Métropole Métropole de Lyon' intercommunalité du Rhône, de statut particulier lui donnant les attributions d’un département. Elle a 59 communes, 1 416 600 hab.; 54 communes dépassent 2 000 hab. Lyon en est le siège. Elle est divisée en 14 circonscriptions électorales, qui toutefois ne portent pas le nom de «nouveau canton» et désignent des nombres variés de conseillers (7 à 17). Chacun des 150 conseillers (élus en même temps que les conseillers municipaux) représente ainsi une moyenne d’environ 10 000 habitants. Lônes et Coteaux, au sud-ouest, groupe Charly, Givors, Grigny, Irigny, La Mulatière, Oullins, Pierre-Bénite, Saint-Genis-Laval et Vernaison, toutes dépassant 2 000 hab. Lyon-Centre groupe les 1er, 2e et 4e arrondissements de Lyon. Lyon-Est contient la moitié orientale du 3e arrondissement de Lyon. Lyon-Nord contient la moitié occidentale du 3e arrondissement de Lyon et le 6e arrondissement. Lyon-Sud contient le 7e arrondissement de Lyon. Lyon-Sud-Est contient le 8e arrondissement de Lyon. Ouest les communes de Charbonnières-les-Bains, Craponne, Francheville, Marcy-l’Étoile, Saint-Genis-les-Ollières, Sainte-Foy-lès-Lyon et Tassin-la-Demi-Lune, toutes dépassant 2 000 hab. Plateau Nord-Caluire contient les communes de Caluire-et-Cuire, Rillieux-la-Pape et Sathonay-Camp, qui dépassent toutes 2 000 hab. Porte des Alpes contient les communes de Bron, Chassieu, Mions et Saint-Priest, qui excèdent 2 000 hab. Porte du Sud contient les communes de Corbas, Feyzin, Saint-Fons, Solaize et Vénissieux qui ont plus de 2 000 hab. Rhône Amont contient Décines-Charpieu, Jonage, Meyzieu et Vaulx-en-Velin qui dépassent 2 000 hab. Villeurbanne contient la seule commune de Villeurbanne. Val de Saône contient les communes d’Albigny-sur-Saône, Cailloux-sur-Fontaines, Champagne-au-Mont-d’Or, Collonges-au-Mont-d’Or, Couzon-au-Mont-d’Or, Dardilly, Écully, Fontaines-Saint-Martin, Fontaines-sur-Saône, Genay, Limonest, Lissieu, Montanay, Neuville-sur-Saône, Quincieux, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, Saint-Didier-au-Mont-d’Or, Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Sathonay-Village et La Tour-de-Salvagny qui ont plus de 2 000 hab., et cinq communes de moins de 2 000 hab. Fleurieu-sur-Saône (1 530 Fleurentins, 291 ha) est à 14 km au nord de Lyon sur la rive gauche de la Saône juste au sud de Neuville. Elle avait 680 hab. en 1954, 940 en 1990 et a gagné 230 hab. après 1999. Curis-au-Mont-d’Or (1 210 Curissois, 303 ha), 15 km au nord de Lyon, est au pied du vallon de Poleymieux et son finage va jusqu’en bord de Saône. Un château ancien à trois tours est sur l’emplacement d’un castrum romain; gare et pont face à Neuville. Curis n’a complété son nom qu’en 1955; elle avait alors 450 hab. et sa progression continue (+300 hab. après 1999, soit un tiers. Poleymieux-au-Mont-d’Or (1 430 Poleymeriots, 621 ha) a un habitat diffus 14 km au nord de Lyon, est sur le versant nord-est du massif du Mont d’Or, dans sa partie la plus accidentée; elle a complété son nom en 1923; elle n’avait encore que 250 hab. en 1962 et a gagné 340 hab. après 1999 (+31%). Son finage atteint au SO le point culminant, le mont Verdun (626 m) couronné d’un petit fort, et au nord le belvédère de la Croix Rampau (table d’orientation). Des restes gallo-romains ont été trouvés dans la commune, dont ceux de l’aqueduc qui descendait à Lyon; belles maisons anciennes de pierre dorée, halle paysanne. La maison Ampère, où le physicien passait les congés de sa jeunesse, est devenue un musée de l’électricité. Rochetaillée-sur-Saône (1 580 Rochetaillards, 129 ha) a son très petit finage sur la rive gauche de la Saône, 11 km au nord de Lyon; elle est «sur Saône» depuis 1965. Un grand musée de l’automobile occupe un château du 15e s. La commune avait 600 hab. en 1954; elle a gagné 440 hab. après 1999 (+39%). Saint-Romain-au-Mont-d’Or (1 250 Saromagnots, 262 ha), 11 km au nord de Lyon sur la rive droite de la Saône et le versant oriental du mont Thou qui atteint 617 m au NO du finage, est un village résidentiel; restes de l’aqueduc romain, château de la Bessée (15e s., souvent remanié depuis), jardins à la française de la Fretta. La commune avait troqué son ancien prédicat «sur Couzon» pour «au Mont d’Or» dès 1879; elle avait alors 210 hab., et 320 en 1936; sa population a sensiblement augmenté dans les années 1950, puis plus lentement; elle a gagné 250 hab. (un quart) depuis 1999. (3 030 Albignolais, 257 ha), commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 15 km au nord de Lyon face à Neuville-sur-Saône sur la rive droite de la rivière, avec pont; donjon du 12e s.; voie ferrée, aire de loisirs avec petit port de plaisance, halte fluviale; île du Rontant. La commune a un centre hospitalier public (10 lits de médecine, 640 en tout). Le nom était seulement Albigny jusqu’en 1982; la population communale a crû régulièrement mais lentement depuis 1850, et a passé les 2 000 hab. en 1950; elle a gagné 340 hab. depuis 1999. (42 820 Brondillants, 1 030 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône, juste à l’est de Lyon; le canton correspondait à la commune dans la Métropole de Lyon. Le territoire communal est traversé depuis Lyon par la N6 et l’A43, et dans l’autre sens par la première rocade de Lyon dans la partie occidentale de la commune, par l’esquisse de boulevard urbain périphérique à l’est, ce qui a provoqué l’apparition de trois gros échangeurs. La partie méridionale de la commune est occupée par le grand parc départemental de Parilly, avec stade et hippodrome; il est accompagné au nord par des écoles et l’Institut départemental de l’Enfance et de la Famille, à l’est par des bâtiments de l’Université Louis-Lumière de Lyon et une partie du centre commercial de la Porte des Alpes, dont le reste est dans le territoire de Saint-Priest. À l’est de la commune subsiste le fort de Bron, flanqué par les larges installations de l’École du Service de santé des armées (ESSA). Au nord-ouest de la commune, un très vaste ensemble est occupé par le centre hospitalier du Vinatier, avec l’hôpital psychiatrique (1 700 lits, 2 200 sal.), les hôpitaux neurologique et cardiologique (Pradel et Wertheimer, 760 lits médicaux, 2 100 sal.) et l’Inserm, plusieurs instituts de formation; deux cliniques privées ajoutent 125 lits. À l’est de la rocade, la grande caserne de gendarmerie héberge le commandement régional ainsi que la gendarmerie mobile. La ville compte trois collèges et trois lycées publics, dont deux professionnels. L’aéroport de Bron n’est pas dans la commune, mais à l’est dans celle de Chassieu. Les activités sont dominées par le secteur tertiaire: magasins Galeries Lafayette (210 sal.), La Halle (240 sal.), Monoprix (60 sal.), Decathlon (140 sal.), Castorama (220 sal.), négoces de pharmacie Sonova (130 sal.) et de fournitures industrielles Emerson (210 sal.) et Daikin (130 sal.); télécommunications SFR (290 sal.) et CIRCET (60 sal.), ingenierie Rhon’Telecom (210 sal.) et Altran (130 sal.), secrétariat Charleen (80 sal.); gestion immobilière Alliade (50 sal.), aide à domicile Vitalliance (120 sal.); nettoyages Samsic (590 sal.), Onet (150 sal.), Aber (80 sal.), NSI3 (50 sal.); gardiennages Main Security (300 sal.), Samsic Sécurité (210 sal.); intérim Manpower (310 sal.), Domino (160 sal.), Supplay (130 sal.), Adecco (55 sal.), Work 2000 (50 sal.). Les ateliers de fabrication sont moins nombreux: fabrique de machines de papeterie Bobst (200 sal.), d’équipements de levage Beumer (65 sal.); constructions L. Grosse (140 sal.); génie thermique Axima (280 sal.) et SPIE (75 sal.), génie électrique SNEF (350 sal.); désamiantage SNEF (60 sal.); travaux publics Razel-Bec (120 sal.). Bron n’avait que 1 000 hab. entre 1850 et 1870; sa population est passée à 3 200 en 1900, 12 000 en 1930 et 14 000 en 1954; elle a bondi à 27 000 en 1962, 42 000 en 1968 et culminé à 44 600 en 1975, puis elle a diminué. Elle a toutefois regagné 4 760 hab. après 1999. (2 950 Cailloutins, 869 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 6 km au SE de Neuville-sur-Saône, 13 km au nord de Lyon, sur le plateau au-dessus de la vallée encaissée des Échets qui traverse le nord-ouest de la commune. Le village originel est en fer à cheval à la tête du vallon verdoyant des Prolières, qui descend vers Fontaines et la Saône et où coule le ruisseau des Vosges. L’emprise des TGV et de la voie ferrée vers Bourg-en-Bresse marque la partie orientale de la commune, qui est limitrophe du département de l’Ain. Cailloux a plusieurs châteaux, un complexe de sports, une pépinière d’entreprises; transports Raffaelli (100 sal.); génie thermique Perfhome (35 sal.), nettoyage ACCM (25 sal.), combustibles Primagaz (90 sal.). La commune n’avait encore que 750 hab. en 1968 et croît depuis; elle gagné 760 hab. après 1999 (+35%). (43 930 Caluirards, 1 045 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 6 km au nord de la préfecture, incluse dans la Métropole de Lyon. La commune est issue d’une fusion de paroisses dès la Révolution. Le finage occupe la largeur de la presqu’île entre Saône et Rhône juste au nord de Lyon-la Croix-Rousse, et a donc deux rives; ancien fort de Montessuy sur le plateau. Son territoire est saturé et la population a décliné après les 43 000 hab. de 1975, mais a repris 2 260 hab. après1999; elle avait atteint 10 000 hab. en 1896, 20 000 en 1955. Le sous-sol est traversé du sud au nord par le long tunnel (2 500 m) de la voie ferrée venant de La Part-Dieu, et d’ouest en est par le tout aussi long tunnel routier du périphérique nord de Lyon, qui débouche au sud-est à la porte de Saint-Clair; gros ensemble d’échangeurs et péage, étendu jusqu’à la porte de la Pape d’où part le viaduc sur le Rhône vers la Doua et l’A42. La ville a trois collèges publics dont un pour handicapés, un lycée professionnel public, deux établissements des Hospices civils de Lyon (41 et 15 lits). Caluire-et-Cuire héberge surtout des activités tertiaires, dont un gros centre commercial Auchan (510 sal.), la zone d’activités dite Perica et diverses entreprises périurbaines; informatique Sogelink (200 sal.) et Destiny (60 sal.), ingénierie Iliade (80 sal.) et Datadess (55 sal.), services aux entreprises EAP (85 sal.) et EHD (120 sal.), services financiers Cabot (115 sal.); cars Philibert (145 sal.); gardiennage France Gardiennage (50 sal.); négoce de photocopieurs Konica Minolta (70 sal.); combustibles Antargaz (85 sal.); société d’exploitation du Boulevard périphérique (90 sal.), La Poste(70 sal.). Du côté de l’industrie, le groupe allemand Continental a une usine de flexibles et raccords pour automobiles Contitech Anoflex (300 sal.), conserves de légumes Florette (95 sal.); génie thermique Energy Go (80 sal.). (5 790 Champenois, 259 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon à 7 km NO de Lyon; elle est surtout résidentielle, mais compte les grosses installations de bureau du Crédit agricole (750 sal.), des entreprises de nettoyage pour hôpitaux SFGH (Société française de gestion hospitalière, 450 sal.), de gardiennage Anaveo (125 sal.) et PPSP (110 sal.); Bureau Veritas (150 sal.), gestion financière CA Consumer (Sofinco, 75 sal.) et Paymed (70 sal.), bureaux Delta Security (60 sal.); publicité Mediapost (70 sal.); aide à domicile Rhône-Alpes Assistance (70 sal.); magasin La Halle (habillement, 220 sal.); fabrique d’appareils de téléphonie SLAT (groupe états-unien 3M, 70 sal.); constructions et travaux publics Capelli (65 sal.) et Champenoise de Travaux Publics (80 sal.). La commune est née en 1900 par détachement de Saint-Didier-au-Mont-d’Or, avec 1 000 hab.; elle est passée à 2 000 en 1946, 4 500 en 1975 et ne croissait plus que lentement; elle a néanmoins augmenté de 790 hab. après 1999. Elle a un collège public, et un grand parc d’activités au nord-ouest, voisin de ceux de Limonest et de Dardilly. Le vallon de Saint-André, dont le ruisseau rejoint la Saône au nord de Vaise, sépare la commune de celle de Saint-Didier-au-Mont-d’Or. (5 590 Charbonnois, 413 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 10 km à l’ouest de Lyon, sur la N7. Elle est connue pour son parc boisé, avec casino et thermes. Très apprécié des Lyonnais, le parc départemental de Lacroix-Laval couvre 115 ha sur trois communes; potager, château (18e et 20e s.), musée de la poupée. Mais les thermes ont fermé et le casino, du groupe Partouche, est en fait sur le territoire de La Tour-de-Salvagny. Le rallye automobile de Charbonnières est également réputé, depuis 1947. Les entreprises principales de Charbonnières sont tertiaires: informatique Visiativ (90 sal.), négoce de produits chimiques Promega (50 sal.); lycée public. La mention «les Bains» date de 1897; la commune avait alors 900 hab.; elle est passée à 2 000 en 1954, 4 000 en 1990; elle a gagné 1 140 hab. depuis 1999 (+26%). (4 720 Charlyrots, 509 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 16 km SSO de Lyon. Le bourg, résidentiel, est sur le plateau qui domine le Rhône, mais le finage communal n’atteint pas celui-ci, dont il est séparé par le territoire de Vernaison; maison de retraite les Verts Monts (45 sal.), maison pour enfants handicapés (Adapei, 50 sal.); maison Philibert du 17e s., classée. Charly avait 1 000 hab. environ dans la première moitié du 20e s., puis est passée à 2 000 en 1972, 3 000 en 1988. Sa croissance se poursuit: +760 hab. depuis 1999 (+19%). (10 980 Chasselands, 1 157 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon à 9 km ESE de Lyon. Elle est passée de l’Isère au Rhône en 1967. Chassieu n’avait pas 1 000 hab. dans les années 1930 et sa population a crû après la guerre, atteignant 3 600 hab. en 1975, 6 900 en 1982. Elle a gagné 1 640 hab. depuis 1999. Son territoire englobe à l’ouest la plus grande partie de l’aéroport de Lyon-Bron (codes LYN et LFLY); celui-ci est équipé d’une piste en dur de 1 820 m et d’une piste gazonnée de 750 m; il a servi à l’aviation d’affaires et de tourisme, montant jusqu’à 100 000 mouvements par an avant 2005, puis a été limité à des vols commerciaux (4 000 mouvements par an, 12 000 passagers enregistrés en 2019 dont 4 600 en vol international). Chassieu accueille aussi un terrain de golf et le parc des Expositions de Lyon (Eurexpo, sur 108 ha). Au sud-est, a été dessiné le grand espace de la zone industrielle Mi-Plaine, partagé avec Genas et Saint-Priest. Selon la mairie, l’habitat occupe environ 300 ha, l’industrie 300, l’agriculture autant et l’aérodrome 220. L’autoroute de contournement de Lyon borde la commune à l’est; deux échangeurs lui donnent accès. Dans l’industrie émergent Staubli, groupe suisse fabricant de machines textiles (280 sal.); Chloride (240 sal.), britannique, pour des chargeurs de batteries. De moindre taille sont l’électronique Tyco (100 sal.), les plastiques AIP (85 sal.); travaux publics STAL (60 sal.). Négoces et services sont mieux représentés, avec les installations de presse du Progrès de Lyon (340 sal.); maison