Flines» et fournissait en poisson l’abbaye; il a servi ensuite au rouissage du lin, puis est redevenu après 1968 un étang de pêche. Il ne reste plus guère de traces d’une ancienne voie ferrée de Douai à Orchies, ouverte en 1880 sur 21 km et fermée en 1937. Au sud avait été ouverte la fosse n°1 de Flines. La briqueterie Wenerberger (ex-Bar CTRC, 70 sal.) perpétue la tradition locale; emballages plastiques Nutripack (100 sal.), maçonnerie CNA (35 sal.). La commune a 190 hab. de plus qu’en 1999.


Guesnain

(4 720 Guesninois, 405 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 7 km ESE de Douai sur la N45. Son centre est le terminus du tramway de Douai depuis 2008. La ville a eu deux puits de la fosse Saint-René (1866-1969) et une sucrerie; elle accueille la chaudronnerie Motif (25 sal.), un magasin Carrefour (50 sal.). La commune n’avait guère que 400 hab. vers 1850, puis est passée à 1 000 en 1886, 2 200 en 1906 et a poursuivi sa croissance jusqu’en 1982 (5 100 hab.); elle décline depuis et a perdu 210 hab. après1999.


Lallaing

(6 400 Lallinois, 599 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, à 8 km ENE de Douai. La commune est longée au nord par la Scarpe. Dotée d’un collège public, elle conserve des restes de l’ancien château seigneurial (14e-15e s.) et la ferme de Germignies (17e s.), et plusieurs cités minières, dont celle du Nouveau Monde à l’ouest et la cité du Bois Duriez au sud-est. Un terril a été réaménagé en parc de loisirs (les Arbandries). Une zone d’activités a été aménagée sur le carreau de la fosse minière Bonnel de la Compagnie d’Aniche, dont les deux puits, forés en 1913 et 1914, ont fonctionné jusqu’en 1985. Elle accueille un supermarché Carrefour (25 sal.); maçonnerie ESC (65 sal.); transports par cars Proxidrop (190 sal.); assainissement Theys (45 sal.). La commune avait 1 800 hab. en 1850, 2 700 en 1911; l’essentiel de sa croissance est donc postérieur: 4 700 hab. en 1954, 8 800 hab. à son maximum de 1968. Sa population diminue depuis et a encore perdu 650 hab. après 1999.


Lambres-lez-Douai

(5 090 Lambresiens, 882 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, juste au sud-ouest de Douai et à la limite du Pas-de-Calais. Son territoire est traversé par la Scarpe et par le canal de la Sensée et accueille un échangeur des routes N50 et N421 et une partie de l’usine Renault de Douai. Elle a un collège public, une grosse clinique (Saint-Ame, 190 sal., 150 lits), une fabrique de mobilier Eur’Equip (70 sal.), un entrepôt des Autocars Lolli (45 sal.), le nettoyage urbain Wiart (110 sal.), plusieurs garages; magasins Decathlon (30 sal.), Intermarché (40 sal.), négoce de fournitures Best (30 sal.), comptabilité Revidouai (35 sal.). Lambres a précisé son nom en 1933. Elle avait 800 hab. en 1850, 1 700 en 1901; elle a connu une forte croissance dans les années 1950 et un maximum de 5 500 hab. en 1975, puis un léger recul. Néanmoins, elle a gagné 90 hab. après 1999.


Râches

(2 750 Râchois, 487 ha dont 101 de bois) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 6 km au NE de Douai sur l’ancienne route de Lille (D917), le long de laquelle s’alignent les maisons. Au nord, le finage monte sur le talus de l’Ostrevant à l’orée du bois de Flines, au sud il atteint le cours de la Scarpe canalisée. La commune, surtout résidentielle, accueille un Intermarché (30 sal.) et le négoce de fruits et légumes Lion d’Or (45 sal.). La population communale a crû durant deux siècles, passant par 1 000 hab. en 1831 et 2 000 en 1950, mais vient de perdre 90 hab. après 1999.


Raimbeaucourt

(4 060 Raimbeaucourtois, 1 108 ha dont 113 de bois) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 7 km au nord de Douai. L’habitat est sur le talus du plateau de l’Ostrevant et à son pied; les hauteurs sont boisées au nord. L’habitat se tient sur de longues rues, dont la Grande Rue au SO et le Bray au SE, le Paradis au sud, les D8 et D18 au nord, plus quelques lotissements dont les Ewigières au NE près de l’ancien château du Liez, la Résidence des Tilleuls tout au SO. La commune est surtout résidentielle; elle accueille l’informatique conseil ADN (40 sal.) et une maison de retraite (les Myosotis, 55 sal.). D’une tradition de fabrique et colportage d’allumettes de chanvre, perdue au cours du 19e s., vient le géant Z’Amulet; foire annuelle aux asperges. La commune avait 2 000 hab. au début du 19e s. et sa population a augmenté jusqu’en 1982 (4 500 hab.) avant de se tasser un peu, perdant 330 hab. après 1999.


Roost-Warendin

(6 090 Roost-Warendinois, 716 ha) est une commune du département du Nord dans la CC du Douaisis, 6 km au NNE de Douai. Le finage de la commune est dans les marais de la Scarpe, qui le borde au sud-est. Warendin était un ancien hameau de Râches, rattaché à Roost sous la Révolution, non sans de longues querelles qui ont perduré au 19e s. Du charbon a été extrait aux fosses de la Compagnie de l’Escarpelle 1 (Soyez, 1860-1923, 3 Mt en tout) et 9 (1909-1990, 18 Mt en tout). Le terril Cavalier de l’Escarpelle a été aménagé, planté et paysagé; le site des Annelles, à l’ouest, a été classé en réserve naturelle régionale en 2010, sur 15 ha.