de retraite Serenalto (65 sal.); analyses Dekra (50 sal.); télécommunications CIRCEY (75 sal.); transports ISS Logistique (110 sal.), France Colis Santé (60 sal.); divers distributeurs spécialisés comme Brenntag (160 sal.) dans les produits chimiques, Eurofor (50 sal.) et Payant (50 sal.) dans le matériel de travaux publics, Mecalux (55 sal.) dans les équipements de stockage; nettoyage Onyx (110 sal.); isolation Reppelin (55 sal.), travaux publics Jean Lefebvre (Eurovia, 80 sal.), lignes électriques ERT (230 sal.); publicité Clear Channel (85 sal.); installations sportives Parcs et Sports (130 sal.); hôtel et spa de Chassieu (50 sal.). Chassieu héberge le groupement de la CRS 45(350 personnes). Un relais hertzien de 90 m de haut, installé par France Télécom en 1990, signale l’angle NE de la commune. (4 540 Collongeards, 378 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 7 km au nord de Lyon. La ville occupe, sur le versant oriental du Mont d’Or, la grande courbe de la Saône et longe sa rive droite sur plus de 4 km. Elle y accueille la voie ferrée vers Paris et une zone industrielle; son finage mord sur l’île Roy, transformée en parc de loisirs. C’est une commune surtout résidentielle; elle est connue pour le restaurant de Paul Bocuse, l’un des plus célèbres de France (50 sal.); centre de convalescence, usine de silice de Rhodia (130 sal.), travaux publics Eiffage (75 sal.), hébergement social EHD (25 sal.). Collonges avait 2 300 hab. en 1954 et croît doucement depuis deux siècles. Elle a gagné 1 060 hab. après1999 (+30%). La mention «au-Mont-d’Or» date de 1893. (11 240 Corbasiens, 1 188 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 13 km SSE de Lyon, dans le prolongement de Vénissieux; elle a quitté l’Isère en 1968. La commune se partage en trois: un gros noyau d’habitation; le vaste ensemble industriel de Montmartin au nord-est, au-delà du fort de Corbas, jouxtant ceux de Vénissieux et Saint-Priest; au SE, subsistent des espaces libres autour du petit aérodrome de Lyon-Corbas (LFHU), qui est doté de deux pistes gazonnées de 885 et 900 m et de deux aéroclubs. La commune a été créée en 1860 à partir de Marennes, avec 350 hab.; elle en avait 730 en 1954 puis a connu une forte croissance: 2 200 hab. en 1968, 6 400 en 1982. Elle a gagné 1 870 hab. depuis 1999. Corbas abrite un collège public, l’Institut de formation des personnels du ministère de l’Agriculture (Infoma), le Centre de formation de la police et de nombreuses entreprises, mais de taille plutôt modérée: REP (fondé en 1907 par Robert Esnault-Pelterie, 150 sal.) fabrique des presses à injection pour caoutchouc et plastiques, Vignal des appareils d’éclairage (240 sal.); robinetterie Tecofi (130 sal.), métallerie Besacier (55 sal.), constructions métalliques Cougnaud (50 sal.); papeterie Paviot (75 sal.). Les activités tertiaires sont plus étoffées: Renault Trucks (Volvo) distribue des pièces détachées (80 sal.), Akzo Nobel (60 sal.) des produits de revêtements et décoration, Bifab (80 sal.) de la quincaillerie; négoces alimentaires Sysco (140 sal.), France Boissons (110 sal.), Crèmerie Exploitation (55 sal.); logistique et transports Easydis (250 sal.), Geodis (160 sal.), STEF (135 sal.), Frigo Transport (120 sal.), Jacquemoz (110 sal.), Chronopost (100 sal.), TEA (100 sal.), TBH (130 sal.), CEVA (110 sal.), Breger (65 sal.); autocars Transdev (80 sal.); installations électriques EGA (150 sal.), constructions Peix (55 sal.), travaux publics et construction Eiffage (105 sal.); location de matériel Delta (60 sal.); nettoyage IOS (110 sal.); La Poste (100 sal.). (2 500 Couzonnais, 311 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon; 12 km au nord de Lyon sur la rive droite de la Saône, sous le versant nord-est du mont Thou; travaux publics R. Legrand (160 sal.), centres de soins pour handicapés de l’Adapei (60 sal.) et Saint-Léonard (80 sal.). Couzon a complété son nom en 1897; elle était alors à son minimum de peuplement (950 hab.) après avoir culminé à 1 300 hab. en 1846, et ensuite sa population a augmenté, surtout de 1954 (1 500 hab.) à 1975 (2 400); mais elle a baissé de 120 hab. après 1999. (11 660 Craponnois, 462 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 12 km OSO de Lyon. Ville en forte croissance, bordée au sud par l’Yzeron, Craponne est à la fois résidentielle et lieu d’activités: laboratoires Biomérieux (1 200 sal.), Intermarché (95 sal.), ambulances Bancillon (65 sal.), informatique Giesecke-Devrient (130 sal.). Elle offre un centre d’initiation à l’environnement au Grand Moulin, un musée de la blanchisserie, un collège public. La commune a été créée en 1831 à partir de Grézieu-la-Varenne, avec 900 hab.; sa population a stagné vers 2 100 hab. dans la première moitié du 20e s., puis a fortement augmenté après 1965, passant les 5 000 hab. en 1979. Elle a crû de 3 580 hab. après 1999 (+44%). (9 460 Dardillois, 1 399 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 10 km au NO de Lyon. Elle avait 1 300 hab. en 1851, et encore dans les années 1930; elle est passée à 2 000 en 1968 et sa population a fortement augmenté après 1975. Elle a gagné 1 260 hab. depuis 1999. La commune héberge un lycée public et le lycée agricole et horticole de Lyon. Elle a pour attraits le château de Parsonge (16e s.), le fort du Paillet de l’époque Séré de Rivières, la maison natale de J.-M. Vianney (1786-1859), le «curé d’Ars». Le complexe touristique de la Porte de Lyon est situé à l’est de la commune, non loin du lycée Rabelais; au sud-est s’étend le parc d’activités de Paisy, devenu Parc d’Affaires au sein d’un ensemble dit Techlid partagé avec Limonest, Écully et Champagne-au-Mont-d’Or. Un échangeur N6-A6 a été dessiné au-dessus du tunnel de la voie ferrée de Lyon à Roanne, la N7 passe dans la partie occidentale de la commune. Dardilly a de nombreuses entreprises de services et de commerce, dont un gros centre commercial Auchan (430 sal.) entre A6 et N6 à la Porte de Lyon, avec Castorama (190 sal.) et autres magasins associés, et un complexe hôtelier de 750 chambres. L’industrie est représentée par la corderie Bolduc (ficelles et filets 70 sal.), la fabrique de mélangeurs Mixel (60 sal.), les ascenseurs Astec (50 sal.), la confection féminine Zulli (75 sal.), les conserves de fruits Materne (120 sal.). Dans le tertiaire, distributeurs de matériels électriques Stanley Black et Decker (160 sal.), de systèmes de réfrigération (Trane, 80 sal., groupe états-unien American Standard), de matériels Eurotherm (65 sal.), d’électronique SEIPRA (70 sal.), d’ordinateurs SCC (160 sal.), de matériels pour coiffeurs GHD (55 sal.); sociétés de services aux entreprises Bureau Veritas (160 sal.), analyses SITES (85 sal.); informatique Solwar Auto (100 sal.), Foederis (95 sal.), T2I (50 sal.) et Bitti (50 sal.); ingénierie Oxya (65 sal.) et Actemium (50 sal.), conseil Intertek (70 sal.); télécommunications Hub One (110 sal.) et Gaude (50 sal.); La Poste (85 sal.); nettoyages Tessali (75 sal.) et Isor Santé (55 sal.), entretien du linge des résidants de maisons de retraite AB3; (640 sal.); travaux publics Spie Batignolles (110 sal.), couverture Le Ny (70 sal.). (29 060 Décinois, 1 701 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, dans la Métropole de Lyon, 12 km à l’est de la préfecture, sorti de l’Isère en 1968. L’autoroute de contournement de Lyon traverse la commune au nord, et la longe au sud-est après avoir emprunté le viaduc du Grand Large; échangeur au NE. L’association de Décines et de Charpieu est ancienne: elle était déjà acquise en 1790. Le territoire est divisé en deux domaines distincts: au nord, il occupe une partie de la presqu’île entre le plan d’eau de Miribel-Jonage et le canal de Jonage, élargi en lac (le Grand Large, 150 ha) et partagé avec Meyzieu. Au centre et au sud, la plaine du Velin a été urbanisée et de vastes zones industrielles s’étalent du côté ouest, formant l’ensemble de la Soie, partagé avec Vaulx-en-Velin, ainsi nommé en raison des implantations d’une ancienne et grande usine de soie artificielle. La commune partage emplois tertiaires et industriels. Côté tertiaire, magasin Intermarché (70 sal.), location de matériel médical Elivie (60 sal.), location de compteurs ISTA SECG (65 sal.); transports DHL (80 sal.), nettoyages GSF (400 sal.), MJCM (210 sal.), Multiservices AJLM (150 sal.); blanchisserie MAJ (90 sal.); promotion immobilière AST (Natilia, 120 sal.), distribution d’électricité Enedis (50 sal.), club de sports Olympique Lyonnais (190 sal.). Les fabrications portent sur les médicaments Gifrer Barbezat (220 sal.), ls implants et prothèses SERF (150 sal.); métallerie Adel (60 sal.), portes souples et fermetures Maviflex (130 sal.), pose de réseaux de télécommunications Sysoco (50 sal.). La commune soigne parcs et jardins, et a fait planter par les élèves des écoles, en plusieurs années, une forêt de 10 000 arbres aux portes du parc de Mirabel-Jonage, formant la forêt du Machet. Décines-Charpieu a deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, un collège privé, deux cliniques privées totalisant 125 lits dont la clinique Grand Large (145 sal.); centre culturel du Toboggan. À l’est en bordure de la N346 a été achevé en 2016 le grand stade polyvalent Groupama (60 000 places), privé, conçu par le cabinet Populous, utilisé par l’Olympique Lyonnais, pour des compétitions internationales et toutes sortes de manifestations, dont des concerts. La population a suivi une progression constante depuis 1920, mais a ralenti après les 20 000 hab. de 1975; elle a toutefois augmenté de 4 740 hab. depuis 1999. (19 140 Écullois, 845 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon; juste au NO de Lyon. La commune est séparée de celles de Charbonnières et de Tassin-la-Demi-Lune par le vallon du ruisseau des Planches, qui descend vers Vaise; deux gros échangeurs sur l’A6, gare. Sa croissance est relativement récente: elle avait 3 000 hab. entre 1866 et 1911, 5 300 en 1954, puis elle est passée à 10 000 en 1968, 18 400 en 1990; elle n’a gagné que 370 hab. après 1999. La ville associe des activités tertiaires et industrielles. Les premières dominent nettement. Dans la santé et l’éducation, Écully accueille les cliniques Val d’Ouest Vendôme (380 sal.) et Mon Repos (80 sal., psychiatrique, du groupe Ramsay); un collège et un lycée publics, et un centre de formation agricole. Au centre de la commune est né l’ensemble para-universitaire ou campus d’Écully, autour de l’École centrale de Lyon, comportant essentiellement des formations du secteur privé; il comprend l’École de Management de Lyon, l’Institut textile et chimique et l’Institut du textile et de l’habillement, le Centre d’études supérieures industrielles (CESI), le Centre technique et l’Institut de recherche de la teinture et du nettoyage, auxquels s’ajoutent l’Institut Paul Bocuse au château du Vivier (hôtellerie et arts culinaires), le Centre de perfectionnement aux affaires, l’Institut universitaire professionnel des Finances, l’Institut de socio-économie des entreprises et organisations (Iseor), le Groupe d’analyse et de théorie économique (Gate) et même une Association de recherche-développement de l’enseignement multimédia interactif (Ardemi). Dans les commerces et services, Écully accueille un très gros hypermarché Carrefour (550 sal.), les sociétés d’informatique IBM (220 sal., vente et maintenance), de gestion financière Seqens (110 sal.), de conseil Algoe (100 sal.); ingénieries Centrum T&S (190 sal.), Nerco (80 sal.), Centrale Information (65 sal.), Vibratec (55 sal.); siège de la firme d’appareils ménagers SEB (310 sal.), «centre d’appui» de la Banque nationale de Paris (140 sal.); enseignement supérieur Early Makers (440 sal.); restauration collective Ador (620 sal.); nettoyage GSF Mercure (360 sal.), gardiennage Torann (200 sal.); négoces de matériels de tests Ch. River (65 sal.). Du côté des fabrications se signalent les usines de produits phytosanitaires BASF Agro (allemand, 160 sal.) et d’électroménager Calor (110 sal.). (9 980 Feyzinois, 964 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 13 km au sud de Lyon sur la rive gauche du Rhône. Elle a été transférée de l’Isère dans le Rhône en 1968. Elle a deux échangeurs de l’A7 et de la N7, et pour attrait le fort de Feyzin. Son territoire atteint la rive gauche du Rhône et englobe ainsi un tronçon du canal qui la flanque, avec l’île de la Chèvre; elle a un collège public et un privé, et a reçu l’Institut textile et chimique (privé). Sa population n’a atteint les 2 000 hab. que vers 1950, puis est montée à 7 400 hab. en 1975; sa croissance ultérieure a été moins rapide, mais a tout de même été de près de 1 420 hab. depuis 1999. Feyzin est surtout connue pour sa raffinerie du groupe Total (5,8 Mt/an), qui emploie 650 personnes entre le canal du Rhône et l’autoroute A7, et avait été frappée par un grand incendie en 1964. À côté sont les sociétés de maintenance industrielle SPIE (370 sal.), Eiffage Secauto (110 sal.); fabriques de caoutchouc synthétique et plastiques Plymouth (55 sal.) et de matériaux d’isolation Kaefer Warner (140 sal.), de robinetterie Descote (90 sal.), de gaz Air Liquide (90 sal.); mécanique et maintenance Bouygues (85 sal.); dans la logistique, transports Omnitrans (125 sal.) et Trans’Avenir (55 sal.), manutention Socorail (60 sal.); négoce de produits alimentaires Broc (France Frais, 150 sal.). (3 090 Saint-Martinois, 274 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 10 km NNE de Lyn, 5 km au SSE de Neuville-sur-Saône. Elle occupe la petite vallée du ruisseau des Vosges, c’est-à-dire des vourges (broussailles), dite aussi vallée des Prolières. Surtout résidentielle, la commune s’est dotée d’un nouveau centre, et d’une résidence de retraite médicalisée Korian (55 sal.). Elle inclut la plus grande partie de l’île Roy (parc de loisirs). Elle a perdu en 1850 le territoire de Fontaines-sur-Saône, promue commune. De 700 hab. entre les deux guerres, sa population est montée à 1 000 en 1962, 2 000 en 1982; elle a gagné 350 habitants après 1999. (7 160 Fontainois, 232 ha) est une commune du département du Rhône à 9 km NNE de Lyon, dans la Métropole de Lyon, en bord de Saône rive gauche face à Collonges-au-Mont-d’Or; elle a un cloître renaissance restauré, un collège public; supermarché (20 sal.), aide à domicile Atout Délice (30 sal.), nettoyages Cleaneo (40 sal.) et Serenity (30 sal.). La commune est résidentielle et prolonge les urbanisations denses de Caluire-et-Cuire et de Sathonay. Elle a été créée en 1850 à partir de Fontaines-Saint-Martin, avec 970 hab.; elle est passée à 1 500 en 1901, 2 000 en 1936, 6 300 en 1975, puis a ralenti son rythme de croissance, culminant à 7 100 hab. en 1982 avant de baisser un peu, mais a repris 360 hab. après 1999. (15 050 Franchevillois, 818 ha dont 450 de bois) est une commune du département du Rhône à 6 km OSO du centre de Lyon dans la Métropole de Lyon. La ville est dans les collines à l’ouest du ruisseau de Charbonnières et de la voie ferrée de Givors. Elle conserve des restes de château féodal dans la vallée, et le fort du Bruissin à l’ouest. Elle accueille un hypermarché Carrefour (310 sal.), le laboratoire Bienfait (céramiques dentaires, 40 sal.), un gardiennage Securitas (170 sal.). Elle a aussi un établissement de gériatrie des Hospices civils de Lyon (60 lits de médecine, 310 en tout), une école de puériculture. Le centre d’insémination départemental du Bel Air est au nord de la commune. Francheville a eu 2 000 hab. en 1881, 3 500 en 1954 et sa population a fortement augmenté après 1970, passant les 10 000 hab. dès 1985. Elle a encore augmenté de 3 620 hab. après 1999 (+32%). (5 530 Ganathains, 849 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 18 km au nord de Lyon juste au nord de Neuville-sur-Saône. La commune est passée du département de l’Ain à celui du Rhône en 1968; le noyau ancien est à quelque distance de la rive gauche de la Saône, au bord de laquelle s’est établie une zone industrielle. Bailly-Comte (190 sal.) y fabrique des pièces de plastique pour l’automobile (groupe états-unien ITW), Lépine (220 sal.) des appareils médicochirurgicaux, Coatex (160 et 80 sal., groupe suisse Omya) des polymères pour peintures, BASF (130 sal.) des produits d’agropharmacie. Genay a aussi un hypermarché Leclerc (150 sal.), des entrepôts de produits chimiques Univar (néerlandais, 100 sal.), un négoce de produits alimentaires Disprodal (80 sal.); transports Geodis (390 sal.); maçonnerie Afonso (100 sal.), travaux publics De Filippis (groupe Vinci, 70 sal.). L’A46 contourne la commune par le nord mais un échangeur avec péage est à la limite du territoire et la SAPRR y a une base d’entretien des autoroutes (110 sal.). La population communale est longtemps restée proche de 1 000 hab. (1875-1940) puis a augmenté après la guerre, passant par 3 000 hab. en 1979; elle a gagné 830 hab. après 1999. (20 800 Givordins, 1 734 ha dont 345 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 20 km au SSO de Lyon sur la rive droite du Rhône au débouché du Sillon du Gier et sur la rive droite de cette rivière. Elle est membre de la Métropole de Lyon, à laquelle elle est rattachée au prix d’une acrobatie territoriale par l’intermédiaire de sa voisine Grigny: afin d’assurer formellement une indispensable et artificielle «continuité territoriale» de la Métropole, Grigny et Givors ont été reliées à Vernaison par une étroite bande de terrain le long du Rhône, enlevée à la commune de Millery qui refusait d’adhérer à la Métropole. Givors est depuis longtemps un centre d’industrie, qui avait bénéficié d’une verrerie royale en 1756 et d’un canal vers Rive-de-Gier. Le centre-ville a été rénové, et le quartier du Canal aménagé par des élèves de Le Corbusier; nombreuses sculptures urbaines, théâtre et conservatoire; musée de la Résistance et de la déportation, maison du Rhône comme musée-exposition, halte fluviale; grande foire à la paperasse en novembre. La ville avait déjà dépassé les 5 000 hab. en 1835, les 10 000 en 1875; elle est montée à 14 000 hab. en 1921, est restée à ce niveau jusqu’en 1954 puis a connu une nouvelle croissance jusqu’en 1982 (20 500 hab.), avant de perdre 2 000 hab. Elle a augmenté de 2 240 hab. après 1999. Elle est surtout aujourd’hui un lieu d’habitat, et d’activités tertiaires: hypermarché Carrefour (370 sal.) et magasin Castorama (120 sal.), logistique de la Stef (entrepôts frigorifiques SLF, 180 sal.), Grand Frais Gestion (100 sal.), ingénierie Fives Solios (125 sal.); traitement de déchets Suez SITA (50 sal.), stockage d’hydrocarbures Total (120 sal.). Elle abrite deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, un collège et un lycée privés, un centre hospitalier (127 lits médicaux, 200 en tout); La Poste (60 sal.). (9 800 Grignerots, 575 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, juste au nord de Givors de l’autre côté du confluent du Gier et du Rhône. Elle a un nœud ferroviaire et des éléments d’attraction: parc du Manoir, bassin nautique, hôtel de ville du 17e s. avec de belles peintures, maisons bourgeoises du temps de la chapellerie et de la faïence lyonnaises, dont Grigny fut un centre; musée Hosotte d’objets anciens; un collège public, maison de retraite (65 sal.); centre d’insertion des Potagers du Garon (réseau Cocagne). Vers l’ouest, la vallée encaissée du Garon, qui vient du nord et aboutit au confluent du Rhône et du Gier, introduit un couloir de circulation emprunté par la N86 et une voie ferrée vers l’ouest de Lyon. Au NE, une bande de terrain le long du Rhône, enlevée à Millery, lui a été attribuée, en partage avec Vernaison, afin d’assurer la continuité territoriale formelle de la Métropole. L’activité est surtout liée aux transports: plate-forme logistique Easidys du groupe Casino (190 sal.); transports Catesson (80 sal.), Isabelle Bourgeois (6O sal.); magasins Carrefour (85 sal.) et Intermarché (75 sal.); bétons KP1 (120 sal., groupe belge Koramic); interim Adecco (150 sal.), publicité Milee (75 sal.). La population de Grigny n’a guère cessé d’augmenter durant tout le 19e et tout le 20e s., passant par 2 000 hab. en 1877, 4 000 en 1923, 8 000 en 1969 et culminant à 10 200 en 1975; puis elle a perdu plus de 2 500 habitants entre 1975 et 1990, mais vient de regagner 1 860 hab. depuis 1999 (+23%). (8 920 Irignois, 884 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 12 km au sud de la préfecture sur la rive droite du Rhône. La commune conserve les forts de Montcorin et de Champvillars, ce dernier transformé en parc de loisirs et de culture; elle a un collège public et un institut de rééducation; grand domaine de la Damette (17e s.), zone industrielle du Broteau au NE au bord du Rhône. La commune avait 1 200 hab. au milieu du 19e s., 1 500 à la fin, 2 000 en 1931, et s’est surtout peuplée après 1945, passant à 5 000 hab. en 1973 et 8 000 en 1991. Elle a augmenté de 450 habitants après 1999. Irigny est surtout marquée depuis 1967 par sa grosse usine de systèmes de direction pour automobiles Jtekt (groupe japonais Koyo, 600 sal.); elle y ajoute des fabriques de seringues Symatese (190 sal.); transports Breger (65 sal.), négoce d’appareils de chauffage Richardson (110 sal.); magasin Carrefour (85 sal.), gardiennage Artemis (820 sal.). (6 160 Jonageois, 1 211 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 18 km à l’est de Lyon. La bourgade est sur une terrasse de rive gauche du Rhône, dont le canal de Jonage suit précisément le talus. C’est ce canal qui reçoit l’essentiel du débit du Rhône; il en achemine les eaux vers la centrale électrique de Cusset à Vaulx-en-Velin. Long de 19 km, il a été creusé de 1892 à 1899 en mobilisant des milliers d’ouvriers. Il passe par le réservoir du Grand Large (150 ha), à Meyzieu. Jonage était iséroise jusqu’en 1967; elle a un supermarché Carrefour (65 sal.; chaudronnerie MTCI (90 sal.), fabrique de machines de bureau LM Control (50 sal.), installations électriques Eiffage (350 sal.) et Cegelec (180 sal.); transports XPO (160 sal.), UPS (200 sal.), Perrent (200 sal.), Chronopost (85 sal.), Durand (55 sal.); transport d’électricité RTE (450 sal.); négoce d’électronique Wurth (210 sal.). À part la pointe de 1896 en période de grands travaux(1 700 hab. au lieu de 900), elle est restée nettement en dessous de 1 000 hab. jusqu’en 1960 et croît régulièrement depuis. Elle a gagné 760 hab. après 1999. (3 850 Limonois, 839 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 13 km au nord de la préfecture, sur le flanc ouest des collines du Mont d’Or. La commune est parsemée de plusieurs châteaux, surtout des 17e et 19e s.: la Barollière, la Rousselière, Ars, Sans Souci; au château de Sandar est installé un lycée agricole privé. Limonest avait 1 000 hab. en 1931 et a passé les 2 000 en 1980; elle a gagné 1 000 hab. depuis 1999 (+35%). Elle abrite de nombreuses entreprises de services des banlieues lyonnaises: services informatiques Sopra Steria (1 400 sal.), Acoem (190 sal.), Dimo (240 sal.), Carl (140 sal.), Kyndryl (85 sal.), CA Chèques (80 sal.), SAGE (70 sal.), Akanea (60 sal.), Tuanis (60 sal.), Dassault (55 sal.), ASI (50 sal.), services médicaux et fournitures hospitalières General Electric Healthcare (150 sal., ex-Datex Ohmeda), ingénieries Axodyn (190 sal.) et Artelia (55 sal.); services de bureau Acta (470 sal.), conseil Kali (60 sal.), services financiers Paymed (80 sal.); publicité Loyalty (75 sal.). Elle a aussi tout un éventail de négoces: d’électroménager Darty (250 sal.), d’informatique LDLC (330 sal.) et Olys (55 sal.), distribution pharmaceutique GE Medical (150 sal.), produits alimentaires Danone Nutricia (75 sal.), surgelés Sysco (170 sal.); magasin Metro (130 sal.). L’industrie est représentée par une fabrique d’aliments pour enfants Bledina (170 sal.), La Barrière automatique (140 sal.), la bijouterie Gemms Concept (110 sal.), les engrais Evergreen Garden (120 sal.); installations électriques EDF ENR (200 sal.). Techlid, dont le siège est à Limonest, est le nom d’une association qui cherche à fédérer le «pôle de développement de l’Ouest lyonnais» et son suffixe lid laisse entrevoir le début de ceux de Limonest et de sa voisine Dardilly. Ce pôle met en avant, d’un côté, l’ensemble de parcs d’activités qui longent l’A6: centre commercial de la Porte de Lyon à Dardilly et Limonest, parc d’affaires de Dardilly, parc d’activités du Sans-Souci à Limonest et parc d’activités de Champagne-au-Mont-d’Or; d’autre part, les ensembles universitaires d’Écully et Marcy-l’Étoile. Cela représenterait plus de 5 000 établissements de toutes tailles, 37 000 salariés et plus de 5 000 étudiants. (3 230 Lissilois, 566 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 16 km NNO de Lyon, 4 km au NO de Limonest, au passage de la N6 et de l’A6 (sans échangeur); appareils médicochirurgicaux Cair LGL (50 sal.), Transports frigorifiques des Monts d’Or (TFMO, 170 sal.), négoce de boissons Selecta (100 sal.). Des lotissements et le château du Bois-Dieu sont dans la verdure au sud de la commune dans la petite vallée du Semonet, affluent de l’Azergues. La commune avait 430 hab. en 1954 et a crû surtout de 1975 (730 hab.) à 1999; elle n’a pas gagné 100 hab. depuis 1999. (528 630 hab., 4 787 ha) est la préfecture du département du Rhône, le siège de la Métropole de Lyon et chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes, au confluent de la Saône et du Rhône. La commune, beaucoup moins étendue que celles de Paris et Marseille, est la troisième de France pour sa population, comme sa Métropole. Lyon a été inscrite en 1998 au patrimoine mondial de l’Humanité (Unesco). La commune de Lyon avait 150 000 hab. en 1836, 402 000 en 1886, 524 000 en 1911. Elle a culminé à 580 000 en 1931 puis sa population a diminué, au profit des banlieues, jusqu’en 1982 (413 000 hab.). Elle augmente depuis et a crû de 75 440 hab. entre 1999 et 2023 (+17%). La croissance s’est faite en partie en étendant le territoire communal: Lyon a absorbé Croix-Rousse (29 000 hab.), La Guillotière (44 000 hab.) et Vaise (9 200 hab.) en 1852, Saint-Rambert-l’Île-Barbe (7 200 hab.) en 1962. La Métropole de Lyon rassemble 59 communes, 1 416 600 habitants. L’arrondissement de Lyon a 1 628 900 hab., 135 communes. Mais la ville est elle-même, comme Paris et Marseille, divisée en arrondissements: actuellement neuf. La création de la Métropole en 2015 a supprimé les 14 cantons de la commune (révisés en 2000); ils ont été remplacés en 2020 par 14 circonscriptions électorales qui ne portent pas le nom de cantons et partagent la Métropole couvrant l’ensemble de la commune et elle seule, six d’entre elles portent le nom de Lyon assorti d’un point cardinal. Lyon a bénéficié à la fois d’une intéressante position locale de carrefour où convergent le haut Rhône, le sillon du Jarez et le grand couloir séquano-rhodanien, et plus largement de sa situation sur l’un des grands isthmes européens, historiquement entre Royaume et Empire, Paris et Méditerranée, France et Italie, Méditerranée et Mer du Nord. Un village gaulois nommé Condate (le confluent) se tenait sur la rive gauche de la Saône, à la sortie du défilé de Pierre Scize (actuel quartier des Chartreux et du quai Saint-Vincent). L’occupant romain a préféré s’établir en 43 avant notre ère sur les hauteurs de Fourvière, dont le nom même vient de Forum Vetus, la vieille place; il appela le site Lugdunum, ce qui peut s’interpréter comme Clairmont mais qui peut dériver du dieu gaulois Lug, vénéré par les Ségusates du lieu. Il reste de cette époque de nombreux témoins archéologiques, même des restes d’un aqueduc qui prenait l’eau au Gier à 75 km. Une troisième implantation, plus précaire, tirait parti de la zone marécageuse, presque amphibie, de la péninsule de confluence (ancienne île de Canabae, du côté de l’actuelle place Bellecour). Lugdunum devint assez tôt à la fois pour les Romains la capitale des Gaules, point d’ancrage stratégiquement proche de la péninsule italienne, et un lieu de rassemblement de chrétiens qui en fit plus tard aussi une capitale religieuse, l’évêque de Lyon ayant le titre de primat des Gaules. Les Gaules ont d’ailleurs été divisées par les Romains en deux, puis quatre Lyonnaises ayant pour capitales Lyon, Sens, Rouen (Lyonnaise seconde) et Tours (Lyonnaise troisième). Il y avait là de quoi attirer des foules, et des marchands avec elles. Ceux-ci ont su prospérer et obtenir tôt des franchises, puis la direction de la ville dès 1336. La ville médiévale, au pied de Fourvière sur la rive droite de la Saône dans l’actuel quartier Saint-Jean, se tassa dans un lacis de rues étroites et actives. L’imprimerie y apparut dès 1473.Les mines des monts du Lyonnais et du Beaujolais, les échanges d’échelle continentale, la diffusion de l’industrie de la soie introduite de l’Italie à partir des années 1540 et la sériciculture diffusée dans le Vivarais au début du 17e siècle donnèrent aux affaires lyonnaises une plus grande ampleur; Lyon déborda alors sur la presqu’île, qui fut drainée et corsetée de digues, et peuplée au point de devenir le nouveau centre, du 16e au 18e siècle. Fortes des capitaux accumulés, Lyon et sa région furent un lieu d’innovation, où s’illustrèrent du côté ardéchois les Montgolfier et Marc Seguin, du côté des monts du Lyonnais Thimonnier, en 1804 Jacquard et son métier à tisser, plus tard Ampère, les frères Lumière ou Mérieux; Lyon fut dès 1832 le terminus de la première ligne ferroviaire à vapeur établie en France, et à la même époque le lieu de la révolte des ouvriers de la soie, les canuts (1831 et 1864). La Révolution l’avait nommée Commune-Affranchie et y fut sanglante, mais elle n’avait que momentanément perturbé les affaires. Lyon devint une ville de banque et poursuivit ses activités marchandes, commandant par le système de la «fabrique» les industries dispersées dans les montagnes voisines. La production industrielle