Le château de Bernicourt (18e s.), au nord de la commune, est une propriété communale avec parc, ferme et écomusée. Le quartier de la Belleforière, juste à l’ouest du terril de l’Escarpelle, fait partie d’un «quartier prioritaire» de 231 ha et 7 800 hab. qui s’étend aussi sur Auby, Flers-en Escrebieux et Douai. La ville a un collège public et deux zones d’activité (Belleforière et le Chevalement), mais qui n’accueillent que de petites entreprises; transmissions Lecq (35 sal.), négoce de matériel médical Handimat (35 sal.). La population communale, de 1 000 hab. en 1841, est montée à 3 200 en 1911 puis, après avoir stagné à ce niveau dans l’entre-deux-guerres, est montée à 5 000 en 1954, 6 400 en 1968. Ensuite, elle a fluctué, baissant de 700 hab. entre 1990 et 1999 puis reprenant 270 hab. après 1999.


Sin-le-Noble

(15 540 Sinois, 1 153 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 3 km à l’est de Douai. La mention «le Noble» est apparue en 1894. Son finage longe à l’est celui de Waziers dans une zone de marais, mais n’atteint pas au nord la Scarpe. Sin a connu les fosses à charbon Déjardin, ouvertes par la Compagnie des mines d’Aniche en 1901 et fermées dès 1970, et le Puits du Midi (1947-1973), l’un des rares à avoir été forés après la nationalisation des mines. Elle a eu aussi une centrale thermique, dite de Déchy.

La commune est surtout résidentielle. Les principaux établissements actuels sont les fabriques d’équipements de levage Ingersoll (80 sal.) et d’équipements d’automobiles SNP (90 sal.) et WM (90 sal.), un hypermarché Auchan (400 sal.), les transports STL (140 sal.) et les entrepôts Logisima (170 sal.). Un parc avec plans d’eau et terrain de golf a été aménagé, en coopération avec Déchy, sur les anciens terrils et le site de la centrale. Sin-le-Noble a un collège et un lycée publics, et conserve des bâtiments de l’ancienne brasserie coopérative la Prolétarienne. En hommage à l’ingénieur Boulanger, qui a conçu la Citroën 2 CV en 1938, la ville est un lieu de rassemblement annuel des 2 CV encore en activité. Le centre hospitalier de Douai est dans la commune de Sin-le-Noble, à la pointe sud, sur la route de Cambrai.

La commune est passée de 2 500 hab. en 1821 à 4 000 en 1862, 10 000 en 1911 et a crû jusqu’en 1975 où elle a atteint 18 700 hab. Elle a perdu des habitants ensuite, dont 1 590, presque un dixième, après 1999. Au nord-ouest s’étend le «quartier prioritaire » la Clochette, le Bivouac, Notre-Dame, partagée avec Douai et Waziers, qui rassemble 4 000 hab. sur 89 ha. Un autre «quartier prioritaire» correspond au grand ensemble des Épis, au sud de la commune (54 ha, 4 000 hab.) près du centre hospitalier.

Le nouveau canton de Sin-le-Noble a 15 communes, 68 800 hab.


Waziers

(7 470 Waziérois, 434 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, juste au nord-est de Douai. Son finage est longé au nord-ouest et au nord-est par la Scarpe. L’A21 traverse au NE. Waziers a eu deux puits Bernicourt de la Compagnie d’Aniche (1866-1872 et 1872-1901), les deux puits Gayant (1852 et 1907, fermés en 1978) et les deux puits Notre-Dame (1856 et 1905, fermés en 1978) de la même compagnie, et une grosse cokerie de plus de 200 salariés, qui servait à l’agglomération de Douai. Les principaux employeurs sont les transports Bils Deroo (200 sal.), les magasins Leroy-Merlin (100 sal) et Boulanger (35 sal.); nettoyage urbain Coved (30 sal.).

C’est à Waziers que Maurice Thorez, avant même d’être ministre, mais après le lancement de la «bataille de la production» en septembre 1944 par le syndicaliste Benoît Frachon, avait prononcé en juillet 1945 son fameux discours sur la nécessaire augmentation de la production: «produire, produire, encore produire, faire du charbon c’est aujourd’hui la forme la plus élevée de votre devoir de classe, de votre devoir de Français. Hier l’arme, c’était le sabotage, mais aujourd’hui l’arme du mineur, c’est de produire pour faire échec au mouvement de réaction, pour manifester sa solidarité de classe envers les ouvriers des autres corporations […] Je suis sûr que nous gagnerons la bataille de la production comme nous avons gagné la bataille contre l’occupant.»

La ville a un collège public et un lycée professionnel public. Au sud-ouest s’étend le «quartier prioritaire» de la Clochette, le Bivouac, Notre-Dame, partagée avec Douai et Sin-le-Noble; elle rassemble 4 000 hab. sur 89 ha. La commune avait 1 000 hab. en 1851; 3 000 en 1900 et a poursuivi sa croissance dès le lendemain de la première guerre mondiale, culminant finalement à 11 200 hab. en 1968. Elle perd régulièrement des habitants depuis (-490 après 1999).