proprement dite n’y apparut que tard, à l’extrême fin du 19e s. et au 20e, ce qui entraîna son expansion rapide, mais tardive, sur la rive gauche du Rhône; le plan d’urbanisation moderne du quartier marécageux des Brotteaux engagé à la fin du 18e s. par Jean-Antoine Morand y fut quelque peu altéré, mais a laissé de puissants monuments et bâtiments publics, dont les fleurons furent la préfecture et l’université, et tout un quartier d’habitations bourgeoises. Une fois le mouvement déclenché, il parut sans limites, entraînant l’absorption de communes voisines et l’apparition de vastes banlieues ouvrières. Durant son long règne, un maire comme Édouard Herriot (1872-1957, maire de 1905 à 1957 sauf de 1939 à 1945) put s’y occuper activement, lançant la Foire internationale de Lyon et de grands travaux, souvent confiés à l’architecte Tony Garnier (halle, stade, hôpital, tunnels, etc.). Les industries nouvelles se sont étalées rive gauche tandis que les premiers gratte-ciel français faisaient leur apparition en 1933 à Villeurbanne, qui fut la première banlieue française à dépasser les 100 000 habitants: cela laissait à la fin du 20e siècle et ultérieurement de vastes espaces à rénover ou «réhabiliter», tant du côté de Gerland qu’au nord près du Rhône, à l’est vers Bron et au-delà. Ainsi l’agglomération lyonnaise est-elle très dissymétrique. Ses parties les plus massives, accueillant à la fois bureaux et administrations, grandes usines et, vers l’est, grandes banlieues ouvrières, sont aujourd’hui dans la plaine alluviale du Rhône et de la Saône, sur la rive gauche du Rhône et dans la péninsule de confluence. Elles sont bordées au nord vers Croix-Rousse et Caluire-et-Cuire, dans le prolongement de la Dombes, et à l’ouest, de Fourvière à Pierre-Bénite, par de hautes terrasses de cailloutis et de moraines glaciaires, parsemées de blocs erratiques tel le Gros Caillou de Croix-Rousse, dont la présence provoqua jadis de belles empoignades scientifiques; ces plateaux ont un soubassement de roches cristallines, apparaissant à la faveur du creusement des rivières, comme à l’île Barbe ou au défilé de Pierre Scize («sciée»). Ils sont relayés à l’ouest, au-delà d’un long vallon localement nommé Vallée Verte vers Tassin et qu’empruntent une voie ferrée et une route, par un plateau de terrains cristallins, issu d’une surface d’érosion du massif ancien; les monts du Lyonnais ne commencent qu’un peu plus loin, tandis qu’au nord-ouest des couches très inclinées de terrains sédimentaires s’accrochent sur ce socle en donnant les monts d’Or. Les reliefs occidentaux portent des banlieues plutôt riches, où s’insinuent quelques activités de pointe, bureaux ou technologies avancées. Les fusions de communes n’ont pas suffi à régler les questions de gestion d’une agglomération aussi peuplée; aussi Lyon fut-t-elle également dans ce domaine une ville pionnière, par la précocité et la réussite de la Courly, communauté urbaine de la région lyonnaise installée dès 1969 et rebaptisée depuis communauté urbaine du Grand Lyon, enfin Métropole de Lyon. Neuf arrondissements divisent la commune. Lyon-1 (29 300 hab.) occupe le nord de la partie étroite de la presqu’île entre Saône et Rhône, montant vers les collines de la Croix-Rousse; le quartier principal est celui des Terreaux, longtemps la partie marchande de la ville, non sans avoir abrité des domaines ecclésiastiques comme en témoignent les places et rues des Chartreux, des Capucins, des Augustins ou des Feuillants. Deux grandes percées nord-sud du 19e siècle, les rues de la République (d’abord Impériale…) et Édouard-Herriot, l’ont un peu ouvert. Sur la place des Terreaux, ornée d’une fontaine monumentale de Bartholdi et animée par Buren en 1994, donnent le grand Musée des Beaux-Arts (17e s.) et l’hôtel de ville, vaste bâtiment plusieurs fois réaménagé du 17e au 19e s., derrière lequel est l’Opéra, reconstruit en 1993 par Jean Nouvel. Un peu au nord, le jardin des plantes entoure l’amphithéâtre romain dit des Trois Gaules, et voisine avec l’École des Beaux-Arts et le musée des Télécommunications. Au nord-est près du Rhône, l’échangeur du pont De Lattre de Tassigny, à la sortie du tunnel de la Croix-Rousse, est proche d’un long jardin public. Toute cette partie septentrionale, à la racine de la péninsule, dénommée Pentes de la Croix-Rousse, est classée en «quarter prioritaire». Au nord-ouest sont les lycées Ampère et de la Martinière, le lycée du tissage Diderot, qui a fusionné avec le précédent, et l’église Saint-Bruno des Chartreux (17e-18e s.), avec cloître et grand jardin des Chartreux près de la Saône. Le vaste bâtiment des Subsistances, ancien couvent devenu intendance militaire, a été entièrement restauré comme lieu de création artistique tandis que le Grenier d’Abondance voisin, édifié au 18e s. pour l’approvisionnement en blé de la ville, est également passé des nourritures matérielles aux spirituelles en abritant la direction des affaires culturelles et l’atelier de danse du Conservatoire de musique qui est proche, mais de l’autre côté de la Saône. Cette rive concave de la Saône, longée par le quai Saint-Vincent et flanquée à l’ouest par le fort Saint-Jean, qui remonte au 16e s., fut jadis le site même de Condate, le village gaulois du confluent. L’arrondissement était le plus ouvrier et le plus pauvre de Lyon avant 1970; mais il a connu depuis une profonde mutation vers l’embourgeoisement, au prix de réfections complètes de l’habitat, au point de devenir l’un des plus chers de la ville. Le ton y est donné par les professions scientifiques, artistiques et enseignantes. Les entreprises privées sont rares: seuls émergent les services financiers Sodexo (390 sal.), l’informatique Ikeos (110 sal.). Lyon-2 (30 800 hab.) est l’arrondissement du sud de la presqu’île. Sa partie nord est le quartier des Cordeliers, principalement financier malgré son nom: palais de la Bourse, Banque de France et bureaux, musée de la Banque et de l’Imprimerie, non loin de l’église flamboyante et renaissance Saint-Nizier (15e s., sur un très ancien sanctuaire) et de la rue Mercière, dont le nom est une déformation de Mercatoria, rue des Marchands. Le vénérable lycée Ampère, au bord du Rhône, lui a été rattaché. Tout un ensemble de rues commerçantes et très fréquentées, ponctuées d’hôtels bourgeois, mène ensuite à la grande et monumentale place Bellecour (310 m sur 200) aux façades de 1800, tout en rappelant d’autres anciennes possessions ecclésiastiques (places des Jacobins et des Célestins); la rue et la place de la République, piétonnes, jalonnent l’axe principal. Au bord du Rhône se tiennent les vastes bâtiments de l’Hôtel-Dieu, avec le musée des Hospices civils; vers la Saône, où était l’ancienne Préfecture, se repèrent le marché, et le théâtre des Célestins. Vers le sud, le quartier de la Charité, très animé aussi et riche en demeures anciennes de prestige, occupe l’espace entre la place Bellecour et la gare de Perrache, avec les hôtels de la police et des postes, l’université catholique, l’église abbatiale Arnay-Charité en partie du 12e s., les musées des Tissus et des Arts décoratifs. La place Carnot y apporte une touche de verdure, devant le Centre d’échanges aménagé près de la gare Perrache pour assurer le passage souterrain de l’A6, les accès à la gare routière et aux transports en commun. Au sud de la gare, la presqu’île se termine par un quartier moins attrayant, d’entrepôts et d’immeubles sans grâce, où se juxtaposent prison et gendarmerie, marché de gros, le port Rambaud sur la Saône et des emprises ferroviaires, plus quelques installations de sports et loisirs (palais de glace, maison de la culture de Perrache). Cette péninsule est en pleine restructuration, la ville désirant y faire un réaménagement de prestige autour du thème de la Confluence; le musée des Confluences s’y est établi, ainsi que des établissements universitaires. Ce 2e arrondissement accueille notamment les services financiers LCL Crédit Lyonnais (450 sal.), BNP (350), Société Générale (190), HSBC (150), Deloitte (110); télécommunications Orange (240) et Phone Régie (AZ, 260); ingénieries Extia (210) et Bee (200), enseignement supérieur privé Bellecour (120); informatique DCarte (160), Sopra Steria (110); foires et salons GL (110), Musée des Confluences (110), journal Le Progrès de Lyon (490); aide à domicile Age et Perspective (140); magasins de prêt-à-porter Davimar (Berence, 175 sal.), Monoprix (160), FNAC (110), d’informatique Apple (100); hôtels Intercontinental (150) et Sofitel (120); logiciels éducatifs Arkane Studios (160); constructions Eiffage (210); interim Kelly (360), Select TT (350), Pagel (110), Adecco (100); La Poste (740 sal.), SNCF Voyageurs (700 sal.). Lyon-3 (101 800 hab.) est au nord-est limitrophe de Villeurbanne et de Bron, largement étendu à l’est du Rhône, le plus peuplé de la ville, où a été aménagé en deux étapes le second «centre» de Lyon. Près du Rhône, la préfecture et l’hôtel du département voisinent avec un quartier 1900, de plan en damier, aux intéressantes façades «arts déco», avec palais de justice, bourse du travail, halles. Plus loin vers l’est, le quartier de la Part-Dieu date des années 1970: vaste gare nouvelle pour les trains à grande vitesse (1978), immense centre commercial, cité administrative et bibliothèque municipale (1972), tour symbolique du Crédit Lyonnais, en forme de crayon, haute de 142 m et dénommée le Signal (1977), centre d’affaires, auditorium Maurice-Ravel en forme de conque (1975), siège de la Métropole (ex-Courly). Au-delà des voies ferrées, l’arrondissement s’étire encore sur près de 4 km jusqu’à la limite de Bron. Un premier ensemble est constitué autour de l’ancien fort de Montluc, avec prison et caserne de CRS. Un autre, tout à l’est, forme le quartier de Montchat, issu d’un lotissement à visée populaire de 1858. Un troisième, à la pointe SE, est le quartier de Grange-Blanche ou quartier des hôpitaux: immense hôpital Édouard-Herriot conçu par Tony Garnier, écoles d’infirmiers, hôpital des Armées, musée d’histoire de la médecine — les facultés de médecine et d’odontologie sont voisines, mais dans le 8e arrondissement. Le quartier abrite aussi la fondation Berliet, dans une villa arts-déco. Dans le domaine financier se signalent la BNP (290 sal.), la Banque Populaire (410), le Crédit Mutuel (120), la Société Générale (120) et les assurances Allianz (800), April (610), Axa (660), Alpes Assurances (410), MMA (210), les conseils Amaris (320) et Alexio (180), les services financiers Action Logement (180) et Sodiaal (130), la comptabilité Ey (180). Dans d’autres domaines, informatique DCS Easyware (350 sal.), ITS (300), SII (180), Carrefour (160), Franc (150), Devoteam (130), Norsys (130), A+A (120) et Abbeal (110); ingénieries Apside (240), Artelia (170), Eco CO2 (120), contrôle technique Socotec (150); bureaux Interflora (120); interim Adequat (680 et 510 sal.), AD Perm (530), Randstad (360), Domino (300), Manpower (240), LM (180), Select TT (120), Effibat (110), ISG (110); travaux publics Bouygues (120); hypermarché Carrefour (360 sal.), magasins Primark (330) et Apple (120), négoces de produits de beauté Naos (330), de café Nespresso (170); Orange (1 380); France Télévisions (250 sal.), EDF (390), Engie (250), transports de voyageurs Keolis (4 430), Air France (250), SNCF (130), La Poste (200); courrier Takeaway Com (170); distribution de chaleur Dalkia (240), d’électricité Enedis (130); restauration Sea Chefs (330); maison de retraite les Jardins d’Arcade (410); centre d’appel Téléperformance (180); nettoyages GSF (380) et NSE (200), gardiennage BSL (190). Dans la production, produits chimiques Solvay (1 700 sal.), Rhodia (480) et Specialty Operations (360), fabrique de pâtes Panzani (810 sal.). Lyon-4 (36 300 hab.) correspond à la Croix-Rousse, entre Saône et Rhône mais dans la partie élargie, septentrionale et élevée de la presqu’île; juste au nord du boulevard de la Croix-Rousse qui le sépare de Lyon-1. C’est l’ancien quartier des canuts et du travail de la soie, aux grandes bâtisses à multiples et hautes fenêtres caractéristiques des ateliers et aux multiples traboules; la Maison des canuts en rappelle l’art et le passé, les Ateliers de Soierie vivante proposent des visites. Des espaces verts ont été préservés à l’ouest, comme le grand jardin public de la Cerisaie; hôpital de la Croix-Rousse, lycées, IUFM. Au nord, l’arrondissement est bordé par la commune de Caluire-et-Cuire; au sud, un tunnel routier le traverse sur plus de 2 km entre Vaise et les Brotteaux. La population s’est embourgeoisée et l’habitat amélioré comme dans le 1er arrondissement qu’il prolonge au nord, mais avec des professions plus orientées vers les affaires. S’y trouvent les bureaux de la Compagnie Nationale du Rhône (550 sal.), l’Immobilière Grand Large (150 sal.), l’aide à domicile AtHome (280 sal.), un Monoprix (150 sal.). Lyon-5 (49 500 hab.) est à l’ouest de la Saône et voisine avec Tassin-la-Demi-Lune, Francheville et Sainte-Foy. L’arrondissement comprend deux parties bien distinctes. La plus connue est la grosse colline de Fourvière qui, montant à 309 m, domine la rivière de 130 m et offre de superbes vues sur Lyon. Elle-même est fort complexe. Dans sa partie la plus élevée, elle conserve un très riche ensemble archéologique, autour du théâtre romain et de l’odéon, cernés d’un jardin archéologique, avec le musée archéologique et des restes d’aqueduc romain. Aux environs s’étend le quartier de Saint-Just, avec le lycée Jean Moulin et l’École d’architecture, l’hôpital de l’Antiquaille; un funiculaire y accède. Juste au nord, toujours sur la crête, accessible par l’autre funiculaire à partir de la même gare, a été achevée en 1896 la peu discrète basilique mariale, dans le style noébyzantin de l’époque, assortie de l’archevêché, du petit hôpital Sainte-Croix et d’un musée de l’Œuvre catholique; les espaces verts du parc des Hauteurs et de la Sarra s’étalent vers l’ouest; une réplique réduite de la tour Eiffel, la Tour métallique (85 m de haut, de 1893) sert de relais de télévision. Au pied de Fourvière en bord de Saône est l’un des plus vieux quartiers de Lyon, à l’emplacement de la ville médiévale: Saint-Jean, riche en maisons anciennes, notamment de la Renaissance, souvent ornées de belles cours intérieures, autour de la grande cathédrale romane et gothique (12e-14e s., avec crypte archéologique et trésor), flanquée d’un jardin archéologique, et de l’ancien palais de justice. C’est de là que partent les funiculaires vers Fourvière et Saint-Just. C’est aussi le quartier caractéristique des traboules de Lyon, ces passages tortueux et imprévisibles entre immeubles, qui ont facilité le travail des Résistants, dont Lyon fut une place stratégique. Le quartier Saint-Georges prolonge ce vieux Lyon vers le sud; on y visite le musée des Automates. Vers le nord, la vieille ville se prolonge dans le quartier de Saint-Paul, qui fut celui de la finance (place du Change, rue Juiverie où s’installèrent les banquiers italiens); il comprend une gare, les archives départementales, le musée historique et des marionnettes de l’hôtel de Gadagne, le palais de la Miniature, le palais Bondy et le guignol Mourguet, l’ancien hôtel du Gouvernement (16e s.). De l’autre côté de l’A6 qui, rejointe par la N6 et la N7, emprunte le célèbre tunnel de Fourvière qui descend vers la Saône sur près de 2 km, et que surmonte la route sinueuse de la montée de Choulans, le quartier Saint-Irénée est relativement ancien et prolonge Fourvière; il s’est également révélé riche en restes gallo-romains; il accueille la résidence universitaire au nom du géographie lyonnais André Allix, l’hôpital Debrousse. Au-delà, l’arrondissement occupe une grande étendue sur le plateau autour du Point du Jour; des bureaux et lieux d’activité s’y éparpillent, comme le centre de formation des personnels communaux, le lycée Branly, l’hôpital gériatrique Garaud, le centre de la petite enfance, un centre de réadaptation fonctionnelle. Les gros employeurs sont en nombre limité; Engie (270 sal.), négoce de fournitures Cedeo DSC (110), clinique de Champvert (160), informatique Inetum (680) et Infodesca (110); immobilier Sacvi (150). Lyon-6 (52 600 hab.) est au nord-est de la ville, sur la rive gauche du Rhône, limité à l’est par Villeurbanne et au sud par Lyon-3. C’est le quartier des Brotteaux, dans la plaine du Rhône jadis inondable; près de la moitié de sa surface est occupée par le riche parc de la Tête d’Or, qui comporte un grand lac avec deux îlots (du Tamaris et des Souvenirs), roseraie, jardin botanique et serres, jardin zoologique et parc aux daims, et un Guignol. Au bord du Rhône le long du parc, trône le vaste ensemble récent de la Cité internationale avec musée d’art contemporain, palais des Congrès et siège mondial d’Interpol. Le parc est longé à l’est par la voie ferrée de la Part-Dieu, au sud par le boulevard des Belges où est le muséum d’histoire naturelle (musée Guimet). Au sud, le quartier des Brotteaux a un plan quadrillé et un habitat assez dense; le musée Guimet d’histoire naturelle et le lycée du Parc sont en bordure de la Tête d’Or, le lycée de la Trinité au centre, le lycée Édouard-Herriot au SO, la place de l’Europe au sud près des halles. Cet arrondissement est apparu historiquement comme le plus privilégié de Lyon avec le 2e, avec un record de 44% de cadres et professions intellectuelles, le minimum d’ouvriers (5,5%), ce caractère s’étant fortement accentué depuis les années 1970. Les principaux employeurs sont la clinique du Parc (230 sal.), les ingénieries Egis (520), Abylsen (250), Systra (190), Davidson (100); informatique Thales (220); banque Société Générale (230), comptabilité RSM (Artus Aries 130) et Granat Thornton (110), crédit BPI (120), assurances Generali (120) et Fuji (110), services d’entreprises DHL (180), Total (150), Charlestown (110); voyages La Rutilante (130) et GBT (100); aide à domicile Âge et Perspectives (200), nettoyage MultiServices (310), immobilier Bouygues (100); intérim Manpower (330) et Adwork (150 sal.); Grand Casino (Le Pharaon, 120 sal.), Hôtel international (100); EDF (1 150); fabrication d’équipements de contrôle Imaweb (140). Lyon-7 (84 300 hab.) est un arrondissement de la rive gauche du Rhône, étendu du nord au sud le long du fleuve et qui est l’objet de vastes rénovations. Sa partie septentrionale correspond à l’un des quartiers les plus connus de Lyon, la Guillotière, dont la rue principale sinue encore un peu comme l’ancien chemin rural auquel elle a succédé. Le pont de la Guillotière, d’abord précaire et souvent menacé, fut le premier à être lancé sur le Rhône, dès le 12e s. Le quartier de la Guillotière proche du pont, à cheval sur Lyon-3 et Lyon-7, est classé en «quartier prioritaire». À l’angle NO, près du pont Galliéni, sont les vénérables bâtiments de l’ancienne université, divisés entre Lyon-II et Lyon-III (sciences humaines et sociales); non loin sont le musée des Moulages d’art antique et le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation. Au nord-est se voient le musée des Missions africaines et l’ancien fort de la Mothe, incorporant un château du 18e s. et devenu quartier militaire du Sergent Blandan; lycée technique des industries métallurgiques. Cette partie septentrionale de l’arrondissement est séparée de la partie méridionale par l’emprise des voies ferrées qui sortent de Perrache vers la Méditerranée; elles sont flanquées par la gare de fret et, au sud-est, par les vastes étendues de l’Atelier de construction de Lyon et de l’Établissement régional du matériel des armées sur l’ancien parc de l’Artillerie. Au-delà de l’ensemble d’habitations et d’ateliers un peu monotone de la fin du 19e siècle et de la première moitié du 20e qui forme le quartier de la Mouche et où subsiste le quartier militaire du général Frère, s’est établi le grand parc scientifique qui porte le nom du fécond architecte lyonnais Tony Garnier (1869-1948). L’ensemble est plus connu comme le quartier de Gerland. Il était affecté aux sports et aux activités urbaines que l’on préférait mettre un peu à l’écart, et en aval: abattoirs, désinfection et incinération, traitement des ordures. À la demande d’Édouard Herriot, Tony Garnier y acheva en 1914 le stade de Gerland (rénové en 1984), et une grande halle pour les marchés aux bestiaux, entièrement rénovée en 1988 et affectée aux bureaux, agences et animations de la Technopole. Les espaces libérés ont accueilli des entreprises technologiques, notamment du groupe pharmaceutique Mérieux, et des services aux entreprises, une Cité scolaire internationale, l’École normale supérieure transférée des abords de Paris en 1987, et diverses institutions comme un Institut médico-professionnel et un Institut de rééducation, un Institut Pasteur, une maison des Mères au château de Gerland, et, pour rappeler le passé, une maison du Cuir et l’IFFA (Institut français de la fièvre aphteuse). Plus au sud s’étalent les terre-pleins et les vastes darses du port Édouard-Herriot, qui forment la pointe la plus méridionale de la partie centrale de Lyon et sont en voie de rénovation, avec l’aménagement d’un port de plaisance et d’un parc de 5 ha. Les principaux employeurs sont les ingénieries Assystem (400 sal.), Altran (260), Eras (150), Genoway (130), LAB (100); informatique TESSI (500), Avem (440), Cap Gemini (240), Hardis (220), La Compagnie des Animaux (180); services d’entreprises Equans (120), Colas (110), LIP (100); négoce de fournitures Rubix (250); aide à domicile Homeserve (420); intérim Adecco (680), Randstad (320), Axelis (230), Dynamic RH (140), Adequat (110), Selecta (110); immobilier Alliade (160); nettoyages Cleriance (240), GSF (200), Europrop (170), Alpes Nettoyage (120), C’Kleen (110); gardiennage Fiducial (310), transports de fonds Brinks (120); restauration Retalliance (280); Club Med (170), club de sports LOU (Lyon Olympique, 100); messageries Fedex (230); fourniture et transport de gaz et électricité EDF (1 540), RTE (510), GRTGaz (240), Enedis (200), GRDF (150), Engie (140); service des eaux SAUR (100); La Poste (670). Dans l’industrie, fabrication de médicaments Sanofi Pasteur (580 sal.) et Sanofi Aventis (530), Boehringer Ingelheim (750), Aguettant (360), Genzyme (280) et Arrow (210); robinetterie Velan (260); sables et graviers CMSE (140); installations thermiques Axima (210), électriques INEO Nucléaire (250). Les deux derniers arrondissements, 8 et 9, aux extrémités SE et NO, sont les plus populaires de la ville, avec les plus bas revenus moyens et les plus forts taux de pauvreté. Lyon-8 (86 000 hab., 2e de la ville) occupe le sud-est de la commune, jouxtant Bron et Vénissieux. Ce fut la partie la plus industrielle de la ville, avant que la plupart des gros établissements ne migrent vers les communes périphériques. L’axe du quartier est la ligne droite qui part de Perrache et aboutit à l’A43, par les avenues Berthelot et Mermoz; sa limite septentrionale suit le tracé non moins rectiligne, et parallèle, de la N6 (cours Albert Thomas et avenue Rockefeller). Dans le quartier Monplaisir au NO, voisinent des installations des universités Lyon-II et III, l’hôtel de police, le vaste lycée technique de la Martinière-Monplaisir et le lycée Colbert; l’Institut Lumière, aménagé dans une maison bourgeoise de 1901, dans la rue du Premier-Film, y rappelle les inventions des frères lyonnais. Au nord-est, aux abords du quartier des hôpitaux de Grange Blanche, se concentrent les facultés de médecine, de pharmacie et d’odontologie, le centre anticancéreux. Au sud du grand axe et du vaste cimetière de la Guillotière, les anciens espaces industriels et ouvriers du Grand Trou et du Moulin à Vent, près des voies ferrées, flanquent un très grand parc où est l’hôpital psychiatrique. Un peu à l’est sur la route de Vénissieux, Tony Garnier a dessiné dans les années 1920 la cité des États-Unis, en un rectangle au plan en damier; il est précédé par le lycée des frères Lumière et abrite le musée urbain Tony Garnier; mais il est à présent classé en «quartier prioritaire», ainsi que les barres du quartier Mermoz un peu plus à l’est. À la pointe SE de l’arrondissement se place l’échangeur de la grande rocade de Lyon. Le parc de Parilly est un peu plus à l’est, mais dans les communes de Bron et Vénissieux. Dans les entreprises, hôpital privé Natecia (250 sal.); hébergement collectif Adoma (160), crèche Family+ (120); conseil Go (180); analyses Dekra (220); télécom Free Pro (160), Orange (110); nettoyage GSF (380); La Poste (340); dans la production, Merck Santé (260), labo Phaxam Therapeutics (150), bases pharmaceutiques Givaudan Lavitotte (100); transformateurs JST (240); pâtes Panzani (240). Lyon-9 (52 600 hab.) est au NO de la ville et correspond à l’ancienne commune de Vaise, incorporée en 1852. Il s’étire le long de la rive droite de la Saône, des abords de Fourvière au quartier de Vergoin, limitrophe de Collonges-au-Mont-d’Or. Il voisine ainsi, en outre, avec Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, Saint-Didier-au-Mont-d’Or, Champagne-au-Mont-d’Or, Écully et même Tassin-la-Demi-Lune. Le centre ancien, aux rues étroites et serrées, est face à la Croix-Rousse, au bout du pont Clemenceau; le siège des Compagnons du Devoir s’y est installé. Au sud-est sur la rive de la Saône, resserrée dans le défilé de Pierre Scize où la rivière s’enfonce dans les terrains cristallins, le Conservatoire national de musique a pris la suite de l’ancienne École vétérinaire, déplacée à Marcy-l’Étoile; au-dessus, ancien fort et cimetière de la Loyasse; musée des sapeurs-pompiers. Au sud-ouest, l’arrondissement reçoit l’A6 et l’entonnoir des accès au tunnel de Fourvière. Au nord du vieux Vaise sont la gare ferroviaire et la gare de fret, plus le gros échangeur de la porte de Vaise, à l’arrivée de la N6, donnant accès à la grande rocade souterraine du périphérique nord, qui va d’Écully (porte du Valvert) à Caluire-et-Cuire (porte de Saint-Clair) sur 6,5 km en passant sous la Saône. C’est au nord de cet échangeur qu’a été construit dans les années 1960 le grand ensemble de la Duchère (classé en «quartier prioritaire» avec statut de zone franche urbaine), aux longues barres sans finesse, autour de l’ancien fort et en bordure du parc de Balmont; tour panoramique de 1972, collège, marchés, lycée polyvalent La Martinière. Vers le nord-est, la commune est limitée à une bande étroite le long de la Saône, où sont les deux lycées Jean-Perrin et de la Sauvagère, et inclut l’île Barbe, un rocher de gneiss au milieu de la rivière. Dans les entreprises, clinique de la Sauvegarde (400 sal.) informatique CGI (1 050 sal.), CEGID (910), Modis (420), SQLI (270), Exakis Nelite (140), Woonoz (120), Stormshield (Arkodon, 110), Corhofi (110); ingénieries Arka (500), Altran (450), AptiSkills (140); services d’entreprises Ellisphere (Coface, 120); conseil Ayming (Alma, 310), comptabilité KPMG (330), Crédit Mutuel (140), assurances Segwick (100); immobilier Nexity (160); gardiennages Fiducial (490), Triomphe (240), RPS (240); publicité Networks (100); distribution de gaz GRDF (160); traitement d’ordures Suez RV (240); dans les fabrications, articles pour tennis et badminton et jeux vidéo Babolat (340); agrochimie Bayer (230). L’organisation de la circulation dans une agglomération de cette taille et de cette topographie marquée par deux grands cours d’eau, d’anciennes zones de marais inondables et des reliefs accidentés a posé de difficiles problèmes. Le premier pont sur le Rhône, celui de la Guillotière, fut d’abord en bois et constamment démoli par les crues, jusqu’à l’achèvement en 1560 d’un pont de pierre; mais il dut être souvent remanié, et finalement refait en 1954-1958. Les dénivellations amenèrent à construire des funiculaires, les «ficelles» chères aux Lyonnais, du centre vers Fourvière et Croix-Rousse, dont ne subsistent toutefois que les accès à Fourvière. Les traversées de la ville ont nécessité de longs tunnels, dont celui de Fourvière (2 000 m, ouvert en 1971), célèbre pour ses encombrements, pour le passage de l’autoroute Paris-Marseille et de la nationale 7, celui de Croix-Rousse (1 800 m, 1952), celui du périphérique (ou boulevard de ceinture) sous Caluire (3 700 m, 1999), qui passe sous la Saône et sous Vaise. Au total, le Grand Lyon compte 13 tunnels totalisant 13 500 m, et 45 ponts et passerelles. Il fallut encore assurer la dérivation de l’autoroute tout à l’est par Meyzieu et Saint-Priest, et une troisième grande rocade s’esquisse plus à l’est par l’aéroport. Dans les transports en commun, Lyon dispose de quatre lignes de métro ouvertes entre 1974 et 1991 (31 km au total) et trois de tramway et a préparé prépare la mise en place des lignes de la Leslys (Liaison express Lyon-Saint-Exupéry) sur 23 km, pour 2009. Lyon est desservi par deux aéroports commerciaux, celui de Bron pour l’aviation d’affaires et le grand aéroport Saint-Exupéry à Colombier-Saugnieu. Le port Édouard-Herriot, aménagé à partir de 1937 par la CNR (Compagnie nationale du Rhône) sur la rive gauche du Rhône du côté de Gerland, occupe 184 ha et dispose de trois grandes darses. Il peut accueillir des automoteurs de 1 300 t et des convois poussés de deux barges (4 400 t); son trafic annuel est autour de 11 Mt , mais dont seulement 1,4 Mt par voie d’eau et 2,5 Mt par pipeline. l est le premier port intérieur français pour le trafic de conteneurs (150 000 à 200 000). La commune de Lyon accueille principalement sur son territoire des activités tertiaires. Les activités culturelles sont de haut niveau. La ville accueille une trentaine de scènes de théâtre, dont la scène nationale de la Croix-Rousse et l’Opéra de Lyon, l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (Ensatt), plus une douzaine de cafés-théâtres et, surtout, quatre théâtres de marionnettes consacrés à Guignol, création lyonnaise de 1808 et figure emblématique de la ville. Une Maison de la Danse s’ajoute au Conservatoire national supérieur de musique et de danse (Cnsmd) et à deux ou trois autres lieux de danse. La musique dispose de plusieurs lieux de concert dont l’Auditorium de la Part-Dieu. Lyon propose une vingtaine de musées: Beaux-Arts, Art contemporain, Institut Lumière, Imprimerie, Gadagne (histoire et marionnettes), Gallo-romain (Fourvière), Tissus et arts décoratifs, Histoire naturelle (Guimet), Africain, Art sacré, Automates, Miniature, Anatomie, Histoire de la médecine et de la pharmacie, de la Résistance et de la Démocratie, des canuts, le musée urbain Tony Garnier, des hospices civils, des sapeurs-pompiers, bientôt celui des Confluences, plus quelques autres dans le Grand Lyon dont l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne. L’enseignement supérieur et la recherche sont à la hauteur de la position nationale et internationale de Lyon dans de nombreux domaines. Les trois universités se partagent 100 000 étudiants: 46 700 à l’université Claude Bernard Lyon I (sciences et médecine); 27 700 à l’université Lumière Lyon II (sciences sociales), 28 200 à l’université Jean Moulin Lyon III (droit, lettres et langues, philosophie) auxquelles s’ajoute l’Université Jean Monnet-Saint-Etienne (20 000 étudiants). La commune de Lyon héberge l’Institut d’Études Politiques, l’Institut des Assurances, l’École nationale des Beaux-Arts ainsi que le Conservatoire et l’Ensatt (théâtre), l’Université catholique et l’École catholique d’arts et métiers (Ecam). La commune a également reçu l’École nationale supérieure (sciences) et l’ENS des Lettres et sciences humaines en décentralisation de Paris. Elle abrite aussi l’Institut Polytechnique de Lyon (3 100 étudiants, 320 salariés), qui regroupe quatre écoles: l’École supérieure de Chimie, physique, électronique (ECP), l’Isara (Institut supérieur d’agriculture Rhône-Alpes, École d’ingénieurs en alimentation, agriculture, environnement et développement rural), l’Ecam et l’Itech (Institut textile et chimique de Lyon); mais celui-ci est situé à Écully. La ville a reçu plusieurs installations de recherche majeure, surtout dans le domaine de la santé: en particulier le Centre International de Recherche sur le Cancer (Circ), l’Institut international Trace Element (Unesco), le Centre européen de recherche en virologie immunologie (Cervi). Lyon a également des laboratoires des grands instituts nationaux (Inserm, Inrae, Cnrs, Ird), quatre IUT, six écoles de commerce et gestion, une Université de la Mode dépendant de l’université Louis Lumière, et bien entendu une grande quantité de lycées et collèges publics et privés. L’Académie de Lyon ne couvre toutefois que les trois départements de l’Ain, de la Loire et du Rhône, le reste de la région relevant de Grenoble. La croissance des universités et des autres établissements les amène à dissocier leurs installations, et à s’établir aussi dans les communes de banlieue, notamment vers Bron et vers Vaulx-en-Velin. Il en est un peu de même des grandes écoles et instituts. L’Insa (Institut national des sciences appliquées), l’École nationale supérieure des sciences de l’information et bibliothèques (Enssib), l’Istil (Institut des sciences et techniques de l’ingénieur) et l’Institut régional d’administration sont à Villeurbanne; l’Entpe (École nationale des travaux publics de l’État) et l’Ecole d’architecture de Lyon sont à Vaulx-en-Velin, l’École nationale vétérinaire de Lyon et l’Intefp (Institut national du travail, de l’emploi et de la Formation professionnelle) sont à Marcy-l’Étoile; l’École Centrale de Lyon est à Écully comme l’Itech et l’Institut Paul Bocuse (École des arts culinaires et de l’hôtellerie), l’École nationale supérieure de police est à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, l’École du service de santé des armées à Bron, le Centre de recherche astronomique à l’observatoire de Saint-Genis-Laval. Outre les abondantes institutions judiciaires et administratives d’une capitale de cette ampleur, Lyon reste une place militaire de premier rang, où siège le commandement de la région Sud-Est avec toutes ses directions, plus le 7e Rmat (régiment de matériel) et le 22e BI (bataillon d’infanterie), ainsi qu’un établissement du génie. Lyon se distingue également dans certains sports, surtout le football avec l’Olympique lyonnais, plusieurs fois champion de France, créé en 1950 par un homme d’affaires lyonnais; le club a changé de propriétaire en 2022 au profit d’un homme d’affaires états-unien; le nouveau stade, appartenant à Groupama, est à Décines-Charpieu à l’est de Lyon. Le patronat lyonnais, est un des mieux organisés de France; il avait appelé à la mairie de Lyon l’économiste Raymond Barre, ancien Premier Ministre et maire de 1995 à 2001, et Lyon eut pour maire sous le régime de Vichy Georges Villiers, qui fut le patron des patrons à la direction du CNPF de 1946 à 1966. Cliquez sur la carte pour faire votre choix (3 560 Marcillois, 537 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 11 km au NO de Lyon. Elle est le lieu de naissance des entreprises de la famille Mérieux, et depuis s’est spécialisée dans la biologie et la santé: elle accueille à la fois l’École nationale vétérinaire de Lyon, fondée en 1762 et transférée de Lyon en 1977, et la délégation régionale de l’INRAE (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement); l’institut de Bactériologie, le siège et les laboratoires du groupe Biomérieux (1 200 et 350 sal.) dans un domaine de 36 ha acquis en 1917; les installations de l’association Sanofi-Pasteur (3 450 sal., groupe Sanofi-Aventis) spécialisées dans les vaccins. Un Espace scientifique et historique a été ouvert en 2005 comme «musée du Vivant», dans une grande bâtisse communale, sous le nom de musée des Sciences Charles-Mérieux. On y trouve aussi le laboratoire pharmaceutique Genzyme Polyclonals (états-unien, 100 sal.), un centre de rééducation (Les Genêts, 250 sal.) et une clinique Iris (Ramsay, 200 sal.), une maison de retraite spécialisée Alzheimer (Eleusis, 70 sal., groupe Domus Vivendi); plus l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (Intefp). La commune a donc beaucoup plus d’emplois que d’habitants (7 600). Le domaine Lacroix-Laval est un parc de 115 ha appartenant au Département et qui contient des jardins, un labyrinthe végétal des senteurs, un parc aux biches et animaux domestiques, un musée des poupées; le château est du 18e s., avec des éléments plus anciens, mais a été restauré en 1990. La commune s’est séparée de Sainte-Consorce en 1872, avec 310 hab.; elle n’en avait encore que 480 en 1968 et a crû surtout après 1980; elle n’a toutefois gagné que 390 hab. depuis 1999. (35 470 Majolans, 2 301 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 15 km ENE de la préfecture, membre de la Métropole de Lyon. La commune est passée du département de l’Isère à celui du Rhône en 1968. L’espace urbanisé se masse à l’ouest du finage, en continuité avec Décines-Charpieu mais de l’autre côté de l’autoroute de contournement de Lyon (deux échangeurs). À l’est, a été établie une grande zone industrielle. Le fort de Meyzieu, de la ceinture de défense de Lyon, est érigé au sud. Le quartier des Plantées, entre le fort et l’ancien centre, est classé en «quartier prioritaire». Au nord, la commune dépasse le canal de Jonage et s’étend sur la presqu’île qui le longe, englobant la partie orientale du plan d’eau du Parc, dont l’île de Miribel, et la moitié du plan d’eau du Grand Large (150 ha), créé comme réservoir de stockage alimenté par le canal de Jonage, au service de la centrale électrique de Cusset. La population de la commune, qui était de 500 hab. au 19e siècle, et de 2 000 à 2 300 entre 1929 et 1954, est brusquement passée à 10 000 en 1968, 20 000 en 1976; elle s’était t à peu près stabilisée après 1985 mais a augmenté de 7 230 ab. depuis 1999 (un quart). Les principaux établissements sont Gambro (600 sal.), groupe suédois qui fabrique des appareils médicaux, notamment d’hémodialyse; médicaments Mercks (190), les ventilateurs Howden Solyvent (Ventec, 200 sal., groupe ABB); ingénierie Atlantic (560 sal.); robinetterie Bayard (200 sal.), au groupe états-unien Tyco; matériel de mines Sanfvik (190 sal.); boissons Orangina (170 sal.), pâtisserie Vitacuire (140 sal.). D’un plus petit calibre sont la métallerie Comely (80 sal., équipements routiers), les ateliers d’outillages au carbure de tungstène Polyprofils (50 sal.), de traitement de surfaces Chromalpes (40 sal.); travaux publics Nouvetra (120). Dans le tertiaire émergent un Centre Leclerc (220 sal.), les transports Rave Centre Limousin (140); nettoyage Limpa (260), gardiennage APFS (220), intérim Randstad (280) et Adispo (100). La ville a trois collèges publics, un centre de traitement des maladies nerveuses (Clinea, 140 sal.). Elle bénéficie de la nouvelle ligne de tramway (n°3a) qui la relie au centre de Lyon. (13 840 Miolands, 1 157 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 14 km au SE de Lyon près de Saint-Priest dans la plaine, en bordure de l’autoroute de contournement de Lyon (échangeur). La ville est passée de l’Isère au Rhône en 1968. Elle est à dominante d’habitat pavillonnaire; elle a un collège public. Les principales entreprises de fabrication sont les climatiseurs LGL (120 sal.), à l’états-unien Lennox, la robinetterie Geci (40 sal.), les bouteilles métalliques Roth (35 sal., à l’états-unien Sekco); dans le tertiaire, entrepôts et distribution de fruits et légumes Pomona (100 sal.), vente par correspondance Chronodrive (100 sal.), négoce d’outillages Still (100 sal.); transports Berto (230 sal.), XPO (230 sal.), TNT (130 sal., néerlandais). Mions a eu 700 hab. en 1900, 1 000 en 1950 et sa population s’est ensuite considérablement accrue, passant par 5 000 hab. en 1975 et 9 100 en 1990. Elle a augmenté de 3 490 hab. après 1999 (un tiers). (3 320 Montanois, 716 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 16 km au nord de Lyon, juste à l’est de Neuville-sur-Saône sur un plateau dominant la Dombes et la vallée de la Saône. La commune a quitté le département de l’Ain pour le Rhône en 1968, en abandonnant la moitié de son finage à Mionnay. De 680 hab. en 1962, elle est passée à 960 en 1975, 1 800 en 1990; elle a gagné 900 hab. après 1999 (+37%). La mairie occupe un château du 17e s; la commune héberge un institut pour enfants handicapés profonds; le principal atelier est celui des boîtes en carton Sonoco (Neuvibox, 70 sal.), du groupe allemand Weidenhammer; installations thermiques SPIE Batignolles (50 sal.) Une bifurcation de la ligne de TGV de Paris vers Lyon au sud, Valence au sud-est, est établie sur son territoire. (6 690 Mulatins, 182 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, juste au SO de Lyon. Son très petit finage s’étire en terrain accidenté sur 3 km de la rive droite de la Saône, juste au-dessus du confluent avec le Rhône, que franchissent les viaducs de la voie ferrée et de l’A7; 25 ha sont pris par l’industrie et les emprises ferroviaires, 30 ha restent boisés. La commune, créée en 1885 à partir de Sainte-Foy, avait 3 000 hab. à cette date et s’est tenue entre 3 000 et 4 000 jusqu’en 1950; longtemps elle fut la banlieue cheminote de Lyon. La population a fortement augmenté après 1950 pour plafonner à 9 200 hab. en 1972, et diminue depuis; elle a perdu 170 hab. après 1999. La Mulatière a reçu l’Aquarium du Grand Lyon, la roseraie de la Bonne Maison, la Maison du Confluent et la Maison du Rhône, plus un lycée-collège privé. (7 700 Neuvillois, 547 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 18 km au nord de Lyon sur la rive gauche de la Saône. Neuville n’est apparue qu’au 17e siècle, autour d’une résidence de chasse de l’archevêque de Lyon de Neuville de Villeroy, dont elle reçut le nom… Le château d’Ombreval, du 15e s. très remanié, avec un beau parc, abrite l’hôtel de ville depuis 1968. Neuville a un collège public et un lycée-collège privé, plus un lycée public depuis 2006; un marché à la moto a été lancé en 1974. La ville accueille une grosse usine de médicaments du groupe Sanofi (800 sal.); fabrique de machines agricoles Alamo ex-Rousseau (120 sal.); intérim Manpower (80 sal.). La population a d’abord culminé à 3 400 hab. en 1876, un peu diminué ensuite (2 900 hab. de 1906 à 1921) puis elle a augmenté régulièrement, passant les 5 000 habitants en 1965; elle a augmenté de 590 hab. après 1999. (27 260 Oullinois, 440 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, en banlieue sud-ouest de Lyon sur la rive droite du Rhône; mais elle n’a qu’une très petite part de la rive du Rhône. La commune est surtout résidentielle, bien qu’une zone industrielle longe le Rhône et la voie ferrée; transports ferroviaires Captrain (140 sal.); enseignement supérieur PMS (190 sal.); Intermarché (75 sal.); intérim Adecco (200 sal.) et Manpower (150 sal.). Oullins a deux collèges et trois lycées publics dont deux professionnels, trois collèges et deux lycées privés, un institut médico-éducatif. Sa population a crû durant tout le 19e s. et jusqu’en 1975 (27 800 hab.); elle a diminué ensuite, mais a repris 1 780 hab. après 1999. La Saulaie au bord du Rhône, les immeubles du Golf à l’extrême ouest, sont en «quartier prioritaire». Le nom d’oullins a été donné à une variété de prune reine-claude hâtive et résistante. (10 560 Pierre-Bénitains, 448 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 5 km au sud de la préfecture sur la rive droite du Rhône. Elle a été séparée d’Oullins en 1869 et avait alors 1 600 hab. Elle a d’abord crû lentement (3 200 hab. en 1900, 5 800 en 1962) puis plus rapidement jusqu’en 1975 (10 000 hab.); sa population s’est ensuite un peu réduite (9 500 hab. en 1982) puis est remontée; elle a augmenté de 520 hab. après 1999. Son nom vient d’une bitte d’amarrage pour les bateliers du Rhône, qui a été réinstallée près de la mairie. La commune a un pont de l’A7 sur le Rhône et un échangeur A7-A450, une centrale électrique sur le Rhône. Elle a reçu une partie de l’hôpital Sud de Lyon, en héritage d’un ancien hospice civil placé jadis en banlieue maraîchère de Lyon. Son domaine incorpore le Grand Perron, joli édifice renaissance de 1640. La ville a un collège public. Le quartier des Hautes Roches à l’est, près du Rhône et des grandes infrastructures, est en «quartier prioritaire». Arkema (Total) possède une grosse usine de produits chimiques (acide sulfurique et fluor, 1 000 sal.); Bucol (210 sal., groupe Hermès) impriment des étoffes pour la firme de luxe Hermès; ingénierie de transport Fedex (150 sal.), transports GTLE (130 sal.). (3 550 Quincerots, 1 772 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, dont elle est la commune la plus septentrionale, limitrophe de l’Ain. Son territoire, bordé au nord et à l’est par la rive droite de la Saône, face à Trévoux et Reyrieux, est traversé par l’A46 et la voie ferrée de Lyon à Paris, avec bifurcation et triage; briqueterie Edilans (140 sal.), maçonnerie Fontanel (200 sal.); transports CAT (Compagnie d’affrètement et de transport, 60 sal.). Quincieux s’est tenue à 1 000 hab. environ de 1840 à 1940; elle avait moins de 1 300 hab. en 1968 et a surtout augmenté ensuite; elle a gagné 850 hab. après 1999 (+31%). (31 210 Rilliards, 1 448 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 13 km au NE de la préfecture. La commune a quitté le département de l’Ain en 1968. Son territoire est bordé à l’est par l’autoroute A46, qui sert aussi au contournement de Lyon (deux échangeurs), et situé à la divergence des N83 vers Bourg-en-Bresse et N84 vers Ambérieu. Il est balisé au NE par le fort de Vancia (1876), de la seconde couronne de Séré de Rivières, et par la gare de Crépieux-la Pape au port. Crépieux s’est émancipée comme commune en 1927, mais a été réabsorbée par Rillieux en 1972. La Pape, nom rajouté alors à celui de Rillieux, est le nom de la grande île où serpente le Vieux Rhône, mais dont Rillieux n’a qu’une faible largeur, le reste étant à Vaulx-en-Velin. Située sur le plateau, la ville domine cette plaine par le talus de la Côtière des Dombes. Tout le grand ensemble dit de la Ville nouvelle, au centre du plateau, est classé en «quartier prioritaire» et en zone franche urbaine. La ville rassemble de nombreux emplois, notamment dans la zone industrielle Perica à l’ouest, partagée avec Caluire-et-Cuire; détersifs Cotelle (Javel-Lacroix, 120 sal.) à l’états-unien Colgate-Palmolive, lingerie féminine Lejaby (100 sal.), tissages de soieries Dutel (100 sal.); ingénieries Gravotech (140 sal.), Antea (100 sal.); installations électriques INEO (120 sal.); archives d’entreprises Everial (130 sal.); supermarché Carrefour (75 sal.), magasin Castorama (140 sal.); négoces d’équipements chirurgicaux Medicrea (120 sal.); nettoyage SRP (360 sal.), distribution d’eau Suez Eau (100 sal.); grands garages, entrepôts GMT (180 sal.), exploitations de terrains pour gens du voyage L’Hacienda (SG2A, 300 sal.). Rilleux a deux collèges et trois lycées publics dont deux professionnels, un collège et un lycée professionnel privés, une polyclinique de 150 lits (230 sal.); médiathèque (Espace Baudelaire), parc Brosset, musée agricole et rural (outillage et tracteurs). La caserne Ostérode est campée à l’est et abrite un dépôt des armées de Terre (ESCAT). La ville n’avait encore que 1 500 hab. vers 1950. Passée à 9 600 hab. en 1968, elle a bondi à 30 700 hab. en 1975, culminé à 31 600 en 1982, a perdu des habitats ensuite jusqu’à 28 740 en 1999 mais en a regagné 2 680 après. (5 830 Saint-Cyrots, 729 ha dont 210 de bois) est une commune de la Métropole de Lyon, jute au nord de Lyon. La commune est sur le versant sud-est du Mont d’Or; son territoire n’atteint pas la Saône mais monte au NE jusqu’au mont Thou (609 m). Au mont Ceindre (439 m), écrit localement Cindre, plus proche de la Saône et de Lyon, sont un ancien ermitage, puis les constructions échevelées «rocaille» que le père Grataloup édifia la fin du 19e s. dans les jardins de l’ermitage, et qui sont fermées à présent pour raisons de sécurité; un donjon de 21 m subsiste dans l’ancien village. La ville est surtout résidentielle, mais abrite des installations hospitalières, dont deux centres de convalescence (les Ormes) et de long séjour (la Pinède) et un centre psychothérapique de 640 employés et 340 lits. L’École nationale supérieure de police est près du centre; la commune accueille aussi un centre de l’Apave (75 sal.); mécanique REEL (400 sal.), matériel de levage NFM (50 sal.). La mention «au Mont d’Or» est ancienne: elle existait déjà en 1793. Saint-Cyr est longtemps restée un peu au-dessous de 2 000 hab., puis sa population a augmenté à partir des années 1920, atteignant 4 000 hab. en 1962; elle n’a gagné que 300 hab. après 1999. (7 310 Désidériens, 834 ha) est une commune de la Métropole de Lyon, juste au NNO de Lyon sur le versant méridional du mont d’Or, où son finage s’étire du nord au sud, sans atteindre la rive de la Saône, qui est dans la commune de Lyon. Elle est surtout résidentielle et s’orne de plusieurs châteaux des 16e et 17e s. Les principaux employeurs sont l’agrochimie Sumitomo (75 sal.) et Philagro (60 sal.), les ascenseurs Otis (140 sal.); informatique Coexya (340 sal.); négoces de pharmacie Arthrex (80 sal.), de machines à café EVS (60 sal.). Saint-Didier accueille un collège privé, l’institut médico-éducatif La Fougeraie (75 sal., Mutualité du Rhône), l’institut de rééducation du Val Rozay au sud de la commune; maison de retraite Paul Éluard (75 sal.). En 1900, elle a perdu le territoire de Champagne-au-Mont-d’Or, passant ainsi de 2 600 à 1 900 hab.; elle n’avait plus que 1 500 hab. en 1911 mais sa population a augmenté ensuite, passant par 3 200 hab. en 1954 et 4 600 en 1975. Elle a gagné 1 090 hab. après 1999. (22 450 Fidésiens, 683 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, juste à l’ouest du centre-ville sur les hauteurs qui dominent la Saône. Elle est séparée de la rivière par le territoire de La Mulatière, qui faisait partie de Sainte-Foy avant 1885. Elle conserve des restes de l’aqueduc du Gier, un fort de la «petite ceinture de Lyon», de 1851; plus un vaste séminaire de 1903 et une tour du télégraphie Chappe avec musée. La principale entreprise est celle des laboratoires d’homéopathie Boiron (140 sal.); centre de rein artificiel Nephrocare (100 sal.), centre hospitalier public de 80 lits médicaux (170 en tout), clinique Charcot (190 sal., 100 lits), maison de retraite Korian (100 sal.) nombreux commerces; un collège public; supermarché Casino (50 sal.); ingénierie Fortil (50 sal.). La commune avait 5 700 hab. en 1881, 3 100 après le départ de La Mulatière; elle est revenue à 5 300 hab. en 1936 puis sa population a fortement augmenté jusqu’en 1975, avant de se stabiliser; elle a crû encore de 1 000 hab. après 1999. (19 560 Saint-Foniards, 606 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, juste au sud de Lyon sur la rive gauche du Rhône. La commune n’a été créée qu’en 1888, à partir de Vénissieux, avec 4 000 hab.; elle est passée à 10 000 en 1930, 17 000 en 1975 puis est descendue à moins de 16 000. Elle a regagné 3 830 hab. après 1999 (+24%). Elle a un centre d’arts plastiques, une usine électrique en tête du canal du Rhône; un collège public, un lycée privé. Le jardin public conserve un bloc erratique issu des glaciations quaternaires. Le quartier de l’Arsenal et celui des Clochettes, sur le plateau au-dessus du Rhône, sont classés en «quartiers prioritaires». Saint-Fons est le centre de la chimie lyonnaise, avec les fabrications de bases chimiques des groupes Total et Rhodia, qui longent le canal du Rhône. Rhodia y aligne plusieurs usines affectées aux produits chimiques organiques de base (Specialty Operations, 360 et 260 sal.) et aux plastiques (Rhodia Operations, 320 et 270 sal.), aux polyamides (Polytechnyl, 240 et 170 sal.); à quoi s’ajoute l’ancienne usine de silicones et dérivés Elkem (600 sal.), vendue en 2006 au chinois Bluestar; plastiques vinyles Kem One (280 sal.), issu d’Arkema; ingénierie Symbio (270 sal.); transports Mazet (130 sal.); nettoyage urbain Nicollin (150 sal.). (21 440 Saint-Genois, 1 292 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 8 km au SO de Lyon sur le plateau. La ville conserve des maisons anciennes en son centre, le château de Laye (17e s.), le parc de loisirs du clos de Beauregard succédant aux restes d’un ancien parc à l’italienne du 16e s., et l’ancien fort de la Côte Lorette. Les alentours sont diversifiés: au nord s’est installé le grand centre hospitalier Lyon-Sud; au NO, le centre d’enseignement horticole privé de Pressin; à l’ouest, l’Observatoire de Lyon; au sud, le lycée agricole public du Coin et le grand centre commercial Saint-Genis-2; à l’est, la zone industrielle de la Mouche. La partie méridionale de la commune est traversée par l’A450. La ville a deux collèges et un lycée publics, un hôpital (32 lits médicaux, 240 en tout). L’activité industrielle est dominée par l’usine pharmaceutique cédée par Aventis au groupe grec Famar puis au libanais Benta (240 sal.) et par les fabriques de produits alimentaires Ecotone (120 sal.) et de pâtes alimentaires Lustucru (130 sal.); l’usine de cartouches et réservoirs ADG (Camping-Gaz), qui a employé plus de 400 personnes, a été vendue à l’états-unien Coleman et réduite à 170 salariés. Le reste relève surtout des activités tertiaires: hypermarché Auchan (380 sal.); location de linge et blanchisserie Elis (MAJ, 180 sal.), transports StarsService (240 sal.) et STEF (170 sal., frigorifiques), montage d’ascenseurs TK (100 sal.); nettoyage GSF Mercure (280 sal.), publicité Milee (160 sal.). La population communale a lentement progressé au 19e s. (3 700 hab. en 1886), atteint 5 900 hab. en 1954 puis fortement augmenté dans la seconde moitié du 20e siècle. Elle a ajouté 1 650 hab. après 1999. (5 320 Saint-Genois, 374 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 12 km à l’ouest de Lyon, juste au nord de Craponne; centre d’aide par le travail, installations électriques Emalec (85 sal.). La commune n’avait encore que 850 hab. en 1954; elle a passé les 2 000 hab. en 1973, les 3 000 et 1984; elle a gagné 520 hab. après 1999. (3 030 Saint-Germinois, 543 ha) est une commune de la Métropole de Lyon, 18 km NNO de Lyon au pied du versant nord du Mont d’Or. Le noyau ancien est perché et conserve des restes d’enceinte, avec un donjon; machines pour emballages Thimonnier (80 sal.), gare avec triage en bordure de Saône. La commune avait 1 000 hab. au début du 20e s. et encore en 1926, puis sa population a lentement augmenté jusqu’en 1990; elle a ensuite un peu baissé puis a gagné 620 hab. après 1999 (+26%). (48 610 San-Priots, 2 971 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 10 km au SE de la préfecture. La commune était iséroise avant 1968. L’habitat, qui occupe un tiers de la surface, est principalement ramassé au centre de la commune, à part les quartiers de Manissieu au NE et de la Fouillouse au SE. L’espace est quadrillé par les axes parallèles de la N6, de l’A43 et de la D518 en direction du SE, et l’autoroute de contournement de Lyon A46 qui les recoupe; trois échangeurs sont sur celle-ci, deux sur l’A43. Au sud-ouest, de vastes zones industrielles flanquent la voie ferrée Lyon-Sud-Est, jouxtant celles de Vénissieux et de Corbas; au nord-ouest du centre, un couloir vert a été établi à quelque distance de l’A43, et se suit jusqu’au parc lyonnais de Parilly; il entoure le nouveau Parc technologique. Saint-Priest consacre un autre tiers de la surface aux activités, le troisième aux espaces libres; le château du 15e s. a été restauré et abrite un centre culturel; le fort de 1890, désaffecté en 1969 et entouré d’un parc, sert aux loisirs. La ville a trois collèges et deux lycées publics dont un professionnel, une polyclinique (110 sal.); l’université Lumière (Lyon-2) possède une base à la Porte des Alpes, partagée avec Bron. La commune n’avait encore que 2 500 hab. en 1911; sa population est passée à 7 100 en 1954, 20 400 en 1968, et a culminé à 42 700 en 1962; elle a perdu ensuite 2 000 hab. mais en a gagné 7 400 depuis 1999 (+18%). Saint-Priest, qui bénéficie du tramway de la ligne T2, réunit de nombreux emplois et quelques pôles majeurs. L’industrie automobile vient en premier: la grosse usine Volvo de Renault Trucks, ex-Berliet, emploie 4 640 personnes; Montabert (400 sal., au groupe états-unien Ingersoll Rand) du matériel de travaux publics; Schneider (280 sal.) et Siemens (240 sal.) des machines électriques; Boehringer Ingelheim (790 sal.) des médicaments; L’Air Liquide (440 sal.) des gaz industriels; équipements thermiques Mondial Frigo (IFC, 230 sal.), robinetterie Emerson (210 sal.), appareils d’éclairage et désenfumage Kingspan (plastiques, 270 sal.). Le secteur tertiaire est aussi bien représenté avec le grand centre commercial de la Porte des Alpes (Auchan) qui emploie directement 700 personnes, et associe de nombreux magasins; négoces de pharmacie Resmed (270), de produits frais Pomona (290 sal.), de charcuterie Aoste (330 sal.), de fournitures industrielles Isogard (240 sal.); ingénieries NGE (670 sal.) et Sully (220 sal.); services d’entreprises Instrum (490 sal.); télécommunications Orange (420 sal.) et SFR (240 sal.); transports GT Rhône-Alpes (200 sal.); sociétés de nettoyage Onet (660 sal.), Derichebourg (470 sal.), GSF Mercure (310 sal.); gardiennages Goron GSL (310 sal.) et Smart PS (220 sal.); publicité Penelop (400 sal.) et JCDecaux (270 sal.); intérim Randstad (250 sal.); La Poste (590 sal.); hôpital privé de l’Est Lyonnais (HPEL, 200 sal.). (6 740 Sathonards, 196 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 8 km au NNE de Lyon; elle est née en 1908 par scission de la commune de Sathonay entre Camp et Village, et toutes deux ont été transférées de l’Ain au Rhône en 1968. Le camp militaire a été aménagé en 1853 dans de vastes friches, et fermé en 2003; ses 34 ha sont l’objet d’un plan d’aménagement diversifié. La commune a d’assez nombreuses petites entreprises, mais pas de véritable industrie. Sa population a varié au rythme du camp: 720 hab. en 1856, brutalement 6 900 en 1860, puis le camp s’est vidé en 1872 (1 300 hab.), regarni ensuite, portant la population totale à 4 800 hab. en 1881, et oscillant un peu en dessous de ce nombre depuis: elle atteignait 4 500 hab. encore en 1960. Elle a augmenté de 2 230 hab. après 1999 (+50%). La ville est sur la rive gauche de la Saône et reliée à Lyon par la D433 et la voie ferrée, qui sert au TGV et à la ligne de Bourg-en-Bresse. (2 460 Sathonards, 515 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, séparée de Sathonay-Camp en 1908, juste au NE de l’autre côté de la voie ferrée. Elle n’avait guère plus de 500 hab. avant 1970, mais sa population croît régulièrement depuis. Elle a augmenté de 750 hab. après 1999 (+44%). (3 080 Solaizards, 810 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 13 km au sud de Lyon au bord du Rhône et de son canal, franchis par le premier pont en aval de Lyon, vers Vernaison et Charly. Proche de la raffinerie de Feyzin, elle accueille l’Institut français du pétrole (300 sal.) et un centre de recherches du groupe Total (250 sal.); ingénierie Ingenica (65 sal.). La commune était iséroise jusqu’en 1967; elle avait 670 hab. en 1954, 1 450 en 1975; elle a gagné 790 hab. depuis 1999 (+34%). (22 800 Tassilunois, 779 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, en banlieue ouest de Lyon au-delà de Fourvière, dans la Métropole de Lyon. Le nom a été complété en 1882 par celui d’un quartier de Grange-Blanche, rebaptisé au 18e s. d’après la forme de son carrefour circulaire à demi-construit, au NE de la commune près de l’échangeur actuel de la rocade lyonnaise, à l’arrivée de la N7. La population a crû régulièrement depuis le 19e s. (3 000 hab. en 1883, 5 000 en 1920, 10 000 en 1960) mais la croissance a nettement ralenti après 1980. Elle a repris après 1999, gagnant 6 670 hab. (+41%). La ville a des activités surtout tertiaires: contrôles techniques Cete-Apave (200 sal.), maintenance d’appareils médicaux Althea (90 sal.); services aux entreprises et informatique Euro-Information (CIC-Développements, 130 sal.), Silliker (80 sal.), Euro VS (65 sal.), Lumapps (65 sal.); assurances Sedgwick (105 sal.); centre d’appels Thelem (95 sal.); supermarchés Auchan (80 sal.) et Casino (55 sal.), magasin Leroy-Marlin (150 sal.); crèche Bobiman (65 sal.). Tassin abrite aussi les roseraies Meilland-Richardier (150 sal.); elle accueille un collège public et un privé avec lycée, une clinique, la maison de convalescence de Champfleury, et s’orne du château de Grange-Blanche (17e s.). Vers l’ouest, son finage descend dans la petite vallée verte du ruisseau de Charbonnières. (4 350 Tourellois, 843 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, juste à l’ouest de Dardilly à 13 km NO de Lyon; N7 avec échangeurs. La commune partage avec Charbonnières-les-Bains les thermes (230 sal.) et le grand casino du nord-ouest de Lyon (groupe Partouche, 260 sal.); un parc de loisirs de 20 ha est aménagé sur l’ancien hippodrome de Lyon. La commune héberge des installations du groupe Total en énergie solaire (Tenesol, 100 sal.), du groupe Vinci pour l’électricité (SDEL, 100 sal.); siège de la Fédération départementale des maisons familiales rurales. La population, longtemps stable aux environs de 600 hab., n’a atteint 700 hab. que vers 1950 et s’est mise à croître depuis, passant les 2 000 hab. en 1977. Elle a gagné 890 hab. après 1999 (un quart). (51 990 Vaudais, 2 095 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, 8 km au NE de la préfecture, dont elle est séparée par Villeurbanne. Elle est membre de la Métropole de Lyon. De forme triangulaire, en pointe vers le sud et étalé au nord dans la plaine du Rhône, son territoire est de structure très contrastée. L’essentiel de l’habitat est au centre, entre le canal de Jonage au sud et les bras du Rhône au nord; il comporte des grands ensembles, dont deux, la Grappinière et le Petit Pont, ont été inscrits en quartiers prioritaires. À la pointe méridionale, sont une grande zone industrielle avec voie ferrée, et l’hippodrome dit de Villeurbanne; l’usine électrique de Cusset est sur le canal de Jonage, dont la rive nord est longée par le parc de la Rize. La partie septentrionale, dans les anciens bras du Rhône encore marqués par le tracé du Vieux Rhône (île de la Pape), s’arrête au nord au canal de Miribel, qui longe la Côtière de Dombes. La réserve naturelle dite de Crépieux-Charmy, où sont les champs de captation des eaux dans la nappe alluviale du Rhône pour l’adduction d’eau de Lyon, y est l’objet d’un plan de rénovation dans le cadre de l’Anneau Bleu. Dans la plaine à l’est, le vaste parc de loisirs de Miribel-Jonage est le plus étendu de l’agglomération, avec sports nautiques, parc d’attraction et de nombreux jeux et sports; la société d’économie mixte Segapal y emploie 60 personnes. La grande rocade de Lyon et les autoroutes A46 et A42 jouent aux échangeurs en un double nœud à l’ouest du parc. L’ancienne Zup des Onchères et du Mas du Taureau, proche du centre-ville entre Vieux Rhône et canal de Jonage, est classée en «quartier prioritaire»; de l’autre côté du canal de Jonage près de l’hippodrome, les cités Tasse et de la Balme sont aussi en «quartier prioritaire». Les activités industrielles, après diverses fermetures, sont représentées par une verrerie OI (Owens illinois, 150 sal.), les appareils de régulation thermique Samson (200 sal.), les appareils médicaux Technomed (130 sal., groupe Edap TMS), la fonderie de métaux légers Eurocast (140 sal.). Dans le secteur tertiaire, hypermarché Carrefour (200 sal.), grands garages; ingénieries Technip (530 sal.) et Orem (100 sal.); services d’entreprises Filacom (110 sal.); nettoyage Atalian (420 sal.), nettoyages urbains Challancin (250 sal.), Endel (130 sal.) et Veoia (120 sal.), assainissement SARP-OSIS (120 sal.); négoces OCP (distribution pharmaceutique, 150 sal.); aide à domicile Auxivie (100 sal.); assurances Cetim (110 sal.); La Poste (110 sal.), publicités Mediapost (140 sal.) et Milee (140 sal.). Vaulx-en-Velin abrite l’École nationale des Travaux Publics de l’État (ENTPE) et l’École d’architecture de Lyon (EAL); planétarium, centre d’exposition Ébulliscience, centre culturel Charlie Chaplin. La ville a cinq collèges publics, un lycée général et un lycée professionnel publics; lycée professionnel privé, institut médico-éducatif, clinique privée (25 lits). Un effort particulier est fait en direction de la valorisation de la science, par diverses manifestations et la préparation d’un «pôle scientifique et technique». La ville est associée à la préparation du Carré de Soie, pôle ludique de 240 ha partagé avec Villeurbanne du côté du Vieux Rhône; projets de tramway Lea (Ligne de l’Est de l’agglomération) de Lyon à Meyzieu, et Leslys (la Part-Dieu-aéroport Saint-Exupéry). Vaulx-en-Velin a eu environ 1 200 hab. de 1836 à 1910 puis sa population a augmenté entre les deux guerres, atteignant 7 800 hab. en 1936; la croissance a été plus forte après la guerre: 21 000 hab. en 1968, 44 200 en 1982; la population a un peu diminué depuis; mais elle a augmenté de 12 520 hab. après 1999 (+32%). (67 020 Vénissians, 1 533 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, en banlieue SSE de Lyon dans la Métropole de Lyon. La commune est traversée au nord par la grande rocade (N383) dotée de trois échangeurs, au sud par le Boulevard urbain (D301, un échangeur). À l’extrême nord, s’étend le quartier du Moulin à Vent avec parc-club; au sud de la rocade, la vaste zone d’activités de l’Arsenal englobe des dépôts ferroviaires et le centre commercial du Chêne Velin. Le nord-est de la commune, qui contient la moitié du parc de Parilly, est occupé à côté par les installations de Renault Trucks ex-Berliet, voisines de celles de Saint-Priest. Une autre vaste zone industrielle apparaît au sud-est, partagée avec Saint-Priest et Corbas. Vers l’ouest, la commune s’arrête à la N7, qui la sépare de Saint-Fons. C’est à ses abords que se trouve, autour d’un parc, le grand ensemble des Minguettes, qui a souvent défrayé la chronique des «zones urbaines sensibles» et des zones franches urbaines et figure dans les «quartiers prioritaires»; il abrite un institut médico-éducatif. Plus à l’est, le quartier Max Barrel est également «prioritaire». La commune bénéficie de cinq collèges et quatre lycées publics, un collège privé, deux cliniques (108 et 70 lits) dont la polyclinique des Minguettes (160 sal.), un théâtre. Les principaux employeurs industriels sont surtout dans l’automobile: Renault Trucks, dont l’usine est spécialisée dans la fonderie et les moteurs (2 040 sal.); Robert Bosch (composants électroniques, 300 sal.); Iveco (350 sal., autobus); Aldes Aéraulique (160 sal., ventilateurs); amortisseurs pour moteurs Metaldyne (160 sal., états-unien); Fonderie Vénissieux (200 sal., pour automobiles); automatismes Centralp (160 sal.); transformateurs TSV (110 sal.). Dans d’autres secteurs, métallerie et maintenance Fosselev (240 sal.), échafaudages Altrad (120 sal.). Dans le secteur des services et commerces, les principaux établissements sont l’hypermarché Carrefour (570 sal.) assorti de divers magasins; négoces de matériels hydrauliques et pneumatiques Bosch Rexroth (160 sal.); meubles Ikea (510 sal.); fournitures de pièces hydrauliques et pneumatiques Descours et Cabaud (200 sal.); de chariots élévateurs Aprolis (100 sal.); garages dont Renault (250); Assurances 2000 (450 sal.), ingénieries Carso (analyses, 850 sal.), Symbio (410 sal.) et SPIE (170 sal.); aide à domicile ASV (110), nettoyages ISS Abilis (890 sal.), Carrard (480 sal.), Sud Service (180 sal.), nettoyage urbain Pizzorno (280 sal.), Propolys (170 sal.) et Serpol (120 sal.); finitions de bâtiment Roche (110 sal.); canalisations Serpollet (220 sal.); publicité Milee (170 sal.), intérim Adequat (130 sal.), distribution d’électricité Enedis (120 sal.); La Poste (100 sal.). Les transports sont illustrés par Gefco (logistique du groupe PSA Stellantis, 180 sal., racheté par CMA CGM en 2023), DHL (110 sal.), Le Courrier de Lyon (130 sal.). Vénissieux avait 5 900 hab. en 1886 mais a cédé peu après le territoire de Saint-Fons; de 3 500 hab. en 1891, la population est rapidement passée à 5 000 en 1912, 16 000 en 1931; elle a poursuivi sa croissance après la guerre, passant par 29 000 hab. en 1962, et culminant à 74 000 en 1975; puis elle a sensiblement baissé; elle a toutefois regagné 10 540 hab. après 1999 (+19%). (5 160 Vernaisonnais, 403 ha) est une commune du département du Rhône dans la Métropole de Lyon, 15 km au SSO de Lyon le long de la rive droite du Rhône, où elle s’est vu adjoindre au SE une queue le long de la rive, prise sur Millery, afin d’établir formellement la «continuité territoriale» de la Métropole avec Grigny et Givors. Elle a des restes du pavillon ancien dit de Cornevent, une gare; maison de retraite Korian (80 sal.), travaux publics Eurovia (Vinci, 110 sal.). La commune avait 1 500 hab. en 1950 et sa population croît depuis; elle a gagné 1 130 hab. après 1999 (+28%). (155 860 Villeurbannais, 1 452 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Lyon, dans la Métropole de Lyon, en banlieue NE de la ville. Lointaine héritière d’une Villa urbana romaine, elle a commencé à croître au 19e s. selon un plan régulier de rues parallèles. Elle s’est fait connaître par son urbanisme des années 1930, quand la décision fut prise d’améliorer l’hygiène d’une déjà grande ville de banlieue, et de construire en hauteur avec de larges allées: ce fut l’origine des fameux gratte-ciel, les premiers en France, offrant près de 1 500 logements en centre-ville et accompagnés d’une maison du peuple, d’un palais du travail et d’un superbe hôtel de ville au beffroi de 65 m, œuvres de Maurice Leroux, Tony Garnier et Robert Giroud. En 1988, s’y est ajoutée la superbe Maison de l’image, du livre et du son (MILS) François-Mitterrand, œuvre de Mario Botta; théâtre de la Cité (80 sal.). La commune a eu 5 400 hab. en 1851, 29 000 en 1901, 42 500 dès 1911; elle a presque doublé sa population en 1936 (81 300 hab.), est montée jusqu’à 120 000 hab. en 1968. Après un léger tassement, elle a crû encore de 8 000 hab. dans les années 1990 et de 28 560 depuis 1999 (+22%). Le territoire de Villeurbanne est bordé au NE et au nord par le canal de Jonage et le cours du Rhône; un centre nautique a été construit à l’est, près de l’usine électrique de Cusset. Celle-ci a été mise en service en 1899, nécessitant le creusement du canal de Jonage. Considérée comme la plus puissante du monde lors de son inauguration, elle a joué un rôle éminent dans l’industrialisation de la plaine de Lyon au 20e siècle. Elle a été modernisée entre 1934 et 1952 et a une puissance de 74 MW, une capacité annuelle de 415 GWh, avec une chute de 12 m. Le parc de promenade de la Feyssine s’étend sur 40 ha au nord, dans l’ancienne zone de captage près du parc lyonnais de la Tête d’Or. Au nord de la commune s’étalent de vastes installations universitaires, qui relèvent surtout de l’université scientifique Claude Bernard (UCBL, Lyon-I) et de l’Institut national des sciences appliquées (INSA); au NE a pu s’étendre le cimetière national de la Doua. Le Technopole de la Doua, sur une centaine d’hectares, reçoit 28 000 étudiants et 2 500 enseignants et chercheurs; il inclut l’INSA, l’ISTIL (Institut des sciences et techniques pour l’ingénieur de Lyon), l’IPNL (Institut de physique nucléaire de Lyon), l’ESCPE (École supérieure de chimie, physique et électronique de Lyon), un IUT, le CETIAT (Centre d’étude des techniques industrielles aérauliques et thermiques), la direction régionale du CNRS et 80 laboratoires de l’UCBL, l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib) plus une soixantaine d’entreprises et des structures de valorisation de la recherche (Ezus pour l’UCBL, Insavalor pour l’INSA, Atlas pour l’ESCPE). Un Institut des sciences analytiques s’y ajoute en 2007. Dans le reste de la ville, s’éparpillent IUT, hôpitaux des Charmettes et des Charpennes (85 lits), une clinique privée Medipole (630 sal.), huit collèges et cinq lycées publics, quatre collèges et deux lycées privés; théâtres de la Cité (1934, devenu théâtre national populaire en 1972, 100 sal.) et de l’Iris (1988), Nouveau musée d’art contemporain avec Institut d’art contemporain, et Centre international de l’estampe, École nationale de musique (ENM). La grande rocade de Lyon suit le canal de Jonage (échangeur de l’A42) et laisse au sud-est une partie de la commune, où sont l’ESPE (ex-IUFM), les cimetières de Cusset et le parc industriel de la Soie, partagé avec Vaulx-en-Velin. Trois quartiers sont en «prioritaires»: les Brosses à l’extrême sud-est, les Buers et Saint-Jean au nord-est de part et d’autre du canal de Jonage, ce dernier jouxtant la grande zone franche de Vaulx-en-Velin. Villeurbanne héberge un grand nombre d’entreprises de poids. Dans le domaine industriel, ressortent Boccard pour les tuyauteries industrielles (910 sal.), Grid pour les appareils à haute tension (390 sal.), Alstom pour les motrices ferroviaires (960 sal.), ACI pour les suspensions d’automobiles (180 sal., groupe Renault), Messier-Bugatti (230 sal., groupe Safran) pour l’aéronautique (disques au carbone), les produits vétérinaires Boehringer Ingelheim (240 sal.); constructions électriques INEO (170 sal.). Dans les services se signalent la fourniture de chaleur Dalkia (300 sal.), les ingénieries Services Organisation Méthodes (270 sal.), Insavalor (120 sal.), Arcadis ESG (150 sal.); informatique Solutec (530 sal.), Econocom (490 sal.), Worldline (430 sal.), Esker (380 sal.), Open (290 sal.), Ciril (230 sal.), Concept 3P (220 sal.), Alteca (190 sal.), Amiltone (190 sal.), Smile (160 sal.), Micropole (150 sal.), Computacenter (130 sal.), Ansys (110 sal.), Delaware (110 sal.), Elycop (110 sal.); les assurances Opteven (570 sal.) et DIAC (crédit du groupe Renault, 140 sal.); gardiennages Byblos (450 sal.) et Abscisse (130 sal.); nettoyages GSF Mercure (340 sal.), ESSI Quartz (310 sal.), AAF la Providence (130 sal.), STEM Nemo (100 sal.); publicité Solocal (310 sal.); transports de voyageurs GIHP (200). Les principaux négoces sont ceux des combustibles Antargaz (170 sal.), de bijouterie horlogerie FG (280 sal.), de matériel électrique Rexel (130 sal.); un hypermarché Carrefour (240 sal.). Dans d’autres domaines, travaux publics Campenon Bernard (130 sal.), constructions Citinea (480 sal.), Demathieu Bard (150 sal.), GCC (110 sal.), finitions de bâtiment Comptoir des Revêtements (170 sal.); récupération Envie (110 sal.); aide à domicile AtHome (270); intérim Adecco (2 320 sal. en plusieurs sites), Sovitrat (130 sal.), RAS030 (120 sal.); La Poste (210 sal.). |